Situation politique nationale, arrestation des opposants, ..:Une citoyenne interpelle Marie-Elise Gbèdo et l’exhorte à sortir de son silence

Situation politique nationale, arrestation des opposants, ..:Une citoyenne interpelle Marie-Elise Gbèdo et l’appelle  à sortir de son silence

Autrefois très active, Marie-Elise Gbèdo est devenue très discrète depuis l’avènement du régime de la Rupture. L’activiste Aledjo Maora n’arrive d’ailleurs pas à comprendre cette situation.

Sur sa page facebook ce 25 avril 2021, elle a ouvertement interpellé l’ancienne candidate à la présidentielle de 2006.

« Me Marie Elise GBEDO est elle toujours dans notre Bénin ?

Maman pourquoi ce silence alors que tout le monde connaît votre verve ? », s’interroge l’activiste, proche de l’opposition.

Pour elle, ce n’est pourtant pas les sujets qui manquent au pays. La ‘‘belle’’ Alédjo’’ invite alors Marie-Elise Gbèdo à réagir face aux arrestations des opposants et autres sujets de l’actualité politique nationale.

« Deux fois candidate à la présidence, Présidente d’ONG féministe,ancienne ministre de la justice , grande Avocate de droit , femme leader…. etc tous ces titres pour un mutisme inquiétant et coupable?

Vos sœurs vos enfants vos collègues vos frères sont kidnappés et incarcérés sans accusation. Et c’est silence radio de votre part? Où est la femme battante, engagée sur plusieurs fronts simultanément qui suscitait jadis notre admiration et était notre repère?

Au vu des activités de Mémé Rosine Soglo, je n’ose pas croire que c’est le poids de l’âge.

Ma présidente, ma tante de Ouidah, dites un mot svp ! »,  

Manassé AGBOSSAGA

Exclusivité: La sage réplique de Kemy à Gbèdo

On attendait une réponse de Oluwa Kemy après les critiques de Marie-Elise Gbèdo à son encontre.   Et celle-ci n’a pas tardé. Aux micros de Kpakpatomédias, l’artiste chanteuse a apporté une clarification sur son morceau ‘‘J’aime mon mari’’, mis en cause par la présidente de l’Association des femmes juristes du Bénin. Voilà le film de la sage et pacifique réaction de Oluwa Kemy…

On attendait une réponse de Oluwa Kemy après les critiques de Marie-Elise Gbèdo à son encontre.   Et celle-ci n’a pas tardé. Aux micros de Kpakpatomédias, l’artiste chanteuse a apporté une clarification sur son morceau ‘‘J’aime mon mari’’, mis en cause par la présidente de l’Association des femmes juristes du Bénin. Voilà le film de la sage et pacifique réaction de Oluwa Kemy.

Manassé AGBOSSAGA

Votre site Kpakpatomédias vous avait offert en exclusivité les critiques de Me Marie-Elise Gbèdo à l’endroit de l’artiste-chanteuse Oluwa Kemy, et particulièrement sur le titre ‘‘J’aime mon mari’’. A présent, recevez ici en exclusivité la réaction de l’accusée, fruit d’un travail nocturne.

En effet, après la publication de notre article « Mœurs : Gbèdo vitriole Kemy et son titre ‘‘j’aime mon mari’ », en milieu de semaine, nous avons cherché à avoir le son de cloche de l’artiste chanteuse.

Informés  de la prestation cette dernière ce vendredi 8 décembre 2017 à la place bicentenaire dans le cadre de la semaine des jus de fruits naturels, nous nous sommes dépêchés sur les lieux du concert.

A notre arrivée aux environs de 16 heures, nous sommes informés que le concert démarrera à 19heures, avec comme vedette la fille chérie de Za-Kpota. Rassurée de cette information, notre équipe de reportage accompagnée à l’occasion d’un journaliste du site ‘‘Le Sanctuaire du Messager’’ décidions de vaquer à d’autres préoccupations, puis de revenir à 19heures. Ce qui fit.

Longue attente

Il est 19 heures. Nous sommes de retour sur les lieux. Le concert n’a toujours pas démarré. Assis sur l’une des chaises, nous apercevions bien après 19heures, un véhicule qui fit son arrivée. Oluwa Kemy et ses danseurs y descendent. Ils font leur entrée dans un bar. Pendant ce temps, un orchestre tient en haleine le public, qui à l’instant n’avait pas effectué le grand déplacement.

Après 22 heures, l’orchestre cède la place à la vedette. A cet instant, comme par magie, c’est un monde fou qui sans doute attendait avec beaucoup d’impatience  Oluwa Kemy.

Avec ses danseurs, Oluwa Kemy offre un véritable show au public. En live, elle visite les morceaux phares de sa galerie musicale. Coïncidence ou réaction à une attaque sur sa personne intervenue la semaine, elle offre en deuxième morceau, le son ‘‘critiquer critiquer’’. Ici, elle répète à maintes reprises, « je m’en fous des critiques…je m’en fou des kpakpatos ». Ses danseurs enchaînent les danses et les pas de danses.  Le public est impressionné.

Il est 00 heure,  Kemy demande l’accord du public pour se retirer. Jusque là, l’artiste n’a pas chanté son titre ‘‘J’aime mon mari’’.

A sa descente, elle se dirige vers un bar. Nous entrons dans ce bar. Un civil assurant la sécurité, nous interpelle. Nous lui faisions savoir que nous sommes des journalistes et que nous voulons rencontrer l’artiste.

Avec politesse, il se charge de transmettre notre message, et nous fait savoir que  Kemy demande de patienter, le temps pour elle de se reposer.

A l’intérieur du bar, nous restions donc debout. Alors que nous attendions impatiemment d’être reçus, un homme fit son entrée et s’approche de Oluwa Kemy, entourée de son équipe. Il échange avec elle.

Souriante, Kemy n’est pas affectée

Kemy se lève et se dirige ensuite vers nous. Et là, nous nous présentions. Nous lui faisons savoir les raisons de notre présence sur les lieux. Et très tôt, Kemy nous propose un rire et un sourire, dont elle seule a le secret.

Après avoir retrouvé nos esprits après ce sourire envoutant, nous lui demandions sa réaction après les critiques de Me Marie-Elise Gbèdo. A cette question, elle tente de nous rassurer qu’elle n’est pas affectée par ces invectives, précisant que Gbèdo est libre d’apprécier le morceau d’un artiste-chanteur.

« Ça ne m’a rien fait. C’est son avis. Chacun de nous peut donner son avis par rapport à une chanson », lance t-elle.

Ensuite, nous lui demandions si Marie-Elise Gbèdo n’avait pas d’une manière ou d’une autre raison, puisque sa chanson conduirait une femme à se jeter dans les bras de n’importe quel homme. Et là, Kemy répond « Je crois que malgré qu’elle est diplômée,  je ne sais pas, avocate,  elle n’a pas bien écouté la chanson. Dans la chanson, je n’ai pas appelé le nom des gaymans. La chanson parle juste des femmes qui ne veulent pas rester là où elles sont. Tu as fait ton choix  et tu es obligée de respecter ça.

Tu sais que la personne est ci et ça,  tu n’as pas besoin de commencer à gâter ton foyer. La chanson ne demande pas d’aimer un voleur. Je sais que c’est un voleur,  je ne peux pas l’amener dans ma famille !

La chanson parle des femmes qui adorent les chics, chocs et chèques. Ce n’est pas du tout bien.

Si tu veux le chic, faut choisir le chic, si tu veux le cheque, faut choisir le cheque, si c’est le choc, faut choisir le choc.

Je n’ai rien dit de mal dans ma chanson,  parce que moi-même je suis née au village.  Je ne peux pas dire du n’importe quoi dans mes chansons. Voilà ! »

Après ce qu’on pourrait qualifier de réponse pacifique à Gbèdo, Oluwa Kemy profite de notre micro pour souhaiter par anticipation un joyeux noël aux béninois et béninoises, mais aussi et surtout de témoigner sa gratitude au Seigneur.

« Je profite pour souhaiter joyeux noël à tous mes fans.  Joyeux noël à tous les journalistes ! Joyeux noël à vous-mêmes ! Joyeux noël à ma famille ! Je remercie le seigneur pour tout ce qu’il fait dans ma vie », ajoute l’artiste chanteuse.

Un peu comme pour dire, critiquer moi, mais je pense à autre chose.

Mœurs/Bénin: Gbèdo vitriole Kemy et son titre ‘‘J’aime mon mari’’

Adulée par les béninois,   Oluwa Kèmy n’est pas, par contre un exemple à suivre pour Me Marie-Elise Gbèdo.  Présentant une communication  sur  « La femme et l’enfant face à la précarité et aux menaces de la paix » dans le cadre du Festival international de la culture de paix entre les peuples d’Afrique (FICPPA), ce mercredi 6 décembre 2017 au Codiam de Cotonou, l’ancienne ministre l’a souligné, critiquant au passage son comportement ainsi que sa chanson « J’aime mon mari »…

Adulée par les béninois,   Oluwa Kèmy n’est pas, par contre un exemple à suivre pour Me Marie-Elise Gbèdo.  Présentant une communication  sur  « La femme et l’enfant face à la précarité et aux menaces de la paix » dans le cadre du Festival international de la culture de paix entre les peuples d’Afrique (FICPPA), ce mercredi 6 décembre 2017 au Codiam de Cotonou, l’ancienne ministre l’a souligné, critiquant au passage son comportement ainsi que sa chanson « J’aime mon mari ».

Manassé AGBOSSAGA 

Marie-Elise Gbèdo n’y est pas allée avec le  dos de la cuillère pour dégommer l’artiste chanteuse Oluwa Kemy. Alors qu’elle présentait une communication dans le cadre du FICPPA, l’ancienne ministre de la Justice a su trouver la transition pour montrer les lacunes de celle qui aux yeux de certains reste une fierté de la musique béninoise.

« Il y a une chanson que j’écoute.   C’est la fille qui est devenue rouge là », ironise d’entrée de jeu Me Marie-Elise Gbèdo.

Après ce premier pic, la présidente des femmes juristes du Bénin s’attaque au message véhiculé par la native de Za-Kpota. Et sans se souvenir du titre, Marie-Elise Gbèdo met en exergue, la chanson « J’aime mon mari ».

« Si c’est un voleur, si c’est un ceci, si c’est un cela, …Je ne sais même pas pourquoi on joue une chanson comme ça sur une radio. Il n’y a personne pour parler à cette fille là. Une chanson comme ça, devrait être censurée  », déplore ensuite la conférencière. Pour elle, cette chanson donne place à toutes les dérives.

« De façon insidieuse,  ça rentre dans la conscience.  On ne s’en rend pas compte. C’est comme ça qu’on fait le lavage de cerveau. Et ça se voit déjà.  Nos filles qui sortent déjà avec des gaymann, et après on va les tuer. Elle ne sait pas que gayman là c’est mauvais.  Mais elle te dit, qu’elle est amoureuse de son gaymann jusqu’à ce que le gaymann la tue », fait savoir Marie-Elise Gbèdo.

Comme un rappel, la présidente  des femmes juristes du Bénin fait savoir que le rôle d’un artiste et de surcroît d’une femme est au-delà de la gaieté,  de contribuer à l’évolution de la société.

« L’artiste, normalement c’est quelqu’un qui fait évoluer la société. Une artiste femme ne peut que dire  du bien pour élever la femme.

Mais lorsqu’une artiste femme ne se contente que de répéter des inepties de ce genre là, je suis triste pour mon pays », souligne t-elle.

Très attaché au ‘’Kpakpatoya’’, votre site ‘’kpakpatomédias’’ se fera le plaisir de partager la réplique de Kemy Oluwa, au cas où elle déciderait de répondre à cette gifle.

A elle d’en décider donc !

Couple/Violence contre les hommes: L’étonnante réaction de Marie-Elise Gbèdo

Très attachée au combat du respect des droits des femmes, Marie-Elise Gbèdo a livré une réponse étonnante sur la question des hommes battus par leur épouse. Interpelé par un journaliste sur un cas d’homme tabassé par sa femme et qui s’est vu arracher ses testicules, et par ricochet si  son combat pour l’émancipation de la femme n’aurait pas d’une manière ou d’une autre contribué à ces dérives, la présidente des femmes juristes du Bénin a semblé donner sa bénédiction à l’acte…

Très attachée au combat du respect des droits des femmes, Marie-Elise Gbèdo a livré une réponse étonnante sur la question des hommes battus par leur épouse. Interpelé par un journaliste sur un cas d’homme tabassé par sa femme et qui s’est vu arracher ses testicules, et par ricochet si  son combat pour l’émancipation de la femme n’aurait pas d’une manière ou d’une autre contribué à ces dérives, la présidente des femmes juristes du Bénin a semblé donner sa bénédiction à l’acte.

« L’exemple que vous m’avez donné est tellement mauvais.  Vous ne pouvez pas me donner des exemples comme ça.  On arrache le testicule d’un homme, quel est le problème du combat des femmes. De la même façon que des hommes font des choses dans le lit avec les femmes,  si les femmes peuvent faire, elles vont faire.

Ça n’a rien avoir avec le combat des femmes. Ce n’est pas le combat de Gbèdo qui fait qu’une femme bat un homme et lui arrache le testicule.  Où est mon problème,  si lui-même, il  n’est pas fort ? C’est son problème.

Je connais des couples quand l’homme dit quelque chose, la femme,   elle lui dit, tu te tais  où tu veux qu’on n’y aille. C’est  ce qu’il aime. C’est ce que vous ne savez pas.  Sinon pourquoi il ne part pas. Un homme qui se plaint que sa femme le bat,  et il est assis là, il n’est pas parti pour chercher une autre femme, ce qui est très facile pour l’homme.

Il y a des hommes qui aiment bien qu’on les battent», lance Marie-Elise Gbèdo.

Et comme si elle était consciente qu’elle venait de commettre une bourde, ou qu’elle voulait enfin répondre à la question, Marie-Elise Gbèdo ajoute « On n’arrache pas les testicules de tous les béninois. Est-ce que vous avez appris que dans tous les quartiers, on bat les béninois et on arrache leur  testicule. Mais un cas parmi tant d’autres,  vous voulez en faire un objet de discussion. Donc n’allez plus quelque part pour aller donner cet exemple,  pour dire que c’est le combat qu’on fait,  qui fait que les femmes battent leur mari et arrachent leur testicule. Moi, je vous le refuse.  Donc, je ne réponds pas à cette question », rétorque Marie-Elise Gèdo au journaliste dont le seul tort aura été de poser cette  question à la suite de sa communication intitulée « La femme et l’enfant face à la précarité et aux menaces de la paix » dans le cadre du Festival international de la culture de paix entre les peuples d’Afrique (FICPPA), ce mercredi 6 décembre 2017 au Codiam de Cotonou.

Il est évident que cette réaction de Me Gbèdo réconfortera les hommes qui tabassent leur épouse.

Manassé AGBOSSSAGA