Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the updraftplus domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /var/www/clients/client4/web4/web/wp-includes/functions.php on line 6085 Me Renaud Agbodjo – Kpakpato Medias
Au Bénin, l’adoption d’un nouveau code électoral, par 79 voix pour, 28 contre et 01 abstention, mardi dernier, fait grincer les dents dans le rang de l’opposition. C’est le cas de Me Renaud Agbodjo, avocat au Barreau du Bénin et membre du parti d’opposition Les Démocrates.
Au Bénin, l’adoption d’un nouveau code électoral, par 79 voix pour, 28 contre et 01 abstention, mardi dernier, fait grincer les dents dans le rang de l’opposition. C’est le cas de Me Renaud Agbodjo, avocat au Barreau du Bénin et membre du parti d’opposition Les Démocrates.
Sur sa page Facebook, il a ouvertement exprimé sa colère après l’adoption du nouveau code électoral. Pour Me Renaud Agbodjo, le pouvoir de la Rupture vient, par cet acte, afficher son désir « d’exclure toute l’opposition des élections générales de 2026 », conformément aux prédictions du président du parti Les Démocrates, Boni Yayi.
Et pour « faire échec » à ce qu’il qualifie de « tentative de confiscation du pouvoir du peuple par une partie de la classe politique », l’avocat de Reckya Madougou « appelle à la constitution d’un front citoyen en soutien à la position historique des religieux ».
Privilégiant le recours aux « moyens pacifiques », Me Renaud Agbodjo rassure que « notre pays ne brûlera pas en dépit des pyromanes politiques de tout genre », et soutient qu’il « n’y aura pas de troisième mandat, ni de troisième mandat déguisé par l’exclusion du parti du peuple ».
Le chef de l’Etat a rencontré le lundi 24 avril 2023, le président du parti d’opposition Les Démocrates. Les deux hommes en ont profité pour évoquer le sort des exilés et détenus politiques, selon les confidences de l’hôte du locataire de la marina. Réagissant à ce tête-à-tête, Me Renaud Agbodjo a salué l’initiative au micro de Bip Radio.
Le chef de l’Etat a rencontré le lundi 24 avril 2023, le président du parti d’opposition Les Démocrates. Les deux hommes en ont profité pour évoquer le sort des exilés et détenus politiques, selon les confidences de l’hôte du locataire de la marina. Réagissant à ce tête-à-tête, Me Renaud Agbodjo a salué l’initiative au micro de Bip Radio.
« C’est une bonne chose. Tout ce qui concourt au dialogue politique doit être apprécié à sa juste valeur, et dès lors que des questions qui sont abordées vont dans le sens de ramener la paix, de renforcer des liens d’unité nationale, nous ne pouvons que le saluer », a reconnu l’avocat de l’opposante Reckya Madougou, détenue à la prison de Missérété.
Me Renaud Agbodjo réaffirme ensuite sa position sur le sort de sa cliente et de tous les prisonniers politiques. Pour lui, il s’agit d’un problème politique qui ne peut être réglé qu’avec des solutions politiques.
« Nous l’avons toujours dit que la question des détenus politiques ne peut être réglée, que politiquement à partir du moment où, en ce qui nous concerne, Madougou a été arrêtée pour des motivations politiques », soutient l’avocat au barreau du Bénin.
Me Renaud Agbodjo dit espérer à cet effet que la rencontre entre le président Talon et le président du parti Les Démocrates puisse faire prospérer la proposition de loi d’amnistie.
« Nous saluons la démarche des acteurs politiques. Le chef de l’Etat qui a bien voulu rencontrer le président du parti Les Démocrates qui est le parti de madame Reckya Madougou. Si cela peut aboutir à faire avancer de façon significative la proposition de loi d’amnistie, nous saluons alors cette initiative », a-t-il conclu.
Les regards sont donc tournés sur l’Assemblée nationale.
Date inoubliable pour les proches de Réckya Madougou ! Ce jeudi, 03 mars 2022 marque la triste date d’anniversaire de l’arrestation de l’opposante et candidate recalée du parti ‘‘Les Démocrates’’ à la présidentielle de 2021, arrêtée sur le pont de Porto-Novo, du retour d’un meeting dans la ville capitale.
Date inoubliable pour les proches de Réckya Madougou ! Ce jeudi, 03 mars 2022 marque la triste date d’anniversaire de l’arrestation de l’opposante et candidate recalée du parti ‘‘Les Démocrates’’ à la présidentielle de 2021, arrêtée sur le pont de Porto-Novo, du retour d’un meeting dans la ville capitale.
La suite, on la connaît. Sa condamnation à 20 ans d’emprisonnement ferme le 10 décembre 2021.
A l’occasion de cette date anniversaire, Me Renaud Agbodjo, l’un des avocats de Réckya Madougou a dans un entretien accordé à nos confrères du quotidien ‘‘Matin Libre’’ a plaidé pour une solution politique pour que sa cliente recouvre sa liberté.
Lire l’entretien !!!
Matin Libre : Aujourd’hui, 03 mars 2022, cela fait exactement un an que Reckya Madougou a été arrêtée. Quand vous vous remémorez tout ce qui s’est passé jusqu’au procès ayant abouti à sa condamnation à 20 ans de prison, quel est votre sentiment ?
Me Renaud Agodjo : Le mercredi 03 mars 2021 il était un peu plus de 19h lorsque j’ai été joint par ma cliente m’informant qu’elle venait d’être enlevée par une unité lourdement armée qui la conduisait à la BEF. C’était une journée noire à la fois pour la justice et pour la démocratie. Et le 10 décembre 2021 en dépit d’un dossier vide et une accusation sans preuve, Reckya Madougou a été condamnée à 20 ans de prison. Je continue de ressentir ce sentiment d’indignation face à l’aveuglement de notre système judiciaire qui s’aplatit au jour le jour.
Votre cliente a décidé de ne pas faire appel de sa condamnation. Une résignation ?
Pas du tout… Elle a manifesté ce choix de ne pas faire appel pour ne pas donner de faux espoirs à sa famille et ses proches en raison de ce qu’elle a perdu confiance à la Criet et ses juges qui sont les mêmes qui devaient connaître d’un recours en appel… elle considère que les juges de la Criet ne sont pas indépendants et elle l’a rappelé lors de son procès.
Quelle pourrait être la solution pour qu’elle recouvre sa liberté ? On parle de la possibilité d’une grâce présidentielle ou d’une loi d’amnistie. Votre Opinion.
A l’instar de Reckya Madougou, il y’a des centaines de détenus de la crise post-électorale qui sont encore sans jugement. Je pense qu’une solution politique viable passe par une loi d’amnistie générale.
Pourquoi pensez-vous qu’il faut une solution politique ?
Les raisons de l’arrestation de ma cliente reposent sur des motivations politiques et nous l’avons démontré lors du procès… c’est forcément une solution politique qui facilitera sa mise en liberté pour lui permettre de retrouver ses enfants dont elle est séparée depuis un an et aussi de se soigner et reprendre son activité de consultante internationale.
Déposée à la prison de Missérété dans une affaire de « financement de terrorisme », dans la nuit du vendredi 5 mars 2021, après sa présentation au juge des libertés et de la détention de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Réckya Madougou est sereine. Du moins, selon les confidences de l’un de ses avocats, Me Renaud Agbodjo.
Face à la presse ce vendredi 5 mars 2021, il a confié le sentiment qui anime sa cliente, objet de poursuite judiciaire depuis la nuit du mercredi 03 mars.
« Quand Madame Réckya Madougou a appris l’information, parce que nous lui avions rendu compte, étant donné qu’elle a été privée, depuis la veille, de son téléphone portable… elle n’avait pas accès aux informations…Donc quand nous l’avons informé, elle a souri. Elle a dit Maître, Je suis préparée à ça. Si on veut se servir de la justice pour m’atteindre, je suis préparée à ça », a révélé Me Renaud Agbodjo.
Ses soutiens et partisans peuvent donc être rassurés sur son état d’âme.
Me Renaud Agbodjo et Me Paul Kato Atito, tous deux membres du collège d’avocat de Réckya Madougou étaient face à la presse ce vendredi 05 mars 2021. Les conférenciers ont évoqué l’arrestation de l’opposante, et dénoncé au passage un « procès politique, pensé, monté et mis en exécution avec le bras armé de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ».
Pas résignés, mais lucides ! Face aux hommes des médias, les deux avocats ont affiché ce sentiment.
Premier à l’exprimer, Me Renaud Agbodjo. «Dans les heures ou les minutes qui vont suivre, Madame Réckya Madougou sera présentée au procureur spécial de la Criet. Nous ne nous faisons pas d’illusion, en réalité, sur l’issu de ce déferlement. Nous ne nous faisons pas d’illusion sur ce que sera la décision du procureur spécial qui, certes à l’opportunité des poursuites, mais vu le contexte et les circonstances qui ont entouré l’interpellation de notre cliente, nous pensions que c’est un scénario qui est connu dans des dossiers qui ont une connotation fortement politique. Nous pensons que l’issu est connu d’avance… Quand ceux qui ont la Criet décident de vous attribuer l’accusation de terrorisme, vous ne pouvez pas y échapper…C’est un scénario pensé, monté, exécuté avec le bras armé de la Criet », lance t-il.
Renaud Agbodjo dénonce ensuite une juridiction sous ordre. « La Criet n’est pas une juridiction indépendante…Aucun magistrat à la Criet n’est libre », avance t-il.
Et pour ne pas servir de faire-valoir, Me Paul Kato Atita dit avoir préféré ne pas se rendre à la Criet, ce vendredi 5 mars 2021 pour assister sa cliente.
Dénonçant un procès politique et la nature de la juridiction, en charge du dossier, Me Paul Kato Atita confie que le sort de Madougou est déjà plié, même s’il salue sa « bravoure » et sa « détermination ».
Après un meeting politique à Porto-Novo, ce mercredi 03 mars 2021, la candidate recalée du parti Les Démocrates à la présidentielle du 11 d’avril a été interpellée par la Police sur le Pont alors qu’elle regagnait Cotonou. Interrogé par Frissons Radio, Me Renaud Agbodjo, l’un de ses avocats a levé le voile sur les raisons de son arrestation.
« Mme Réckya Madougou aux côtés de Joël Aïvo animait un meeting politique dans la capitale. Aux sorties de ce meeting, un détachement de la police républicaine a tenté d’amener avec lui madame Réckya Madougou. Sur le mandat d’amené, c’est indiquer les faits d’associations de malfaiteurs et de terrorisme », a-t-il indiqué.
Me Renaud Agbodjo a ensuite part de sa surprise face à ces accusations et rappelé que sa cliente n’était pas en fuite. Toutefois, il rassure les uns et les autres que Réckya Madougou est déterminée à aller au bout de ce combat.
«Je suis surpris. Madame Réckya Madougou n’était pas en fuite pour qu’on décerne un mandat d’amené à son encontre. Elle n’a jamais reçu une convocation…. Elle est sereine et déterminée », a-t-il déclaré.
Mamadou Tidjani, collaborateur de Bio Dramane Tidjani séjourne, depuis ce lundi 01er mars, aux côtés de son patron, à la prison de Missérété, dans une affaire de « terrorisme et association de malfaiteurs ».
Interrogé par Frissons Radio, Me Renaud Agbodjo, l’un des avocats des mis en cause a levé un coin de voile sur l’arrestation du collaborateur, du coordonateur adjoint de la 8è circonscription électorale du parti ‘‘Les Démocrates’, qui n’était pourtant pas convoqué par le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
« Le collaborateur de monsieur Tidjani, il a été interpellé juste pour avoir conduit le véhicule de monsieur Tidjani de la Criet à la brigade criminelle, lui reprochant la disparition d’un téléphone », a confié Me Renaud Agbodjo.