Calomnie, menace de mort, plaintes,… Saka Saley dit tout et révèle « Des jeunes filles ont été envoyées pour me compromettre, par des personnes qui croient que je suis fragile de la braguette»

Dans un entretien accordé au journal Fraternité,  Nourou Dine Saka Saley, membre du parti d’opposition ‘‘Les Démocrates’’  révèle que  des jeunes filles ont  été envoyées, par des personnes mal intentionnées,   pour le compromettre, dénonçant au passage une machination politique contre sa personne. Il revient également sur sa plainte contre  certains compatriotes . Lire l’entretien

Dans un entretien accordé au journal Fraternité,  Nourou Dine Saka Saley, membre du parti d’opposition ‘‘Les Démocrates’’  révèle que  des jeunes filles ont  été envoyées, par des personnes mal intentionnées,   pour le compromettre, dénonçant au passage une machination politique contre sa personne. Il revient également sur sa plainte contre  certains compatriotes. Lire l’entretien.

 Fraternité : De quoi retourne cette affaire pour laquelle vous assignez plusieurs personnes ?

 Nourou Dine Saka Saley: Vous me permettrez pour des raisons de respect de la procédure pénale engagée, de ne résumer que Le volet transactionnel de l’affaire.

Une affaire commerciale suffisamment banale, datant d’Avril 2020, et qui dans la même période, avec un autre ami pharmacien, assez connu de la place, a été une opération normale et close. Par décence, je ne l’ai pas cité à comparaître. Il a le plein droit de se prononcer volontairement et spontanément.

Je ne suis ni vendeur, ni intermédiaire commercial, mais j’ai des amis industriels et négociants de plusieurs types de produits de grande consommation.

C’est une commande à laquelle l’acheteur (un des assignés), à l’initiative de la transaction (il est important de préciser qu’il n’a pas été démarché), a renoncé alors que la marchandise était déjà confiée au transporteur par le vendeur (la société chinoise), et dans les délais. Les habitués des transactions commerciales avec la Chine peuvent vous expliquer les chances d’être remboursé dans un tel cas.

Il se fait que pour des raisons qui lui sont propres, il a jugé bon de s’en prendre à ma personne plutôt que de gérer la situation commerciale avec le vendeur, bien que ce dernier, contrairement aux pratiques, a accepté à ma demande, en solution amiable, de restituer les fonds à mon ami l’acheteur.

Sûrement a-t-il fait le raccourci qu’user de manœuvres d’intimidations sur moi, homme politique, lui aurait permis de récupérer son argent malgré son annulation fautive.

Vous vous souvenez sûrement qu’au mois de Novembre 2020, un organe de presse dit proche du pouvoir, m’a listé comme un des trois potentiels candidats du parti « Les Démocrates » à la Présidentielle de 2021.

À un moment, par ego et par dignité, j’avais pris la décision de lui remettre les fonds sur mes deniers, quitte à subir moi-même les délais de restitution par la société de Chine. Mais je me suis ravisé, parce que j’ai compris à ses allusions et propos injurieux, que ça n’aurait pas changé sa perception et ne servirait à rien. J’ai donc préféré laisser courir l’accord qu’il a conclu avec la société lui ayant vendu la marchandise, tout en servant de témoin de part et d’autre.

C’est suite à cela, les actes de calomnie et autres par la presse après ses menaces de mort et de projet de dénigrement ayant commencé, que j’ai déféré ces faits à la justice, tout en citant à comparaître également, les deux sociétés liées à la transaction.

Depuis Avril 2020 dites-vous, pourquoi porter votre action seulement en 2022 et quelles sont les suites ?

L’audience est prévue pour le 18 mai 2022. Les suites dépendront de la justice à laquelle j’ai déféré les faits, preuves et requêtes. J’ai également engagé une procédure pénale, mais plus large, à l’étranger par le biais d’une plainte collective. L’action au Bénin est engagée depuis le 10 février 2022, mais vous supposez bien que le dossier est en préparation depuis fort longtemps.

Dès le 2 juin 2021 où j’ai été menacé de mort et de salissures, j’ai mandaté des huissiers pour surveiller toute publication dans la presse écrite et les réseaux sociaux. Les avocats ont été également concomitamment constitués pour les besoins de la procédure.

Par principe et symbole, mais surtout pour l’histoire, j’ai également saisi la HAAC et l’ODEM.

Vous vous imaginez l’investissement financier et humain. Mais pour mon honneur, rien ne sera suffisamment cher pour le préserver.

Ils sont loin de soupçonner le type et la qualité de relations personnelles que j’ai dans notre pays, et que je peux mettre à contribution comme leviers d’influence, mais ce serait comme si je me reproche des fautes. Ils estiment que je suis assez grand et courageux pour me rendre coupable d’escroquerie. Je veux donc, par ces actions, surtout prouver que je suis suffisamment grand, pour me porter vers la justice quand mon honneur et ma réputation sont en jeu.

Vous sentez vous menacé M. SAKA SALEY ?

 Vous pouvez le matin, seul dans votre douche, faire un faux pas et perdre la vie. La sécurité humaine ne dépend pas de notre volonté.

Peut-être que vous voulez insinuer que je demande la protection policière, ce dont j’ai le droit au regard des menaces écrites et non ambiguës, mais j’ai fait la seule chose que je connaisse adéquate en la matière : saisir la justice, qui est libre de décider des mesures idoines.

Mais je vous confesse que c’est choquant que quelqu’un que vous avez aidé par le passé, parce que vous le considérez comme un ami, tienne des propos qui laissent penser qu’il peut attenter à votre vie. Je vous passe les détails des angoisses de ma famille dès que je suis à Cotonou, à l’idée de penser qu’une personne veut s’en prendre à la vie du père, du frère, du compagnon que je suis.

Pendant ce temps, certaines personnes se regroupent et s’amusent à en faire un sujet d’écrits et de plans funestes, et rentrent tranquillement chez eux border leurs enfants.

Mon éducation familiale et culturelle n’est pas de s’accaparer les biens d’autrui, et mon métier est au contraire de leur en faire gagner.

Je l’ai aidé dans une affaire contre l’Etat, où je l’avais mis en garde qu’il se ferait abusivement rompre son contrat. Le contrat a été effectivement abusivement rompu comme je lui avais prédit, et il a eu le réflexe de me solliciter. Mon aide lui a permis d’obtenir de l’État le dédommagement adéquat, au-delà même de ses attentes, avec la restitution de son matériel, si j’en crois son enthousiasme quand il a eu la grandeur de m’appeler pour me l’annoncer et me remercier.

Quand j’aide, c’est à titre gratuit même si ça vous permet de faire des profits énormes. L’artiste Richard Flash et le prestataire de marchés publics Emmanuel Loïc Ayadji, par exemple, peuvent en témoigner. Pourtant je ne les connaissais pas avant qu’ils ne me sollicitent soit directement ou indirectement.

Oui, c’est choquant humainement d’entendre quelqu’un que vous avez aidé à préserver ses ressources, gracieusement de surcroît, tenir de tels propos.

Pour qui me connaît, ne traverse pas ma porte qui veut. J’ai une hygiène de vie et de fréquentations assez rigoureuse. Je l’ai reçu à déjeuner chez moi, avec sa compagne. Il connaît chez moi. Il lui est donc loisible de venir mettre à exécution sa menace. Je l’attendrai.

Pensez-vous qu’il y a une machination politique derrière tout cela ?

 Absolument certain. Et ce ne serait pas la première tentative.

Des jeunes filles ont déjà été envoyées pour me compromettre, par des personnes qui croient que je suis fragile de la braguette comme eux. Pour certaines, je feins de ne pas savoir, pour les laisser dans l’illusion et envoyer de fausses informations à leurs mandants. Par pudeur et pitié, je n’expose pas ces jeunes filles par des dénonciations parce que je suis convaincu qu’elles sont hélas victimes d’une espèce de traite humaine.

Je ne sais pas quelles mains politiques exactement sont derrière cette manœuvre, mais c’est une évidence puisque les personnes utilisées sont évocatrices sur l’orientation politique donnée. J’ai été présenté comme opposant, célèbre, et il a même été titré qu’il faille que la direction de mon parti se saisisse de « cette faute lourde », comme quoi les procès avaient déjà été faits par eux et la sentence livrée.

L’un de ceux qui m’accablent a même dit « il a des ambitions pour 2026, il parle et personne n’arrive à le contredire, je ne l’aime pas » et a rajouté en langue fon « adjoto wè » (c’est un voleur). Si j’étais ce qu’il dit, ça se saurait. Autant de méchanceté inutile, ne doit pas être passé sous silence. Je suis responsable de ma famille, et m’intéresser à mon pays n’est pas synonyme d’accepter que mon nom soit une seule fois, lié à une telle qualification infamante.

C’est pour remonter toute la chaîne, que j’ai engagé une procédure à l’étranger dont les enquêtes seront plus larges que la citation directe intentée chez nous contre des personnes de manière limitative.

Propos recueillis par Moïse DOSSOUMOU/ Fraternité

Guerre en Ukraine/Nourou Dine Saka Saley : Le monde, entre forces militaires et coups de force militaires (Opinion)

Vladimir Poutine, Président de la fédération de Russie, qui appelle l’armée d’un autre pays indépendant, l’Ukraine, à prendre le pouvoir des mains de Volodymyr Zelensky, brillamment élu en 2019 par 73% du corps électoral (contre le candidat soutenu par Poutine ndlr).

 

Le monde, entre forces militaires et coups de force militaires

Vladimir Poutine, Président de la fédération de Russie, qui appelle l’armée d’un autre pays indépendant, l’Ukraine, à prendre le pouvoir des mains de Volodymyr Zelensky, brillamment élu en 2019 par 73% du corps électoral (contre le candidat soutenu par Poutine ndlr).

Si c’est pas coup d’Etat, c’est quoi ?

Mais malheureusement, et contrairement à l’épidémie récente de putsch militaires en Afrique de l’Ouest, il y a en Ukraine, beaucoup de morts de civils et militaires, des dégâts d’infrastructures, et des exodes massifs.

Aucun mort civil et aucun dégât d’infrastructures dans nos putsch en Afrique de l’Ouest..redevenus de mode.

Président courageux en Ukraine, Zelensky, 44 ans, humoriste de métier jusqu’à son élection, est sur le front, entrainant un élan d’enrôlement qui a embarqué son prédécesseur et adversaire politique. Ce courage qui nous rappelle celui d’Abiy Ahmed d’Ethiopie (45 ans).

Trait commun, ils ont tous les deux le soutien de leurs populations respectives et sont tous des quadragénaires.

Nos Présidents déposés en Afrique de l’Ouest là….est ce qu’ils avaient même des soutiens pour manifester un mécontentement contre leur chute ? Ou bien il fallait rêver de les voir mener la résistance en treillis militaire choco ?

Précision : Le plus jeune des trois déchus avait 64 ans

L’intérêt russe (la sécurisation de son territoire par l’éloignement de l’Otan) et l’ambition de son chef, rencontrent l’intérêt et l’ego de l’Ukraine et son chef.

À côté les pays alliés de l’Ukraine aboient, envoient des armes de loin (même pas des vivres et soins en priorité pour les populations civiles victimes) mais restent loin des griffes balistiques et nucléaires de l’ours Poutine.

Je répète : le pouvoir réel est détenu par les militaires.

Je conclus encore : Nous sommes à la fin d’un cycle et les fins de cycles ne sont pas paisibles….d’Afrique au Monde.

Choisissons mieux, si nous avons encore le choix, nos Chefs..parce que leurs intérêts et ego peuvent nous être délétères.

Que l’humain demeure supérieur, et la seule priorité.

Nourou Dine Saka Saley

#NDSS

#TCHIGAN

Législatives de 2019: Les six thèmes de campagne de l’Opposition

Les partis de l’opposition ont sonné la grande mobilisation ce mercredi 16 janvier 2019 à Cotonou. A travers, une rencontre qui a réuni presque tous les leaders de l’opposition, ils ont exprimé leur volonté d’aller en rang serré lors des législatives de 2019, mais également levé un coin de voile sur les arguments de campagne pour l’échéance du 28 avril prochain.

Manassé AGBOSSAGA

On sait à quoi s’attendre sur les thèmes de campagne de l’opposition pour les législatives de 2019. Du moins, à en croire le communiqué final qui a sanctionné la rencontre politique des partis de l’opposition le mercredi dernier.

En effet, si le communiqué lu par Nourou Dine Saka Saley a confirmé la volonté des partis de l’opposition de se doter d’une liste unique, il a également fait cas des solutions politiques proposées par l’opposition pour répondre aux lois « inadaptées » et  « crisogènes » adoptées par la 7è législature.  

« Lorsque l’histoire et la postérité nous interrogeront sur nos solutions politiques, nous assurerons la Nation que nous engagerons des processus inclusifs :

-D’une meilleure orientation de nos textes liés au droit social de manière à réduire la précarité et assurer la protection des travailleurs tant du privé, que du secteur public  afin que notamment, aucune loi n’autorise plus expressément les pouvoirs publics à ne pas respecter les décisions judiciaires. Nous avons donc besoin de reformer la loi sur l’embauche, sur le statut de la fonction publique, et celle sur les collaborateurs extérieurs.

-d’un renforcement du droit à l’information et de la liberté de la presse dont les atteintes manifestes ne sont plus à rechercher et à prouver.

-d’adoption de textes à caractère économique, propices à l’entreprenariat et donc à une croissance de débouchés économiques et d’emplois. Nous devons impérativement adopter des lois qui rassurent les étudiants et les jeunes quant à une insertion académique et professionnelle accompagnée et soutenue.

-de réinstallation de l’équité fiscale en réponse aux multiples taxes et impôts qui mettront en péril notre économie encore fragile.

-de reformulation des lois qui créent une insécurité juridique et judiciaire, notamment celle politisant le Conseil supérieur de la Magistrature, voire la suppression de celle instituant la CRIET.

– de relecture de nos textes électoraux afin de garantir l’impératif constitutionnel de pluralisme politique, et de libre et saine expression et  compétition politique. Notre code électoral et notre charte des partis politiques seront donc profondément revus et accompagnés d’une loi sur le financement public équitable des partis politiques », renseigne le communiqué sanctionnant  la rencontre des partis de l’opposition.

  La mouvance est donc prévenue.

Rencontres des partis de l’opposition: Candide Azannai, toujours absent, première présence de Nourou Dine Saka Saley

La grande rencontre des partis de l’opposition tenue au siège de la Renaissance du Bénin le mercredi dernier a laissé transparaitre deux choses. Loin de la présence remarquée des anciens présidents de la République Boni Yayi, et Nicéphore Soglo, cette assise a consacré l’arrivée, voire la présence de Nourou Dine Saka Saley, mais l’absence de Candide Azannaï, et par ricochet du parti Restaurer l’Espoir.

Les partis politiques de l’opposition se sont donné rendez-vous ce mercredi 16 janvier 2019 à Vidolé à Cotonou.  De cette rencontre  votre blog Kpakpato Médias est reparti avec deux constats : une absence de taille, et une arrivée de taille.

Manassé AGBOSSAGA

La grande rencontre des partis de l’opposition tenue au siège de la Renaissance du Bénin le mercredi dernier a laissé transparaitre deux  choses. Loin de la présence remarquée des anciens présidents de la République Boni Yayi, et Nicéphore Soglo, cette assise a consacré l’arrivée, voire la présence  de Nourou Dine Saka Saley, mais l’absence de Candide Azannaï, et par ricochet du parti Restaurer l’Espoir.

En effet, président du Mouvement ‘‘Troisième voix’’, Nourou Dine Saka Saley  s’est affiché publiquement ce mercredi 16 janvier 2019  aux côtés des autres leaders de l’opposition. Mieux,  l’honneur est revenu à l’ex Conseiller du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané de lire le communiqué final sanctionnant la rencontre. Nourou Dine Saka Saley justifie ainsi de la plus belle des manières son surnom ‘‘d’opposant tchigan’’.

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Si les militants des partis de l’opposition peuvent se réjouir de l’arrivée officielle de Nourou Dine Saka Saley, ils devront patienter avant de voir Candide Azannaï rallier la barque de « l’unicité des partis de l’opposition ». Pour cause, le président du parti Restaurer l’Espoir n’était pas présent à la rencontre. A quelques mois des législatives, Candide Azannaï, Guy Mitokpè et les siens se font toujours désirer aux rencontres des partis de l’opposition. Cette absence ne manquera  sans doute pas de renforcer la thèse d’une liste multiple des partis de l’opposition aux élections législatives du 28 avril prochain.

Politique/Assemblée nationale : Nourou-Dine Saka Saley dit ce qui doit être la priorité de la prochaine législature

Le contenu des nombreuses lois votées par la 7è législature ne sont pas du goût du  président du mouvement ‘‘Troisième voix’’ et candidat déclaré aux législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale. Au détour d’un  débat initié par la Fondation Friedrich Elbert sur le code électoral, ce jeudi 18 octobre 2018, Nourou-Dine Saka Saley l’a fait savoir. Il a d’ailleurs exprimé son vœu de voir  les députés de la 8è législature faire de l’examen de ces différentes lois, une priorité.

« Mon vœu le plus cher, c’est que  la prochaine législature revienne sur toutes les clauses crisogènes, qui ont été votées dans toutes ces lois », a lancé NDSS devant une assistance visiblement acquise à sa cause.

Et comme s’il était décidé à toiletter le codé électoral et les nombreuses lois votées par l’actuelle législature, Nourou-Dine Saka Saley promet d’y veiller personnellement.

En attendant, le candidat déclaré aux législatives dans la 16è circonscription électorale entend faire face aux « contraintes » imposées par le Bloc de la majorité parlementaire à travers le code électoral.

« Je ne suis pas contre le fait d’essayer ce qui est dit. Comme je le dis,  les lois aussi incongrues que logiques soient-elles  seront respectées … puisqu’on nous oblige à nous marier,  on  nous oblige à rester ensemble, nous allons essayer de faire valoir nos idées, nos objectifs », a fait savoir l’ancien collaborateur du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané.

Des propos qui amèneront sans doute le député Orden Alladatin  à suivre de très près les pas de Nourou-Dine Saka Saley. Le débat personnel qu’ila tenté de faire avec son potentiel challenger dans la 16è circonscription électoral en dit long.

Manassé AGBOSSAGA

Projet du code électoral : Nourou-Dine Saka Saley détecte deux grandes failles

Le leader du mouvement politique  ‘‘Troisième voix’’ a détecté deux grandes failles dans le projet de révision du code électoral…

Le leader du mouvement politique  ‘‘Troisième voix’’ a détecté deux grandes failles dans le projet de révision du code électoral. Sur sa page facebook, Nourou-Dine Saka Saley a remis en cause les propositions relatives  à la validation d’un siège de député, et la promotion de   la femme  en politique.

Manassé AGBOSSAGA

Bien que pertinent, le projet de révision du code électoral présente des faiblesses. Du moins,  aux yeux du leader du mouvement ‘‘Troisième voix’’. Sur sa page facebook, Nourou-Dine Saka Saley a désapprouvé deux dispositifs du nouveau code proposé, après avoir souligné auparavant des points positifs dans ledit projet.

Dans une publication en date du lundi 2 juillet 2018, l’ancien conseiller du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a fustigé le dispositif qui promeut la femme en politique.

« Le projet de code électoral est un leurre concernant l’implication de la femme dans la sphère en politique », écrit-il.

Pour le juriste de formation, cette proposition « ne valorise pas la femme mais encourage plutôt un remplissage subjectif ».  Et tel un docteur qui propose des ordonnances après avoir détecté le mal dont souffre son patient, le leader du mouvement ‘‘Troisième voix’’  propose « un système de bonus pour les listes ayant fait une place de choix aux femmes et notamment aux jeunes en néral ».

La seconde faille relevée est relative  à la validation d’un siège de député.

A travers une publication en date du 3 juillet, il indique que la nouvelle formule instaure un  double degré d’élection des députés, avec le   nombre de voix dans la circonscription, et cumulativement les  10% des voix à obtenir sur le territoire.  « C’es un scrutin à deux tours qui ne dit pas son nom », déplore t-il.

Nourou-Dine Saka Saley fait savoir que ce principe,  s’il était adopté serait en contradiction avec la démocratie, qui dit-il n’est pas de contester le choix des populations.

« Nous risquons d’avoir des députés déclarés élus,  alors qu’ils n’auront pas été choisis par les populations.  C’est un déni du choix originel des électeurs », prévient le premier candidat déclaré aux législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale.

Adrien Houngbédji et les autres représentants du peuple apprécieront !

Législatives 2019/16è circonscription: Les challengers de Nourou-Dine Saka Saley se font désirer

Il est pour l’heure le seul candidat déclaré aux législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale. A travers une chaîne de télévision en ligne, Nourou-Dine Saka Saley a affiché en premier ses intentions de siéger à l’hémicycle.  Si la volonté de l‘ancien conseiller du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané de figurer parmi les 83 députés de la prochaine législature est connue, celle des autres prétendants reste un mystère…

Premier candidat déclaré aux élections législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale, Nourou-Dine Saka Saley continue d’attendre ses potentiels challengers. A moins d’un an de l’échéance, les adversaires du fondateur du mouvement ‘‘Troisième voie’’ se font toujours désirer.

Manassé AGBOSSAGA

Il est pour l’heure le seul candidat déclaré aux législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale. A travers une chaîne de télévision en ligne, Nourou-Dine Saka Saley a affiché en premier ses intentions de siéger à l’hémicycle.  Si la volonté de l‘ancien conseiller du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané de figurer parmi les 83 députés de la prochaine législature est connue, celle des autres prétendants reste un mystère. Plusieurs semaines après  l’annonce de la candidature du fondateur du mouvement ‘‘Troisième voie’’, aucun challenger ne s’est déclaré. Les potentiels candidats préfèrent jouer les prolongations. Les uns et les autres préfèrent prendre le temps de mieux s’organiser sur le terrain. La priorité est semble t-il accordée aux déclarations de soutien des actions du chef de l’Etat, aux dénonciations des actions du pouvoir en place, aux meetings, aux parrainages des activités, à la mise sur pied des mouvements ou partis politiques, …Pendant ce temps, le suspense reste entier sur l’identité des adversaires de NDSS, comme on l’appelle affectueusement.

Pour le président du mouvement ‘‘Troisième voie’’, il faudra alors peaufiner sa stratégie dans l’imagination. Dans ce sens, la stratégie pourrait se faire en premier avec les habitués au rendez-vous. Comme dans un langage mathématique, les premières équations pourraient être : Candide Azannaï du parti Restaurer l’Espoir, Joseph Djogbénou du parti Alternative Citoyenne,  Rosine Soglo du parti la Renaissance du Bénin, Léhady Soglo, du parti la Renaissance du Bénin. Toujours dans ce sillage, Nourou-Dine Saka ne manquera pas de mettre sa stratégie avec les potentiels candidats des Forces cauris pour un Bénin émergent, du Parti du renouveau démocratique, de l’Alliance pour un Bénin triomphant, …

Ensuite, il y aura sans doute la stratégie basée sur l’hypothèse  des nouveaux venus.  Ceux qui comme lui vont tenter pour la première fois l’aventure des législatives. Dans ce sillage, NDSS  suivra certainement de près  les mouvements de Léonce Houngbadji, président du Parti pour la libération du peuple, de  Donklam Aballo, membre du néo parti Union sociale libérale, de Gatien Adjagboni, avec son creuset MITCHITE,…

C’est dire que même dans l’incertitude, le fils de l’ancien ministre de l’agriculture du Feu général Mathieu Kérékou dispose des cartes d’appréciation.

Nourou-Dine Saka Saley: « Nous souhaitons incarner une nouvelle manière de faire la politique »

J’ai plutôt souvenir que le magazine Jeune Afrique a dit que Monsieur Olivier Boko était plutôt proche de mon feu père Monsieur Saka Salay Gani. Moi je suis Nourou-Dine Saka Saley.  Donc dire que je suis très proche de Monsieur Olivier Boko, c’est comme si j’usurpais la relation de proximité certaine et évidente que toute le monde connaissait entre mon feu  père et Monsieur  Olivier Boko. Olivier Boko était effectivement du vivant de mon père l’une des rares personnes qui venait à notre domicile sans rendez-vous. Aujourd’hui je ne renie pas ma relation avec Monsieur Olivier Boko, mais je pus vous dire sans crainte aucune que si vous avez la possibilité de lui demander ce que je suis …

Premier acteur politique a déclaré sa candidature pour les législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale, Nourou-Dine Saka Saley  rassure que sa    décision n’est pas le  fruit du hasard. Dans un entretien accordé à nos confrères de Radio Waka Waka, NDSS, comme on l’appelle affectueusement a fait savoir que cette candidature est le résultat du calendrier électoral, mais aussi et surtout d’une volonté d’incarner une nouvelle manière de faire la politique. Et là-dessus, l’ancien Conseiller du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané refuse de  situer son mouvement politique ‘‘Troisième voie’’ dans la mouvance ou dans l’opposition. L’autre chose qu’il a également refusé dans cet entretien ici transcrire par votre blog Kpakpato Médias, c’est de ne pas renier  ses  relations avec l’homme d’affaires Olivier Boko, même s’il a tenu à préciser quel type de relation il entretient avec ce dernier. Lisez plutôt !

 

 Nourou-Dine Saka Saley, avez-vous un parti politique ?

Nous sommes dans la constitution d’un creuset politique que nous voulons le plus large possible.  Donc pour éviter de nous fermer et pour ouvrir les bras au plus grand nombre, nous sommes pour le moment une agglomération de mouvement politique. Nous nous inscrivons dans la réflexion et dans le respect de la reforme du système partisan actuellement en cours dans le pays. Nous avons voulu partir sur la base de mouvement politique pour marquer une certaine indépendance dans l’initiative que nous portons, mais aussi marquer une certaine pluralité de courant politique au sein du creuset que nous souhaitons le plus grand possible. Donc si la reforme du système partisan se fait dans les délais consensuels, nous sommes évidemment prêts à respecter les nouvelles conditions qui seront fixées dans le cadre de cette reforme du système partisan.

Pourquoi candidat aux législatives ?

Alors,  ce n’est pas un pur hasard.  C’est plutôt le calendrier électoral qui l’impose comme cela. Nous avons successivement s’il n’y a pas de chamboulement particulier,  les élections législatives en 2019, les communales et les municipales en 2020  et la présidentielle en 2021. C’est dire déjà que nous ne sommes pas effrayés par l’une quelconque des élections, puisque la plupart des personnes qui sont présentes dans le groupe, nous avons des candidats qui sont déjà des élus communaux, des candidats qui ont déjà eu une expérience législative, des candidats  qui ont déjà eu pour certains  une expérience d’une candidature à la présidentielle. Donc c’est vous dire que nous serons non seulement présents aux élections de 2019,  mais à toutes celles qui suivront par la suite.

Nourou-Dine Saka Saley, mouvance ou opposition ?

Votre question est un peu réductrice,  parce qu’elle nous amène en fait à vous répondre de manière émotionnelle, à vous dire si nous constituons un bloc politique dans le sens de nous inscrire dans cet antagonisme actuellement ambiant, c’est-à-dire mouvance ou opposition. Nous sommes beaucoup plus ambitieux que cela. Nous nous dirigeons vers quelque chose de nouveau.  Nous souhaitons incarner une nouvelle voie, une nouvelle manière de faire la politique qui ne s’inscrit pas forcément dans les antagonismes actuels. Donc l’essence première d’un parti politique, d’un creuset politique est de réfléchir à des solutions futures et à des solutions pérennes et durables dans le cadre de la construction de notre Nation. Donc nous demander  aujourd’hui si nous nous inscrivons dans la  mouvance ou l’opposition, c’est un peu nous demander si nous signons déjà notre certificat de décès  une fois que les bipolarismes actuels ambiants vont s’estomper,  alors que nous nous inscrivons plutôt dans une option beaucoup plus durable de la chose politique.

Etes- vous prêt pour cette rude bataille de Cotonou ?

Rude bataille de Cotonou, c’est un peu comme pour dire qu’il n’y a que à Cotonou, les élections législatives sont délicates. Elles sont délicates partout.  Il n’y a pas de bataille plus ou moins gagnée à l’avance dans aucune des circonscriptions. Mais pour le moment,  je me retrouve un peu seul sur l’échiquier politique,  parce que je n’ai pas encore entendu de déclarations d’intentions de  candidature à Cotonou.  Donc la bataille  n’est pas encore lancée,  même s’il ne faut pas parler en termes de belligérant ou en termes d’adversité.   Et c’est dans ce sens que j’appelais toutes les personnes qui estiment pouvoir apporter   quelque chose de constructive dans le débat politique et dans la conduite de nos affaires publiques à s’engager et à permettre en fait aux populations d’avoir les meilleures possibilités de choix parce que plus nombreux nous serons à proposer une offre de qualité et meilleurs seront les choix des populations, pour que la représentation nationale ne soit plus le spectacle désolant auquel nous assistons depuis quelque temps où on sent qu’il y a un déphasage entre les aspirations des populations et la qualité des représentants que nous avons à l’Assemblée nationale.

Nourou-Dine Saka Saley, très proche de Olivier Boko comme insinué par Jeune Afrique ?

J’ai plutôt souvenir que le magazine Jeune Afrique a dit que Monsieur Olivier Boko était plutôt proche de mon feu père Monsieur Saka Salay Gani. Moi je suis Nourou-Dine Saka Saley.  Donc dire que je suis très proche de Monsieur Olivier Boko, c’est comme si j’usurpais la relation de proximité certaine et évidente que toute le monde connaissait entre mon feu  père et Monsieur  Olivier Boko. Olivier Boko était effectivement du vivant de mon père l’une des rares personnes qui venait à notre domicile sans rendez-vous. Aujourd’hui je ne renie pas ma relation avec Monsieur Olivier Boko, mais je pus vous dire sans crainte aucune que si vous avez la possibilité de lui demander ce que je suis pour lui, il vous dira que je suis comme il a l’habitude de dire affectueusement son petit frère, mais aussi son fils.  Donc je me considère comme tel et il vous dira aussi avec fierté que j’ai respecté les consignes qui étaient les leurs, de mon père et de lui-même,  qui étaient de ne compter sur personne dans l’accomplissement de nos objectifs, de ne compter sur personne d’autre que nous-mêmes. Il sera fier de vous dire aujourd’hui que Nourou-Dine Saka Saley ne l’appelle éventuellement que pour prendre des nouvelles de lui-même, de sa femme et de ses enfants, au-delà de ce tout le monde pourrait penser comme étant des possibles demandes de faveur tout azimuts.

Réalisation : Radio Waka Waka

Transcription: Manassé AGBOSSAGA/ Kpakpato Médias