Niger : les autorités militaires donnent 72 heures à l’Ambassadrice des Nations Unies pour plier bagage

C’est désormais le refrain préféré de la junte militaire au Niger. Après l’Ambassadeur de France, les autorités viennent de demander le départ de l’Ambassadrice des Nations Unies.

C’est désormais le refrain préféré de la junte militaire au Niger. Après l’Ambassadeur de France, les autorités viennent de demander le départ de l’Ambassadrice des Nations Unies.

Dans une note en date du mardi 10 octobre 2023, le ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des nigériens a donné un ultimatum de 72 heures à Louise Aubin pour ramasser ses affaires.

« Le Gouvernement décide d’ordonner à l’Ambassadeur, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, Son Excellence Madame Louise Aubin de prendre toutes les dispositions utiles pour quitter Niamey sous soixante-douze heures (72h) », précise la note.

Le gouvernement nigérien avec à sa tête le Général Tiani, l’auteur du putsch qui a renversé Mohamed Bazoum, accuse la diplomate de « vouloir nuire au Niger et à son peuple ».

« Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement du Niger ont noté avec stupéfaction, les manœuvres sournoises que le Secrétariat Général des Nations Unies continue d’orchestrer, sous l’instigation de la France, à travers toutes les entraves déjà posées en vue de contrarier la participation pleine et entière du Niger aux différentes séquences des réunions de la 78 le Session de l’Assemblée Générale de l’ONU », dénonce la junte, avant de poursuivre «  ce sabotage commandité s’est poursuivi à Vienne à l’occasion de la Conférence Générale de l’AIEA du 25 au 29 Septembre 2023, à Vienne et au 4ème Congrès extraordinaire d l’Union Postale Universelle (UPU) du 01 au 05 Octobre 2023, à Riyad (Royaume d’Arabie Saoudite) ».

Face à cela, le CNSP ne veut plus voir Louise Aubin sur son sol.

Manassé AGBOSSAGA

Les adieux de Macky Sall à ses pairs à la tribune des Nations Unies

Encore quelques mois, et l’ère Macky Sall sera conjuguée au passé au Sénégal. Conscient de ce fait, le président sénégalais a tenu à faire ses adieux à ses pairs à la tribune des Nations Unies.

Encore quelques mois, et l’ère Macky Sall sera conjuguée au passé. Conscient de ce fait, le président sénégalais a tenu à faire ses adieux à ses pairs à la tribune des Nations Unies.

S’adressant à la tribune des Nations unies au cours de la 78ème session de l’Assemblée générale de l’institution internationale, ce mardi, Macky Sall a rappelé qu’il va, après ses deux mandats, passer le témoin à son successeur en avril 2024.

« Le 25 février 2024, se tiendra l’élection présidentielle sénégalaise. Comme les précédentes, elle sera démocratique, libre et transparente. Et le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur après 12 ans à la tête de notre pays », a-t-il déclaré, recevant au passage des applaudissements.

Le président sénégalais a ensuite témoigné sa gratitude aux uns et aux autres pour ces 12 années de collaboration.

« Je voudrais remercier les pays membres de notre Organisation pour leur amitié et leur collaboration.  Porter la voix du Sénégal, nouer et entretenir des amitiés dans ce concert des nations où s’harmonisent nos efforts communs vers nos fins communes, aura été un grand honneur pour moi. Je garderai pour tous les mêmes sentiments d’amitié et d’estime cordiales »,

Macky Sall a enfin invité ses collègues à « accueillir son successeur avec la même amitié et la même considération », persuadé que «dans la tradition sénégalaise d’ouverture et de dialogue»,  ce dernier «sera fidèle aux relations d’amitié confiante qui unissent le Sénégal et tous les membres des Nations Unies ».

Sonko et les autres candidats déclarés à la présidentielle apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Niger : Le secrétaire général de l’ONU exige la libération de Mohamed Bazoum

Le secrétaire général de l’ONU se prononce à nouveau sur la crise nigérienne. Dans un communiqué publié mercredi 09 août 2023, repris par Rfi, Antonio Guterres s’est dit « très préoccupé » par les conditions de détention du président nigérien renversé Mohamed Bazoum, le 26 juillet dernier.

Le secrétaire général de l’ONU se prononce à nouveau sur la crise nigérienne. Dans un communiqué publié mercredi 09 août 2023, repris par Rfi, Antonio Guterres s’est dit « très préoccupé » par les conditions de détention du président nigérien renversé Mohamed Bazoum, le 26 juillet dernier.

Le secrétaire général dénonce « les déplorables conditions dans lesquelles vivraient le président Bazoum et sa famille ». Face à cela,  Antonio Guteres exige sa libération.

Le CNSP appréciera !!!

M.A

Le Conseil de sécurité de l’ONU vote pour le retrait de la Minusma du Mali

Le Conseil de sécurité de l’Onu a voté ce vendredi 30 juin 2023 pour le retrait des Casques bleus du Mali. L’ONU cède ainsi à la pression des autorités maliennes.

Le Conseil de sécurité de l’Onu a voté ce vendredi 30 juin 2023 pour le retrait des Casques bleus du Mali. L’ONU cède ainsi à la pression des autorités maliennes.

C’est officiel ! Les soldats de la Mission de maintien de la paix des Casques bleus au Mali (Minusma) quitteront le territoire malien. Comme réclamé par Bamako, le conseil de sécurité de l’ONU a, par 15 voix, adopté le retrait des soldats de la Minusma avant la fin de l’année.

Les ambassadeurs russes et chinois ont salué cette décision. Si  le représentant malien « a reconnu l’utilité de la Minusma en matière d’assistance humanitaire et de bons offices du secrétaire général », il a toutefois « regretté que le Conseil continue à voir la situation au Mali comme menaçante en dépit des résultats enregistrés », rapporte Rfi.

Le 16 juin, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, dénonçait l’« échec » de la mission de maintien de la paix de l’ONU (Minusma), avant d’exiger son « retrait sans délai ».

M.A

 

Madougou : Le GTDA juge « arbitraire » sa détention et donne « six mois » au Gouvernement pour « libérer et indemniser» la ‘‘réserve minière’’ de l’opposition, sinon

Réckya Madougou, la ‘‘réserve minière’’, comme l’appelle le député de la mouvance, Dakpè Sossou ne peut et ne doit plus rester en prison. C’est ce qu’il faut retenir du verdict du Groupe de travail sur la détention de l’Organisation des Nations Unies (GTDA).

Réckya Madougou, la ‘‘réserve minière’’, comme l’appelle le député de la mouvance, Dakpè Sossou ne peut pas et ne doit plus rester à la prison civile d’Akpro-Missérété. C’est ce qu’il faut retenir du verdict du Groupe de travail sur la détention de l’Organisation des Nations Unies (GTDA).

A effet à travers un  Avis adoptés par le Groupe de travail sur la détention  arbitraire à sa quatre-vingt-quatorzième session, 29 août-2 septembre 2022, l’organisation « considère que la détention de Mme  Madougou est dépourvue de base légale, contraire à l’article 9 de la Déclaration universelle  des droits de l’homme et à l’article 9 du Pacte et donc arbitraire au titre de la catégorie I » et est « contraire aux articles 19, 21, 22 et 25 du Pacte et aux articles 19, 21 et 22  de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et donc arbitraires au titre de la catégorie  II ».

Le GTDA s’est basé sur les informations fournies par les avocats de Réckya Madougou et les clarifications apportées par le Gouvernement du Bénin pour rendre son verdict.

Face à cela, le Groupe de travail sur la détention  arbitraire « demande au Gouvernement du Bénin de prendre les mesures qui  s’imposent pour remédier sans tarder à la situation de Mme Madougou et la rendre  compatible avec les normes internationales applicables, notamment celles énoncées dans la  Déclaration universelle des droits de l’homme et dans le Pacte », estimant que « compte tenu de toutes les circonstances de l’espèce,  la mesure appropriée consisterait à libérer immédiatement Mme Madougou et à lui accorder  le droit d’obtenir réparation, notamment sous la forme d’une indemnisation, conformément  au droit international ».

Et d’être beaucoup plus précise : «  Dans le contexte actuel de la pandémie mondiale de maladie à  coronavirus (COVID-19) et de la menace qu’elle représente dans les lieux de détention, le  Groupe de travail appelle le Gouvernement à prendre des mesures urgentes pour assurer la  libération immédiate de Mme Madougou ».

Mais ce n’est pas tout. Le Groupe de travail réclame également « une  enquête approfondie et indépendante  sur les circonstances de la privation  arbitraire de liberté de Mme Madougou » afin  « de prendre les mesures qui s’imposent contre les  responsables de la violation des droits de celui-ci ».

Désormais, le Gouvernement du Bénin a « six mois » pour  « fournir les informations  demandées suivant la communication du présent avis ».

En cas d’entêtement, le GTDA prévient avec une piqure de rappel au passage « Il se réserve  néanmoins le droit de prendre des mesures de suivi si de nouvelles informations préoccupantes concernant l’affaire sont portées à son attention. Cela lui permettra de faire  savoir au Conseil des droits de l’homme si des progrès ont été accomplis dans l’application  de ses recommandations ou si, au contraire, rien n’a été fait en ce sens.  Le Groupe de travail rappelle que le Conseil des droits de l’homme a engagé tous les  États à coopérer avec lui et les a priés de tenir compte de ses avis, de faire le nécessaire pour  remédier à la situation de toutes personnes arbitrairement privées de liberté et de l’informer  des mesures prises à cette fin2 ».

Le Gouvernement est donc prévenu.

Manassé AGBOSSAGA 

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Situation en Guinée et au Mali : Communiqué final du sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO du 22 septembre 2022

SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION EN GUINEE ET AU MALI

SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION EN GUINEE ET AU MALI

New York, 22 septembre 2022

COMMUNIQUE FINAL

Commission de la CEDEAO

  1. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu une Session extraordinaire à New York, aux Etats-Unis, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 22 septembre 2022, sous la présidence de S.E. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau et Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

 

  1. Le Sommet extraordinaire a été convoqué à l’effet d’examiner le rapport du Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée et la situation des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali.

 

  1. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ci-dessous ou leurs représentants dûment mandatés y étaient présents :

 

  • S.E. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.

 

  • S.E. Adama BARROW, Président de la République de Gambie.

 

  • S.E. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana.

 

  • S.E. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau.

 

  • S.E. George WEAH, Président de la République du Liberia.

 

  • S.E. Macky SALL, Président de la République du Sénégal.

 

  1. Etaient également présents au Sommet extraordinaire, les personnalités ci-après :

 

  • SE. Rui Alberto de Figueiredo SOARES, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régionale de la République de Cabo Verde ;

 

  • S.E. Hassoumi MASSOUDOU, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération, de Intégration Africaines et des Nigériens à l’Extérieur de la République du Niger.

 

  • S.E. Geoffrey ONYEAMA, Ministre des Affaires de la République Fédérale du Nigeria ;

 

  • Prof. David J. Francis, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République de Sierra Leone ;

 

  • Prof. Robert DUSSEY, Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur de la République Togolaise.

 

  • Ambassadeur Marc Hermanne G. ARABA, Représentant Permanent du Benin auprès des Nations Unies.

 

  1. Ont également pris part au Sommet:

 

  • S.E. Thomas Boni YAYI, Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée, ancien Président de la République du Bénin.

 

  • S.E. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine.

 

  • Dr Omar Alieu TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAO.

 

  • M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).

 

  1. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont examiné le rapport présenté par

 

S.E. Thomas Boni YAYI sur la situation en Guinée, ainsi que les memoranda sur la situation en Guinée et celle des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali.

 

  1. La Conférence a salué la qualité des documents présentés et a pris note des recommandations qui y sont contenues.

 

Au titre de la Guinée :

 

  1. La Conférence a rappelé que lors du 61ème Sommet ordinaire tenu le 3 juillet 2022 à Accra, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont demandé au Médiateur de poursuivre les discussions avec les Autorités de transition en vue de l’établissement d’un chronogramme de transition acceptable au plus tard le 1er août 2022, à défaut de quoi les sanctions économiques et financières prévues seraient mises en application, outre des sanctions plus ciblées, conformément aux délibérations du Sommet extraordinaire tenu le 25 mars 2022 à Accra. La Conférence avait également décidé de maintenir la suspension de la Guinée de tous les organes décisionnels de la CEDEAO et de demeurer saisie de la situation dans cet Etat membre.

 

  1. A l’issue des échanges qui ont suivi l’examen du rapport présenté par le Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée sur la situation dans cet Etat membre, et notant que des progrès insuffisants ont été réalisés en ce qui concerne l’établissement d’un chronogramme de transition acceptable, la Conférence décide d’imposer à la Guinée des sanctions graduelles au niveau diplomatique, économique et financière comme suit :

 

  1. Le rappel pour consultations par les Etats membres de la CEDEAO de leurs ambassadeurs accrédités auprès de la République de Guinée ;

 

  1. La suspension de toute assistance et transaction financière en faveur de la Guinée par les institutions financières de la CEDEAO, notamment la BIDC.

 

  1. Des sanctions ciblées à l’encontre des personnes et groupes de personnes citées sur la liste figurant dans la Décision MSC. A/DEC 4/09/2022, y compris les membres des autres institutions de la transition et toute autre personne cherchant à empêcher le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée dans un délai raisonnable. Ces sanctions comprennent :

 

  1. Le gel des avoirs financiers ;

 

  1. L’interdiction de voyager.

 

  1. Ces sanctions ont été prises dans le souci de faciliter le processus de retour rapide à l’ordre constitutionnel en Guinée, une condition préalable à la paix, à la stabilité et au développement.

 

  1. La Conférence engage toutes les institutions de la Communauté à prendre des mesures assurant l’application immédiate de ces sanctions.

 

  1. La Conférence appelle l’Union africaine, les Nations unies et les autres organisations partenaires à soutenir l’application de ces sanctions et à continuer d’apporter leur soutien à la Guinée en vue de la réussite de la transition politique.

 

  1. La Conférence demande aux Autorités de la Guinée d’accepter dans un délai d’un mois, à compter du 22 septembre 2022, une durée de transition raisonnable et acceptable par la CEDEAO, sous peine de sanctions plus sévères.

 

  1. La Conférence salue les efforts déployés par le Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée et lui demande de poursuivre ses consultations avec les Autorités de la Transition et toutes les autres parties prenantes en vue de parvenir à un consensus sur la durée de la transition.

 

Sur la situation des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali :

 

  1. La Conférence a examiné le mémorandum présenté par le Président de la Commission de la CEDEAO sur les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali. Suite à des discussions approfondies, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris les décisions suivantes :

 

  1. La Conférence salue les initiatives diplomatiques entreprises par plusieurs Chefs d’Etat de la CEDEAO, qui ont conduit à la libération le 3 septembre 2022, de trois femmes soldats ivoiriennes.

 

  1. Toutefois, la Conférence note avec regret le maintien en incarcération des 46 soldats restant, malgré tous les efforts de médiation entreprises par la région.

 

  1. La Conférence décide également de ce qui suit :

 

  1. condamne avec fermeté, l’incarcération continue des soldats ivoiriens ;

 

  1. dénonce le chantage exercé par les autorités maliennes dans cette affaire;

 

  1. demande la libération sans condition des 46 soldats détenus au Mali ;

 

  1. envoi incessamment d’une mission de Haut niveau composée des Chefs d’état du Ghana, du Sénégal et du Togo à l’effet de la libération des soldats ivoiriens.

 

  1. La Conférence exprime sa reconnaissance aux Chefs d’état et de gouvernement et à toutes les bonnes volontés qui se sont investis pour la libération des soldats ivoiriens incarcérés au Mali.

 

  1. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement rendent un vibrant hommage à S.E

 

Umaro Sissoco Embalo, Président de la République de Guinée Bissau, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, pour son leadership dans la gestion des affaires de la Communauté

 

Fait à New York, le 22 septembre 2022.

 

LA CONFERENCE

Guerre en Ukraine : Le Bénin vote contre la Russie, un choix « intelligent » selon Richard Boni

Très critique contre le régime de la rupture notamment sur le plan de la démocratie, des libertés et de l’Etat de droit, Richard Boni Ouorou a ouvertement salué la position affichée par le bénin dans la guerre Ukraine/Russie…

Fait rare, pour être signalé. Le Politologue Richard Boni Ouorou  félicite le Gouvernement de la Rupture.

Très critique contre le régime de la rupture notamment sur le plan de la démocratie, des libertés et de l’Etat de droit, Richard Boni Ouorou a ouvertement salué la position affichée par le bénin dans la guerre Ukraine/Russie.

Réagissant au vote du Bénin  qui demande à la Russie de mettre fin à ses assauts sur la ville de Kiev en Ukraine. (« Résolution Es-11/1 »),  au cours de l’Assemblée Générale  de l’Organisation des Nations Unies (Onu) tenue le mercredi 2 mars 2022, il a trouvé judicieux le choix fait par le Bénin.

« Le Bénin par cet acte a été très intelligent et il faut féliciter cette décision du Benin, de soutenir une résolution contre la Russie », a-t-il reconnu à travers une publication sur son compte méta, car dit-il « Si nous nous entendons sur le fait que la souveraineté est un acquis inaliénable, nous devons tous être d’accord pour dire que la Russie n’est pas dans son droit d’envahir un État souverain parce que celui-ci aurait pris une décision qui va contre ses intérêts »..

Richard Boni Ouorou indique que par cet acte,  le Bénin se met à l’abri d’un danger qui pourrait venir du côté du géant voisin de l’est.

«  En acceptant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, nous acceptons la possibilité que le Nigeria nous envahisse demain parce que nous aurions pris la décision d’accepter une base militaire chez nous », prévient l’homme.

Esprit critique, dira t-on !!!

Manassé AGBOSSAGA

Israël et le Hamas acceptent un cessez-le-feu

La nette intensification des pourparlers diplomatiques, observée ces derniers jours, a fini par porter ses fruits. Réuni ce jeudi soir autour du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza. Une cessation des hostilités confirmée, quelques minutes plus tard, par le Hamas et le Jihad islamique.

La nette intensification des pourparlers diplomatiques, observée ces derniers jours, a fini par porter ses fruits. Réuni ce jeudi soir autour du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza. Une cessation des hostilités confirmée, quelques minutes plus tard, par le Hamas et le Jihad islamique.

«Le cabinet [de sécurité] a accepté à l’unanimité la recommandation de l’ensemble des responsables sécuritaires (…) d’accepter l’initiative égyptienne de cessez-le-feu bilatéral sans conditions», ont indiqué dans un communiqué les autorités israéliennes. Selon plusieurs médias, les détails précis doivent encore être discutés avec l’Egypte. Un responsable du Hamas a toutefois indiqué à l’agence Reuters que le cessez-le-feu entrerait en vigueur à 2 heures du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi.

Des débris volaient au moment d'une frappe israélienne sur le sud de la bande de Gaza, ce jeudi.
© Ibraheem Abu Mustafa Des débris volaient au moment d’une frappe israélienne sur le sud de la bande de Gaza, ce jeudi.

Un peu plus tôt dans la soirée, la chaîne qatarie Al-Jezira avait été la première à annoncer, citant des sources anonymes, que Tel-Aviv était sur le point d’accepter le principe d’un cessez-le-feu, négocié depuis plusieurs jours par l’Egypte, principal médiateur entre Israël et le Hamas, au pouvoir à Gaza. La télévision égyptienne a annoncé l’envoi par les autorités du Caire de délégations sécuritaires en Israël, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, afin de veiller au respect du cessez-le-feu.

Informations «encourageantes»

Selon plusieurs médias, les autorités israéliennes ont estimé que le soutien international à ses bombardements dans l’enclave palestinienne était en grande partie épuisée. Si elle n’a publiquement cessé de défendre «le droit d’Israël à se défendre» face aux barrages de roquettes tirées par le Hamas sur son territoire, l’administration Biden a, en privé, accentué la pression sur Benyamin Nétanyahou pour mettre fin aux pires violences qu’a connues la région depuis 2014.

Autre signe de l’intensification des pourparlers diplomatiques, le président américain s’est entretenu ce jeudi par téléphone avec son homologue égyptien. Interrogée avant l’annonce officielle sur l’imminence d’un cessez-le-feu, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, avait indiqué que les informations de presse à ce sujet étaient «clairement encourageantes».

Nouvelle journée d’affrontements

L’annonce de ce cessez-le-feu survient après une nouvelle journée d’affrontements. Après quelques heures de répit dans la bande de Gaza, les frappes se sont intensifiées jeudi après-midi, faisant monter des nuages de fumée et de débris dans le ciel. Cinq personnes ont été tuées, portant à 232, dont 65 enfants, le nombre de Palestiniens décédés depuis le début du conflit il y a dix jours. Selon des sources dans l’enclave palestinienne, les bombardements se poursuivaient ce jeudi soir, au moment même où le cabinet de sécurité israélien se réunissait.

De leur côté, le Hamas et le Jihad islamique ont tiré un nouveau barrage de roquettes vers le sud d’Israël, poussant des habitants à se réfugier dans des abris antibombes. Selon l’armée israélienne, environ 300 roquettes ont encore été tirées ce jeudi depuis Gaza, interceptées à 90 % par le bouclier antimissiles. En onze jours de conflit, plus de 4 340 roquettes et missiles ont visé le territoire israélien, selon Tsahal, faisant douze morts dont au moins un enfant.

«Un enfer sur terre»

Faute d’avancée au sein du Conseil de sécurité, l’instance étant paralysée par les Etats-Unis qui ont refusé à plusieurs reprises l’adoption d’une déclaration commune, le sujet s’est déplacé ce jeudi au sein de l’Assemblée générale des Nations unies. La poursuite des violences est «inacceptable», a déclaré le secrétaire général de l’organisation, António Guterres, qui s’est dit «profondément choqué» par les «bombardements aériens et d’artillerie continus» sur Gaza. «S’il y a un enfer sur terre, c’est la vie des enfants à Gaza», a ajouté l’ancien Premier ministre portugais, qui a jugé «inacceptable» la «poursuite des tirs aveugles de roquettes par le Hamas et d’autres groupes».

Au cours de cette réunion à l’ONU, Israéliens et Palestiniens se sont mutuellement accusés de «génocide». «Le monde entier reste silencieux et ferme les yeux sur le génocide de familles palestiniennes entières», s’est indigné le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, dont l’intervention a provoqué le départ de la salle de l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Gilad Erdan. Revenu quelques minutes plus tard pour s’exprimer à son tour, le représentant de l’Etat hébreu a estimé que le Hamas, «comme les nazis, [était] engagé dans le génocide du peuple juif».

Libération

A l’ONU, Palestiniens et Israéliens s’accusent mutuellement de « génocide »

Israéliens et Palestiniens ont échangé jeudi à l’ONU des accusations de « génocide », lors d’un débat d’urgence à l’Assemblée générale sur le conflit au Proche-Orient, dont la poursuite a été jugée « inacceptable » par Antonio Guterres.

Le drapeau de l'ONU flottant à son quartier-général à New York le 23 septembre 2019
© Ludovic MARIN Le drapeau de l’ONU flottant à son quartier-général à New York le 23 septembre 2019

« Les bombardements aériens et d’artillerie continus par les Forces de défense israéliennes à Gaza » et « la poursuite des tirs aveugles de roquettes par le Hamas et d’autres groupes militants vers des centres de population en Israël » sont « inacceptables », a asséné le secrétaire général de l’ONU à l’ouverture de cette réunion à laquelle plusieurs ministres, bravant les restrictions liées à la pandémie de Covid-19, avaient décidé de participer.

Le président de l'Assemblée générale de l'ONU, le Turc Volkan Bozkir, lors d'une session des 193 pays membres le 29 septembre 2020 à New York.
© Fournis par AFP Le président de l’Assemblée générale de l’ONU, le Turc Volkan Bozkir, lors d’une session des 193 pays membres le 29 septembre 2020 à New York.

« Cessons ce massacre! » qui a fait plus de 200 morts du côté palestinien, a réclamé le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad Al-Maliki, en demandant à la communauté internationale de « mettre fin à l’occupation israélienne ».

« Comment une puissance occupante peut-elle avoir le droit de se défendre, alors que notre propre peuple sous occupation est privé du même droit? », s’est-il insurgé. « Comment certains peuvent-ils se précipiter pour faire des déclarations condamnant le meurtre d’un Palestinien à un moment où le monde entier reste silencieux et ferme les yeux sur le génocide de familles palestiniennes entières? », a-t-il ajouté.

Alors que Riyad Al-Maliki venait de débuter son discours, l’ambassadeur israélien auprès des Etats-Unis et de l’ONU, Gilad Erdan, a ostensiblement quitté l’amphithéâtre de l’Assemblée générale pour protester contre les propos palestiniens.

« Dans le débat d’aujourd’hui, nous ne voyons pas une défense des principes de l’ONU, mais plutôt une indifférence à la charte du Hamas, qui, comme les nazis, est engagé dans le génocide du peuple juif », a affirmé le diplomate israélien.

« Ce débat se caractérise par la tromperie et le mensonge », car « le Hamas prend pour cible des civils tandis qu’Israël prend pour cible des terroristes », a-t-il insisté. « Le Hamas est une organisation jihadiste terroriste qui a tiré plus de 4.000 roquettes contre des villes israéliennes ces 11 derniers jours », a ajouté Gilad Erdan.

– « Etat d’urgence humanitaire » –

Au fil des interventions des pays arabes, Israël a subi un feu roulant de condamnations, entrecoupé par le discours de l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, qui a rejeté les critiques à l’égard des Etats-Unis jugés trop frileux dans leur gestion du conflit. 

« Dans les heures et les jours à venir, nous continuerons de pousser sans relâche pour la paix » et « nous ne sommes pas restés silencieux », a assuré la diplomate américaine. « Nous espérons que les habitants de la région nous ont entendus haut et fort », a-t-elle précisé.

Depuis le début du conflit le 10 mai, Washington a rechigné à l’organisation de réunions d’urgence du Conseil de sécurité et bloqué trois déclarations de cette instance chargée de la paix dans le monde, demandant un arrêt des affrontements.

Jeudi, les Etats-Unis continuaient à refuser un projet de résolution proposé par la France pour exiger une « cessation immédiate des hostilités », ont indiqué à l’AFP des diplomates. Paris s’est abstenu de donner une indication sur une date de vote.

A l’unisson, les chefs de la diplomatie du Qatar, de la Jordanie, de la Tunisie, de l’Algérie, de la Turquie, du Pakistan et du Koweit, ont tous réclamé devant l’Assemblée générale une condamnation « de l’agression » commise selon eux par Israël. 

« Ces massacres n’ont que trop duré », a jugé le Jordanien Ayman Safadi tandis que le Tunisien Othman Jerandi dénonçait un « génocide, une épuration ethnique ».

Les Israéliens veulent « judaïser » Jérusalem, a renchéri le Koweïti Ahmad Nasser Al-Mohammed Al-Sabah, en rappelant que le Conseil de sécurité avait adopté 86 résolutions sur le Proche-Orient depuis 1967, tandis que le Turc Mevlüt Cavusoglu réclamait que l’ONU impose à Israël qu’il « cesse sa campagne de purification ethnique ».

En allusion au projet de résolution français menacé d’un veto américain, le chef de la diplomatie pakistanaise Shah Mahmood Qureshi a estimé que si le Conseil de sécurité ne prenait pas position dans le conflit, « l’Assemblée générale de l’ONU devait le faire ».

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a exhorté de son côté « le secrétaire général de l’ONU à décréter un état d’urgence humanitaire pour soulager les Palestiniens et reconstruire Gaza ».

AFP

Présidentielle du 11 avril au Bénin: L’Onu invite les parties prenantes à privilégier le « dialogue pacifique »

L’Organisation des Nations Unies (Onu) s’invite dans le débat de la présidentielle du 11 avril. A travers une déclaration lue par son porte-parole adjoint,  ce vendredi 09 avril 2021, le secrétaire général de l’Onu a appelé à l’organisation   d’un scrutin  pacifique, transparent et crédible

Présidentielle du 11 avril au Bénin: L’Onu invite les parties prenantes à privilégier le « dialogue pacifique »

« Le Secrétaire général appelle toutes les parties prenantes nationales à veiller à ce que le scrutin se déroule de manière transparente, crédible et pacifique », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq.

Antonio Guterres a également exhorté « les dirigeants politiques, les partis politiques et leurs sympathisants à résoudre tout différend pouvant découler du processus électoral par le dialogue pacifique et des moyens légaux ».

Un message qui semble t-il vient en retard. A un jour du scrutin, des morts sont enregistrés dans les communes de Savè, Bantè où les populations manifestent contre la prolongation du mandat présidentiel de Patrice Talon, candidat à sa propre succession. Dans ces localités, militaires et civils s’affrontent violemment depuis quelques jours.

Manassé AGBOSSAGA