Kpakpato Sans Payer : Craignant Kèmi Séba, Loth Houénou refuse de mettre sa bouche dans son affaire

Fidèles lecteurs de « Kpakpato Sans Payer », y a nouveau « affairage » au 229. Après le « Kpakpato Sans Payer » sur « Fo MoMo », au tour de Loth Houénou  de nourrir nos lèvres, nos yeux et nos bouches. Qu’il en soit béni !

Fidèles lecteurs de « Kpakpato Sans Payer », y a nouveau « affairage » au 229. Après le « Kpakpato Sans Payer » sur « Fo MoMo », au tour de Loth Houénou  de nourrir nos lèvres, nos yeux et nos bouches. Qu’il en soit béni !

Le président du défunt Parti des valeurs républicaines (PVR) a décidé d’appuyer un long frein dans le palabre Kèmi Séba-Patrice Talon. Dans un audio devenu virale où il est visiblement sollicité pour se prononcer sur le sujet, Loth Houénou a préféré jeter l’éponge. Craignant le panafricaniste, il fait savoir que ce n’est pas dans tout, on met sa bouche.

« Comment lui demander de parler de quelqu’un qui est avec la Russie, et précisémment avec le groupe paramilitaire russe Wagner », lance t-il avec ironie en langue fon.

Le nouveau sociétaire de la Rupture poursuit et rappelle les propos de Kèmi Séba où il disait être plus dangereux en prison, avant sa libération. Ce n’est pas tout. Loth Houénou souffle à son interlocuteur que ce n’est pas, par hasard, si malgré les diatribes de Kèmi Séba contre le gouvernement, il est toujours en liberté et circule librement au pays.

Pour ces raisons, le militant du Bloc Républicain refuse de parler de Kemi Séba. Il veut encore voir ses enfants et dit préférer un travail en rapport avec ses compétences dans le domaine de l’électricité, du bâtiment et de l »industrie pour manger.

Kemi Séba, le terminus de Loth Houénou, pourrait-on conclure.

Manassé AGBOSSAGA

Les leçons et vérités de Richard Boni Ouorou aux « pseudo-panafricanistes » (Opinion)

Ces derniers temps, je constate une prolifération de messages bruyants émanant de prétendus défenseurs de la lutte contre l’impérialisme et d’autres sujets connexes. Ce n’est pas la cause en elle-même qui me dérange ; en effet, la lutte pour la dignité de l’Afrique face à un Occident au discours souvent ambigu est une noble entreprise. Ce qui me trouble, ce sont les individus qui s’approprient cette cause et la discréditent par leur arrogance, leur violence, et surtout par leur ignorance profonde des enjeux réels.

Ces derniers temps, je constate une prolifération de messages bruyants émanant de prétendus défenseurs de la lutte contre l’impérialisme et d’autres sujets connexes. Ce n’est pas la cause en elle-même qui me dérange ; en effet, la lutte pour la dignité de l’Afrique face à un Occident au discours souvent ambigu est une noble entreprise. Ce qui me trouble, ce sont les individus qui s’approprient cette cause et la discréditent par leur arrogance, leur violence, et surtout par leur ignorance profonde des enjeux réels.

Lorsque j’entends certains débattre sans profondeur ni technicité de questions aussi complexes, comme la sortie du franc CFA, sans même envisager d’abord de mettre en place des mécanismes réalistes pour assurer une croissance économique stable, lutter contre les inégalités socio-spatiales, et reconstruire nos économies, je me dis qu’il est grand temps qu’ils s’instruisent sérieusement sur le sujet. Dans notre monde globalisé, il est illusoire de croire qu’on peut se développer en s’isolant. Même la Russie et la Chine, que ces pseudo-panafricanistes vénèrent, participent activement à la mondialisation pour tirer leur part de la croissance mondiale.

Bien que le franc CFA soit un mécanisme monétaire dépassé et qu’il nécessite une réforme, ce n’est pas le problème principal de nos pays africains. Le véritable défi réside dans l’inconscience de nos politiciens, plus préoccupés par leurs réélections que par leur mission fondamentale : réfléchir à des moyens concrets pour sortir le peuple de la misère, créer les conditions d’une prospérité partagée, lutter contre la corruption et établir un État de droit où chaque individu détient une parcelle de pouvoir équilibrée par celle des autres, afin de maintenir l’équilibre des pouvoirs.

Ce pseudo-panafricanisme bruyant et mercantile est à des années-lumière des véritables préoccupations des populations. Il ne fait qu’exploiter les émotions d’un peuple souvent peu instruit, pour leur vendre des illusions. Je m’insurge contre ce type de manipulation et d’abus.

Prenez soin de vous.

Boni Richard Ouorou

Kèmi Séba brûle son passeport Français (Vidéo)

En conférence de presse samedi dernier à Fleury-Merogis, en France, Kemi Séba a posé un acte fort. Gilbert Robert Capo-Chichi a, devant ses militants et sympathisants, sorti son passeport français, avant de le brûler.

En conférence de presse samedi dernier à Fleury-Merogis, en France, Kemi Séba a posé un acte fort. Gilbert Robert Capo-Chichi a, devant ses militants et sympathisants, sorti son passeport français, avant de le brûler.

 » Votre passeport, ce n’est pas un os que vous nous donnez comme si des noirs étaient des chiens. Je suis un homme noir libre. Je suis un africain libre. Je suis un béninois libre », a ensuite rétorqué le Panafricaniste.

Très critique contre la France depuis plusieurs années, le Franco-Béninois fait objet d’une procédure de déchéance de nationalité ». Le ministère de l’Intérieur lui reproche notamment « une posture résolument anti-française « .

Manassé AGBOSSAGA

Retrait de sa nationalité française : Macron veut appliquer l’article 237 à Kèmi Séba, coup de gueule du « franco-béninois panafricain »

Kèmi Séba est en passe de perdre sa nationalité française. Du moins, à en croire  une note de la Direction de l’intégration et de la nationalité, structure sous-tutelle du ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer. 

Kèmi Séba est en passe de perdre sa nationalité française. Du moins, à en croire  une note de la Direction de l’intégration et de la nationalité, structure sous-tutelle du ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer.

Selon ladite note, il est engagé en l’endroit de Giles Robert Capo-Chichi, une « procédure de perte de nationalité française au sens de l’article 237 du code civil », qui dispose « le Français qui se comporte en fait comme la national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’Etat, avoir perdu la qualité de Français ».

L’e « franco-béninois panafricain » a révélé l’information sur ses canaux officiels. Il a notamment exprimé son coup de gueule. Contenu ci-dessous.

« MACRON VEUT ME RETIRER LA NATIONALITÉ FRANÇAISE »
Le gouvernement français, dépassé par le succès de notre combat anticolonialiste auprès des masses africaines et diasporiques craque , et dans un réflexe negrophobe désespéré dont il a le secret , veut en réaction, me retirer la nationalité française. (et ainsi m’interdire de circuler auprès de la diaspora en Europe et surtout aux Antilles) . Comme si avec internet, on avait besoin de se déplacer pour toucher le cœur des gens… Vous ne comprenez donc toujours pas que plus vous me persécutez, plus mon message politique gagne en popularité…

Cher gouvernement français, Votre réaction profondément néocoloniale constitue pour nous une IMMENSE DÉCORATION DE GUERRE [🥇] , preuve s’il en fallait , de l’efficience de notre travail de deconstruction de la Françafrique.

On ne mendira RIEN auprès de vous. JAMAIS de la vie. Je ne suis pas de ceux qui pleurent lorsqu’ils sont expulsés ou discriminés . AFRICAIN ET FIER DE L’ÈTRE JUSQU’À MON DERNIER SOUFFLE. Mais on va se servir de cette affaire pour illustrer la nature negrophobe systémique de votre politique.
J’ai toujours précisé que notre combat était et demeure contre l’oligarchie française et non le prolétariat français qui souffre lui aussi .

C’est l’Histoire au présent qui s’écrit . Vous avez déclenché une guerre coloniale, et croyez moi, vous ne la gagnerez pas. Cette affaire va au delà même du passeport.
Nous vous communiquerons d’ici quelques jours , les prochaines séquences de cette guerre politique entre colons , et colonisés .

Vous êtes tombés sur le mauvais NOIR ».
Peut être une image de texte qui dit ’MENISTRE OUTRE-MER Direction générale des étrangers en France françalse Gilles Robert CAPO CHICHI Monsieur, 2024 900018 décembre 1981 Strasbourg (67) éle naissance noise, titre deux parents 1950 titre nationalité du code l'article code béninoise, Bénin), Mme VU nationalite 1965). ainsi ont Depuis situa- divers 2017 Bénin, attiser, dans position reseaux sociaux contre Guinée, Mali, partage jugées Burkina pays vos Bénin, votre révélant Sénégal, 23-7 actuelle anti- s'il décidé pays, déclare, par fait comme national d'un avis communiqués par ministre l'Europe béninoise, prononcé de perte L'ensemble des conditions propres initier procédure d'engager votre des perte nationalité française étant sur ondement’

Niger : Kemi Séba reçu par le Général Tiani et le premier ministre

Présent sur le sol nigérien, Kemi Séba a été reçu par les plus hautes autorités du pays. Le président de l’ONG Urgence Panafricaniste a eu l’honneur de s’entretenir avec le chef de la junte, le Général Tiani…

Présent sur le sol nigérien, Kemi Séba a été reçu par les plus hautes autorités du pays. Le président de l’ONG Urgence Panafricaniste a eu l’honneur de s’entretenir avec le chef de la junte, le Général Tiani, mais également le premier ministre nigérien de la transition, le samedi 30 septembre.

Kemi Séba a partagé l’information avec ses admirateurs sur ses canaux officiels, ce dimanche 01er octobre 2023.

« NIGER : KEMI SEBA REÇU ET HONORÉ PAR SEM LE GÉNÉRAL TIANI , L’Héroïque PRÉSIDENT DU NIGER , AINSI QUE PAR LE DIGNE PREMIER MINISTRE ALI LAMINE ZEINE ET LES COURAGEUX MEMBRES DU CNSP.

Honoré avec beaucoup d’amour et de respect par les dirigeants patriotes du Niger. Les panafricanistes que nous sommes soutiendront le général Tiani et le CNSP jusqu’au bout.

https://x.com/KemiSeba1/status/1708519671152951304?s=20

Ils nous l’ont dit, ils comptent sur nous pour la destruction totale de la Françafrique. Ils connaissent notre force, notre leadership panafricaniste, notre influence politique, et nous supportent. Nous ne les décevrons pas », a-t-il publié.

https://x.com/KemiSeba1/status/1708440083181793662?s=20

M.A

Tomèty clarifie la notion de panafricanisme et cite les « vrais chefs d’Etat ou de gouvernement panafricanistes » (Tribune)

Instituer reviendrait à fabriquer des lois et des stratégies de contournement des lois pour étouffer les lois d’émancipation et de libération. Allez dans ce sens serait la plus grande ineptie et une offense à la mémoire de tous ceux qui ont symbolisé les luttes civiques pour l’émancipation des peuples noirs partout dans le monde. 

A-t-on besoin d’instituer le panafricanisme ?

Instituer reviendrait à fabriquer des lois et des stratégies de contournement des lois pour étouffer les lois d’émancipation et de libération. Allez dans ce sens serait la plus grande ineptie et une offense à la mémoire de tous ceux qui ont symbolisé les luttes civiques pour l’émancipation des peuples noirs partout dans le monde.

C’est pourquoi, nous devons prendre en compte l’éducation au panafricanisme historique afin que le panafricanisme contemporain puisse avoir un socle et des piliers stratégiques de son évolution adaptative selon une approche incrémentale.

Le panafricanisme c’est le mode de vie dynamique de tout africain s’exprimant par le combat quotidien que (i) l’Afrique appartient aux Africains et à toute sa diaspora, (ii) les ressources du sol et du sol-sol africain doivent appartenir aux Africains avec leur transformation sur place pour une inculturation du développement sur la base de leurs valeurs culturelles, de leurs ingéniosités créatrices afin de créer des biens et services utiles à la restauration de leur dignité perdue, (iii) l’Afrique cesse d’être la risée du monde par la propension des antivaleurs destructrices de la puissance du continent en se livrant à la mendicité internationale pour étaler ses misères insouciantes, (iv) l’Afrique d’un nouvel élan pour son système éducatif basée sur les valeurs de civilisation héritées de l’histoire, des travaux de recherche scientifique et technique afin que le progrès du continent soit un engagement patriotique de tout Africain dans le monde,  (v) l’Afrique du futur où les Africains d’aujourd’hui doivent développer des ambitions nobles pour les Africains du futur afin qu’ils héritent des vivants  d’aujourd’hui les armes puissantes de l’autodétermination afin qu’aucun autre continent ne retrouve à nouveau les moyens de sa reconquête, de sa domination culturelle, spirituelle, technologique et économique, (vi) l’Afrique multipolaire ouverte sur le monde à travers une coopération gagnant-gagnant et enfin (vii) l’Afrique devenue une puissance nucléaire de dissuasion avec son système intégré de souveraineté concernant la sécurité culturelle, la sécurité alimentaire, la sécurité monétaire, la sécurité environnementale, la sécurité physique et sa défense globale.

Le panafricanisme historique doit être compris comme une démarche identitaire à travers un ensemble de valeurs et de prismes par lesquelles on peut reconnaître facilement par la façon d’être les caractéristiques émotionnelles et de tout Africain qui se reconnaît lui-même déjà comme Africains et qui revendique son africanité.

Cet Africain panafricaniste ne veut ressembler à aucun autre ressortissant d’un autre continent*. Et partout dans le monde, il rayonne en homme digne; voilà l’idéal poursuivi par le panafricanisme.

C’est pourquoi, le panafricanisme n’est rien d’autre que la synthèse de l’humanisme noir et du patriotisme ou l’amour pour la patrie africaine.

Il faut encore ajouter  quelques orientations sémantiques pour illuminer les esprits sur le panafricanisme ?

Le panafricanisme c’est l’amour des Africains pour l’Afrique, leur seule patrie-mère.

C’est pourquoi le patriotisme africain doit aller au-delà du patriotisme micronationaliste où chacun est confiné dans un territoire balkanique malencontreusement imposé par le colonisateur au nom de l’absurde principe de diviser pour régner et piller.

Chaque régime politique a hérité d’un lopin de terre appelé république où les Africains à esprit colonisé se battent et s’entredéchirent pour conquérir et piller les ressources du territoire afin de soumettre à la pauvreté, à la mendicité, à la prostitution, à la corruption bureaucratique et au chômage la grande proportion des Africains.

Les politiciens et les gouvernants africains d’hier et d’aujourd’hui sont plus roublards que les colonisateurs; le cordon ombilical est toujours maintenu entre les deux pour les sales besognes.

Les colonisateurs se servaient de l’armée pour s’imposer dans les territoires afin de soumettre les Africains. Qu’est-ce qui a changé quand vous n’êtes pas libres d’élire qui vous désirez pour être le chef du lopin de terre? Le colonisateur a inventé les engins de guerre et ceux qui aiment s’en servir pour détruire l’Afrique, c’est encore des *Africains égarés à la solde de l’impérialisme international. C’est une honte!

En 2023, la philosophie polico-militaire n’a pas évolué d’un iota, les armées   actuelles se comportent exactement comme les armées coloniales en aidant les politiciens dans leurs abus de fonction surtout de biens sociaux à brutaliser et à tuer leurs propres frères.

Il faut comprendre que le panafricanisme n’est pas encore à l’ordre du jour dans les armées fragmentaires africaines (AFA) et tous ces partis politiques affairistes africains (PPAA).

Plus dramatique avec cette fausse intégration régionale basée sur l’affairisme de nombreux chefs d’Etat de lopins de terre africains, c’est la non  observance des décisions de justice des organisations régionales africaines. On ne fait pas du panafricanisme avec des États voyous qui s’opposent aux décisions de justice.

Le panafricanisme doit devenir un enjeu de civilisation et un défi de reconstruction de l’Afrique avec un sens élevé d’amour non plus pour des intérêts vaniteux du pouvoir d’État pour se faire du pognon mais pour réintégrer chaque lopin de terre institutionnellement dans la vraie et unique Afrique.

Et pour cela l’Union africaine que nous avons actuellement n’est pas l’union africaine que nous voulons.

Le panafricanisme doit devenir le moteur du système éducatif, du système administratif, du système juridique et judiciaire, du système partisan, du système politique, du système culturel, du système religieux et spirituel, du système monétaire et économique et du système géopolitique africain.

Toutes les cartes du faux  développement actuel où tout se résume à quelques travaux corrompus de BTP sur le lopin de terre sont à rabattre. Le panafricanisme de tricherie idéologique et de culture de la haine n’existe. Surtout, ne faisons pas semblant de porter un masque pour paraître panafricaniste. Beaucoup de chefs de lopins de terre jouent avec le panafricanisme. Les vrais chefs d’Etat ou chefs de gouvernement panafricanistes sont Modibo  Keita, Syvanus Olympio, Kuamy Nkruma, Agostino Neto, Patrice Emery Lumumba, Thomas Sankara, Nelson Mandela. Que l’esprit de ces Héros des 60 dernières années habitent et éclairent les chefs de lopin de terre d’aujourd’hui.

Simon-Narcisse TOMETY

Nathalie Yamb interdite d’entrée et de séjour en France : La réaction de la Panafricaniste

Nathalie Yamb est interdite d’entrée et de séjour le territoire français. C’est un  arrêté du ministre français de l’Intérieur en date du 14 octobre qui notifie la décision.

Nathalie Yamb est interdite d’entrée et de séjour le territoire français. C’est un  arrêté du ministre français de l’Intérieur en date du 14 octobre qui notifie la décision.

L’activiste suisso-camerounaise est accusée par Paris d’encourager le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique.

Et sur son canal préféré, Nathalie Yamb a réagi, ce lundi 17 octobre 2022, à la décision des autorités françaises.

Lire ci-dessous sa réaction.

M.A

« JE SAIS

Oui. Je sais qu’ils me tueront. Mais ils n’arriveront pas à assassiner l’irrépressible envie de liberté et de justice qui anime la grande majorité des populations africaines. Le 15 octobre 1987, ils ont assassiné Thomas Sankara, mais ils n’ont pas réussi à tuer les aspirations et les valeurs qu’il incarnait.

Le 15 octobre 2022, 35 ans plus tard jour pour jour, ils annoncent au monde entier que je suis le plus grand danger de la planète pour les intérêts français. Une petite femme africaine de 163 cm, qui ne dirige aucun État, ne possède aucune arme, aucune armée, aucun média, qu’ils ont eux-mêmes arrachée à l’Afrique, en me faisant arrêter puis expulser vers l’Europe, comme on arrêtait et jetait nos aïeux dans les cales des bateaux pour les envoyer en esclavage en Europe et dans les plantations.

Mais je ne suis pas une esclave. Je ne suis l’esclave de personne. Je ne l’ai jamais été. J’ai vécu, je vis et je vivrai en femme libre. Et je mourrai en femme libre.

De la même façon que j’ai hérité des aspirations, des valeurs, des principes et du courage de Thomas Sankara, de Jerry Rawlings, de Ruben Um Nyobè, de Jean-Jacques Dessalines, de la même façon des milliers, des millions de personnes hériteront de cela quand ils me tueront ».

Union africaine: «Je dirigerai un jour cette institution, et lui rendrai le sens qu’elle a perdu depuis l’assassinat lâche du géant Kadhafi, promet Kémi Séba

Giles Robert Capo-Chichi, beaucoup connu sous le sobriquet ‘‘Kemi Séba’’ ambitionne d’être le patron de l’Union africaine dans les années à venir. Sur sa page facebook, il n’a pas caché son rêve d’être à la tête de l’institution.

Giles Robert Capo-Chichi, beaucoup connu sous le sobriquet ‘‘Kemi Séba’’ ambitionne d’être le patron de l’Union africaine dans les années à venir. Sur sa page facebook, il n’a pas caché son rêve d’être à la tête de l’institution.

Kemi Séba dit vouloir redonner le « sens » que l’union africaine « a perdu » depuis la mort du guide libyen Kadhafi.  

Union africaine: «Je dirigerai un jour cette institution, et lui rendrai le sens qu’elle a perdu depuis l’assassinat lâche du géant Kadhafi, promet Kémi Séba

« Je dirigerai l’Union Africaine d’ici quelques années, si Dieu me prête vie. Souvenez-vous de cette phrase. Souvenez-vous en bien. Ce n’est pas un rêve, c’est juste une nécessité. Peu importe le temps que cela me prendra, le sacrifice que cela me coûtera, j’en ai déjà fait beaucoup, j’en ferai beaucoup d’autres encore. Je sais depuis très longtemps que je suis né pour cela. Je dirigerai un jour cette institution, et lui rendrai le sens qu’elle a perdu depuis l’assassinat lâche du géant Kadhafi,qui était le dernier grand promoteur de cette solidarité africaine »,  a écrit l’activiste sur le réseau social.

Kemi Séba dénonce les dirigeants africains qui selon lui préfèrent leurs intérêts personnels.

«  Les peuples d’Afrique veulent l’union, mais nos dirigeants préfèrent la division, car chacun préfère faire son roitelet sur son petit territoire, plutôt que de défendre nos intérêts de manière commune. L’Afrique et sa diaspora mérite tout, mais nos dirigeants (à quelques exceptions près) , se comportent comme des moins que rien », fustige t-il avant de rassurer « Cela changera… Nous travaillons dès aujourd’hui pour cela. Au quotidien. Si seulement ils savaient… »

Mais cela passe par une présence sur le terrain politique.

Manassé AGBOSSAGA