La nuit n’a pas porté conseil à Donald Trump. Le 45e président des Etats-Unis, battu par Joe Biden, n’en démord pas : la victoire du démocrate a été acquise frauduleusement.
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Toujours président en exercice malgré l’élection du démocrate Joe Biden, Donald Trump communique toujours via Twitter. Ce dimanche après-midi, le Républicain est resté sur sa stratégie post-électorale, contestant la victoire de son adversaire dans les urnes. «Nous devrions regarder les votes. Nous ne faisons que commencer la phase de vérification. Nous devrions examiner les allégations de fraude. Nous voyons un certain nombre de déclaration sous serment indiquant qu’il y a eu fraude électorale. Nous avons une histoire de fraude électorale dans ce pays. En Pennsylvanie, vous devez vérifier comment les bulletins de vote par correspondance ont été authentifiés, parce que s’il y a un problème concernant l’authentification, cela affecterait sérieusement TOUTE L’ÉLECTION – Et ce qui m’inquiète, c’est que nous avons eu plus de cent millions de bulletins de vote par correspondance dans des villes comme Philadelphie et Detroit (Michigan) avec une longue série de problèmes électoraux (pour le moins que l’on puisse dire).» Donald Trump semble donc cibler les résultats de deux Etats – le Michigan et la Pennsylvanie. «Là où cela importait, ils ont volé ce qu’ils avaient à voler», assène-t-il.
Plus surprenant, il cite ensuite… un «sondeur britannique». «Nous pensons que ces gens (les Démocrates, Ndlr) sont des voleurs. Les machines des grandes villes sont truquées. C’était une élection volée. Le meilleur éditorialiste de Grande-Bretagne a écrit ce matin qu’il s’agissait clairement d’une élection volée, qu’il est impossible d’imaginer que Biden a dépassé Obama dans certains de ces États.» Difficile de mettre un nom sur le fameux éditorialiste ou sondeur cité par Donald Trump. Il pourrait s’agir tout simplement de… Neil Farage, chef du Parti du Brexit, grand sympathisant de Donald Trump.
Paris Match