Financement public des partis politiques au Bénin : Les récriminations du président Expérience Tèbè

L’UP-R, le BR, la FcBe et Les Démocrates ont reçu leurs chèques, pour le compte du premier semestre de l’année 2023 le lundi 15 mai dernier dans le cadre du financement public des partis politiques en République du Bénin. Sur le plateau de l’émission ‘’De vous à nous’’ de la Radio Peace FM, Expérience Tébé président du parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) n’a pas manqué d’apprécier la mise en œuvre de cette réforme. Il dénonce une « iniquité qui ne permet pas une expression pluraliste », mais prend l’engagement d’œuvrer pour que son parti soit éligible à l’avenir.

L’UP-R, le BR, la FcBe et Les Démocrates ont reçu leurs chèques, pour le compte du premier semestre de l’année 2023 le lundi 15 mai dernier dans le cadre du financement public des partis politiques en République du Bénin. Sur le plateau de l’émission ‘’De vous à nous’’ de la Radio Peace FM, Expérience Tébé président du parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) n’a pas manqué d’apprécier la mise en œuvre de cette réforme. Il dénonce une « iniquité qui ne permet pas une expression pluraliste », mais prend l’engagement d’œuvrer pour que son parti soit éligible à l’avenir.

 Une fois de plus, le parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) dénonce la mise en œuvre de la loi  sur le Financement public des partis. Sur le plateau de l’émission ‘’De vous à nous’’ de Radio Peace FM, Expérience Tèbè a maintenu le même discours.

« Le financement public des partis politiques a été géré par la Cena suivant la loi 2019-44 du 15 novembre 2019. C’est donc en respect des dispositions légales de cette loi que la Cena a procédé, une fois encore, aux remises des chèques. Mais, au Mouvement Populaire de Libération avec d’autres collègues de l’opposition en son temps, nous avions regretté cette lecture de la loi », a-t-il lancé pour planter le décor.

 Pour justifier à nouveau la position du parti, le président du  MPL va, dans un premier temps, faire la lecture de l’article 6 de la loi portant Financement public des partis politiques qui  stipule : « sont éligibles au bénéfice du financement public, les partis politiques qui remplissent les conditions ci-après : avoir un siège national et des bureaux départementaux tous installés dans des locaux  exclusivement destinés aux activités du parti et distinct d’un domicile et d’un bureau privé, justifier de la tenue régulières des instances statutaires du parti, justifier des ressources financières et leur utilisation. »

Ainsi, pour le MPL, « si on s’en tient à cela, même si on peut prioriser ceux qui ont des élus députés ou élus locaux », « ce financement devrait aller vers tous les partis qui remplissent les conditions précitées. Parce que, il faut avoir existé, participer à des élections avant d’avoir des élus », pense-t-il avant de dénoncer le déséquilibre qu’il y a « si ce  n’est que ceux-qui ont des élus qui sont aidés par le financement public».

Ainsi, pour le parti MPL, il faut que le financement public aille dans une certaine mesure vers  les autres partis qui ont toutes ses structures, qui fonctionnent. Dans le cas contraire, il sera difficile à un nouveau parti de pouvoir un jour accéder à ce niveau. « Je pense que ce n’est pas l’objectif du système démocratique que nous avons institué en 1990 », a déploré le président Expérience Tébé qui regrette la situation.

 Quid des bénéficiaires

 Entre autres éléments qui confortent les responsables du parti MPL dans leur position sur la question, aujourd’hui, est la nature des partis politiques qui bénéficient du financement public au Bénin. Le président Expérience Tébé constate qu’il y a toujours une discrimination négative parce qu’il s’agit « des partis politiques soutenus soit par un ancien président ou un président en exercice ou soit par des anciens ministres ». S’il en est ainsi, « quand est-ce que d’autres personnes qui ont une autre vision de voir et qui ambitionnent de gérer autrement auront la possibilité d’atteindre cet objectif ?», s’interroge-t-il avant de dénoncer : « une iniquité qui ne permet pas une expression réellement pluraliste, qui ne permet pas d’autres sons de cloche et ça s’est senti dans les résultats des élections ».

 Au rang des bénéficiaires un jour !

 En bon légaliste, et puisque la loi s’impose à tout le monde, le parti MPL qui fustige la mise en œuvre du financement public des partis politiques, veut toutefois, se battre pour être un de ces jours éligible. « Il faut travailler pour être présent. C’est ce que le MPL essaie de faire », a fait savoir le jeune leader politique.

Il a rassuré de ce que la politique de la chaise vide ne sera jamais celle du MPL. Le parti veut toujours travailler pour intégrer les instances de décision et il y tient beaucoup. « Qu’il vous souvienne qu’en 2020 contre l’avis de nos collègues de l’opposition, contre l’avis d’ailleurs de beaucoup de personnalités, le parti a décidé de participer aux communales. Malheureusement, nous n’avons pas pu. C’était justement déjà à cet instant que nous avons constaté que lorsque nous sommes exclus de toutes les instances ou les décisions seront prises tout se jouera en notre défaveur. », a rappelé Expérience Tébé qui ajoute plus tard,« C’est pour ça que nous continuons à travailler, nous continuerons à faire en sorte à être présent, à occuper le terrain, à corriger les imperfections, à nous améliorer et pouvoir accéder un jour à ce niveau pour véritablement devenir plus fort et permettre d’influencer ces décisions ».

Par Christophe KPOSSINOU

Création d’un parti politique : Richard Boni Ouorou justifie son choix et donne de nouveaux détails

14 juillet 2022, Richard Boni Ouorou annonçait à travers un message publié sur sa page Facebook, la création de son parti politique. Depuis, silence radio. Mais à la faveur d’une émission spéciale baptisée ‘‘Le Tic Tac’’ diffusée sur la télévision en ligne Reporter Bénin Monde, le Politologue a apporté de nouveaux détails.

14 juillet 2022, Richard Boni Ouorou annonçait à travers un message publié sur sa page Facebook, la création de son parti politique. Depuis, silence radio. Mais à la faveur d’une émission spéciale baptisée ‘‘Le Tic Tac’’ diffusée sur la télévision en ligne Reporter Bénin Monde, le Politologue a apporté de nouveaux détails.

On en sait un peu plus sur le nouveau parti de Richard Boni Ouorou, notamment les raisons qui motivent ce choix. Au cours d’une émission animée par les journalistes Pesce Hounyo et Joël Tchogbé, où il s’est prononcé sur l’actualité nationale de son pays, le politologue  a justifié la création d’un parti politique plus de deux mois après son annonce.

Richard Boni Ouorou a d’abord fait remarquer  que cette décision a été prise de commun accord avec des jeunes, hommes et femmes qui partagent une vision commune.

« Nous avons pris la décision avec un groupe de compatriotes avec lesquels nous partageons la même vision de procéder à la création d’un parti politique conformément à la réglementation en vigueur en République du Bénin », a t-il souligné.

Selon ses mots, cette vision s’articule, entre autres, sur la justice sociale, la réorientation de l’économie, les TIC, la lutte contre la corruption, l’éducation, la reforme financière.

Et là-dessus, Richard Boni Ouorou fait le triste constat que les partis animant la vie politique au Bénin évitent ces sujets de développement pour s’attarder sur la politique politicienne.

« Dans l’espace politique aujourd’hui, il n’y a aucun parti politique qui porte une vision qui parle des besoins des populations. Par conséquent, il ne nous est pas utile de nous engager avec un parti politique qui n’a aucune vision à part celle de dire qu’il faut aller aux élections », lance t-il pour justifier au passage son refus d’adhérer à un parti.

Un parti de gauche

Par contre, Richard Boni Ouorou soutient que le parti qui va bientôt naître va s’engager sur des « débats d’intérêts communautaires, des questions existentielles, sur des questions de développement en lien direct avec le quotidien des béninois ».

A quand la naissance de ce parti, le Politologue a préféré être évasif, se limitant à parler de « prochains mois ».

Mais s’il a gardé le suspense sur la date de création de ce nouveau parti, Richard Boni Ouorou a été précis sur son idéologie ou sa couleur politique.

Un parti de centre gauche progressiste libéral, a indiqué le sponsor officiel de la Jeunesse béninoise.

Manassé AGBOSSAGA

Ayadji dénonce la violation de la charte des partis dans le camp présidentiel, « ils sont en train de fossoyer la reforme du système partisan … ce qui est malheureux, c’est encore nous qui sommes de la famille présidentielle qui nous comportons comme ça »

Même s’il s’est retenu de citer de nom, Jacques Ayadji  n’a pas lésiné sur les mots pour dénoncer les autres partis de la mouvance présidentielle. Sur l’émission socio-politique ‘‘Cartes sur table’’ de la radio Océan Fm,  le président de Moele-Bénin se désole des, « fusion », « mariage », « mise ensemble » en cours à l’Union progressiste le Renouveau, au Bloc républicain,…Et ce tout en évitant de mentionner le nom desdits partis.

Coup de gueule de Jacques Ayadji ! Invité de l’émission ‘‘Cartes sur table’’, de la radio Océan FM, dimanche 25 septembre 2022, le président de Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) a, avec courroux, dénoncé la violation de la charte des partis politiques, beaucoup plus, dans le camp présidentiel, référence aux ‘‘fusions’’, ‘‘mariage’’, ‘‘mise ensemble’’.

Même s’il s’est retenu de citer de nom, Jacques Ayadji  n’a pas lésiné sur les mots pour dénoncer les autres partis de la mouvance présidentielle.

Sur l’émission socio-politique ‘‘Cartes sur table’’ de la radio Océan Fm,  le président de Moele-Bénin se désole des, « fusion », « mariage », « mise ensemble » en cours à l’Union progressiste le Renouveau, au Bloc républicain,…Et ce tout en évitant de mentionner le nom desdits partis.

Pour lui, tout ce qui s’observe est simplement une violation de la loi sur la charte des partis politiques.

« …Je ne voudrais pas parler des autres partis politiques, je veux faire un débat impersonnel », fait il d’abord observer, avant de dénoncer avec tristesse «nous avons une charte des partis politiques en vigueur dans notre pays qui ne prévoit pas des fusions, qui ne prévoit pas des mises ensembles, qui ne prévoit pas des unions…Tout les cas que vous évoquez, c’est de la tristesse, parce que moi j’avais pensé qu’en ayant parlé de rupture en 2016 et surtout en ayant mis en chantier et mis en œuvre la reforme du système partisan, on a fait dos à tout ça, à tout ce que nous voyons là. Si on devait être respectueux de la charte des partis politiques, on ne peut pas observer ce que nous sommes en train d’observer ».

Le président de Moele-Bénin se dit beaucoup plus déçu, d’autant plus que le mal s’observe chez les partis soutenant l’action du chef de l’Etat et à l’origine des nouvelles lois électorales.

« …Notre loi positif ne permet pas des adhésions groupées, des adhésions collectives. Les gens préfèrent changer alliance par mariage, mise ensemble, ce n’est pas bien. Ils sont en train de fossoyer la reforme du système partisan. Ce qui est malheureux, c’est encore nous qui sommes de la famille présidentielle qui nous comportons comme ça. C’est vraiment dommage », a-t-il déploré.

Mais, Jacques Ayadji rassure que Moele-Bénin ne s’adonnera pas à ce vilain jeu.

« Vous ne verrez jamais Moele-Bénin en train de faire une cérémonie de fusion…c’est illégal, ce n’est pas prévu. Si un parti veut venir à Moele-Bénin, il s’auto-dissout et laisse libre court aux militants de venir individuellement à Moele-Bénin, mais en tant qu’individu, mais pas en tant que groupe ».

Voilà qui est bien clair !!!

Manassé AGBOSSAGA

«Le président Talon est le premier militant du Bloc Républicain. Il a sa carte de militant »

Entre le Bloc républicain (BR), le Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), l’Union progressiste le Renouveau (UP le Renouveau), on sait désormais pour qui bat le cœur de Patrice Talon. De ces trois partis officiellement déclarés de la mouvance présidentielle,  le chef de l’Etat aurait une préférence pour le parti au cheval blanc.

Entre le Bloc républicain (BR), le Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), l’Union progressiste le Renouveau (UP le Renouveau), on sait désormais pour qui bat le cœur de Patrice Talon. De ces trois partis officiellement déclarés de la mouvance présidentielle,  le chef de l’Etat aurait une préférence pour le parti au cheval blanc.

C’est Bertin Koovi qui le dit ! De passage sur l’émission ‘‘Cartes sur table’’ de la radio Océan FM, dimanche 11 septembre dernier, la nouvelle recrue du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a juré que Patrice Talon est de l’écurie du Bloc Républicain.

« Le président Talon est le premier militant du Bloc républicain. Il a sa carte de militant. Il a été candidat en 2021 au titre du Bloc républicain. C’est avec la carte du Bloc républicain que Patrice Talon a été candidat », a-t-il soutenu.

Et à ceux qui soutiennent que le chef de l’Etat a une préférence pour l’Union progressiste le Renouveau, l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2016 rétorque «    On ne peut pas être membre de deux partis à la fois… S’il aimait l’union progressiste  à ce point, il pouvait prendre l’union progressiste à ce moment », ajoutant que Patrice Talon « n’a pas choisi Joseph  Djogbénou comme dauphin ».

Patrice Talon appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA  

Bénin : En courroux, Richard Boni Ouorou dit pourquoi il préfère créer un nouveau parti politique pour promouvoir ses idées

Coup de gueule de Richard Boni Ouorou ! A travers un post publié sur sa page Facebook, il a fustigé la création des partis politiques sans « idéologie » et teintés de  « régionalisme ».

Coup de gueule de Richard Boni Ouorou ! A travers un post publié sur sa page Facebook, il a fustigé la création des partis politiques sans « idéologie » et teintés de  « régionalisme ».

Le Politologue dénoncé la « soumission » des Rois et  de certains « leaders transformés en guignols incapables de défendre  le Benin tout entier ».

Face à cela, Richard Boni Ouorou qui avait récemment annoncé la mutation du mouvement ‘‘Les Terriens (nnes)’’ en parti politique juge infondé qu’on lui « demande d’intégrer un des blocs pour promouvoir ses idées politiques ».

« Mon père est de Soubroukou, ma grande mère qui m’a élevé est de Thio et ma mère est Agouê-Nagot. Je suis d’un peu partout du Benin », rappelle t-il, insistant sur son attachement à l’unité nationale.

Richard Boni Ouorou promet se battre avec toute son énergie pour maintenir « l’équilibre du Bénin », fragile, aujourd’hui, à ses yeux.

 Manassé AGBOSSAGA

Bénin/Politique : Le parti ‘‘La nouvelle alliance’’ de Théophile Yarou obtient son récépissé provisoire

Porté sur les fonts baptismaux le 16 octobre 2021 au terme de son congrès constitutif dans la ville de  Parakou, le parti ‘‘La Nouvelle Alliance’’ se rapproche de sa reconnaissance officielle.  Les responsables de la formation politique viennent d’obtenir le récépissé provisoire d’existence légale du parti au Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique ce  lundi 7 mars 2022.

 

Porté sur les fonts baptismaux le 16 octobre 2021 au terme de son congrès constitutif dans la ville de  Parakou, le parti ‘‘La Nouvelle Alliance’’ se rapproche de sa reconnaissance officielle.  Les responsables de la formation politique viennent d’obtenir le récépissé provisoire d’existence légale du parti au Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique ce  lundi 7 mars 2022.

Le secrétaire général du parti a confirmé l’information à nos confrères du quotidien Le Matinal.

« Oui, nous avons retiré le récépissé provisoire hier (Ndlr : lundi) au Ministère. On attend le définitif », a confirmé  Laurent de-Laure Faton.

Il a ajouté que le parti a déjà rempli les autres formalités pour entrer en possession du récépissé définitif.

«Nous avons effectué ce matin les formalités de dépôt au Journal officiel à Porto-Novo. On attend la publication pour la transmission au Ministère. C’est après cette étape, que le parti sera enregistré et pourra obtenir son récépissé définitif », a  rassuré Laurent de Laure Faton.

La Nouvelle Alliance présidée par l’ex ministre de la Défense Théophile Yarou et de plusieurs ex membres du parti Force cauris pour un Bénin émergent ne veut donc pas rater les élections législatives du 08 janvier 2023.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Le parti GSR officialise son appartenance à l’opposition

A travers une déclaration lue par son 1er vice-président, Daté Yokossi le parti Grande solidarité républicaine (GSR) officialise son appartenance à l’opposition. Le GSR dit désormais s’inscrire dans une opposition débarrassée de tout esprit de corruption, , une opposition qui s’associe de façon raisonnable au compromis dès  lors que les intérêts de la Nation le recommandent, …

A travers une déclaration lue par son 1er vice-président, Daté Yokossi le parti Grande solidarité républicaine (GSR) officialise son appartenance à l’opposition. Le GSR dit désormais s’inscrire dans une opposition débarrassée de tout esprit de corruption, , une opposition qui s’associe de façon raisonnable au compromis dès  lors que les intérêts de la Nation le recommandent, …Déclaration !!!

 

 DECLARATION D’APPARTENANCE A L’OPPOSITION DU PARTI GRANDE SOLIDARITE REPUBLICAINE (GSR-La Main dans la Main)

 Peuple béninois ! Militantes, Militants et Sympathisants du Parti Grande Solidarité Républicaine (GSR-La Main dans la Main),

Qu’il nous souvienne : le Parti GSR, soucieux d’une aube nouvelle pour le Bénin à partir d’Avril 2016 et croyant d’une part aux engagements pris par M. Eustache KOTIGAN, administrateur des sociétés de Monsieur Patrice TALON à notre réunion paritaire de janvier 2016puis au contenu du projet de société exposé par le candidat lui-même à l’hôtel Novotel, le GSR a été l’un des premiers soutiens à se mettre sans aucune contre partie aux côtés des forces engagées pour l’élection du candidat Patrice Talon à la Magistrature Suprême. Grâce à la mobilisation de ses militants sur toute l’étendue du territoire national, le GSR a contribué à porter M. Patrice Athanase Guillaume TALON au Pouvoir Suprême de l’Etat. Et cela après des débats internes houleux sur la base de critères précis face à huit (08) candidats présélectionnés.

Les critères les plus déterminants ont été :

  • la maitrise du marché financier international pouvant faciliter l’apport de capitaux étrangers au Bénin, un facteur essentiel pour un développement sans pression fiscale exponentielle ;
  • la capacité à garder la poudrière que constituent les armes achetées avec les impôts du peuple ;
  • la capacité à protéger les acquis de la Conférence Nationale (Etat de droit, libertés, démocratie, consensus et transparence dans la gestion des affaires publiques) pour une paix durable ;
  • la capacité à défendre l’intérêt général ;
  • la capacité à réduire la corruption et le chômage ;
  • le goût du modernisme.

Malheureusement, la joie des militants et sympathisants du GSR fut de très courte durée. Car, nous avons constaté dès les premiers jours du pouvoir TALON, des actes peu conformes aux objectifs du GSR consignés dans ses textes fondamentaux et déposés au Ministère de l’Intérieur à l’occasion de son agrément. A titre d’exemples, on peut citer les dérapages à l’occasion de prise de charges des nouveaux Ministres, la suppression de l’indépendance, de la justice à travers l’envahissement du Conseil Supérieur de la Magistrature, les atteintes aux libertés, la résistance à la démocratie et la suppression de l’Etat de droit à travers la violation massive des lois de la République y compris celles promulguées par Monsieur Patrice TALON lui-même. La cerise sur le gâteau, c’est la fusion des pouvoirs et la mise à genoux de toutes les Institutions de la République (Assemblée Nationale, Cour Constitutionnelle, Corps Constitués, Cour suprême, Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication, Médiateur de la République, Conseil Economique et Social, Haute Cour de Justice et Cour des Comptes.)

Le tableau sera davantage noirci avec la destruction systématique et permanente des Partis Politiques, marquée par l’immixtion sans titre du Président TALON dans le fonctionnement interne de ceux-ci et l’assujettissement impitoyable de l’opposition à des fessées permanentes.

Cette triste réalité sera doublée d’exclusions qui entraîneront des crises successives pré et post électorales, violemment réprimées par la privation de liberté et d’actes attentatoires à la vie des militants de l’opposition.

Ces dérives n’offraient d’autre choix au GSR que d’envisager son retrait de la Mouvance présidentielle.

Cependant, fidèle à ses engagements et quoique ses opinions dissidentes, le soumettaient à toutes sortes de mépris, le GSR a opté pour des sensibilisations internes et a assumé plus de quatre (04) ans durant, son appartenance à la mouvance avant de prendre l’initiative de se retirer officiellement sans pour autant s’engager irréversiblement dans l’opposition. C’est alors qu’il a commencé dans un esprit de neutralité, une nouvelle expérience avec l’opposition dont les idéaux sont de plus en plus proches des siens.

Une lecture combinée de son expérience aux côtés de la mouvance et de sa courte aventure avec l’opposition, n’offre au GSR d’autres choix que de se positionner dans l’opposition au régime du Président Patrice TALON.

Il s’inscrira notamment dans :

  • Une opposition débarrassée de tout esprit de corruption pour une dératisation de la classe politique et partant, capable de défendre l’intérêt général en tenant résolument compte des aspirations du peuple ;

 

  • Une opposition qui s’associe de façon responsable au compromis dès lors que les intérêts de la nation le recommandent mais avec fermeté et incapable de côtoyer la compromission ;

 

  • Une opposition convaincue de contribuer à mettre plus en relief les acquis de la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990 ;

 

  • Une opposition composée pour l’essentiel d’hommes politiques engagés contre la destruction de l’actif déjà insuffisant du peuple ;

 

  • Une opposition susceptible de rassurer le GSR de ne pas s’investir aux côtés de femmes et hommes pour qui rien ne vaut tant que ce n’est pas eux , lesquels font passer avant tout, leur moi, leurs intérêts égoïstes et inavoués qui ne seront plus tard qu’au service de règlement de compte, qu’au service de la paupérisation du peuple, toutes choses que nous reprochons ensemble aujourd’hui comme hier aux régimes en exercice.

 

Vive la démocratie pour que vive l’Etat de droit et les libertés.

Vive la séparation des Pouvoirs

Vive l’opposition pour que vive la diversité d’opinions et le développement,

Vive le GSR (la Main dans la Main).

Vive le BENIN

NOUS VOUS REMERCIONS.

Bohicon, le 12 février 2022

 Pour la Conférence des Instances Dirigeantes,

La Présidente de séance,

 

 

Jeannette SAMADI

Le Rapporteur de séance,                             La secrétaire de séance,

Moukadim RAÏMI                                                Denise AZEKOU

 

 

 

 

 

 

 

 

A demi-mot, Houndété adresse une réponse pimentée à Azannaï : « Il n’y a pas de résistance au Bénin sans Les Démocrates »

Eric Houndété répond aux détracteurs du parti ‘‘Les Démocrates’’. Présent ce samedi 10 octobre 2020 à l’installation des coordinations d’arrondissement de la 16è circonscription électorale, Eric Houndété a versé du piment dans les yeux des personnes qui critiquent les responsables pour la naissance du parti.

Eric Houndété répond aux détracteurs du parti ‘‘Les Démocrates’’. Présent ce samedi 10 octobre 2020 à l’installation des coordinations d’arrondissement de la 16è circonscription électorale, Eric Houndété a  versé du piment dans les yeux des personnes qui critiquent les responsables pour la naissance du parti.

Eric Houndété, président du parti Les Démocrates
Eric Houndété, président du parti Les Démocrates

L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale a aussi profité pour justifier le bien-fondé de la naissance de ce parti d’opposition.

 « Nous avons créé Les Démocrates. N’écoutez pas les gens qui disent,  vous n’avez pas le droit de créer votre parti.  Il  y en  a  qui disent  que vous n’avez pas le droit de créer votre parti,  même si eux ont créé les leurs.  Ils estiment que Les Démocrates,  on ne doit pas créer Les Démocrates. Vous avez très bien fait. Nous avons très bien fait de créer Les Démocrates », lance t-il, avant d’expliquer «   Il y a un enseignement.   Il n’y a pas de révolution sans organisation révolutionnaire. Vous ne pouvez faire aucun combat, aucune résistance,   s’il n’y a pas une organisation politique digne de ce nom et en l’espèce ce qu’il faut,  c’est d’abord et avant tout,  un parti politique.   Pour l’instant,   nous avons encore la possibilité de nous constituer en parti politique et nous l’avons fait. Nous sommes fiers de l’avoir fait. Mieux,  nous avons estimé que notre parti est un parti d’opposition, ça signifie que c’est un parti qui ne partage pas la gouvernance en cours dans notre pays aujourd’hui. Est-ce que c’est un crime ça ? ».

Après cette précision, Eric Houndété réaffirme l’appartenance du parti Les Démocrates à la Résistance nationale. Et là, encore, il fait un rappel de taille à ceux qui se jouent les chefs de la Résistance.

« En tant que parti politique,  non seulement,  nous faisons de l’opposition,  mais nous avons le droit de faire de la Résistance. Et nous ferons de la Résistance que les gens le veulent ou ne le veulent pas.  Il n’y a pas de Résistance au Bénin sans Les Démocrates.  C’est nous qui avons initié la Résistance. C’est nous qui avons animé la    Résistance, et c’est nous qui allons continuer d’animer la vraie Résistance », rappelle t-il.

Même si à aucun moment Eric Houndété n’a appelé le nom de quelqu’un,   pas besoin d’avoir fait un stage de trois mois en kpakpatoya à kpakpato Medias pour comprendre que ce message s’adresse en particulier à Candide Azannaï, lui qui ne rate aucune occasion pour critiquer Les Démocrates et les responsables du parti.

Manassé AGBOSSAGA