Azandé, Toléba, Sranon, Aholou Kèkè, Zannou: SOS ! Qui a les nouvelles de ces Cinq acteurs politiques ?

Depuis le 6 avril 2016, les vocables  ‘‘Changement’’ et  ‘‘Refondation’’ de Boni Yayi ont laissé place à celui de ‘‘Nouveau départ’’ de Patrice Talon. Et comme par magie, ce slogan a fait disparaître   des acteurs politiques,  qui par le passé étaient très actifs.  De cette longue liste de politiciens disparus,  Kpakpatomédias s’est souvenu de cinq  figures  sans toutefois  pouvoir préciser leurs positions géographiques et politiques…

Depuis le 6 avril 2016, les vocables  ‘‘Changement’’ et  ‘‘Refondation’’ de Boni Yayi ont laissé place à celui de ‘‘Nouveau départ’’ de Patrice Talon. Et comme par magie, ce slogan a fait disparaître   des acteurs politiques,  qui par le passé étaient très actifs.  De cette longue liste de politiciens disparus,  Kpakpatomédias s’est souvenu de cinq  figures  sans toutefois  pouvoir préciser leurs positions géographiques et politiques.

Manassé AGBOSSAGA

Commençons notre revue des disparus politiques depuis l’arrivée de Patrice Talon par ceux qui sont restés fidèles à Boni Yayi jusqu’à ses dernières heures au palais de la marina. Et ici, reconnaissons à César ce qui est à César en débutant par celui là que les syndicalistes et autres n’oublieront jamais.

Placide Azandé

L’homme qui a démontré à Boni Yayi sa fidélité sans limite en réprimant sévèrement la marche organisée par Todjinou, Iko  et autres en 2013    est aujourd’hui invisible. Depuis l’arrivée de Patrice Talon, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la sécurité est absent du débat politique. A l’image de l’ex- Front pour une alternative patriotique de Marcel de Souza auquel il a appartenu, Placide Azandé est muet sur l’actualité nationale. La destitution des maires, la fusion de la gendarmerie et de la police en une force unique, la ligne rouge de son collègue préfet Modeste Toboula, les départs en cascade dans les rangs des Forces cauris pour un Bénin émergent et autres sujets d’intérêts nationaux  sont pour l’heure restés indifférents à l’ancien premier adjoint au maire de la commune d’Abomey-Calavi, et préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral.

Le Nouveau départ a-t-il fait perdre à Azandé son zèle et son inspiration ?

Soumanou Toléba

Restons avec ceux qui du début jusqu’à la fin sont restés fidèles à Boni Yayi en mentionnant en deuxième position le nom de l’ancien ministre de la culture et du tourisme, Soumanou Toléba. Depuis l’arrivée du chantre du Nouveau départ, l’homme est entré dans un profond sommeil. Soumanou Toléba qui multipliait les initiatives pour rivaliser avec la panoplie d’acteurs politique à Djougou est aujourd’hui invisible, même au microscope. Autrefois très créatif pour marquer sa présence, Soumanou Toléba a aujourd’hui l’esprit facile pour se taire sur tous les sujets, même sur ceux liés à sa personne. Le texte laconique et sans signature qui est venu démentir l’appui financier de l’homme à Loth Houénou en dit long.

Le scandale financier de 14 milliards révélé par le Fonac de Jean-Baptiste Elias contraint t-il  l’ancien Directeur général de la Société béninoise de manutention portuaire (Sobemap) à garder le silence ?

Sranon, Aholou Kèkè,  Zannou

Il n’y a pas que les hommes qui sont passés du mode ‘‘bruit’’ en mode ‘‘silencieux’’ depuis l’avènement du Nouveau départ. Les femmes complètent aussi cette liste. Ici, évoquons celle qui a rejoint Boni Yayi en fin de mandat, celle qui a claqué la porte des FcBe et enfin celle qui n’a jamais côtoyé le régime défunt.

Dans le premier cas, évoquons  le nom de Marie-Laurence Sranon. Contrairement à Placide Azandé et Soumanou Toléba,  Marie Laurence Sranon s’est révélée sur la scène politique à la faveur de son entrée dans le gouvernement en 2013 au poste de ministre de la famille. Et très tôt, elle s’est trouvée toutes les qualités politiques pour tenter de s’imposer dans les Collines, et en particulier à Glazoué. Avec sa casquette de ministre en charge de la famille, puis celui de l’entreprenariat des jeunes, Marie Laurence Sranon utilisait toutes les stratégies pour prouver à Boni Yayi qu’elle était une âme précieuse dans le jeu politique.

Mais  depuis le départ de l’homme en avril 2016, la ministre au ‘‘teint clair’’ a disparu des radars. Le départ  de son mentor a été synonyme de sa disparition sur la scène politique.

A contrario de Christelle Houdonnougbo qui s’est trouvée un  chemin facile pour exister sur la scène politique, Marie Laurence Sranon n’a visiblement pas eu d’idée pour maintenir son existence.

A  t-il renoncé à la politique ou continue-t-elle de chercher la meilleure stratégie pour signer son grand come-back?

Contrairement à Marie-Laurence Sranon, Hélène Aholou Kèkè a mis un terme à l’aventure avec Boni Yayi. Aux côtés de ‘‘Papa Bonheur’’, comme l’appelait Claudine Prudencio en 2006, la député de la 20è circonscription électorale a claqué la porte des FcBe pour rejoindre les Fdu de Nago. Mais, entre ces deux temps, la dame d’Avrankou n’a jamais  manqué de  donner son avis sur l’actualité nationale.

Mais depuis l’avènement du régime du Nouveau départ, Hélène Aholou Kèkè est absente du débat politique. La réaction  de l’ancienne présidente de la commission des lois, sur les avis contraires de la Cour constitutionnelle  aux lois votées par ses collègues députés aurait pourtant été la bienvenue.

Ce silence sur ce sujets et autres cache t-il la douleur de son échec aux dernières législatives ?

Enfin, évoquons le cas Célestine Zannou. Oui, la femme au ‘‘sens des valeurs’’ a perdu son latin depuis l’arrivée d’ ‘‘Agbonnon’’. S’il est vrai que sous Boni Yayi, la présidente de la Dynamique du changement pour un Bénin débout ne multipliait pas les sorties politiques pour afficher son opposition à la gestion de l’homme, il est aussi vrai que Célestine Zannou ne manquait pas de donner son avis sur les sujets phares. Et dans cas de figure, l’on pourrait se poser deux questions pour justifier  le silence étonnant de l’ancienne directrice de cabinet du Feu Général Mathieu Kérékou depuis l’avènement du Nouveau départ.

La première, c’est que Célestine Zanou  ne voit pas un sujet qui mérite sa réaction officielle ? La deuxième, c’est que par ce silence, elle démontre sa renonciation à sa destination « Ninive ». Les jours prochains nous édifieront.

En attendant ces jours, kpakpatomédias lance l’alerte. Où sont passés Placide Azandé, Soumanou Toléba, Marie-Laurence Sranon, Hélène Aholou Kèkè, et Célestine Zannou ?

A l’issue de son 3è congrès extraordinaire: L’AND renouvelle sa fidélité à Talon

Sans surprise  l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) a annoncé la poursuite de son aventure avec  le chantre  du Nouveau départ. A l’occasion de la cérémonie  officielle du 3è congrès  extraordinaire  de l’alliance tenue  ce samedi 28 octobre 2017 au palais des congrès  de Cotonou,  Barnabé Dassigli et les siens ont  fait l’option de renouveler leur fidélité à Patrice Talon.

Man

 

Sans surprise  l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) a annoncé la poursuite de son aventure avec  le chantre  du Nouveau départ. A l’occasion de la cérémonie  officielle du 3è congrès  extraordinaire  de l’alliance tenue  ce samedi 28 octobre 2017 au palais des congrès  de Cotonou,  Barnabé Dassigli et les siens ont  fait l’option de renouveler leur fidélité à Patrice Talon.

Manassé AGBOSSSAGA

Soutien de première heure du candidat Patrice Talon, devenu président de la République, l’AND  reste fidèle à son choix de départ. L’alliance présidée par Barnabé Dassigli  a, à l’issue de son 3è congrès extraordinaire des vendredi 27 et samedi 28 octobre 2017, fait l’option de rester dans la mouvance présidentielle.  Et c’est son président reconduit  la veille dans son fauteuil de ministre de la Décentralisation qui a, sans surprise, annoncé la nouvelle.

« Aujourd’hui, Patrice Talon préside aux destinées de notre pays, l’’AND et ses militants ne lui marchandent pas leur soutien pour porter sa vision d’un Bénin révélé…A  la lecture de l’orientation dans laquelle notre pays est engagé, nous avons des raisons fermes de renouveler et de manifester  notre fidélité au leader charismatique de notre mouvance», a déclaré Barnabé  Dassigli avant d’ajouter « Hier l’AND était, aujourd’hui land est l’AND est, et demain l’AND tient encore à être là».

Si  le 3è congrès extraordinaire de l’AND a permis à Barnabé Dassigli et à sa troupe de renouveler leur fidélité au chantre du Nouveau départ, et par ricochet au Programme d’actions du gouvernement (PAG), ce rendez-vous  a aussi été la tribune de réflexions du système  partisan.  Le thème « l’AND à l’heure des grandes rassemblements » » réservé aux assises en dit d’ailleurs long.

Présents à l’ouverture des travaux, les présidents  et  représentants de partis et alliances de partis dont  François Abiola, président du Mouvement espoir du Bénin, Epiphane Quenum, président du Rassemblement pour la démocratie et la République (RDR), Georges Bada, membre de la Renaissance du Bénin (RB), aile  Zinzindohoué  ont salué cette vision  et affiché leur volonté de travailler avec l’AND.

Les militants de l’AND apprécieront !

Publication du remaniement à la veille du congrès de l’AND: Dassigli « était là seulement », ses militants avaient « les yeux rouges »

Longtemps  annoncé, c’est finalement le vendredi 27 octobre 2017, que le deuxième gouvernement de Patrice Talon  a été rendu  public. Un remaniement qui est intervenu   à la veille de la cérémonie officielle du 3è congrès extraordinaire de l’Alliance nationale  pour la démocratie et le développement  (AND). Et à l’occasion de ladite cérémonie d’ouverture, Barnabé  Dassigli a révélé  que  la publication  du  deuxième gouvernement de Patrice Talon  dans ce contexte  a installé crainte, et panique  dans l’écurie de l’AND…

 

Longtemps  annoncé, c’est finalement le vendredi 27 octobre 2017, que le deuxième gouvernement de Patrice Talon  a été rendu  public. Un remaniement qui est intervenu   à la veille de la cérémonie officielle du 3è congrès extraordinaire de l’Alliance nationale  pour la démocratie et le développement  (AND). Et à l’occasion de ladite cérémonie d’ouverture, Barnabé  Dassigli a révélé  que  la publication  du  deuxième gouvernement de Patrice Talon  dans ce contexte  a installé crainte, et panique  dans l’écurie de l’AND.

« Le chef de l’Etat sait que nous avons le congrès aujourd’hui (samedi 28 octobre  2017), mais hier (vendredi 27 octobre)  pendant que nous étions au comité d’organisation, j’ai vu que tout le monde avait les yeux rouges parce qu’il est annoncé sur les réseaux sociaux que le gouvernement était remanié.  Tout le monde avait les yeux rouges.

Les gens passaient dans mon bureau, ils me regardaient rapidement. J’étais là seulement et présent seulement», raconte  Barnabé Dassigli qui à ce moment n’était visiblement  pas fixé sur son sort.

Dans   ce qu’on pourrait qualifier de présence de corps, le président de l’AND précise  qu’il  était toutefois conscient d’être en présence de deux cas de figure.

« Je sais que si ce n’est pas A, c’est B.  Si ce n’est pas B c’est A. Cest ba, c’est Barnabé», a ensuite ironisé avec joie le ministre reconduit dans son fauteuil de ministre de la  Décentralisation.

Manassé  AGBOSSAGA

Léonce Houngbadji à l’endroit du chantre du Nouveau départ: « Patrice Talon n’est plus digne de diriger notre pays »

Patrice Talon ne mérite plus d’occuper le fauteuil de la marina. C’est du moins l’avis du président du PLP et membre du FSP…

Le Bénin a,  à sa tête un président indigne. L’incrimination est signée du président du Parti pour la libération du peuple (PLP) et membre du Front pour le sursaut patriotique (FSP). Au cours du meeting organisé par le FSP ce vendredi 13 octobre 2017 à la bourse du travail, Léonce Houngbadji a, à nouveau,  dénoncé le gouvernement du Nouveau départ et en particulier le président Talon, qui selon lui,  « n’est plus digne de diriger notre pays ».

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon ne mérite plus d’occuper le fauteuil de la marina. C’est du moins l’avis du président du PLP et membre du FSP. Présent au meeting organisé par le FSP ce vendredi 13 octobre 2017 à la bourse du travail, le président du PLP a, à nouveau,   décrié le chantre du Nouveau départ.

« Il (Talon) est venu pour affamer les jeunes. Il est venu pour détruire le tissu social et économique de notre pays », constate le président du PLP. Et de conclure « Patrice Talon n’est plus digne de diriger notre pays.  Il n’est plus digne de diriger notre pays ».

Face à un président qui ne mérite plus d’être aux commandes du Bénin, Léonce Houngbadji lance « tous ceux qui ont un amour profond pour ce pays, nous devons nous mettre ensemble, ensemble pour défendre les valeurs, les symboles et les principes de la République ».

Son appel sera-t-il entendu ?

Enchaînements dans les dérives sous le régime de la Rupture: « Ce qui est venu s’ajouter, c’est l’humiliation du Bénin au plan international », déplore Azatassou

Pour l’ancien directeur de Cabinet de Boni Yayi, le régime de la Rupture avec à sa tête le président Patrice Talon est sur une courbe descendante…

Les choses ne s’améliorent pas sous le  régime de la Rupture. Pire, elles s’aggravent. Ce   triste constat porte les griffes du coordonnateur des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Eugène Azatassou,  pour qui  aux multiples dérives constatées depuis le 6 avril est venue se griffer l’humiliation du Bénin au plan international.

Manassé AGBOSSAGA

Pour l’ancien directeur de Cabinet de Boni Yayi, le régime de la Rupture avec à sa tête le président Patrice Talon est sur une courbe descendante. Présent au meeting du Front pour le sursaut patriotique le vendredi dernier, Eugène Azatassou a laissé entendre que les choses vont de mal en pire depuis le 6 avril 2016.

A en croire le Coordonateur des FCBE, l’humiliation du drapeau béninois à l’international est venu compléter la  liste noire de la  « politique d’accaparement de l’économie par une minorité », « de bradage du patrimoine national », «d’exclusion des travailleurs ».

« Ce     qui est venu s’ajouter,  c’est l’humiliation de notre patrie, l’humiliation du Bénin au plan international », déplore Eugène Azatassou en référence à la rencontre manquée du chef de l’Etat avec son homologue français.

Patrice Talon appréciera !

Pour ramener le régime de la Rupture à l’ordre: Deux actions en vue des centrales et confédérations syndicales

Les centrales et confédérations syndicales sont décidées à se faire entendre. Face aux mesures antisociales du gouvernement du Nouveau départ, les centrales et confédérations syndicales prévoient…

Les  centrales et confédérations syndicales sont décidées à se faire entendre. Face aux mesures antisociales du gouvernement du Nouveau départ, les centrales et confédérations syndicales prévoient une panoplie d’actions pour ramener Patrice Talon sur le droit chemin.

Et à en croire Noel Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin),  deux actions d’envergures sont déjà programmées pour dénoncer la politique du gouvernement. Selon lui, une conférence de presse est prévue ce lundi 16 octobre 2017 à la bourse du travail pour lancer les hostilités.

D’après  les informations données par le secrétaire général de  la Cosi-Bénin, cette conférence sera animée par les sept secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales dont la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). Une manière pour lui d’annoncer la paix retrouvée entre les secrétaires généraux.

La seconde action annoncée par Noel Chadaré se déroulera hors des murs de la bourse du travail. Le secrétaire général de la Cosi-Bénin a annoncé une marche des centrales et confédérations syndicales dans les rues de Cotonou le 20 prochain.

Spécialiste  des lignes rouges, le tout puissant préfet du Littoral, Modeste Toboula est averti !

Manassé AGBOSSAGA

Pour permettre au chef de l’Etat de terminer en beauté son mandat : Les précieux conseils de Tomety à Talon

En difficulté, le chantre du Nouveau départ dispose toutefois des cartes à jouer pour se rattraper et réaliser le miracle promis au peuple béninois. Sur le plateau de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm de ce dimanche 24 septembre 2017, Simon Narcisse Tomety    a donné cet espoir, proposant au passage des  recettes à Patrice Talon pour terminer en beauté son mandat de 5 ans…

En difficulté, le chantre du Nouveau départ dispose toutefois des cartes à jouer pour se rattraper et réaliser le miracle promis au peuple béninois. Sur le plateau de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm de ce dimanche 24 septembre 2017, Simon Narcisse Tomety    a donné cet espoir, proposant au passage des  recettes à Patrice Talon pour terminer en beauté son mandat de 5 ans.

Manassé AGBOSSAGA

Tout n’est pas encore fini. Malgré le mauvais départ, Patrice Talon peut encore réaliser le miracle promis. Mais pour cela, il faudra changer de cadence. Invité de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm du  dimanche 24 septembre, Simon Narcisse Tomèty s’est voulu être le porteur de cette aube d’espoir.

Tel un médecin qui prescrit une ordonnance à son malade pour lui permettre de ne pas être emporté par son mal, l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience a délivré des recettes à Talon pour lui permettre de se réconcilier avec son peuple. Déjà disponibles et sans sacrifice énorme, les recettes proposées ont pour nom : Valeur, Homme et Capital.

Dans une explication brève, Simon Narcisse Tomèty fait savoir qu’il est nécessaire d’avoir des ministres,  préfets, et un chef d’Etat qui incarnent des valeurs tant dans leurs discours que dans leurs comportements.

Sur ce point, Simon Narcisse Tomety a ouvertement fustigé les salaires attribués aux ministres et préfets. Pour lui, il est imaginable que les gouvernants demandent aux pauvres populations de consentir    des sacrifices pendant  qu’eux s’attribuent de gros salaires.

Abordant le volet Capital, l’Institutionnaliste propose demande que cela  soit au service des pauvres. Et là-dessus, Simon Narcisse Tomety propose que la part sociale soit ramenée à 5000Fcfa ou 10000Fcfa. Pour lui, le capital ne doit pas aller aux mains des étrangers.

En marge de ces trois principales propositions, Simon Narcisse Tomety invite également Patrice Talon à ne pas banaliser la souffrance des béninois, à l’organisation d’un forum national pour débattre de notre  gouvernance politique et économique.

« S’en aller après les 5 ans »

Sur le plateau de Soleil Fm, Simon Narcisse Tomety s’est aussi prononcé sur la possibilité du chef de l’Etat de se présenter en 2021 pour un second mandat. Sur la question, Simon Narcisse Tomety est resté fidèle à lui-même. Très direct, il  « conseille »  Patrice Talon de s’en aller après son mandat de transition ». Simon Narcisse Tomety déconseille à Patrice Talon de trahir sa parole en se présentant à sa propre succession. « Ce serait pas bien pour sa propre image », prévient-il.

« Raison du limogeage »

Le limogeage du ministre des Infrastructures routières a aussi été abordé par l’invité de Virgile Ahouansè. Et s’il dit ne pas être gêné par le limogeage d’un ministre, Simon Narcisse Tomety dit cependant ne pas comprendre le silence qui entoure la décision.

Pour Simon Narcisse Tomety, l’ampleur du mot limogeage mérite que le chef de l’Etat donne les  raisons qui ont conduit à la prise de cette sanction.

Et puisque la nature a horreur du vide, l’invité de Soleil Fm confie que Hervé Hehomey peut tirer profit de son sort. Simon Narcisse Tomety fait savoir à cet effet que le pouvoir est en train de le rendre célèbre.

En attendant que Patrice Talon ne comprenne cela, Simon Narcisse Tomety confie qu’il n’a aucun problème avec son mentor Pascal Koupaki, même si confie t-il,  il a pris un peu ses distances avec lui pour mieux réfléchir.

Voilà qui est bien clair !

 

Après la présidentielle de 2016: « Ajavon est parti, il nous a laissé », dixit Michel Sogbossi

Candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Sébastien Ajavon a-t-il fait le choix de rompre les amarres avec ses alliés ? A cette question, Michel Sogbossi, comme l’honorable Louis Vlavonou  semble répondre par l’affirmative. Invité de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm de ce dimanche 1 octobre 2017…

 

Candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Sébastien Ajavon a-t-il fait le choix de rompre les amarres avec ses alliés ? A cette question, Michel Sogbossi, comme l’honorable Louis Vlavonou  semble répondre par l’affirmative. Invité de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm de ce dimanche 1 octobre 2017, le secrétaire général des Forces démocratiques unies a laissé entendre que le président du patronat a pris ses distances de l’alliance Fdu après la présidentielle de 2016.   « Ajavon est parti, il nous a laissé », regrette l’ancien ministre de l’Agriculture.

Et puisque la nature a horreur du vide, l’alliance Fdu qui a soutenu Sébastien Ajavon lors de la présidentielle de 2016 dit par la voix de son secrétaire général être désormais aux côtés du président Patrice Talon.

Michel Sogbossi confie d’ailleurs que le Fdu est prêt à entrer dans le prochain gouvernement si remaniement il y en avait.

Patrice Talon à qui revient le dernier mot appréciera !

Manassé AGBOSSAGA

Election de Boni Yayi en 2006 puis sa réélection en 2011: Les révélations de Dègla sur la contribution de Talon

S’il était presque inconnu des béninois avant que l’affaire tentative d’empoisonnement ne le révèle au grand public en 2012, Patrice Talon poussait et plaçait les pions dans l’ombre depuis fort longtemps. Un opérateur économique discret qui avait une main mise sur la classe politique béninoise. Et sur le plateau de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de Radio Bénin de ce dimanche 1 octobre 2017, Bénoit Dègla a révélé le jeu de couloir, rappelant que Patrice Talon a, dans l’ombre, contribué à l’élection de Boni Yayi en 2006 puis sa réélection en 2011…

S’il était presque inconnu des béninois avant que l’affaire tentative d’empoisonnement ne le révèle au grand public en 2012, Patrice Talon poussait et plaçait les pions dans l’ombre depuis fort longtemps. Un opérateur économique discret qui avait une main mise sur la classe politique béninoise. Et sur le plateau de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de Radio Bénin de ce dimanche 1 octobre 2017, Bénoit Dègla a révélé le jeu de couloir, rappelant que Patrice Talon a, dans l’ombre, contribué à l’élection de Boni Yayi en 2006 puis sa réélection en 2011.

Manassé AGBOSSAGA

C’est peut-être plus un fait nouveau. Mais, cela vient confirmer ce qui s’est dit lors de la présidentielle de 2016 pour incriminer le candidat Patrice Talon. Opérateur économique avant son élection en 2016, Patrice Talon avait une main mise sur la classe politique béninoise. Une influence qui   à en croire Bénoit Dègla,  a été mise au service de l’élection de Boni Yayi en 2006 puis en 2011.

Sur radio Bénin, l’ancien ministre de l’intérieur et actuel député a souligné les rôles clés joués par Talon dans l’élection puis la réélection de son ancien ami. « Il a fallu qu’il soit là pour que nous gagnons en 2005 et en 2011 » a lancé  le désormais ex député des Forces cauris pour un Bénin émergent. Poursuivant ses confidences, Benoit Dègla a laissé entendre que l’arrivée de Talon a  donné un coup de pouce au bureau restreint (en 2005) qui travaillait dans la « clandestinité » pour Boni Yayi. Là-dessus,  l’homme témoigne sa gratitude à Talon, rappelant que c’est grâce à lui, qu’il a joué un rôle déterminant dans le bureau central en occupant   le poste de secrétaire. Et d’ajouter « si je suis en politique, c’est grâce à Talon … le président Talon a toujours eu ma confiance ».

Loin de cette confiance Benoit Dègla laisse entendre que beaucoup étaient convaincus que Patrice Talon deviendrait un jour président de la République.

Un peu comme pour dire que l’élection de ‘‘Agbônon’’ à la tête du pays n’est pas volée.