Kagamé opposé à la nomination des ‘’yovos’’ dans les pays africains

Le président du rwandais n’est pas favorable à la nomination des ‘‘yovos’’ à la tête des sociétés d’Etats, institutions et autres dans les pays africains. Paul Kagamé a exprimé son opposition à l’arrivée des occidentaux en Afrique lors de sa visite d’Etat au Bénin.

Le président du rwandais n’est pas favorable à la nomination des ‘‘yovos’’ à la tête des sociétés d’Etats, institutions et autres dans les pays africains. Paul Kagamé a exprimé son opposition à l’arrivée des occidentaux en Afrique lors de sa visite d’Etat au Bénin.

En effet, en marge de la conférence de presse  conjointe avec le président béninois, il a soutenu que les dirigeants africains doivent « continuer à travailler pour s’assurer » qu’ils développent les  « compétences africaines ».

« (…) il faut qu’on puisse continuer à travailler en améliorant nos compétences au fur et à mesure, en formant de la ressource humaine, en travaillant en collaboration avec les pays voisins, les pays qui nous entourent et c’est comme ça qu’on pourra construire une Afrique plus forte, une Afrique qui aura de la compétence, une Afrique qui n’aura pas besoin d’aller chercher la compétence ailleurs, en dehors du continent. Je pense que c’est de cela qu’il s’agit.  C’est ça, la coopération dont il s’agit…je recommande au président Talon qui a cette vision, cette grande vision, on n’a pas besoin de chercher des compétences en dehors de notre continent.  Il faut qu’on commence par  promouvoir, l’acquisition des compétences qui viennent d’Afrique. Il faut qu’on soit fier de cela. Et c’est ma vision et c’est une vision que je partage avec le président Talon. Il faut commencer par chercher les compétences dans nos pays voisins » a soutenu le président rwandais.

Difficile de dire que le président béninois partage ce point de vue. Sous Patrice Talon, le Port autonome de Cotonou (PAC), la Société béninoise d’Energie (SBEE) et autres sont occupés par des ‘‘yovos’’.

Manassé AGBOSSAGA

Arrivée de l’épouse de Paul Kagamé à Cotonou (Vidéo)

Jeannette Kagamé est à Cotonou depuis quelques heures. Elle a précédé son époux Paul Kagamé, attendu à Cotonou ce 14 avril pour une visite d’Etat de 72 heures au Bénin.

Jeannette Kagamé est à Cotonou depuis quelques heures. Elle a précédé son époux Paul Kagamé, attendu à Cotonou ce 14 avril pour une visite d’Etat de 72 heures au Bénin.

L’épouse du président rwandais a été accueillie à l’aéroport Cardinal Bernadin Gantin par la ministre des Affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifoé, puis par la première dame Claudine Talon..

Selon certaines indiscrétions, Paul Kagamé doit ralier Cotonou depuis les Etats-Unis.

M.A

Paul Kagamé et son épouse attendus à Cotonou ce vendredi 14 avril : voici l’agenda du couple présidentiel

Le président du Rwanda, Paul Kagamé et son épouse fouleront le sol béninois ce vendredi 14 avril 2023 au Bénin pour une visite officielle de travail de 72 heures. La présidence du Bénin a révélé l’agenda  du couple présidentiel.

Le président du Rwanda, Paul Kagamé et son épouse Jeannette Kagamé fouleront le sol béninois ce vendredi 14 avril 2023 au Bénin pour une visite officielle de travail de 72 heures. La présidence du Bénin a révélé l’agenda  du couple présidentiel. Détails à travers le communiqué ci-dessous.

Sur invitation du Président de la République, Monsieur Patrice TALON, Son Excellence Monsieur Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda et son épouse Jeannette NYIRAMONGI KAGAME, effectueront les 14, 15 et 16 avril 2023, une visite d’État en République du Bénin. Le couple présidentiel rwandais sera accueilli le vendredi 14 avril 2023 à l’aéroport international de Cotonou par une délégation gouvernementale.

Au cours de son séjour au Bénin, le Chef de l’État rwandais sera reçu dans la matinée du samedi 15 avril 2023, au Palais de la Marina, par le Président de la République, Monsieur Patrice TALON, pour un tête-à-tête suivi d’une séance de travail élargie aux membres des deux délégations. Cette séance de travail sera sanctionnée par la signature de divers accords.

Ensuite, les deux Chefs d’État animeront un point de presse conjoint, après la lecture du communiqué conjoint. Nul doute qu’au cours de ce face-à-face avec les hommes des médias, des questions liées au renforcement de la coopération bilatérale, notamment les échanges commerciaux, la promotion des investissements et les échanges d’expertises, le tourisme, la facilitation de la libre circulation des biens et des personnes, le transport aérien entre Kigali et Cotonou, l’industrie textile et la lutte contre le terrorisme seront évoquées.

Il est à noter que, dans le cadre du renforcement des relations entre le Bénin et le Rwanda, les deux pays frères ont signé, lors de la première session de la Grande commission mixte de coopération entre les deux pays qui s’est tenue les 29 et 30 septembre 2017 à Rubavu (Rwanda), des accords dans les domaines des TIC, du service cadastral, de l’environnement et du développement durable. Ces différents accords ont permis aux experts des deux pays de travailler en commun pour le bien-être des deux peuples.

L’hôte du Président de la République se rendra, dans l’après-midi du samedi 15 avril 2023, à l’Agence de Développement de Sèmè City, la Cité Internationale de l’Innovation et du Savoir où il est prévu une rencontre d’échanges avec des jeunes entrepreneurs, des étudiants et des start-ups.

Le couple présidentiel rwandais bouclera son séjour au Bénin par des visites guidées de la Place de l’Amazone (En l’honneur des femmes du Bénin d’hier et d’aujourd’hui) et du Monument aux Dévoués érigé dans le Jardin de Mathieu (en mémoire des enfants du Bénin dévoués à la patrie).

Paul Kagamé : voici la date de sa venue à Cotonou

Le président rwandais foulera pour la seconde fois le sol béninois. Après  sa visite en 2010 sous l’ancien président Boni Yayi, Paul Kagamé sera au Bénin en avril.

Le président rwandais foulera pour la seconde fois le sol béninois. Après  sa visite en 2010 sous l’ancien président Boni Yayi, Paul Kagamé sera au Bénin en avril.

Selon les confidences de Bip Radio, le président Rwandais est attendu  à Cotonou le 14 avril. Il y sera pour une visite officielle de travail de 72 heures.

Paul Kagamé sera à l’occasion reçu en audience pour discuter de plusieurs sujets.

Affaire à suivre !!!

M.A

Diplomatie : Paul Kagamé annoncé à Cotonou

Le président rwandais est annoncé à Cotonou. Selon les confidences de Jeune Afrique , Paul Kagamé va effectuer une visite d’État de deux jours au Bénin dans la deuxième quinzaine du mois d’avril. « Dossiers économiques et militaires seront au cœur de cette rencontre ».

Selon la même source, le Ministre des affaires étrangères du Bénin, Aurélien Agbénonci  avait transmis un message de Patrice Talon à son homologue rwandais, en marge du 36ème sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.

Lors du dernier conseil des ministres, Pascal Nyamulinda, de nationalité rwandaise a été nommé au poste de Directeur général de l’Agence nationale des investissements du Bénin (ANIP).

Une nomination sévèrement dénoncée par la société civile et la classe politique.

M.A

A la tête du Rwanda depuis 2000, Paul Kagamé n’exclut pas une nouvelle candidature, « Je suis prêt à me porter candidat pendant 20 ans encore »

Paul Kagamé relance le suspense sur sa probable candidature à la présidentielle de 2024. A la tête du Rwanda, depuis 2000, soit 22 ans, le président Rwandais n’a pas écarté l’idée de se porter candidat à la prochaine présidentielle, contrairement à ses déclarations en 2019 où il semblait ouvrir la voie à un passage de témoin.

Paul Kagamé relance le suspense sur sa probable candidature à la présidentielle de 2024. A la tête du Rwanda, depuis 2000, soit 22 ans, le président Rwandais n’écarte plus l’idée de se porter candidat à la prochaine présidentielle, contrairement à ses déclarations en 2019 où il semblait ouvrir la voie à un passage de témoin.

« Très probablement non. Je veux avoir un peu de répit, mais compte tenu de la situation actuelle et de ce qu’elle a été dans le passé, j’ai pris une décision qui me concerne personnellement, à savoir que cela ne se produira pas la prochaine fois », avait il, déclaré, selon Bloomberg, dans un entretien en marge du sommet Bloomberg..

Mais, ce vendredi 08 juillet 2022, dans un entretien exclusif accordé à France 24, en langue anglaise, le président Rwandais a ouvert la porte une candidature à la présidentielle de 2024 au Rwanda.

« Je suis prêt à me porter candidat pendant 20 ans encore », a lancé Paul Kagamé.

Le président Rwandais a souligné que c’est au peule Rwandais de choisir. « Les gens doivent décider pour eux-mêmes, ceux qui veulent faire », a rétorqué Paul Kagamé.

Et dans ce sens, il a assuré que les élections ont toujours été libres et équitables au Rwanda, contrairement à certaines « grandes démocraties » qui ont récemment été éprouvées.

Au pouvoir depuis 2000. le président Rwandais est à son troisième mandat depuis sa victoire à la présidentielle de 2017 remportée avec 99 % des voix.

Un référendum à polémique en 2015 avait permis de sauter le verrou constitutionnel de deux mandats, lui permettant de se présenter en 2017.

Paul Kagamé pourrait encore briguer deux autres mandats de cinq ans, conformément à la Constitution, à la fin de son actuel mandat de sept ans.

Manassé AGBOSSAGA

Emmanuel Macron au Rwanda : « Je viens reconnaître nos responsabilités » dans le génocide de 1994

Après l’élection – avec le soutien de Paris – de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie, une nouvelle étape est franchie avec la remise en mars du rapport dirigé par l’historien Vincent Duclert sur le rôle de la France dans le génocide. 

Emmanuel Macron, en visite au Rwanda pour achever la normalisation des relations entre Paris et Kigali, a reconnu la « responsabilité accablante » de la France dans le génocide de 1994 lors d’un discours très attendu au Mémorial du génocide, où sont inhumés les restes de plus de 250 000 victimes. Le président français a également demandé « le don du pardon » aux rescapés.

Le président français Emmanuel Macron est arrivé jeudi 27 mai au Rwanda avec l’ambition de normaliser enfin des relations bilatérales empoisonnées depuis plus d’un quart de siècle par le rôle joué par la France dans le génocide des Tutsi de 1994

Ce court déplacement au « pays des mille collines » s’ouvre dans un climat d’optimisme aussi bien à Paris qu’à Kigali.  

Emmanuel Macron a affirmé la semaine dernière qu’il aura « à cœur d’écrire une nouvelle page » entre la France et le Rwanda, deux pays qui, selon son homologue Paul Kagame, « ont désormais l’opportunité » de « créer une bonne relation ».

Cette visite devrait consacrer l' »étape finale de normalisation des relations », résume la présidence française.

Une « mémoire pacifiée », « une relation renouée »

Se rendre au Rwanda est « un acte particulièrement fort pour le président de la République » et « c’est le signe (…) d’une mémoire pacifiée, d’une relation renouée », a souligné le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, mercredi. 

« C’est la preuve que la volonté du président de la République de regarder notre histoire, notre passé, en face et en toute transparence est la meilleure manière d’avancer », a-t-il ajouté à l’issue du Conseil des ministres. 

Emmanuel Macron aura à trouver les mots justes dès son arrivée jeudi matin à Kigali pour son premier déplacement lointain depuis le début de la crise du Covid-19. Il se rendra directement au Mémorial du génocide, situé à Gisozi, un quartier de la capitale, où sont inhumés les restes de plus de 250 000 victimes. 

Au cours de ce moment de « solennité particulière », selon l’Élysée, il prononcera un discours très attendu en s’adressant notamment aux « rescapés » de ce génocide qui a fait plus de 800 000 morts, essentiellement au sein de la minorité tutsi, entre avril et juillet 1994.

Certaines associations attendent que le président exprime, au nom de la France, des « excuses » pour le rôle joué par Paris entre 1990 et 1994. « Des excuses ne peuvent venir à la demande. Elles doivent être sincères. Ce n’est pas à moi, ou à quiconque, de demander des excuses », a estimé Paul Kagame dans un récent entretien au Monde

Un rapport « accablant »

Précédent président à s’être rendu à Kigali, en 2010, Nicolas Sarkozy n’avait pas été aussi loin : il avait reconnu de « graves erreurs » et « une forme d’aveuglement » des autorités françaises ayant eu des conséquences « absolument dramatiques ».  

Malgré ces déclarations, les relations entre Paris et Kigali sont depuis restées difficiles, passant par des phases de fortes tensions.  

Emmanuel Macron au Rwanda : "Je viens reconnaître nos responsabilités" dans le génocide de 1994
Emmanuel Macron au Rwanda : « Je viens reconnaître nos responsabilités » dans le génocide de 1994

À son arrivée à l’Élysée, Emmanuel Macron relance le travail de rapprochement, notamment en développant de bonnes relations avec Paul Kagame, qui se présente en champion africain de l’environnement et du numérique. 

Après l’élection – avec le soutien de Paris – de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie, une nouvelle étape est franchie avec la remise en mars du rapport dirigé par l’historien Vincent Duclert sur le rôle de la France dans le génocide. 

Ce rapport conclut aux « responsabilités lourdes et accablantes » et à l' »aveuglement » du président socialiste de l’époque François Mitterrand et de son entourage face à la dérive raciste et génocidaire du gouvernement hutu que soutenait alors Paris. 

« Je peux m’accommoder » de ces conclusions, qui écartent la « complicité » de la France, a commenté Paul Kagame, qui dirigeait en 1994 la rébellion tutsi ayant mis fin au génocide.  

Normalisation 

Le quotidien français Libération a pour sa part publié mercredi une « déposition » écrite de Michel Rocard, ancien Premier ministre de François Mitterrand, dans laquelle il avait critiqué en 1998 la politique française au Rwanda avant et durant le génocide des Tutsi. 

Pour concrétiser la normalisation, les deux présidents pourraient s’entendre sur le retour d’un ambassadeur français à Kigali, où le poste est vacant depuis 2015. 

Une autre étape sera l’inauguration par Emmanuel Macron du « centre culturel francophone » de Kigali, un établissement qui « aura vocation à faire rayonner non seulement la culture française mais aussi toutes les ressources de la francophonie, notamment des artistes de la région », selon la présidence. 

Car, pour Paris, il s’agit d’envoyer un message global d’ouverture à la jeunesse africaine, qui peine à être convaincue de la volonté de l’ancienne puissance coloniale de tourner la page de la « Françafrique ». 

Plus ouvert que ses prédécesseurs vers l’Afrique anglophone, Emmanuel Macron est ensuite attendu vendredi en Afrique du Sud pour une courte visite axée sur la lutte contre la pandémie de Covid-19 et la crise économique qu’elle provoque.  

France 24/AFP

Pour avoir volé un téléphone portable : Un ancien chef de l’unité de sécurité de Paul Kagamé condamné à trois ans de prison

Drôle de condamnation au Rwanda !  Tom Byabagamba, un ancien chef de l’unité de sécurité du président Paul Kagamé vient d’être condamné, par un tribunal de Kigali,  à trois ans de prison « pour avoir volé un téléphone portable », rapporte la BBC.

En réalité, il purgeait  déjà « une peine de 15 ans de prison pour non-respect du drapeau national, insurrection et mise en danger de la sécurité de l’État. »

C’est donc  en prison que le tribunal militaire qui lui avait  infligé une peine de 21 ans, , qui a ensuite été commuée en appel,  a appris qu’il avait l’intention de se servir du téléphone pour s’évader.

Toutefois, l’ancien colonel, déchu de son grade a nié ses accusations. Selon la BBC, il a déclaré  à la cour « qu’il n’est pas du genre à voler un « objet aussi insignifiant » ».

Même s’il reconnait que la possession d’un téléphone était une violation du règlement de la prison, il soutient que cela ne devrait pas justifier une peine de prison.

Paul Kagamé
Paul Kagamé, président du Rwanda

En outre, Tom Byabagamba  a martelé que ses ennuis sont la conséquence du changement de position de son frère aîné et ancien conseiller principal du président Paul Kagamé. Ce dernier avait quitté  le pays et était devenu un critique virulent de  Kagame.

Des arguments qui n’ont pas penché en sa faveur, puisque l’ancien chef de l’unité de sécurité du président rwandais a écopé de trois ans de prison, ce mardi 24 novembre.

Désormais, il purgera 18 ans au total.

Manassé AGBOSSAGA