Le Père Armel Fakèyè a bien vu en confiant la présentation de son ouvrage ‘‘Confidences d’un Prêtre’’, De Rose et d’Espérance à son compère et ancien professeur Jean Fandé. Dans un style très varié, il a su montrer l’originalité de ce recueil de poème de 94 pages.
L’ouvrage ‘‘Confidences d’un Prêtre’’, De Rose et d’Espérance, du Père Armel Fakèyè a officiellement été lancé ce dimanche 3 juin 2018 dans les locaux du Collège catholique Père Aupiais de Cotonou. A l’occasion, Jean Fandé a, dans sa présentation, su vanter l’originalité de l’ouvrage tant dans le fond que dans la forme.
Manassé AGBOSSAGA
Le Père Armel Fakèyè a bien vu en confiant la présentation de son ouvrage ‘‘Confidences d’un Prêtre’’, De Rose et d’Espérance à son ancien professeur Jean Fandé. Dans un style très varié, il a su montrer l’originalité de ce recueil de poème de 94 pages.
Dans un premier temps, le présentateur a ressorti les mérites de l’ouvrage dans la forme. A ce niveau, il n’a pas caché son admiration pour le titre, ‘‘Confidences d’un Prêtre’’. Jean Fandé a confié que ce titre qui cache une valeur marchande est attrayant et captivant. « On a envie de découvrir ce qu’il y a dedans. C’est un piège communicationnel », a-t-il avoué.
Toutefois, loin des secrets du couvent, Jean Fandé fait savoir ‘‘Confidences d’un Prêtre’’ montre le jaillissement du monde intérieur de l’auteur.
Le présentateur met ensuite en exergue les couleurs utilisées par l’auteur. Jean Fandé évoque très tôt le noir, qui selon lui reste la couleur dominante. Il fait savoir que si dans notre contexte sociologique, le noir fait souvent appel à quelque chose de sombre, il est utilisé ici comme signe d’espoir.
Jean Fandé ajoute que le noir utilisé vient signifier que pour faire la confidence, il faut un cadre qui rassure, qui assure la confidence, la sécurité, qui suscite chez le confesseur le désir ardent de vider son sac.
En plus du noir, le présentateur a, dans un jeu de mots, dit observer le Rouge, qui selon lui « n’est pas du rouge, mais du rose rougeâtre ou du rouge rosâtre ».
Selon lui, ce jeu de couleur vient pour dire qu’après les confidences, les fruits tiendront la promesse des fleurs.
Outre le noir et le rouge, le présentateur a évoqué la couleur blanche qui traduirait l’innocence, et la sincérité du Père Armel Fakèyè.
Après les couleurs, le présentateur s’est attardé sur les illustrations. Ici, il a fait cas de l’indexe droit de l’auteur, qui dit-il, semble servir de béquille pour soutenir la lèvre inférieure d’un prêtre. A en croire ses explications, il s’agit d’une position de quelqu’un qui s’abstient de parler pour laisser libre cours aux autres sens, pour fermer les autres sens et leur donner libre cours.
Toujours sur la forme, le présentateur a salué l’identité de l’œuvre à travers la présence des nom et prénom de l’auteur à la couverture.
Le fond
Après la forme, le présentateur a abordé le fond pour souligner l’originalité et la créativité du Père Armel Fakèyè.
Il a expliqué que l’ouvrage est structuré en trois parties, dont la première est intitulée ‘‘Confidence’’, la deuxième, ‘‘Au-delà des épreuves’’ et la troisième, ‘‘Au royaume de l’amour’’.
Il a souligné que dans ces différentes parties, l’auteur s’est donné une liberté de création avec un vers libre, qui pas besoin de rime, d’assonance, d’altération, mais qui s’accroche aux images.
Jean Fandé ajoute que l’auteur s’est libéré de la ponctuation, même s’il a fait quelques recours aux points d’exclamation et d’interrogation.
Il confie que l’auteur a fait ce choix pour montrer qu’il s’est libéré, et permettre à ceux à qui s’adressent ses vers de respirer, de siroter ses mots.
Après ce décryptage, le présentateur martèle que cet ouvrage est facile à comprendre.
Puis de se lancer dans une publicité déguisée « un recueil de poème ne se présente pas. Chacun le vit. Chacun le prend et faire son voyage avec ».
Des propos qui ont provoqué l’appétit de l’auditoire.