Bénin-Présidentielle 2026 : Philippe Noudjenoume et l’Alliance Pour la Patrie annoncent les couleurs

L’Universitaire Philippe Noudjenoume à la tête de l’Alliance Pour la Patrie (APP) veut succéder au président Patrice Talon à la tête de l’Etat en 2026. Au détour d’une conférence de presse publique qui s’est déroulée le samedi 6 juillet 2024 à Cotonou, l’homme a levé un coin de voile sur les grandes lignes de son projet de société.

L’Universitaire Philippe Noudjenoume à la tête de l’Alliance Pour la Patrie (APP) veut succéder au président Patrice Talon à la tête de l’Etat en 2026. Au détour d’une conférence de presse publique qui s’est déroulée le samedi 6 juillet 2024 à Cotonou, l’homme a levé un coin de voile sur les grandes lignes de son projet de société.

Le leader de l’Alliance Pour la Patrie lors de sa Conférence de presse publique à Cotonou le Samedi 6 juillet 2024/Photo: l’œil Républicain

La gouvernance du président Patrice Talon est autocratique aux yeux des membres de l’Alliance Patriotique (APP). Pour cette raison, il faut obligatoirement opter pour une nouvelle alternative à partir de 2026. Dans ce sens, un programme a été élaboré. Ce dernier est porté par Philippe Noudjènoume leur leader et candidat désigné à l’élection présidentielle de 2026 au Bénin. Pour cerner le contenu il fallait participer à la Conférence Publique placée sous le thème: « Par quel pouvoir remplacer la gouvernance autocratique actuelle », présenté  par l’universitaire ce samedi 6 juillet à Cotonou en présence des militants et autres leaders.

De son développement, il est à retenir que l’Alliance Pour la Patrie une fois au pouvoir entend appuyer sa gouvernance sur trois mots d’ordre à savoir l’Homme, la Patrie, la Démocratie a fait savoir Philipe Noudjenoume. A cet effet, une certaines décisions seront prises dans l’intérêt supérieur de la nation. On peut citer entre autres : le retrait du Bénin du traité de l’Umoa et la création d’une monnaie nationale, l’instruction dispensée à tous les niveaux de l’enseignement dans les langues nationales, le renforcement des relations avec tous les pays sur la base des intérêts réciproques….

Mais pour le leader de l’APP, il n’est pas possible d’y parvenir avec les texte en vigueur en République du Bénin. Il faut obligatoirement définir un nouveau mode de vivre ensemble, une nouvelle Conférence Nationale  et Philipe Noudjènoume va lancer un appel à cet effet.

Par Christophe KPOSSINOU

 

‘‘Kpakapto Sans Payer’’: Le président du Parti communiste rappelle à Houdou Ali son passé de partisan de « l’autocratie »

Le président du Parti Communiste du Bénin rappelle à Houdou Ali qu’il a, par le passé, été un ardent défenseur de l’autocratie et des crimes. Et ce en marge du 35ème anniversaire de l’assassinat (06 mai 1985) de Parfait Atchaka, abattu par la police devant le Ceg Gbégamey pour une manifestation pacifique…

Autoproclamé ‘‘Esclave du Dieu unique’’ ou encore ‘‘Serviteur du peuple’’, Houdou Ali a avant cela mis son temps au service de  l’autocratie. Du moins à en croire un  rappel du président du Parti communiste du Bénin (PCB), Philippe Noudjènoumè.

Manassé AGBBOSSA  

Le président du Parti Communiste du Bénin rappelle à Houdou Ali qu’il a,  par le passé, été un ardent défenseur de l’autocratie et des crimes. Et ce en marge du 35ème  anniversaire de l’assassinat (06 mai 1985) de Parfait Atchaka, abattu par la police devant le Ceg Gbégamey pour une manifestation pacifique.

A travers un texte intitulé « Le peuple a de la mémoire », Philippe Noudjènoumè a confié que l’autoproclamé ‘‘Esclave du Dieu unique’’ ou encore ‘‘Serviteur du peuple’’, tout comme d’autres,  « s’était rendu à la présidence de la République pour soutenir le despote Kérékou d’avoir fait tirer sur des gens qualifiés  d’anarcho-gauchistes ».

Puis d’ajouter que ce dernier,  à l’époque,   président de l’Organisation de la jeunesse révolutionnaire du Bénin (OJRB) devenu ensuite ministre de l’Information ne manquait pas d’applaudir   ces « crimes ».

Mais ce qui semble encore plus choqué le président du PCB, c’est le manque de remord de l’actuel président de la Fondation Mathieu Kérékou. « Jusque là, on n’a  entendu aucun acte de contrition,  aucune parole de regret », se désole t-il.

Ce rappel sonne comme un coup  de massue  à Houdou Ali, lui  qui ces derniers temps avec une casquette de super démocrate dénonce  les dérives du régime de la Rupture.