Actuel code électoral ou le code qui a fait élire Talon : la recette du mouvement « Ô Gan Xô » pour éviter une énième crise

Les membres du mouvement « Ô Gan Xô » ont animé un point de presse, le dimanche 28 janvier dernier à Abomey-Calavi. Principal sujet évoqué : les concertations politiques entre Patrice Talon et les groupes parlementaires. Prudence Tessi et les siens ont, à l’occasion, livré leur point de vue et fait des propositions pour sortir de l’impasse suite à la décision de la Cour constitutionnelle.

Les membres du mouvement « Ô Gan Xô » ont animé un point de presse, le dimanche 28 janvier dernier à Abomey-Calavi. Principal sujet évoqué : les concertations politiques entre Patrice Talon et les groupes parlementaires. Prudence Tessi et les siens ont, à l’occasion, livré leur point de vue et fait des propositions pour sortir de l’impasse suite à la décision de la Cour constitutionnelle.

Pour le mouvement « Ô Gan Xô », l’heure ne s’y prête pas à une nouvelle révision de la constitution et du code électoral.

Face à cela, ils proposent de revenir au code électoral de 2013, « qui a fait élire sans coup férir les Députés de la 7em législature et l’actuel locataire de la Marina ou » de « garder intact l’actuel code afin de l’éprouver d’avantage ».

« Garant et respectueux des institutions de la république , le mouvement *Ô Gan XÔ* voudrait toutefois que la décision DCC-001 du 04 Janvier 2024, puisqu’elle est sans recours reçoive l’assentiment de toutes les sensibilités politiques pour une adhésion massive et populaire gage de la consolidation de l’unité nationale ».

Lire ci-dessous l’intégralité du point de presse.

CONCERTATIONS POLITIQUES ENTRE Patrice TALON ET LES GROUPES PARLEMENTAIRES :

Point de vue, analyses et propositions du Mouvement Ô Gan XÔ

     Béninoises et Béninois, jeunesse laborieuse de mon pays, je voudrais avant tout propos saluer la mobilisation à laquelle vous avez pris part à Parakou ce samedi. A tous ceux qui nous saisissent par différents canaux, soit pour intégrer le mouvement ou nous inviter dans leur localité soit pour encourager ou conseiller nous disons Grand Merci.

        Comme annoncé à grand renfort médiatique, la rencontre entre le Chef de l’État et le groupe parlementaire Les DÉMOCRATES s’est effectivement tenue au Palais de la République dans la matinée du Lundi 22 Janvier 2024 malgré le climat de méfiance et d’incrédulité suscité par les précédentes rencontres restées lettres mortes .

    A l’issue de cet entretien laconique, on retiendra que le plat de résistance était le toilettage du code électoral et par ricochet prendre l’avis de la minorité parlementaire sur les élus qui devront parrainer les probables candidats à la présidentielle de 2026.

      Le mouvement *Ô Gan XÔ* estime qu’on ne peut et ne doit se prévaloir de sa propre turpitude même si nous encourageons toutes les démarches inclusives visant à trouver des solutions pérennes et consensuelles aux problèmes majeurs qui minent la République..

      Au sein du mouvement *Ô Gan XÔ*, nous pensons que la période n’est pas appropriée pour une quelconque retouche du code électoral normalement. Le cas échéant nous proposons que nous revenions à l’ancien code qui a fait élire sans coup férir les Députés de la 7em législature et l’actuel locataire de la Marina ou alors il sied de garder intact l’actuel code afin de l’éprouver d’avantage.

      Toutefois, étant garant et respectueux des institutions de la république , le mouvement *Ô Gan XÔ* voudrait que la décision DCC-001 du 04 Janvier 2024, puisqu’elle est sans recours reçoive l’assentiment de toutes les sensibilités politiques pour une adhésion massive et populaire gage de la consolidation de l’unité nationale.

     En effet, les dépositaires constitutionnels et légaux qui sont les Députés et Maires sont connus et s’il ne s’agit que de l’imbroglio ou du chevauchement lié aux dates des élections, nous suggérons des réflexions approfondies et participatives basées sur les décisions jurisprudentielles antérieures pour trouver une alternative afin que l’impact sur la loi fondamentale de notre pays ne nous plonge dans une éventuelle Nouvelle République avec son corollaire de crises sociopolitiques généralement dommageables. De même, il convient selon nous que les autres formations politiques légalement constituées et non représentées à l’hémicycle sans oublier les personnes ressources du pays soient associées à ce projet car << L’opinion publique est souvent une force politique, et cette force n’est prévue par aucune constitution>> .

        Enfin le Mouvement Ô Gan XÔ  appelle le peuple béninois à un sursaut patriotique dépourvu de toute ambition égoïste partisane et à un esprit de clairvoyance et de dépassement de soi des dirigeants actuels pour que gagne le Bénin, notre trésor commun et inaliénable.

     A défaut de retourner sous l’arbre à palabres, gardons jalousement cet héritage envié,  jadis havre de paix qu’est le Bénin. 

    Vive la démocratie,

    Vive l’engagement citoyen au service du Bénin,

      Vive le *Mouvement Ô Gan XÔ*

Kpakpato Sans Payer : Des jeunes opposants prêts à la prison pour la démocratie, mais veulent savourer leur dernier moment de liberté… «apportez moi des bouteilles de pils avant qu’on ne m’arrête »

Au Bénin, des jeunes acquis à la cause de l’opposition sont prêts à perdre  leurs libertés pour la restauration de la démocratie, le respect de la constitution de 1990,…

Ils enchaînent les messages et actes de défiance à l’endroit du régime de la rupture.

En attendant d’être arrêtés comme certains de leurs camarades interpellés au lendemain des manifestations du 06 avril dans la capitale économique, Cotonou, appelant au départ de Talon suite à la fin de son mandat, ils veulent néanmoins savourer leur dernier moment de liberté.

« Juste pour vous annoncer que je suis toujours libre. On m’a dit que mes heures sont comptées et que je serai arrêté avant le 11 avril. J’ai trop peur 😅, apportez moi des bouteilles de pils Togo avant qu’on ne m’arrête. Je vais profiter  des quelques heures de liberté que j’ai, je vais casser la tête à quelques bouteilles de éku (je ne prends rien pour la publicité, pils et éku. J’ai fais 6 mois en prison en 2019, parce que j’ai manifesté contre l’imposture . Nous avons été libérés, le même jour j’ai réaffirmé mon avis sur la gestion de Mr Patrice Talon. Aujourd’hui il est dans l’imposture totale et je réaffirme ma position  » Nous avons en face de nous un régime dictatorial « 

Si on m’arrête encore, JE DIRAI QUE MR TALON EST UN DICTATEUR.

5ans c’est 5 ans !

Rien ne va nous arriver et le jour va bientôt apparaître », a publié Habib Ahandessi, membre du parti Union sociale libérale de l’opposant Sébastien Ajavon.

Même son de cloche chez Prudence Tessi. « Au nom de quelle gloire ou victoire doit-on sacrifier toute une nation, toute une génération ? Oooh honte à vous qui gardiez le silence face à l’injustice. Si la vérité doit m’amener en prison je l’assume pleinement », a notifié le président du Fan Club Boni Yayi.

Le son a été fait en mode Kpakpato Sans Payer.

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Manassé AGBOSSAGA

Prudence Tessi magnifie ‘‘Soigner Les Certitudes’’ de Réckya Madougou et invite la jeunesse à s’approprier ses idéaux

Prudence Tessi rend hommage à Réckya Madougou. A travers une causerie-débat ce mardi 26 janvier 2021 à Godomey, il a magnifié l’ouvrage ‘‘Soigner les certitudes’’ de l’ancienne ministre des microfionaces, paru en septembre 2020 aux éditions Jean-Jacques WUILLAUME, Collection Découverte.

« Il est temps que nous parlons de nous, de notre avenir. Je vous ai appelé pour rendre hommage à une Dame. Elle, c’est Réckya Madougou. Elle fait la fierté du Bénin. Elle fait la fierté de l’Afrique. Elle est partie de quelque part. Elle a une histoire », a lancé le conférencier,  pour planter le décor.

Pour Prudence Tessi, l’auteure mérite tous les honneurs car elle a osé « vaincre la fatalité » à travers cet ouvrage de 148 pages qui  « éloigne de la politique politicienne pour nous rapprocher du développement ».

Il fait alors remarquer que les valeurs et les différentes thématiques abordées par la Conseillère spéciale du président togolais dans son ouvrage, dont la gouvernance innovante, l’inclusion intégrale, la spiritualité de l’effort, la digitalisation, la citoyenneté économique, la solidarité offrent à la jeunesse et à l’Afrique les clés du développement.

Prudence Tessi invite donc  la jeunesse béninoise à s’approprier les idéaux de Reckya Madougou.

En outre, il  lance un SOS à  l’auteure : « Vous avez prôné la solidarité. Vous avez prôné la cohésion. Et je ne crois pas que cela se fera par la magie, Et comme je l’ai dit,  il y a des jeunes entrepreneurs dans cette salle. Ils ont besoin aujourd’hui de vous. Si vous voulez réellement une Afrique forte. Vous devez vous mettre avec ceux-là pour que nous puissions construire cet Afrique qui doit être véritablement vôtre. Les jeunes africains. Les jeunes béninois ont besoin de vous ».

 Un appel de pied également lancé par Saka Saley G., Fifamè Tessi, Ambroise K., Mardochée Dègan, et autres, tous jeunes engagés ou de jeunes entrepreneurs, qui appellent Reckya Madougou à l’aide pour donner un coup de pouce à la jeunesse.

Quelle sera la réponse de l’ancienne ministre de la microfinace ? Verdict dans les jours à venir.

Manassé AGBOSSAGA  

Talon a roulé les enseignants dans la farine d’après le mouvement ‘‘Galaxy des Vainqueurs’’ : Modus Operandi

Le mouvement ‘‘Galaxy des Vainqueurs’’ se prononce sur l’école béninoise. A travers une déclaration de presse publiée ce lundi 05 octobre 2020 et dont Kpakpato Medias a eu copie, le mouvement par la voix de son porte-parole,  Prudence Tessi fustige le calvaire des enseignants sous la rupture et fait remarquer que ces derniers se sont faits avoir par le candidat Patrice Talon, devenu président de la République. Découvrez comment il a opéré à travers l’intégralité de leur déclaration.

Prudence Tessi, porte-parole du mouvement Galaxy des Vainqueurs

Béninoises et béninois, chers compatriotes, bonjour !

D’entrée nous rendons un hommage à tous les enseignants du monde entier en général et à ceux du Bénin en particulier vous êtes nos héros…

Un hommage aussi mérité à l’ancien président BONI YAYI pour son sens de patriotisme et de reconnaissance en l’endroit de l’enseignant  béninois…

Mesdames et messieurs

Il est vrai qu’au début de l’ère du gouvernement de la rupture, son chantre nous avait annoncé son intention de rompre avec le passé, de faire des réformes profondes presque dans tous les secteurs, car selon lui le pays serait complètement en déconfiture. Seulement, la plupart était loin d’imaginer ce qui se pointait à l’horizon, car obnubilés et hypnotisés par la bagatelle de promesses électorales.

Il faut rappeler à la mémoire collective que le candidat Patrice Talon fut celui qui a le plus séduit les enseignants lors des campagnes pour les élections présidentielles de 2016. Séduit, pas nécessairement dans le bon sens, car de plus en plus de nos jours les enseignants dans leur grande majorité se rendent peu à peu compte du marché de dupe. Pour atteindre son objectif , le chantre du nouveau départ avait qualifié en son temps le statut particulier proposé aux enseignants par celui qui sera par la suite son prédécesseur de chiffon, car disait-il, le contenu était vide et indigne pour tout gouvernement qui se veut responsable et qui a à cœur un système éducatif des plus performants de l’Afrique et du monde. Les promesses étaient si intéressantes les unes que les autres au point où les enseignants, dans leur grande majorité n’ont pas hésité à jeter leur dévolu sur lui.

Cette euphorie fut de très courte durée, car très tôt, le désormais Président de la République, certainement très averti de la peine de son prédécesseur face aux grèves perlées, intempestives et tous azimuts des syndicats a, avec l’appui de l’Assemblée Nationale et de la cour constitutionnelle, quasiment supprimé la grève, l’arme préférée des syndicats, et certainement celle qui les aidait à faire plier les gouvernements qui se sont succédés. Ainsi, les enseignants toute catégorie confondue, se sont retrouvés vulnérables, affaiblis, fragmentés, fragilisés et descendus de leur piédestal par un système qui de jour en jour démontre son aversion au social. Et c’est par là qu’a commencé le cauchemar du monde enseignant. L’affront est si poussé que le chef les a trouvé presque comme de bons à rien car pour lui, ils n’apportent rien au pays, ils ont même été traités moins que les zémidjans (conducteurs de taxi motos) juste parcequ’on estime qu’ils n’apportent pas du cash à la république, chose étonnante n’est-ce-pas ? Malheureusement, ainsi va désormais la gouvernance au pays. Un ministre, et pas des moindres, lors d’une rencontre avec les femmes du marché, se moquant de cette même corporation, disait : ‘’Ils ne prenaient rien comme petit déjeuner, nous leur avons proposé du pâté pour accompagner la bouillie et ils nous ont dit non, qu’ils veulent du croissant’’, enseignant béninois qu’as-tu fais pour mériter un tel sort ? Comme si cela ne suffisait pas, a suivi la vague des différentes évaluations porteuses de noms aussi multiples que variés, toutes destinées à vilipender l’enseignant et à présenter ces pères et mères de familles comme porteurs des péchés du monde.

Parmi cette catégorie socio-professionnelle existe ceux qu’on appelle aujourd’hui les aspirants. Autrefois vacataires, ils constituent plus de 70 % de l’effectif du corps enseignant. Dans cette précarité de la fonction enseignante, les aspirants maillon faible de la chaîne, vivent le martyr et même pire. Si l’enfer existe réellement, c’est que les vacataires (aspirants) au Bénin iront directement au paradis car ils auraient connu l’enfer de leur vivant. Pendant longtemps, ces derniers ont lutté pour leur sédentarisation car la vacation les faisait courir sur des kilomètres, mais au moins l’Etat payait 1 500 f CFA l’heure, contrairement au mensonge grotesque et sans vergogne du ministre à la télé qui parlait de 800 f CFA l’heure, pour justifier sa décision mortifère selon laquelle les aspirants, débutants dans la fonction, exécuteront désormais 30 heures par semaines, ce qui les ramènerait certains à 6 classes et d’autres jusqu’à 15 classes, justement suivant les disciplines et les cycles dont ils auront à charge. Pour quelqu’un qui connait les effectifs dans les classes de nos lycées et collège, lesquels effectifs avoisinent souvent les 60 élèves au bas mot, et même 80 voire 100 dans certains collèges, vous pouvez déjà imaginer les peines de ces enseignants dont le seul tort et péché est de vouloir former les générations futures. Et il n’y a personne pour le dire, pour le dénoncer, pour le fustiger. Nos soient disant têtes couronnées sont où ? Il n’y pas que les déclarations de soutien ou la suscitation de la candidature du prince qui devait les intéresser. Dites aux pasteurs prêcheurs de paroles en lesquelles ils ne croient pas eux-mêmes qu’une fois de se rendre utiles pour la république et de cesser pour une fois de servir leurs ventres. Quelqu’un disait race de vipère, faisons en sorte à ne pas y appartenir.

Son Excellence Monsieur le Président de la République, je ne sais pas si vous le savez, amis il y a certains qui disent qu’il n’y a de richesses que d’homme, une citation à laquelle je crois fermement, et qui de plus en plus est devenue une référence planétaire, inspirez-vous de ça. La course au développement n’est pas synonyme de la clochardisation des citoyens. Comme vos ministres, vos députés et bien d’autres de vos collaborateurs politiques, les enseignants aussi ont besoin d’une vie décente.

Dieu bénisse le Bénin et le béninois

Demain ne meurt jamais

Que sommes-nous devenus dans ce pays ?

Chaque citoyen pourra trouver une réponse adéquate à cette question

Cotonou, le 05/10/2020

Mouvement Galaxy des vainqueurs

Prudence Tessi,Porte-Parole