Voici pourquoi les hommes souffriraient de plus en plus de faiblesse sexuelle, selon cette femme

Kimber McDonald croit savoir pourquoi les hommes souffriraient de faiblesse sexuelle de plus en plus, notamment  en Afrique. Sur son compte Facebook, elle a partagé son avis sur la question.

Kimber McDonald croit savoir pourquoi les hommes souffriraient de faiblesse sexuelle de plus en plus, notamment  en Afrique. Sur son compte Facebook, elle a partagé son avis sur la question.

Et selon celle qui se fait appeler ‘‘Maman Nationale’’, les dépenses financières dans le foyer qui reposeraient sur l’homme en seraient la principale cause.

« Savez-vous pourquoi beaucoup d’hommes souffrent aujourd’hui de faiblesse sexuelle chez nous en Afrique? », introduit-elle, avant de poursuivre, «  Être un homme en Afrique, c’est porter le poids de toute l’humanité sur soi. Être homme chez nous, c’est prendre en charge les problèmes et les dépenses de son foyer de sa famille, de sa belle-famille et même de son entourage. C’est très Rare de voir chez nous des femmes partagées les charges avec son homme. Alors que sous d’autres cieux, c’est un système 50/50.

Plus les années passent, plus la vie devient très chère. L’organisme d’un être humain se regroupe dans la tête. Quand la tête ne fonctionne pas bien, c’est tout le corps qui est touché. Un homme qui porte beaucoup de problèmes dans la tête ne peut pas tenir 30 à 1 heure sur une femme ».

En outre, elle ajoute que ce sont les femmes qui ont eu plusieurs expériences sexuelles avec plusieurs partenaires qui se plaignent de la faiblesse sexuelle de leur homme.

«  D’ailleurs, ce sont des femmes qui ont déjà creusé un long puits en bas d’elles difficiles de les satisfaire », souligne-t-elle.

Et de recommander : « Je conseille à mes enfants d’ici au lieu de démontrer ta puissance sexuelle à une femme, il vaut mieux démontrer ta puissance financière. Ces genres de filles que moi je vois aujourd’hui, vous ne pouvez pas les satisfaire à 100% C’est déjà gâté là-bas. Cherchez l’argent mes enfants, elles vont se prosterner pour vous. Laissez-les vous traiter D’Élano, c’est mieux que mourir ».

Kimber McDonald relativise qu’elle ne parle de toutes les femmes, car dit-elle certaines  « sont sages ».

Manassé AGBOSSAGA

Abomey-Calavi : Avec ‘‘We Go For Change’’, l’association JFAD veut décourager les violeurs et lutter contre les violences sexuelles

Face à la presse ce samedi 07 août 2022, l’association Jeunes filles actrices de développement (JFAD), a présenté sa nouvelle trouvaille pour lutter contre les violences sexuelles. Dénommé ‘‘We Go For Change’’ en Français, ‘‘Nous allons pour le changement’’, le projet vise à sensibiliser les jeunes et populations d’Abomey-Calavi, les étudiantes et étudiants sur les conséquences des Violences basées sur le genre (VBG), mais également à promouvoir une culture de tolérance zéro face aux violences basées sur genre.

Face à la presse ce samedi 07 août 2022, l’association Jeunes filles actrices de développement (JFAD), a présenté sa nouvelle trouvaille pour lutter contre les violences sexuelles. Dénommé ‘‘We Go For Change’’ en Français, ‘‘Nous allons pour le changement’’, le projet vise à sensibiliser les jeunes et populations d’Abomey-Calavi, les étudiantes et étudiants sur les conséquences des Violences basées sur le genre (VBG), mais également à promouvoir une culture de tolérance zéro face aux violences basées sur genre.

Jeunes filles actrices de développement (JFAD) apporte sa contribution à la lutte contre les violences sexuelles au Bénin. L’association vient de sortir de son laboratoire le projet ‘‘We Go For Change’’.

Lors de sa présentation aux hommes des médias ce samedi 07 août 2022 à Cotonou, Chancelline Mèvowanou a fait remarquer que ce projet est parti du constat de l’enregistrement de plusieurs cas de violences sexuelles, de viols sur mineures en 2021 dans la commune d’Abomey-Calavi, avec à la clé, la banalisation de ces violences, la non-protection des survivantes, la normalisation du règlement à l’amiable face à ces violences, le mauvais traitement aux victimes, …

Elle ajoute que cela s’observe également à l’université d’Abomey-Calavi (UAC), plus grand centre universitaire du Bénin.

Tout ça, malgré le renforcement  des lois contre les violences sexuelles, malheureusement ignorées.

Chancelline Mèvowanou indique que le projet ‘‘We Go For Change’’ vient donc combler ce vide avec en ligne de mire : sensibiliser les jeunes et populations de Calavi, les étudiantes et étudiants sur les conséquences des Violences basées sur le genre, l’importance de dénoncer, les dangers du règlement à l’amiable et l’urgence de promouvoir une culture de tolérance zéro face aux violences basées sur genre ; Sensibiliser les jeunes et populations de Calavi, les étudiantes et étudiants sur le consentement, les droits et santé sexuels et reproductifs, les dangers des avortements clandestins et la culture de tolérance zéro face aux VBG ; vulgariser les nouvelles lois sur les VBG au Bénin et accompagner la mise en place d’espace santé ; Mener des formations et plaidoyers auprès des commissariats de la commune sur l’importance de croire les victimes, réceptionner leurs plaintes et ne pas les intimider ;

La présidente de JFAD a ajouté que ce projet qui est prévu pour durer dix mois, a pour cibles, les jeunes femmes, jeunes hommes de la commune d’Abomey-Calavi ; les commissariats de la commune et autorités communales et autorités de l’université, les activistes et agents sociaux.

Au total, ce projet entend toucher 1500 personnes, a-t-elle précisé.

Le travail abattu et les perspectives

Avant ça, Mariamar Conon a levé un coin de voile sur les activités menées en 2021 et les perspectives avec pour objectif prioritaire, le renforcement des droits des filles, l’élimination des violences basées sur le genre et du sexisme, pour les droits et santé sexuels et reproductifs.

Elle a précisé que ces actions ont été structurées en diverses interventions, initiatives, divers projets et diverses collaborations, citant ‘‘les Conversations Let’s talk about it’’, ‘‘Le programme Académie de Leadership pour les Filles’’, le  ‘‘lancement de l’initiative girl lead change’’, ‘‘Partenaire à la mobilisation pour le programme Girl Talk au Bénin’’,…

Abordant les perspectives, Mariamar Conon a annoncé que JFAD continuera avec le programme ‘’Académie de leadership des jeunes filles’’.

Elle a expliqué que ce programme de leadership et de mentorat vise à outiller les jeunes filles activistes, qui débutent ou souhaitent s’engager dans un travail d’organisation communautaire et de plaidoyer en faveur de leurs droits.

Pour finir, elle a rappelé que JFAD est une organisation féministe, dirigée entièrement par de jeunes femmes militantes féministes.

Manassé AGBOSSAGA