Participation de Restaurer l’Espoir à une élection sous Talon et arrêt de la lutte : Azannaï révèle le seul « évènement » qui peut rendre cela possible

2020 pour les communales, 2021 pour les présidentielles, et maintenant 2023 les législatives. Avec Restaurer l’Espoir, les années se suivent et se ressemblent depuis l’arrivée de Patrice Talon.  Le parti n’a participé à aucune élection depuis l’avènement  de la Rupture.

2020 pour les communales, 2021 pour les présidentielles, et maintenant 2023 les législatives. Avec Restaurer l’Espoir, les années se suivent et se ressemblent depuis l’arrivée de Patrice Talon.  Le parti n’a participé à aucune élection depuis l’avènement  de la Rupture.

En désaccord avec l’actuel régime, Candide Azannaï et les siens jouent la carte du boycott. Et cela n’est pas prêt de prendre fin. C’est du moins, ce qu’il faut retenir des propos du président du parti.

En effet à la question d’un militant de savoir la position du parti si rien ne changeait jusqu’en 2026, au cours d’une rencontre dénommée ‘‘session d’aguerrissement avec les structures d’encadrement’’ au siège du parti Restaurer l’Espoir, le 26 novembre dernier, il a soutenu que le parti ne changera pas jusqu’à la restauration de la démocratie et de l’état de droit.

« Nous ne changerons pas jusqu’à ce que la démocratie soit rétablie. Notre combat n’est pas un combat qui a un délai pour s’arrêter. L’évènement qui va nous arrêter, c’est l’évènement de la restauration de la démocratie et de l’état de droit. Le jour où nous avons conscience que la démocratie est rétablie, l’état de droit est rétabli, pas de problème. Nous arrêtons. Mais aussi longtemps que ça ne serait pas rétabli, nous n’allons jamais nous arrêter  pourquoi », a-t-il clarifié.

Et d’insister : « Notre lutte n’a pas de délai. Le seul délai, c’est le rétablissement de la démocratie et de l’état de droit ».

 M.A

Restauration de la démocratie : Amissétou Affo Djobo invite les béninois (ses) à compter sur leurs propres forces, « personne ne fera le travail à notre place»

La présidente du Groupe national de contact (GNC) invite le peuple béninois à compter sur ses propres forces dans le combat pour la restauration de la démocratie. Dans son discours lors de la réunion du Cadre de concertation des forces unies pour la paix et la restauration de la démocratie et de l’état de droit, ce dimanche 28 février à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, Amissétou Affo Djobo a lancé cet appel aux uns et autres.

Amissétou Affo Djobo

Dénonçant « le basculement du Bénin dans la dictature depuis avril 2016 », l’ancienne député a fait remarquer qu’il ne faudra pas compter sur la communauté internationale ou autres institutions sous régionales pour  la restauration de la démocratie.

Amissétou Affo Djobo soutient que c’est aux béninois (ses) de s’approprier cette lutte.

« Personne  ne fera le travail à notre place », lance t- elle alors.

Manassé AGBOSSAGA

Restauration de la démocratie: Alexandre Hountondji à la tête du ‘‘Cadre’’ qui veut « pacifiquement » faire plier le pouvoir, son conseil à Patrice Talon

Au Bénin, des partis politiques de l’opposition, mouvements, associations, organisations de la société civile se donnent la main pour la restauration de la démocratie. Ce 28 février, date symbolique dans la mémoire collective des Béninois, une plateforme dénommée Cadre de concertation des forces unies pour la paix et la restauration de la démocratie et de l’état de droit a vu le jour, en présence de l’ancien président Nicéphore Soglo.

Restauration de la démocratie: Alexandre Hountondji à la tête du  ‘‘Cadre’’ qui veut « pacifiquement » faire plier le pouvoir, son conseil à Patrice  Talon

C’est ce 28 février, date anniversaire de la clôture de la conférence nationale, que  des partis politiques, mouvements, associations, organisations de la société civile, personnalités  ont   décidé de mettre sur pied le « Cadre de concertation des forces unies pour la paix et la restauration de la démocratie et de l’état de droit ».

Les membres du Cadre ont été installés après les interventions des participants présents, mais également suivant les assises depuis l’étranger, de la présidente du Groupe national de contact (GNC), Amissétou Affo Djobo, du président du Comité d’organisation, Rogatien Biaou.

Ce dernier fera remarquer que des personnalités ont, par « patriotisme et devoir citoyen » décidé de se mettre ensemble pour dire ce qu’ils ressentent  face à la « situation politique délétère qui s’observe depuis avril 2016 » et y apporter des solutions à travers des échanges pacifiques.

Dans la même lancée, Amissétou Affo Djobo rappelle que depuis 75 jours, personnalités, mouvements  et autres ont, sous la houlette du Groupe national de contact (GNC), décidé à l’unisson de dérouler l’agenda de la restauration de la démocratie et de l’état de droit au Bénin.

 Hountondji parle à Talon

Restauration de la démocratie: Alexandre Hountondji à la tête du ‘‘Cadre’’ qui veut « pacifiquement » faire plier le pouvoir, son conseil à Patrice Talon

Porté à la tête du  Cadre, qui est composé de deux personnes par entité politique, sociale,  et  disposant  d’un Comité permanent,  Docteur  Alexandre Hountondji a salué l’engagement des uns et des autres à travailler pour la restauration de la démocratie et de l’état de droit au Bénin.

L’ ancien ministre, ancien conseiller politique du président Boni rassure que le Cadre trouvera les « voies et moyens pacifiques et consensuels pour le rétablissement de la démocratie et de l’état de droit au Bénin » à travers des assises nationales.

Dans cette dynamique, Alexandre Hountondji a installé le Comité national préparatoire des assises nationales, composé de cinq commissions techniques.

L’honorable Amissétou Affo Djobo, les anciens ministres Houdou Ali et Rogatien Biaou y sont représentés.

Le président du Cadre de concertation des forces unies pour la paix et la restauration de la démocratie et de l’état de droit a invité ces derniers à se mettre rapidement au travail pour aborder le dernier virage du rétablissement de la démocratie.

Et de lancer à l’endroit du chef de l’Etat « Si j’étais Patrice Talon, je demanderai tout de suite les assises nationales ».

Les félicitations du président Soglo

Séduit par cet engagement, le président Nicéphore Soglo,  présent à la réunion a adressé ses félicitions aux membres du Cadre. Il a rassuré de la victoire et de la fin du pouvoir en place.

Manassé AGBOSSAGA

Le Groupe national de contact reçoit le Cahier de charge, vers un cadre unifié pour la restauration de la démocratie

C’est fait ! Le Comité de suivi a transmis au Groupe national de contact, le Cahier de charge. Et ce après examen et adoption, ce lundi 11 janvier 2021 à Cotonou.

En présence des représentants de partis et mouvements, les membres du Comité de suivi, mis sur pied au lendemain du Colloque sur les 30 de la conférence nationale, le  14 décembre dernier ont examiné et adopté le précieux document pour le remettre à la présidente du Groupe national de contact, Amissétou Affo Djobo.

Lors de la remise, Alexandre Hountondji fera remarquer que ce Cahier de charge offre une plateforme unique pour la restauration de la démocratie. 

« Vous avez examiné et adopté non seulement le mémorandum  tenant lieu de manifeste.  Vous avez examiné et adopté la charte de notre comité.  Vous avez élaboré le règlement intérieur de ce comité, mais vous êtes  allés plus loin. Vous avez élaboré notre plan de travail. Vous avez identifié toutes les entités politiques, sociales, économiques,  démocratiques qui devraient être impliqués dans le cheminement que nous avons commencé depuis le 14 décembre…A l’arrivée,  le Cahier de charge tenant lieu de nos actions,  désormais  en tant que Cadre unifié des forces politiques,   économiques,  sociales démocratiques pour rétablir la démocratie,  l’état de droit,  les libertés fondamentales. Madame la présidente du Groupe national de contact, j’ai l’insigne honneur,  au nom du Comité de suivi, de vous remettre ce Cahier de charge », a-t-il déclaré.

« Mission accomplie », dira ensuite, Amissétou Affo Djogbo.

« C’est avec un grand honneur et un immense plaisir que je reçois ce jour 11 janvier 2021,  de vos mains, monsieur le président du Comité de suivi,   le Cahier de charge,  que vous avez bien voulu conduit avec tact,  doigté.  Le Comité de suivi  qui a été mis en place le 28 décembre  a eu la charge de conduire ce travail.  Aujourd’hui,  c’est chose faite,  vous pouvez dire mission accomplie », a lancé la présidente du Groupe national de Contact.

Amissétou Affo Djobo parle alors de ‘‘Cadre national   de concertation des forces unies pour la restauration de la démocratie’’ pour sensibiliser et encadrer le peuple sur ce qui doit être son rôle pour la restauration de la démocratie, des libertés et de l’état de droit.

Manassé AGBOSSAGA