Retrait du Mali, du Burkina-Faso et du Niger de la Cédeao : « Un grave effondrement dipomatique », selon Daniel Edah

Dans un communiqué conjoint, publié ce dimanche 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont annoncé leur retrait de la Cédeao. Au Bénin, cette annonce suscite déjà des réactions dans le rang des acteurs poliques.

C’est le cas de Daniel Edah. A travers un message publié sur sa page Facebook, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 a exprimé son désaccord quant au retrait de ces trois nations de la Cédeao.

« Les informations faisant état du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de notre organisation sous-régionale, la Ecowas – Cedeao, sont très préoccupantes », a t-il déploré.

Pour Daniel Edah, le retrait annoncé du Mali, du Burkina-Faso et du Niger est un « grave effondrement diplomatique ».

Face à cela, l’ancien fonctionnaire de la Francophonie « invite le Président Patrice Talon à garder à l’esprit les intérêts économiques et sécuritaires de la République du Bénin dans l’évaluation de la situation ».

Pour l’heure, la Commission de la CEDEAO dit n’avoir  » pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté » et réaffirme sa détermination à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays.

Manassé AGBOSSAGA

La Cédeao réagit à l’annonce du départ du Mali, du Niger et du Burkina-Faso de l’organisation

Ce dimanche 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont, de façon conjointe, annoncé leur départ de la Cédeao. Dans la foulée, l’organisation ouest africaine a répliqué à travers un communiqué. La Commission de la CEDEAO dit n’avoir  » pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté » et rassure que le Burkina Faso, le Mali et le Niger demeurent ses importants membres. L’organisation ouest africaine réaffirme sa détermination à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays.

Ce dimanche 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont, de façon conjointe, annoncé leur départ de la Cédeao. Dans la foulée, l’organisation ouest africaine a répliqué à travers un communiqué. La Commission de la CEDEAO dit n’avoir  » pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté » et rassure que le Burkina Faso, le Mali et le Niger demeurent ses importants membres. L’organisation ouest africaine réaffirme sa détermination à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays.

Lire le communiqué intégral

 » L’attention de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Commission de la CEDEAO) a été attirée par un communiqué diffusé sur les télévisions nationales du Mali et du Niger annonçant la décision du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de la CEDEAO.

La Commission de la CEDEAO n’a pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté.

La Commission de la CEDEAO, sous la direction de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement, a travaillé assidûment avec ces pays pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Le Burkina Faso, le Niger et le Mali restent des membres importants de la Communauté et l’Autorité reste déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique.

La Commission de la CEDEAO reste saisie de l’évolution de la situation et fera de nouvelles déclarations à mesure que la situation évolue.

Abuja, le 28 janvier 2024″

Azannaï à Talon : « En politique, le plus important n’est pas d’entrer en scène. C’est l’instant du retrait »

En marge d’une retraite politique festive et de vœux le 18 dernier à Grand-Popo, Candide Azannaï a prodigué un conseil politique à son ex-allié. A Patrice Talon avec qui il a rompu les amarres en 2017, le président du parti Restaurer l’Espoir a soufflé qu’en politique ce n’est pas l’entrée qui compte, mais la sortie.

En marge d’une retraite politique festive et de vœux le 18 dernier à Grand-Popo, Candide Azannaï a prodigué un conseil politique à son ex-allié. A Patrice Talon avec qui il a rompu les amarres en 2017, le président du parti Restaurer l’Espoir a soufflé qu’en politique ce n’est pas l’entrée qui compte, mais la sortie.

« En politique, le plus important n’est pas d’entrer en scène. En politique, le plus important n’est pas le saut sur le podium. En politique, c’est comment on se retire, on quitte la scène. Le plus important pour un homme politique, ce n’est pas d’entrer en scène. Ce n’est pas les frasques, c’est l’instant du retrait, l’instant où on quitte », a-t-il déclaré.

A tous ceux qui pourraient en douter, Candide Azannaï  recommande de « poser la question » aux anciens présidents du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, de la Guinée Conakry, Alpha Condé, ou encore aux anciens dictateurs qui ont déjà quitté ce monde.

No comment !!!

M.A