FIFA : en poste depuis 2016, Gianni Infantino réélu président jusqu’en 2027

 Gianni Infantino restera aux commandes de la FIFA. Seul candidat en lice, l’Italo-suisse de 56 vient d’être réélu président de l’organisation pour un nouveau mandat de 04 ans (2023-2023).

 Gianni Infantino restera aux commandes de la FIFA. Seul candidat en lice, l’Italo-suisse de 56 vient d’être réélu président de l’organisation pour un nouveau mandat de 04 ans (2023-2023). Sa réélection a eu lieu ce jeudi, à Kigali, au Rwanda, lors du 73e Congrès de la FIFA. Il a été élu par acclamation par les délégués présents.

Gianni Infantino a été installé à la tête de l’instance après le départ de Sepp Blatter.

M.A

Diplomatie : Paul Kagamé annoncé à Cotonou

Le président rwandais est annoncé à Cotonou. Selon les confidences de Jeune Afrique , Paul Kagamé va effectuer une visite d’État de deux jours au Bénin dans la deuxième quinzaine du mois d’avril. « Dossiers économiques et militaires seront au cœur de cette rencontre ».

Selon la même source, le Ministre des affaires étrangères du Bénin, Aurélien Agbénonci  avait transmis un message de Patrice Talon à son homologue rwandais, en marge du 36ème sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.

Lors du dernier conseil des ministres, Pascal Nyamulinda, de nationalité rwandaise a été nommé au poste de Directeur général de l’Agence nationale des investissements du Bénin (ANIP).

Une nomination sévèrement dénoncée par la société civile et la classe politique.

M.A

A la tête du Rwanda depuis 2000, Paul Kagamé n’exclut pas une nouvelle candidature, « Je suis prêt à me porter candidat pendant 20 ans encore »

Paul Kagamé relance le suspense sur sa probable candidature à la présidentielle de 2024. A la tête du Rwanda, depuis 2000, soit 22 ans, le président Rwandais n’a pas écarté l’idée de se porter candidat à la prochaine présidentielle, contrairement à ses déclarations en 2019 où il semblait ouvrir la voie à un passage de témoin.

Paul Kagamé relance le suspense sur sa probable candidature à la présidentielle de 2024. A la tête du Rwanda, depuis 2000, soit 22 ans, le président Rwandais n’écarte plus l’idée de se porter candidat à la prochaine présidentielle, contrairement à ses déclarations en 2019 où il semblait ouvrir la voie à un passage de témoin.

« Très probablement non. Je veux avoir un peu de répit, mais compte tenu de la situation actuelle et de ce qu’elle a été dans le passé, j’ai pris une décision qui me concerne personnellement, à savoir que cela ne se produira pas la prochaine fois », avait il, déclaré, selon Bloomberg, dans un entretien en marge du sommet Bloomberg..

Mais, ce vendredi 08 juillet 2022, dans un entretien exclusif accordé à France 24, en langue anglaise, le président Rwandais a ouvert la porte une candidature à la présidentielle de 2024 au Rwanda.

« Je suis prêt à me porter candidat pendant 20 ans encore », a lancé Paul Kagamé.

Le président Rwandais a souligné que c’est au peule Rwandais de choisir. « Les gens doivent décider pour eux-mêmes, ceux qui veulent faire », a rétorqué Paul Kagamé.

Et dans ce sens, il a assuré que les élections ont toujours été libres et équitables au Rwanda, contrairement à certaines « grandes démocraties » qui ont récemment été éprouvées.

Au pouvoir depuis 2000. le président Rwandais est à son troisième mandat depuis sa victoire à la présidentielle de 2017 remportée avec 99 % des voix.

Un référendum à polémique en 2015 avait permis de sauter le verrou constitutionnel de deux mandats, lui permettant de se présenter en 2017.

Paul Kagamé pourrait encore briguer deux autres mandats de cinq ans, conformément à la Constitution, à la fin de son actuel mandat de sept ans.

Manassé AGBOSSAGA

Groupe L/Eliminatoires Can 2023 : Nul entre le Mozambique et le Rwanda, les Ecureuils se sont envolés pour le Sénégal

Le Groupe L est entré en lice ce jeudi 02 juin 2022 dans le cadre des éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023. La rencontre inaugurale du groupe n’a pas connu de vainqueur.

Le Groupe L est entré en lice ce jeudi 02 juin 2022 dans le cadre des éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023. La rencontre inaugurale du groupe n’a pas connu de vainqueur.

Le Mozambique et le Rwanda se sont séparés dos à dos sur un score d’un but partout. Les Rwandais ont ouvert le score à la 65è minute de jeu par Blaise Nishimwe. Mais deux minutes plus tard, Stanley Ratifo a évité au Mozambique un mauvais début de campagne.

La seconde affiche du Groupe L aura lieu le samedi 4 juin. Les Lions de la Teranga recevront les Ecureuils du Bénin. En prélude à ce match,  la délégation béninoise a quitté Cotonou  dans la soirée de ce jeudi 02 juin 2022.

Leur vol est attendu à l’aéroport de Dakar-Blaise Diagne. Les Ecureuils du Bénin feront la reconnaissance de la pelouse du stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio ce vendredi 03 juin avant de défier la bande à Sadio Mané.

Siméon AKOGBE  

Rwanda: Un Chinois condamné à 20 ans de prison pour avoir torturé ses employés

Au  Rwanda, un ressortissant chinois vient d’écoper d’une lourde peine. Jugé ce mardi pour des  faits qui se sont déroulés au mois de septembre 2021, il a été condamné à 20 ans de prison en plus d’une amende financière.

Au  Rwanda, un ressortissant chinois vient d’écoper d’une lourde peine. Jugé ce mardi pour des  faits qui se sont déroulés au mois de septembre 2021, il a été condamné à 20 ans de prison en plus d’une amende financière.

A la barre, le  gérant chinois d’une mine d’étain d’Ali Group Holding Ltd, qui utilisait des méthodes d’une autre époque,  sur  ses employés  Rwandais. Selon la vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, en septembre 2021, l’on aperçoit le Chinois ligoté à un poteau et  fouetté  deux de ses employés.

Suffisant pour le juge Jacques Kanyarukiga du tribunal du district de Rutsiro, de conclure que l’accusé a torturé les victimes dans une intention malveillante, rapporte Afrik.com.

Pour le   juge,  c’est « un crime grave » et les  employés étaient « traumatisés et avaient peur de lui ». L’accusé est alors condamné à 20 ans de prison.

Dans son verdict, le tribunal prononce également le  versement d’une indemnisation individuelle d’un million de francs rwandais à chacune des victimes.

Présent à son procès, Shjun Sun a reconnu avoir agressé deux employés. Il a justifié son acte par la frustration. Il a indiqué qu’il était lassé des vols d’étain de façon répétitive.

Un argument qui n’a visiblement pas convaincu le tribunal du district de Rutsiro qui l’a condamné à 20 ans de prison.

Outre le Chinois, un autre gérant de l’entreprise, reconnu coupable de complicité de tortures, a, pour sa part,   écopé de douze ans de prison tandis qu’un  troisième accusé  a été libéré, car jugé non coupable, précise la même source.

Manassé AGBOSSAGA

Pour avoir volé un téléphone portable : Un ancien chef de l’unité de sécurité de Paul Kagamé condamné à trois ans de prison

Drôle de condamnation au Rwanda !  Tom Byabagamba, un ancien chef de l’unité de sécurité du président Paul Kagamé vient d’être condamné, par un tribunal de Kigali,  à trois ans de prison « pour avoir volé un téléphone portable », rapporte la BBC.

En réalité, il purgeait  déjà « une peine de 15 ans de prison pour non-respect du drapeau national, insurrection et mise en danger de la sécurité de l’État. »

C’est donc  en prison que le tribunal militaire qui lui avait  infligé une peine de 21 ans, , qui a ensuite été commuée en appel,  a appris qu’il avait l’intention de se servir du téléphone pour s’évader.

Toutefois, l’ancien colonel, déchu de son grade a nié ses accusations. Selon la BBC, il a déclaré  à la cour « qu’il n’est pas du genre à voler un « objet aussi insignifiant » ».

Même s’il reconnait que la possession d’un téléphone était une violation du règlement de la prison, il soutient que cela ne devrait pas justifier une peine de prison.

Paul Kagamé
Paul Kagamé, président du Rwanda

En outre, Tom Byabagamba  a martelé que ses ennuis sont la conséquence du changement de position de son frère aîné et ancien conseiller principal du président Paul Kagamé. Ce dernier avait quitté  le pays et était devenu un critique virulent de  Kagame.

Des arguments qui n’ont pas penché en sa faveur, puisque l’ancien chef de l’unité de sécurité du président rwandais a écopé de trois ans de prison, ce mardi 24 novembre.

Désormais, il purgera 18 ans au total.

Manassé AGBOSSAGA

Rwanda: Paul Kagamé fait appel à Tidjane Thiam

Le président rwandais fait appel à l’ancien patron de Crédit Suisse. Paul Kagagmé vient de nommer Tidjane Thiam à la tête du Conseil d’administration du Rwanda Finance Limited.

Le président rwandais fait appel à l’ancien patron de Crédit Suisse. Paul Kagagmé vient de nommer Tidjane Thiam à la tête du  Conseil d’administration du Rwanda Finance Limited.

Tidjane Thiam

Il s’agit de  l’agence gouvernementale chargée du développement et de la promotion du Kigali International Financial Centre (KIFC).

Le Franco-Ivoirien apportera , sans doute, toute son expérience et savoir-faire à la tête de cette institution.

Manassé AGBOSSAGA

‘‘Mélange de système électoral, Rwandisation du Bénin’’: Candide AzannaÏ déchire l’article 242 du code électoral

Candide Azannaï n’a pas déclaré sa flamme à l’article 242 du code électoral en ce 14 février où l’humanité célèbre la Saint Valentin. Présent à un rendez-vous politique organisé par l’Association béninoise de droit constitutionnel, le président du parti Restaurer l’Espoir a plutôt déchiré cette disposition de la loi électorale, évoquant à la fois un mélange de système de type électoral et une Rwandisation du Bénin.

Candide Azannaï n’a pas déclaré sa flamme à l’article 242 du code électoral en ce 14 février où l’humanité célèbre la Saint Valentin. Présent à un rendez-vous politique organisé par l’Association béninoise de droit constitutionnel, le président du parti Restaurer l’Espoir a plutôt déchiré cette disposition de la loi électorale, évoquant à la fois un mélange de système de type électoral et une Rwandisation du Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

L’article 242 du code électoral n’est pas du goût du président du parti Restaurer l’Espoir. Présent un rendez-vous politique le jeudi 14 février dernier à l’Infosec de Cotonou, Candide Azannaï a indiqué que cette disposition sème la confusion voire un mélange entre deux systèmes différents.

« L’Article 242 est une pure bâtardise qui mélange un système électoral de type fédéral à un système de type unitaire national », dénonce t-il.

Il explique que le besoin de la représentation des Etat fédérés et le besoin de la représentation locale se notent dans un système électoral de type fédéral.

« C’est dans les républiques fédérales partout dans le monde qu’on impose deux degrés », martèle l’ancien ministre de la Défense.

Par contre,  il fait savoir que « ce double  niveau ne fonctionne pas lorsqu’on n’est dans un Etat unitaire centralisé »

Et là-dessus, Candide Azannaï fait savoir que l’attribution du siège  dans un   système électoral de type unitaire national, se limite à la circonscription électorale définie.

« Lorsqu’on n’est dans une circonscription électorale qui est déjà définie,  on ne va pas au-delà de la circonscription pour fixer l’élection d’un individu », renseigne t-il, avant d’ajouter « Lorsqu’on  a une nation on ne se comporte pas comme si le pays était un pays fédéral ».

Pour le président du parti Restaurer l’Espoir,  le code électoral proposé par le Bloc de la majorité parlementaire est un copier-coller du Rwanda. Il ajoute que ceci se fait sous fond de perversité et de corruption.

« On veut faire du copier coller du Rwanda au Bénin. C’est la Rwandisation du Bénin qu’on est en train de faire », lance t-il

Toutefois, Candide AzannaÏ prévient des risques à copier le modèle d’un pays qui a connu le génocide. Talon et les députés du BMP sont donc interpelés !

Seuil de 10% dans le code électoral : Le BMP est allé chercher cette disposition au Rwanda selon Nourénou Atchadé

Participant à un débat sur le code électoral initié par la Fondation Friedrich Elbert, aux côtés de Nourou-Dine Saka Saley, Orden Alladatin, Jean-Micel Abimbola, le jeudi 18 octobre dernier, Nourénou Atchadé a révélé l’origine ou la provenance du seuil de  10% pour la validation du siège dans le nouveau code électoral. Selon le porte-parole du parti FCBE, les députés du BMP sont allés copier cette disposition au Rwanda.

« Quand vous prenez la question des 10% pour être éligible, c’est la pièce détachée de la constitution rejetée du 4 avril 2017.

En son temps, j’ai demandé au géniteur de cette constitution, cette disposition vous l’avez trouvé où ? Quel pays a expérimenté ça. On m’a dit non que c’est une innovation béninoise qui est expérimentée.

Mais, j’ai continué mes recherches et j’ai trouvé que ça vient du Rwanda. C’est du Rwanda », révèle t-il.

A en croire l’informateur, cette disposition ne facilite pas le jeu démocratique et pose de nombreux problèmes aux partis de l’opposition.

« Au Rwanda, il faut avoir 5% avant d’avoir un député à l’Assemblée nationale. Depuis leur révolution jusqu’à aujourd’hui, c’est en septembre que l’opposition a pu faire entrer deux députés sur 80 »

C’est donc une nouvelle polémique qui naît au sujet de la proximité de  régime de la rupture de Patrice Talon, avec  celui de Paul Kagamé.

Manassé AGBOSSAGA

Nourénou Atchadé, député FcBe : « On veut ‘‘Rwandatiser’’ le Bénin »

Au cours de son passage sur l’émission ‘‘90 min pour convaincre’’, le député des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a aussi fustigé le retrait du droit de grève aux agents de la santé et de la justice. Pour lui,  c’est un pas en arrière…

Le modèle rwandais avec ses avantages, mais aussi et surtout ses vices inspire hautement Patrice Talon et les siens. Invité de l’émission ‘‘90 min pour convaincre’’ de la Radio nationale de ce dimanche 14 janvier 2018, l’honorable Nourénou Atchadé l’a souligné. Pour le député de la minorité parlementaire, les nouveaux saigneurs de la République copient tout ce qui se fait au pays de Paul Kagamé.

Et à en croire ses propos, la loi sur le renseignement qui dit lutter contre le terrorisme est un prétexte. Pour lui, cette loi permettrait aux agents des renseignements de traquer et de détruire  les opposants et les citoyens sans être inquiétés. Puis de déplorer  avec une invention verbale : « On veut Rwandatiser le Bénin ».

Au cours de son passage sur l’émission ‘‘90 min pour convaincre’’, le député des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a aussi fustigé le retrait du droit de grève aux agents de la santé et de la justice. Pour lui,  c’est un pas en arrière.

La Cour constitutionnelle à qui revient le dernier mot l’entendra t- elle de cette oreille ?

Manassé AGBOSSAGA