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Acteur politique de la 6ème Circonscription électorale, le Conseiller Communal Chatin Claude croit fermemennt à la promesse d’un second mandat hautement social promis par le chef de l’Etat..
Acteur politique de la 6ème Circonscription Électorale, le Conseiller Communal Chatin Claude croit fermement à la promesse d’un second mandat hautement social promis par le chef de l’Etat, le président Patrice Talon dans son discours d’investiture. Il invite à cet effet ses militants du parti Union Progressiste à rester sereins.
Christophe KPOSSINOU
Face aux nombreuses réalisations en cinq ans et ceci dans tous les domaines de la vie économique et sociale, point de doute, il est capable. C’est la réponse que Chatin Claude, Conseiller Communal à Abomey-Calavi envoie à ces citoyens Béninois restés pessimistes au lendemain de la cérémonie d’investiture du Chef de l’Etat pour son second mandat le 23 mai 2021. Et ceci suite à sa promesse de faire de ce mandat celui du social. « C’est la preuve que le président Patrice Talon est à l’écoute de son peuple. Vous n’êtes pas sans savoir que lors de son premier quinquennat les Béninois ne l’ont pas compris. On l’a accusé d’être anti social et pourtant le social était bien au rendez-vous. En effet, l’homme avait sa démarche de procéder et à la fin du quinquennat les uns et les autres ont compris à travers les réalisations. Il a fait l’option de mettre le social au cœur de sa gouvernance », a expliqué Chatin Claude avant d’ajouter : « Je ne doute pas un instant sur la sincérité, la volonté et l’honnêteté de l’homme pour respecter cet engagement », parlant du président Patrice Talon. Le Conseiller Communal Chatin Claude a par la suite invité ses militants du parti Union Progressiste à rester sereins et à accompagner le chef de l’Etat. « A tous les militants et militante UP, je voudrais leur dire d’être sereins et prêts à maintenir le cap comme le dit notre slogan. L’avenir nous appartient. Il est prometteur vu ce que j’ai lu dans le projet de société du candidat. Qu’ils suivent l’homme que nous avions choisi. Afin qu’il nous guide à bon port », lance-t-il à leur endroit.
C’est fait ! Réélu pour un 2ème mandat au terme de la présidentielle du 11 avril 2021, Patrice Talon a prêté serment ce dimanche 23 mai 2021 au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, en présence des membres de la Cour constitutionnelle, des présidents d’institution, des ministres du gouvernement, des membres du corps diplomatique, …Voici l’intégralité de son discours d’investiture.
C’est fait ! Réélu pour un 2ème mandat au terme de la présidentielle du 11 avril 2021, Patrice Talon a prêté serment ce dimanche 23 mai 2021 au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, en présence des membres de la Cour constitutionnelle, des présidents d’institution, des ministres du gouvernement, des membres du corps diplomatique, …Voici l’intégralité de son discours d’investiture.
Discours d’investiture du President de la République
Porto-Novo, le 23 mai 2021
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, Monsieur le Président de la Cour constitutionnelle, Mesdames et Messieurs les Présidents et membres des Institutions de la République, Mesdames et Messieurs les Autorités et responsables à divers niveaux, Mesdames et Messieurs les membres du Corps Diplomatique et personnalités étrangères,
Chers invités,
Mes chers compatriotes,
En cet instant si solennel et chargé d’émotion, j’éprouve un sentiment de profonde reconnaissance envers le Peuple béninois souverain.
Ce Peuple qui, par son vote massif du 11 avril 2021, m’a renouvelé sa confiance pour un second mandat.
A vous tous qui m’honorez de votre présence à cette cérémonie, je voudrais exprimer ma gratitude.
A l’ensemble de mes concitoyens, je voudrais dire que j’ai conscience de l’honneur qui m’est fait de servir le Bénin en position de chef d’équipe.
Mesdames et Messieurs,
Ce mandat ultime, j’en mesure toute la portée ainsi que les attentes légitimes qu’il évoque dans l’esprit de chaque Béninoise et de chaque Béninois.
Je n’ai aucun doute, non !
J’ai même la certitude, qu’ensemble, nous sommes capables de combler ces attentes.
En effet, au cours du quinquennat passé, nous avons su changer collectivement notre état d’esprit.
Nous avons affiché notre ferme volonté de relever tous les défis qui se posent à nous :
Qu’il s’agisse de renforcer l’unité nationale, d’assurer notre sécurité, d’améliorer notre cadre et nos conditions de vie ; de mettre en place les infrastructures de base indispensables au développement socioéconomique ou encore de reconstruire l’école béninoise et notre système de santé.
Qu’il s’agisse aussi de garantir la bonne gestion des finances publiques, de tourner le dos à la facilité, de mettre fin à l’impunité, notamment des élites.
Qu’il s’agisse enfin d’opérer les réformes pour améliorer nos pratiques, consolider l’Etat de droit, renforcer notre processus démocratique et donner corps à un Etat moderne.
A présent, il s’agit pour nous, au cours des cinq années à venir, de transformer l’essai que constituent les avancées, voire – j’ose le dire – les prouesses qu’ensemble nous avons réalisées.
Transformer l’essai, c’est aller le plus loin possible sur le chemin du développement.
C’est ne jamais renoncer face aux difficultés de parcours qui peuvent survenir.
C’est avoir conscience que celles-ci caractérisent bien les transformations structurelles et démontrent combien nous sommes sur la bonne voie.
Pour ce faire, nous devons tous croire en notre communauté de destin et y travailler de manière beaucoup plus harmonieuse.
Car, au regard de ce que nous parvenons à faire malgré nos divergences, nous devons nous convaincre qu’en étant plus unis, nous parviendrons à faire beaucoup plus.
Désormais donc, notre défi, notre leitmotiv, doivent être de taire nos querelles pour nous consacrer à l’essentiel : consolider notre marche vers le progrès en restant mobilisés et soudés dans notre lutte contre la pauvreté, notre réel et seul ennemi.
Mes chers compatriotes,
Oui, c’est cela qui nous permettra de relever le défi de rendre l’eau potable disponible partout au Bénin d’ici à la fin de l’année 2023.
Si nous avons su porter le taux global de desserte de 45 à 70% au cours du quinquennat passé, nul doute que nous saurons, ensemble, atteindre cet objectif.
C’est ce même état d’esprit qui nous conduira, d’ici 30 mois, à l’autonomie énergétique, après avoir en cinq ans, porté notre niveau de production de presque zéro à 60% de nos besoins ; ce qui favorisera la fourniture de l’énergie électrique à tous dans toutes nos localités.
Cette détermination nous amènera à densifier notre réseau routier de sorte qu’au terme du mandat, toutes nos communes seront reliées entre elles par des voies bitumées.
Nous poursuivrons la dynamique en faveur de l’assainissement et de la modernisation de notre cadre de vie.
Ainsi, nos communes seront de plus en plus propres et attrayantes.
Nous mettrons en place un système de santé plus efficace grâce au plan de redressement du secteur.
Des investissements massifs seront faits pour améliorer partout le plateau technique et renforcer les effectifs.
Notre action consistera aussi à donner une nouvelle impulsion à l’école béninoise pour la rendre plus compatible avec nos besoins.
Le diagnostic est déjà posé et la thérapie a commencé.
Elle consiste à privilégier l’enseignement technique et la formation professionnelle.
A cet effet, il sera construit une centaine de lycées techniques et d’écoles de métiers de référence, dont plus de la moitié d’ici à la fin de l’année 2023.
En matière de tourisme, les investissements inédits en cours seront accélérés pour faire du secteur un levier essentiel de notre économie et propulser le Bénin au rang des destinations de rêve.
Seront également intensifiés, les investissements destinés à moderniser notre agriculture.
Elle sera dès lors, grâce à une mécanisation intelligente, plus performante et plus créatrice de richesses aussi bien pour ses acteurs que pour l’économie nationale.
Le programme innovant de grandes cultures ainsi que les financements adaptés que nous mettons en place y aideront grandement.
Par ailleurs, la dynamique de développement en cours sera davantage portée par l’assainissement des finances publiques, la dématérialisation des procédures, les programmes spécifiques de financement de l’activité économique.
Elle le sera également par le retour de l’Etat dans l’investissement industriel pertinent.
L’objectif étant de lancer la dynamique industrielle pour rendre notre environnement plus attrayant à l’investissement privé.
Nous poursuivons alors nos efforts pour
l’amélioration continu du climat des affaires et pour la lutte contre la corruption et l’impunité dans tous les domaines.
Mesdames et Messieurs,
Mes chers compatriotes,
Toutes ces mesures au cœur du quinquennat 20212026 seront source de richesse et d’emplois.
Certes, elles paraissent nombreuses mais je puis vous rassurer que leur réalisation est à notre portée et sera aisée.
La conjugaison des efforts de l’équipe gouvernementale, des collaborateurs à divers niveaux, de l’ensemble des Béninoises et Béninois, est la clé pour y parvenir.
Ensemble, nous serons plus que jamais les maîtres de notre destin et capables de relever tous ces défis.
J’en suis d’autant plus convaincu, que ce que j’ai appris de fondamental ces cinq dernières années, c’est notre capacité collective à faire autant de grandes choses en peu de temps.
C’est pourquoi je suis admiratif de ce pays qui est le nôtre, le Bénin.
De même que je suis admiratif et fier du Peuple auquel j’appartiens, admiratif et fier de chacun de vous mes concitoyens, femmes et hommes, jeunes et adultes.
C’est précisément ce qui fonde ma foi, mieux ma certitude, que ce que nous réalisons ensemble et que tout le monde observe avec curiosité et admiration, fera que le Bénin va davantage se révéler à lui-même et au reste du monde dans les années à venir.
Cette renaissance de notre nation ne sera pas seulement pour satisfaire la gloire d’un instant.
Elle soutiendra un formidable élan de bien-être collectif et individuel durable dont nous pouvons jouir, ainsi que les générations à venir.
Pour ce faire, notre engagement commun sera d’œuvrer à consolider la démocratie et les libertés, puis instaurer durablement la bonne gouvernance, gage de réalisation de toutes nos ambitions.
Ainsi, notre autre devise ne devrait-elle pas être désormais Liberté, démocratie et bonne gouvernance ?
Elle définit le crédo qui sera le mien tout au cours du mandat ; c’est-à-dire le bien-être de chacun, en particulier celui des plus vulnérables d’entre nous.
Ce mandat sera donc hautement social.
Mon souhait en ce qui me concerne personnellement, c’est qu’il soit établi à la fin du mandat, que j’ai donné le meilleur de moi-même pour notre satisfaction commune et que véritablement, je mérite d’être appelé « AGBON NON ».
Puissent Dieu, les mânes de nos ancêtres, notre âme commune, l’âme du Bénin, m’accorder la lumière et le génie nécessaires pour réaliser cet objectif.
En ce jour si spirituellement particulier, j’ai la certitude d’être exaucé.. De même, j’ai la conviction qu’ensemble, à l’heure du bilan, nous aurons de réels motifs de fierté et de satisfaction. Dans cette perspective, je veux vous rassurer que je serai le Président de toutes les Béninoises et de tous les Béninois.
Les élections ainsi que les incompréhensions ou les querelles qu’elles génèrent, c’est désormais du passé.
Dans la cohésion, tous ensemble, mettons-nous au travail pour consacrer définitivement le redressement de la grande nation que nous sommes, la fierté du grand Peuple que nous avons toujours été.
A travers un article, Philippe N’seck, ancien journaliste à l’ORTB condamne les appels pour susciter la candidature du président Patrice Talon. Il explique notamment pourquoi le chef de l’Etat doit renoncer à un second mandat et tenir parole. Détails à travers son point de vue !!!
Plus personne ne peut dire qu’il ne connaît Patrice Talon. On aura plus besoin de le présenter, en tout cas pas à un béninois, résident ou non, sur le territoire national. Les actes posés au cours de ce quinquennat sont parlant. Talon, faut il le rappeler a fortement marqué son passage à la tête de ce pays, le Bénin. Sa méthode certes discutable, lui a permis d’atteindre ses objectifs.
Aujourd’hui, chacun peut faire le bilan de ses quelques années de gestion du pouvoir d’Etat. Ceux qui le jugent favorablement s’activent déjà sur le terrain.
L’heure est venue de faire le bilan. De la ville à la campagne, chacun est suffisamment édifié.
Talon doit il être candidat à sa propre succession ?
Pour certains quid de sa propre promesse de ne faire qu’un seul mandat. Cet engagement, il l’a pris en tant que candidat, rassurant en 2016 ses partenaires politiques et en allant même au-delà. Il en parle dans son discours d’investiture en tant que Président de la République élu, le 6 avril 2016 face au monde entier à Porto-Novo, capitale politique. Quelques mois plus tard, il réaffirme ce désir de ne faire qu’un seul et unique mandat. » En cinq ans réaffirme-t-il face aux journalistes, on peut faire le job ».
A quoi assiste-t-on aujourd’hui ?
Des appels pour susciter sa candidature. Les médias sont fortement mis à contribution pour relayer la nouvelle. On se croirait à une certaine époque. Celle des années soixante (60), l’époque des partis uniques avec à leur tête des timoniers et pères de la Nation, autrement dit, des dictateurs. Est-ce de cela que rêvent certains béninois ?
Je n’en suis pas sûre. « A trop applaudir un danseur, il finit par se tromper de pas », a dit quelqu’un.
Ceux qui sont entrepris pour entrer en campagne précoce pour un candidat ne faussent ils pas le jeu démocratique ? Cotonou et certaines villes sont envahies par des supporters à la solde de ceux qui trouvent leur compte sous la gestion. Talon pour crier fort les louanges de leur leader. Affiches, tee-shirt, casquettes sont confectionnés, des médias mis à contribution illégalement, au nez et à la barbe des institutions en charge de la régulation avec la ferme intention de convaincre ceux qui ne le connaissent toujours pas. Est-ce vraiment nécessaire ?
Les élections législatives de 2019 et celles communales de 2020 sont là, pour mesurer l’audience du pouvoir de Patrice Talon. Des progrès certes ont été enregistrés. Ces quelques années ont permis d’améliorer le visage de certaines villes notamment Cotonou où on peut voir des stations d’essence se multiplier dans un cadre de vie plus confortable où la circulation est plus aisée. On peut aussi évoquer d’autres prouesses du régime dans divers autres secteurs. Mais à quel prix ?
Patrice Talon a réussi dans certains secteurs mais dans d’autres sa gestion laisse à désirer. Seul celui qui ne fait rien ne se trompe pas. N’est-ce pas? Il est indéniable qu’on trouvera à dire en ce qui concerne la gestion des affaires politiques. Le pays est désormais divisé en deux. J’en veux pour exemple, ce vote récent à l’Assemblée Nationale du règlement intérieur du parlement. Les députés l’ont adopté rien qu’avec des procurations. Quarante et une procuration contre quarante et une présence. Est-ce compréhensible ? Pour des députés tous issus de la mouvance au pouvoir ? L’ouverture politique faite pour permettre à d’autres partis de prendre part aux dernières communales n’a non plus contribuer à rassurer la seule formation politique. Les forces cauris pour un Bénin émergent (fcbe) ayant pu avoir quelques mairies, a fini par perdre, l’exécutif de la principale ville à statut particulier qu’est Parakou.
Que devient l’accord politique signé avec les autres acteurs politiques? Pourquoi laisse t- on croire qu’on peut amener Talon à postuler pour un nouveau mandat ? Quand ce même Talon disait et réaffirmait son intention de ne faire qu’un mandat, ceux là étaient où ?
Disons le, personne ne le croyait, surtout pas ce Président d’un autre pays africain, qui disait entre autre ceci : » il vient d’ arriver », autrement dit, quand il va découvrir les délices du pouvoir, il ne tiendra pas parole. C’est vrai, Talon reprochait à son prédécesseur Yayi Boni, de vouloir s’accaparer de tous les leviers du pouvoir pour mieux diriger. Aujourd’hui, chacun a eu le temps de se faire une idée de la gestion du pouvoir sous l’homme de la rupture. Talon doit oublier les acteurs de cette campagne précoce tendant à l’inviter à renier, ce qu’il a dit et redit. Les autres partenaires politiques l’attendent aussi, il en est de même pour ceux qui savent et croient aux vertus de la parole donnée.
Faire autre chose, c’est inviter Talon à s’engager sur un chemin dont personne ne sait l’issue.
Cesser avec la politique de la ruse et de la rage.
Ce à quoi nous assistons, prouve que le béninois n’a pas changé. Les nouvelles lois régissant la vie politique et l’organisation des élections n’ont en réalité rien changé. On continue de faire croire qu’une fois le pouvoir conquis, on doit le préserver quoi qu’il en coûte. Talon a intérêt à faire un choix honorable, celui basé sur ses propres convictions et ses propres capacités. Le Bénin ne doit plus marcher à reculons. Les différentes expériences capitalisées, du multipartisme des années 60, à la révolution de 1972, au renouveau démocratique de 1990, il y a des acquis à prendre en compte et à préserver. Cesser avec cette politique de la ruse et de la rage.
Le Bénin n’est plus à ce stade. Une fois encore, le pays a besoin de tous ses fils pour se développer et rêve de se retrouver dans des mains de quelqu’un capable de faire l’union de tous les fils autour de lui y compris ceux qui pour une raison ou une autre sont en exil, ainsi que ceux privés de leur liberté et qui croupissent dans les prisons.