Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) interpelle ouvertement le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), suite à son passage sur l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm, le dimanche 15 septembre dernier. A la faveur d’un point de presse effectué ce jeudi 26 septembre 2019 au siège de l’institution, Emmanuel Tiando a adressé une série de questions à Jean-Baptiste Elias en réponse à ses accusations sur l’impartialité de la Céna dans le traitement des dossiers de candidatures aux dernières élections législatives du 28 avril 2019…
Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) interpelle ouvertement le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), suite à son passage sur l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm, le dimanche 15 septembre dernier. A la faveur d’un point de presse effectué ce jeudi 26 septembre 2019 au siège de l’institution, Emmanuel Tiando a adressé une série de questions à Jean-Baptiste Elias en réponse à ses accusations sur la partialité de la Céna dans le traitement des dossiers de candidatures aux dernières élections législatives du 28 avril 2019.
Manassé
AGBOSSAGA
Pour
le président de la Céna, les déclarations de Jean-Baptiste Elias sur la radio
privée de l’opposant Sébastien Ajavon suscitent des questionnements. Dans cette lancée, Emmanuel Tiando adresse alors une
série de questions au président de l’ANLC, tant dans la forme que dans le fond.
« Pourquoi
c’est maintenant, soit près de 5 mois après la tenue des législatives que
monsieur Elias Jean-Baptiste revient sur des faits largement connus de l’opinion
publique sans y apporter un élément nouveau alors que ces faits ont été l’objet
de recours devant la Cour constitutionnelle qui a débouté purement et
simplement les requérants ?
Cette
initiative relève t- elle d’une stratégie visant à discréditer la Céna en vue
de sa déstabilisation ? Ou bien a-t-elle comme objectif la justification
de quelque chose ? Ou encore a-t-elle pour but de se prémunir contre
quelque chose ?
Monsieur
Elias voudrait il insinuer qu’il existerait des soupçons de corruption dans le
processus de l’étude des dossiers des candidatures ? Si tel était le cas
pourquoi ne pas dénoncer avec des preuves ces faits de corruption
et surtout en identifiant les corrupteurs et les corrompus quels qu’ils soient ?
La
loi portant lutte contre la corruption autorise t- elle Monsieur Elias à rendre
publique sur les médias ce genre d’accusation ?
Monsieur
Elias affirme qu’il dispose de documents émanant de la Céna. Nous voudrions
savoir quelle est la nature de ces documents ? S’agit il de documents de
travail qui n’engagent pas forcément la responsabilité de la plénière ou des
décuisions effectivement prises par elle ?
De
qui détient-il ces documents puisqu’aucun cadre n’est sensé les détenir ? »,
s’interroge, entre autres, le président de la Céna.
Mais
comme s’il avait les réponses à ces différentes questions, Emmanuel Tiando conclut
« la démarche et les objectifs de la sortie médiatique de Monsieur Elias
Jean-Baptiste suscitent des questions qui s’analysent en une intention
manifeste de nuire à la crédibilité de la Céna à des fins inavoués ».
Elias
appréciera !