Mali : Une patrouille des Forces armées saute sur un engin explosif, plusieurs soldats maliens tués

L’armée malienne est en deuil. Plusieurs soldats sont tombés au front ce lundi 25 avril 2022.

L’armée malienne est en deuil. Plusieurs soldats sont tombés au front ce lundi 25 avril 2022.

L’armée malienne a annoncé la mort de 5 de ses soldats ce lundi 25 avril 2022. Selon le communiqué, ses soldats ont été tués après le passage d’une patrouille des  Forces armées maliennes (FAMa)    sur un engin explosif improvisé (EEI) au niveau du pont de Parou.

« Une patrouille FAMa de sécurisation de la RN15, suite à l’enlèvement d’un camion-citerne sur l’axe Bandiagara-Bankass ce lundi 25 avril 2022, s’est lancée à la poursuite dudit véhicule dans la commune de Dialo. C’est au niveau du pont de Parou, aux environs de 09H30 qu’un véhicule de cette patrouille a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) faisant 05 morts et 01 blessé », explique le communiqué.

Manassé AGBOSSAGA

Installation des troupes françaises au Niger: le Parlement donne son accord au Gouvernement

 Les forces Barkhane et Takuba ont un nouveau point de chute. Le Parlement nigérien vient d’autoriser les troupes françaises à s’installer sur le sol nigérien, après leur départ du Mali.

C’’est officiel ! Les forces Barkhane et Takuba peuvent s’installer au Niger après leur départ du Mali.

 Les forces Barkhane et Takuba ont un nouveau point de chute. Le Parlement nigérien vient d’autoriser les troupes françaises à s’installer sur le sol nigérien, après leur départ du Mali.

Par  131 voix pour et 31 contre, ce vendredi 22 avril 2022,  les députés nigériens ont donné leur feu vert  au Gouvernement pour le redéploiement des forces Barkhane et Takuba au Niger.

Après une journée de débat, les 131 députés de la majorité présidentielle ont parlé le même langage au sujet du texte modifiant la Déclaration de politique générale du gouvernement (DPG). Les contestations des députés de la minorité parlementaire, qui ont dénoncé une « manœuvre anticonstitutionnelle »  ayant pour but de contourner le Parlement dans la signature des accords pour la présence des bases militaires étrangères sur le territoire nigérien, n’ont rien changé.

Le gouvernement avait sollicité l’accord de l’Assemblée nationale pour autoriser la présence des forces militaires françaises au Niger dans la lutte contre le terrorisme

En février 2022, dans une interview au quotidien français Le Figaro, au lendemain de l’annonce par la France et ses partenaires au sein de Takuba de leur  « retrait coordonné »,  le  président Mohamed Bazoum avait confié que le Niger va accueillir de  « nouvelles implantations », notamment du groupement de forces spéciales européennes Takuba,   prétextant que « leur départ va créer un vide qui sera rempli par les organisations terroristes déjà très présentes dans cette région ».

Manassé AGBOSSAGA

Mali-Lutte contre le terrorisme: L’armée malienne interpelle 3 Européens

Trois ressortissants Européens aux mains de la justice malienne. Ces trois Européens dont la nationalité n’a pas été révélée sont suspectés de terrorisme. Leur arrestation a eu lieu au moment où l’armée malienne était au front contre des Djihadistes

En réalité, selon un communiqué rendu public ce mardi 12 avril 2022, l’armée malienne a annoncé avoir interpelé 5 personnes dont 3 européens, toutes suspectées de terrorisme. Ces suspects ont été arrêtés à Diabaly, une localité à environ 300 km au nord-ouest de Bamako, dans une offensive de recherche et de neutralisation des terroristes.

« Le détachement des Fama (Forces armées maliennes, ndlr) de Diabaly a procédé à l’interpellation le 10 avril (dimanche) 2022 de 5 suspects dont 3 ressortissants européens », indique le communiqué de l’état-major général des armées.

Manassé AGBOSSAGA

Terrorisme au Nord Bénin: Bilan, inhumation des soldats tués, …Ce qu’il faut retenir du ‘‘kwabo’’ des terroristes au nouveau patron de l’armée béninoise

Enième attaque terroriste dans le Nord Bénin, après la dernière qui a eu lieu en février. Ce lundi 11 avril 2022, une  attaque terroriste a été perpétrée  au Nord-ouest du Bénin à la frontière du Burkina-Faso, du côté de la Pendjari.

Les terroristes ont encore frappé dans le Nord Bénin. Et ce,  quelques jours après la nomination du Général de Brigade Fructueux Gbaguidi à la tête de l’armée béninoise et à la veille de sa prise de fonction, en qualité de chef d’Etat- major général des Forces armées béninoises.

Enième attaque terroriste dans le Nord Bénin, après la dernière qui a eu lieu en février. Ce lundi 11 avril 2022, une  attaque terroriste a été perpétrée  au Nord-ouest du Bénin à la frontière du Burkina-Faso, du côté de la Pendjari.

Des individus non encore identifiés ont lancé une attaque au moyen d’engin explosif artisanal, doublée d’une embuscade. Un convoi  de ravitaillement des Forces armées béninoises est tombé dans le guet-apens.

L’attaque est lourde de conséquence. Selon les premières informations, 5 militaires ont été tués dans cette nouvelle attaque terroriste. Il s’agit de trois sous- officiers et de deux soldats, précise Jean-Luc Aplogan, correspondant de Rfi au Bénin.

On évoque également des blessés dans cette attaque terroriste.

Inhumation programmée

Et selon informations révélées par Frissons radio, le programme des obsèques des trois sous-officiers et des deux soldats tués le lundi dernier est connu.

Déjà ce mercredi 13 avril 2022, des militaires tombés au front recevront les hommages de la nation. Deux des 5 éléments des Forces armées béninoises tués seront inhumés, notamment à Ouidah et à Savalou.

Un autre enterrement est également programmé à Ekpè. Mais cette fois le samedi.

Après la joie de sa nomination le général de Brigade  Fructueux Gbaguidi, qui a officiellement remplacé le Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, ce mardi 12 avril, a donc du boulot.

Manassé AGBOSSAGA

La France et ses alliés annoncent le retrait de leurs forces militaires du Mali

C’était dans l’air, c’est désormais officiel. La France et ses partenaires ont annoncé le retrait de leurs forces militaires du Mali, ce jeudi 17 février 2022…

C’était dans l’air, c’est désormais officiel. La France et ses partenaires ont annoncé le retrait de leurs forces militaires du Mali, ce jeudi 17 février 2022.

« Les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies », indiquent la France, ses alliés européens et le Canada  dans un communiqué, publié ce jeudi pour officialiser le départ de leurs forces militaires présentes au Mali dans le cadre de la lutte contre te terrorisme. Il s’agit notamment   des opérations Barkhane et Takuba

Selon le communiqué, les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel dans la lutte contre le terrorisme au Mali.

Toutefois, la France et ses  alliés disent toujours être  engagés à lutter contre les groupes djihadistes.  Ils ont réaffirmé leur engament à  rester dans la région ​du Sahel, notamment au Niger et dans le Golfe de Guinée.

Lors de sa prise de parole ce jeudi 17 février, le président Français, Emmanuel Macron a confié  que des troupes seront repositionnées aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali.

Les tensions diplomatiques de ces dernières semaines entre Paris et Bamako, depuis l’arrivée du Colonel Assimi Goïta ne sont pas étrangères  à cette décision.

 

Manassé AGBOSSAGA

Bénin/Sécurité : Des hommages annoncés pour les soldats tombés au front

Le Bénin va rendre un vibrant hommage à ses soldats tués au front. Selon les confidences de Frissons Radio, des cérémonies d’hommages sont prévus dans plusieurs casernes pour saluer la mémoire des soldats des Forces armées béninoises tués dans des attaques dans le Nord Bénin, par des individus non encore identifiés.

Le Bénin va rendre un vibrant hommage à ses soldats tués au front. Selon les confidences de Frissons Radio, des cérémonies d’hommages sont prévus dans plusieurs casernes  pour saluer la mémoire des soldats des Forces armées béninoises tués dans des attaques dans le Nord Bénin, par des individus non encore identifiés.

Selon nos confrères de la 95.2, ces cérémonies auront lieu du jeudi 17 février au lundi 22 février 2022   à Natitingou, Djougou, Parakou et Ouassa-Péhunco. Il s’agit là,  des unités endeuillées, précisément le 2ème , 6ème  et 8ème  bataillon inter- armée de Natitingou, Djougou, Parakou et le commando parachutiste de Ouassa-Péhunco.

La vice-présidente du Bénin Mariam Chabi Talata pourrait représenter le président Patrice Talon à ces cérémonies qui connaîtront également  la présence du haut commandement militaire, des proches et familles des illustres disparus.

Pendant cinq jours, il y aura donc de l’émotion dans l’air !!!

Manassé AGBOSSAGA

Mali : Nécessité d’un gouvernement fort et de partenaires fiables

Après la prise du pouvoir par les Talibans en Afghanistan, la communauté mondiale craint que leur succès puisse inspirer les islamistes du monde entier. Sous la plus grande menace d’un soulèvement radical se trouvent les pays africains, en particulier le Mali, où il n’y a pas si longtemps, en mai 2021, un coup d’état a eu lieu et le colonel Assimi Goita a remplacé le président Bah N’Daw.

Il n’est pas difficile d’imaginer que la situation en matière de sécurité au  Mali est extrêmement grave et que dans le pays règne le chaos. Fin mai 2021, le gouvernement provisoire avait annoncé l’intensification des groupes terroristes dans le Sud du pays, où les islamistes ont tué beaucoup des civils et des policiers. La crise sécuritaire a continué de se détériorer ces derniers mois.

Outre un régime politique affaibli, la déstabilisation du Mali a également été influencée par la présence étrangère, en particulier par la présence de la France. Les tentatives de l’opération militaire française Barkhane de lutter contre le terrorisme étaient contre-productives. Les maliens étaient tellement mécontents par des activités des militaires français, qui commettaient de graves abus et négligeaient souvent la vie humaine, que les manifestations contre la présence française sont devenues monnaie courante au Mali. En conséquence, le sentiment anti-français dans le pays a tellement augmenté qu’en juin 2021, le président de la France Emmanuel Macron a annoncé le retrait de ses troupes et la fin de l’opération Barkhane.

Pendant ce temps, le gouvernement d’ Assimi Goita n’est pas en mesure de résister à l’assaut des islamistes radicaux. Récemment, il a été rapporté que des militants présumés liés à Al-Qaïda avaient tué des soldats gouvernementaux dans le centre du Mali dans une embuscade à l’aide d’une voiture piégée et d’armes légères. Un véhicule chargé d’explosifs aurait explosé alors que les troupes se dirigeaient à Boni, dans la région de Mopti. Les militants ont ensuite ouvert le feu, tuant au moins 15 soldats. 

L’influence islamiste en Afrique de l’Ouest commence à se répandre activement. Ainsi, en juillet 2021, des militants ont attaqué un village de l’Ouest du Niger, dans la région de Banibangou, près de la frontière avec le Mali, faisant 14 morts. Banibangou se trouve dans une région située entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, qui a été pendant des années le théâtre d’attaques sanglantes de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe état Islamique.

Ainsi, il est très probable que les islamistes, inspirés par le succès des Talibans en Afghanistan, la faiblesse de la situation politique et le départ des troupes françaises, poursuivront leurs attaques meurtrières et élargiront leur zone d’influence avec la vengeance. Dans ce cas, le gouvernement malien devra faire tout son possible pour assurer la sécurité dans la région. De nombreux observateurs politiques suggèrent que, dans une situation aussi désespérée, Assimi Goita pourrait demander de l’aide à la France en acceptant ses conditions, ce qui provoquerait un vif mécontentement de ceux qui l’ont soutenu à l’époque.

Beaucoup d’opinions s’accordent sur le fait qu’un autre coup d’état est bientôt possible, car le mécontentement avec la politique de Goita augmente. Le 20 juillet 2021, un homme armé d’un couteau a attaqué le président. L’incident s’est produit dans la grande mosquée de la capitale Bamako lors de la prière à l’occasion de la fête islamique. L’assaillant a été rapidement neutralisé et Assimi Goita a été transféré à l’hôpital .

Le Mali, qui lutte également contre la rébellion islamiste, ayant fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de personnes, a désespérément besoin d’un gouvernement fort et de partenaires fiables.

RP

Détérioration de la situation sécuritaire au Mali

La situation sécuritaire au Mali a franchi un seuil critique et continue de se détériorer. Les régions de la République ont été durement touchées par la crise et les conflits prolongés. Pour le moment, les groupes armés renforcent leur contrôle au Nord au centre du pays et il ne se passe pas un jour sans tristes nouvelles que quelqu’un a souffert des activités criminelles des militants.

Ainsi, l’information est apparue que trois soldats maliens ont été tués dimanche 15 août 2021 dans l’explosion d’une mine artisanale au passage de leur véhicule près de Ménaka. Plusieurs militaires, dont le nombre n’a pas été précisé, ont aussi été blessés. La région de Ménaka fait partie de vastes zones où opèrent des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique. La mort de soldats maliens est à blâmer pour les djihadistes qui utilisent notamment des engins explosifs improvisés pour lutter contre les forces maliennes, cependant, ils tuent souvent des civils.

Lutter contre la criminalité au Mali tente la mission de maintien de la paix de l’ONU (MINUSMA), mais ses efforts ne donnent pas les résultats. Les casques bleus de l’ONU sont présents dans le pays depuis de nombreuses années, mais la situation sécuritaire ne fait que se détériorer. La MINUSMA n’est pas en mesure de faire face aux radicaux, qui ont organisé le 8 août plusieurs raids massifs sur des villages près des frontières du Niger, tuant des dizaines de civils.

Voici l’avis d’un expert John-Allan Namu, journaliste, publicist et spécialiste de l’Afrique centrale et de l’Ouest  à propos de cette attaque des combattants contre les gens: «Plus de 50 civils ont été tués, des maisons pillées et vol de bétail. D’après les informations disponibles, le siège aurait commencé par des tirs désordonnés contre des civils. La mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a été créée en application d’une résolution du Conseil de sécurité, mais elle a pris peu de mesures pour contenir la violence».

Outre la MINUSMA, des pays occidentaux, comme la France, ont essayé de rétablir la paix au Mali. Cependant, il n’y a pas si longtemps, le président de la France Emmanuel Macron a été contraint de retirer ses troupes et de mettre fin à l’opération Barkhane en raison de la forte montée du sentiment anti-français au Mali. Il est également connu que la Russie était récemment prête à donner un coup de main au Mali en envoyant un groupe de forces spéciales pour étudier de la situation dans le pays. Cependant, en raison de l’arrogance et de l’arbitraire de certains officiers médiateurs, le dialogue n’a pas eu lieu et les alliés russes ont été forcés de quitter le pays. 

La République du Mali, qui fait face à un soulèvement djihadiste depuis 2012, risque de sombrer dans le chaos, car le territoire du pays est exploité non seulement par des groupes armés disparates, mais par l’organisation Etat islamique et Al-Qaïda, ce qui constitue une menace pour l’ensemble de la région. Le gouvernement malien, dirigé par le colonel Assimi Goïta, a un besoin urgent d’un partenaire fort pour aider le pays à résoudre la crise sécuritaire.

Il convient de noter que le problème du terrorisme concerne de nombreux pays africains et, selon John-Allan Namu, il y a peu de raisons de croire que la situation va bientôt changer: « Des groupes terroristes effrénés tuent des civils, cherchent à prendre le contrôle des ressources naturelles et cherchent des moyens d’obtenir un pseudo statut juridique en concluant des accords fantômes avec certaines entreprises occidentales. Des pays entiers se noieront dans un flot ininterrompu de sang et de terreur, et l’ordre et la stabilité régionaux prendront fin».

RP

Criet : Le procès des opposants Alexandre Hountondji et Joseph Tamégnon ouvert, puis renvoyé au 25 octobre

Le procès des opposants Alexandre Hountondji et Joseph Tamègnon, en détention depuis avril 2021, s’est ouvert ce lundi 9 août 2021 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Tous deux membres mouvement ‘‘S’engager pour le Bénin’’, ils sont poursuivis pour des « actes de terrorisme » suite aux manifestations contre la prolongation de 45 jours du mandat présidentiel de Patrice Talon.

Joseph Tamègnon
Joseph Tamègnon, ancien Dg de la Sogema, l’un des accusés

A la barre, les deux opposants ont plaidé non coupables et nié les accusations portées à leurs endroits. Les avocats des mis en cause ont sollicité une remise en liberté provisoire  pour leurs clients. Le ministère public a, pour sa part, invité la Cour à se déclarer incompétente, et a renvoyé le dossier en instruction

Mais après plusieurs heures d’échanges,  le juge de la Criet a décidé de renvoyer le procès au 25 octobre 2021. A l’occasion,  la Cour sera appelée à se prononcer sur la demande de remise en liberté provisoire de Joseph Tamègnon et Alexandre Hountondji et le renvoi en instruction.

Affaire à suivre donc !!!

Manassé AGBOSSAGA

Mali : Macron annonce une fermeture des bases françaises dans le nord du pays d’ici la fin d’année

Les chefs d’Etat du G5 Sahel s’entretiennent ce vendredi avec Emmanuel Macron par visioconférence

Les chefs d’Etat du G5 Sahel s’entretiennent ce vendredi avec Emmanuel Macron par visioconférence

Les chefs d'Etat du G5 Sahel devaient s'entretenir vendredi avec Emmanuel Macron.
© Jerome Delay//AP/SIPA Les chefs d’Etat du G5 Sahel devaient s’entretenir vendredi avec Emmanuel Macron.

L’annonce était attendue. Les chefs d’Etat du G5 Sahel, où les groupes djihadistes restent toujours aussi menaçants, s’entretiennent ce vendredi avec Emmanuel Macron.

À cette occasion, le chef de l’Etat a annoncé que la France allait commencer à fermer ses bases militaires dans le nord du Mali d’ici la fin de l’année 2021.

Des détails attendus

Après plus de huit ans d’engagement massif, des sommes colossales englouties et 50 soldats morts au combat, le président français avait annoncé en juin la fin prochaine de l’opération Barkhane avec une revue à la baisse des effectifs français (5.100 soldats actuellement), la fermeture de bases militaires et une réarticulation de la lutte antidjihadiste autour de partenaires européens.

Même si Paris avait à plusieurs reprises évoqué la possibilité d’un retrait, les partenaires africains ont été pris de court par cette annonce. Ils sont avides de détails sur une opération qui pourrait considérablement modifier le rapport de force sur le terrain entre les armées régulières et les djihadistes liés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique (EI).

Un retrait progressif

« Le Président Emmanuel Macron déballera tout demain », titrait jeudi à Bamako le quotidien Nouvel Horizon. « L’heure de l’explication a sonné entre Macron et ses alliés », estimait de son côté Aujourd’hui au Faso, à Ouagadougou, qui estime que le sommet « devrait être le rendez-vous de mise au point sur les i ».

La réduction des effectifs français s’opérera progressivement, avec un jalon à environ 3.500 hommes d’ici un an puis 2.500 personnes d’ici 2023, a indiqué récemment une source familière du dossier. Les commandos d’élite de la task force française « Sabre » devraient être maintenus.

 20 Minutes avec AFP