Université d'Abomey-Calavi – Kpakpato Medias

Bénin-Enseignement Supérieur : 10 mois après son décès, le professeur Benjamin Eboum Fayomi reçoit les hommages de ses pairs

L’amphithéâtre de l’Institut des Sciences Biomédicale Appliquées (Isba) de Cotonou a abrité la cérémonie d’hommage en la mémoire du professeur Benjamin Eboum Fayomi décédé le 20 septembre 2021. C’était ce lundi 25 juillet 2022 en présence des représentants des ministres de la Santé, de l’enseignement supérieur, des collègues, amis et membres de la famille.

Christophe KPOSSINOU

Il est parti pour ne plus revenir certes, mais il demeure dans les esprits de ses collègues du monde universitaire. Lui, c’est le professeur Benjamin Eboum Fayomi, professeur honoraire de la Faculté des Sciences de la Santé qui a rejoint l’au-delàs le 20 septembre 2021. Dans les locaux de l’Isba , ses collègues se sont donnés rendez-vous pour lui rendre un hommage digne.

Cette cérémonie qui a connu la participation du Ministère de la santé et celui de l’enseignement supérieur ainsi que des membres de la famille de l’illustre disparu a été vive en émotion. Elle fut principalement marquée par différentes et allocutions et témoignages.

Pour le professeur Dossou Yélindo Houessou Vice-recteur chargé des affaires académiques de l’Université d’Abomey-Calavi, le professeur Benjamin Fayomi a marqué les esprits de tant d’hommes et de femmes dans son domaine. Il a quitté la communauté pour l’au-delàs au moment où l’on espérait bénéficier de son expérience. Le professeur Benjamin Fayomi a-t-il poursuivi est un formateur passionné de la plupart des médecins de travail, une carrière scientifique pleine de réalisation…Il mérite donc une telle cérémonie d’hommage. Le vice-recteur chargé des affaires académique a remercié à cet effet les organisateurs de la cérémonie d’hommage avant de souhaiter un repos éternel au disparu.

Conseiller Technique du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Philippe Lalèyè a procédé à l’ouverture officielle de la cérémonie à travers la lecture de l’allocution du ministre Eléonore Yayi Ladékan qu’il a représenté. Après avoir levé un coin de voile sur le riche parcours du défunt universitaire, le ministre de l’Enseignement supérieur retient de lui : « un homme très méticuleux dans tout ce qu’il fait. Ouvert, pétri de qualité et soucieux de transmettre ses connaissances au plus jeunes », l’autorité ministérielle va déclarer par la suite : « Il nous manquera pendant longtemps. Mais, ses œuvres resteront à jamais gravé dans nos cœurs », avant d’inviter : « la jeune génération pour ne pas dire, les jeunes générations a emboité ses pas pour le grand bonheur de nos communautés et pour le développement du Bénin ».

Des témoignages de collègues nationaux comme internationaux ont mis fin à la cérémonie d’hommage. Pour le rappeler, le défunt professeur Benjamin Eboum Fayomi est le pionnier de l’approche Ecosanté en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ex-Directeur de l’Institut des Sciences Biomédicale Appliquées (Isba), il est professeur honoraire de la Faculté des Sciences de la Santé.

Basile Ahéhéhinnou: Le ‘‘Boss’’ de la consommation du gari à l’UAC : « Nous les étudiants, on aime le gari »

En attendant de briller sur le plan des études, Basile Ahéhéhinnou s’illustre dans le domaine alimentaire à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). En première année au département Germanique de la FLLAC, l’étudiant a remporté le premier prix du concours du meilleur délayeur de Gari, ce jeudi 23 juin 2022.

Dans un duel qui a mis aux prises 9 challengers sur la consommation du gari, l’étudiant Basile Ahéhéhinnou a montré qu’il reste le boss incontesté et incontestable du ‘’met favori’’ des étudiants.

Au premier tour, il a terminé un bol de gari en seulement 38 secondes. Au second tour, il accélère et délaie près d’un kilo de farine en 3 minutes.

Une performance alimentaire qui lui permet de remporter le premier prix du concours du meilleur délayeur de Gari, édition 2022, organisée par l’Ensemble Artistique et Culturel des Étudiants EACE.

Basile Ahéhéhinnou a reçu un trophée et un sac de 40 kg après son sacre.

« Nous les étudiants, on aime le gari »

Après son sacre, Basile Ahéhéhinnou s’est exprimé. Avec beaucoup de peine, conséquence d’une présence importante du gari dans son ventre, il a souligné que le gari fait partie intégrante des habitudes alimentaires des étudiants.

« Je suis rempli de gari, c’est difficilement que j’arrive à parler. Nous les étudiants, au-delà de tout ce qu’on dit, on aime le gari » a-t-il lancé.

Basile Ahéhéhinnou a ensuite dit pourquoi il a décidé de participer à ce concours si particulier. « A la première manche, je ne voulais pas être éliminé…C’est pour ça, j’ai été si rapide… J’ai l’habitude de prendre du gari à la maison… Comme ils ont dit le concours du meilleur délayeur, je me suis lancé dedans ».

Il a confié qu’il pourra partager avec ses parents les 40 kg reçus et vendre le reste.

Manassé AGBOSSAGA

UAC : les activités de transport suspendues faute de gasoil

Mauvaise nouvelle pour les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) ! Les activités de transport sont suspendues.

Mauvaise nouvelle pour les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) ! Les activités de transport sont suspendues.

C’est un communiqué du Centre des œuvres universitaires et sociales d’Abomey Calavi (COUS-AC) en date du jeudi 17 mars 2022 qui informe la communauté universitaire de la suspension des activités de transport « jusqu’à nouvel ordre ». Raison évoquée, l’indisponibilité du gasoil.

« En raison de la pénurie nationale et internationale observée dans le domaine des hydrocarbures et qui perturbe l’approvisionnement en gasoil rendant impossible la circulation, le Centre des œuvres universitaires et sociales d’Abomey Calavi (COUS-AC) informe la communauté universitaire que les activités de transport sont suspendues jusqu’à nouvel ordre sur le campus d’Abomey Calavi », indique un communiqué du COUS-AC en date du jeudi 17 mars 2022.

Voilà une nouvelle qui va ravir les conducteurs de taxi-moto, communément appelés ‘‘zémidjans’’, ou encore les »tokpa-tokpa ».

Manassé AGBOSSAGA

Réédition de comptes et reconnaissance des mérites des enseignants: Pr Tahirou Djara fait des merveilles au département de GIT/EPAC

Une cérémonie en deux. Ce vendredi 05 mars 2021, Pr Tahirou Djara, chef du département de Génie Informatique et Télécommunications de l’école Polytechniques de l’Université d’Abomey-Calavi a honoré les enseignants de son entité, mais également fait le point, en différé, des 100 jours de gestion à la tête de GIT/EPAC.

Confirmation qu’un vent nouveau souffle au département de Génie Informatique et Télécommunications de l’école Polytechniques d’Abomey-Calavi, depuis l’arrivée du Professeur Tahirou Djarra et son équipe, le 1er octobre 2020.

Dans un exercice de réédition de comptes, l’émérite Professeur a fait le point de ses réalisations en seulement 100 jours.

Avec modestie, il a cité, la mise en place d’un module d’e-service à l’endroit des étudiants (consultation des résultats en ligne avec possibilité de réclamation en ligne, demande de document officiel,…),la mise à disposition du département du progiciel GestStudent de gestion intégrée du système LMD, l’introduction ,la dotation du département de routeurs sur fonds propre pour la connexion internet, la conception et réalisation du site web du département offrant des d’un outil de gestion de cahier de texte numérique qui fait office d’outil décisionnel (emploi du temps en ligne, alert automatique par mail et par sms à l’enseignant,…), l’introduction d’un système d’évaluation des étudiants par QCM en alternative à la méthode conventionnelle de devoir écrit sur papier et le lancement des travaux préparatoires pour la mise en place d’une offre de formation bien adaptée aux besoins des entreprises et du marché de l’emploi.

Mais décidé à faire de GIT/EPAC, une référence et un pôle de développement, Professeur Tahirou Djarra n’entend pas se contenter de ses résultats bien que satisfaisants.

Le chef du département de GIT/EPAC veut poursuivre la dynamique dans un esprit de complémentarité et solidarité.

« Il sera question pour nous, de redoubler d’effort pour exécuter en temps et en heure, les tâches à nous assignées en tant qu’enseignants, de mieux encadrer nos étudiants et de mettre à disposition dans les délais requis, les notes attribuées dans nos matières. Mais au-delà de cette responsabilité, il est souhaitable que chacun de nous œuvre à la modernisation de notre département afin que les fruits produisent les promesses des fleurs », a-t-il lancé.

Grands bénéficiaires des prouesses du Professeur Tahirou Djara et son équipe, les étudiants ont, par la voix de leur porte-parole, Maxime Joël Ahandessi, donné leur accord à la poursuite de la dynamique.

« Le département de Génie Informatique et Télécommunications est l’un des plus dynamiques et nous sommes fiers d’apporter notre contribution dans le numérique et le développement en général » a-t-il lâché.

Hommage aux enseignants

A cette cérémonie, le Professeur Tahirou Djara a également célébré les enseignants de son département.

Constatant la contribution des enseignants, dans l’atteinte des objectifs, comme dans la publication rapide des résultats du premier semestre, il n’a pas manqué de féliciter uns et les autres qui ne cessent de jouer leur partition.

« Vos efforts concertés nous ont permis de mettre à disposition en temps réel, les résultats du premier semestre dans les délais impartis. Soyez-en félicités», a-t-il lâché en signe de gratitude.

Remettant les lettres de félicitations aux enseignants, il n’a pas manqué d’inviter les uns et les autres à redoubler d’effort pour l’atteinte des objectifs du second semestre.

Au nom de tous les enseignants, Dr Max Fréjus Samya a ensuite témoigné tout le mérite du Prof Tahirou Djara. « Je voudrais au nom de tous mes collègues enseignants remercier et féliciter le chef du département du Génie Informatique et Télécommunications, Pr Tahirou Djara pour son courage de vraiment changer les choses, son courage de prendre à bras le corps l’avenir du département pour nous insuffler la bonne action de pouvoir gérer un département » a-t-il reconnu.

Invité à cette cérémonie, le chef du département de Génie industrielle, Dr Kouandété Valéry Doko a aussi témoigné du leadership du chef département de Génie Informatique et Télécommunications.

« De par son organisation et son leadership il a montré le chemin pour nous qui sommes chef du département. Je voudrais le rassurer que sa méthode de travail doit faire école. Nous devrons prendre l’exemple sur sa méthode de travail et aussi impulser cette manière de faire dans nos différents départements… nous sommes dans un creuset de chefs de département, chaque jour, il est là pour nous accompagner. Il nous montre la nouvelle manière de faire…. Le département du Génie informatique et télécommunication a donné le top avec le chemin à suivre pour des résultats probants », a-t-il laissé entendre.

Un peu comme pour dire que le Professeur Tahirou Djara fait des merveilles au département de GIT/EPAC.

Manassé AGBOSSAGA

Apparition d’une chenille qui risque de causer la famine au Bénin et en Afrique : Un enseignant-chercheur tire la sornette d’alarme, Dossouhoui interpellé

Attention danger !!! Une grosse menace pèse sur la sécurité alimentaire au Bénin et en Afrique de l’ouest. Du moins, à en croire, l’alerte donnée ce vendredi 18 décembre 2020 par Thierry Alavo, Professeur titulaire, Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme, à l’Universite D’Abomey-Calavi.

En effet à travers un message, il a tiré la sonnerte d’alarme sur la chenille qui risque de causer la famine, les années à venir, en Afrique de l’ouest.

Selon lui, la chenille « légionnaire » de son vrai nom, est la « larve du papillon Spodoptera frugiperda »

« Il s’agit d’un ravageur vorace qui mange gloutonnement les feuilles de maïs et tue la plante. C’est un redoutable ravageur qui s’est introduit en Afrique de l’ouest il y a quelques années, et son incidence augmente d’année en année », explique t-il.

Aux septiques, Thierry Alavo confie que la chenille « légionnaire » vient d’envahir ses plants de maïs qu’il cultive « pour les enseignements pratiques en Entomologie agricole ».

Apparition d’une chenille qui risque de causer la famine au Bénin et en Afrique : Un enseignant-chercheur tire la sornette d’alarme, Dossouhoui interpelé

Spécialiste en Agronomie et lutte biologique contre les insectes, il sollicite le soutien des autorités à divers niveaux pour éviter la catastrophe.

« La lutte raisonnée contre les insectes nuisibles, c’est ce que je sais faire le mieux. Si on me donne les moyens, je conduirai le programme de recherche contre ce ravageur et je mettrai au point une stratégie de lutte efficace et respectueuse de l’environnement », lance t-il.

Le ministre de l’agriculture Gaston Dossouhoui est donc interpellé !!!

Manassé AGBOSSAGA