L’ultime sanction de Trump contre Cuba, un coup dur pour les habitants

C’est l’estocade finale de l’administration Trump contre Cuba: le retour de l’île sur la liste des pays soutenant le terrorisme est une « décision politique » qui affectera la population sans obtenir de concession du gouvernement communiste, préviennent les analystes.Une vieille voiture américaine passe devant l'ambassade des Etats-Unis à La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba© YAMIL LAGE Une vieille voiture américaine passe devant l’ambassade des Etats-Unis à La Havane, le 12 janvier 2021 à CubaLe drapeau cubain peint sur un mur de La Havane, le 12 janvier 2021© YAMIL LAGE Le drapeau cubain peint sur un mur de La Havane, le 12 janvier 2021

« On va se rappeler de Trump comme de l’ouragan qui a frappé Cuba en 1932 », le plus meurtrier (3.000 morts) de l’histoire du pays, soupire Angel Luis Lopez, 58 ans, dans une rue pavée de la vieille Havane.

« Trump, son cauchemar c’est Cuba, même mort il aura encore envie de s’en prendre à Cuba », renchérit une autre passante, Ambarina Columbie, 56 ans.

L’annonce lundi de cette ultime sanction, neuf jours seulement avant le départ de Donald Trump de la Maison Blanche, a provoqué l’indignation à Cuba, déjà durement touché par le renforcement de l’embargo américain en pleine pandémie de coronavirus.Un homme passe en vélo près de l'ambassade des Etats-Unis à La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba© YAMIL LAGE Un homme passe en vélo près de l’ambassade des Etats-Unis à La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba

« Au comble du cynisme, les terroristes et immoraux de l’administration Trump nous accusent de soutenir le terrorisme », a réagi mardi sur Twitter le président Miguel Diaz-Canel.

Pour le gouvernement cubain, il s’agit d' »opportunisme politique », une opinion partagée par le think-tank américain Washington Office on Latin America (Wola).Deux femmes dans une rue de La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba© YAMIL LAGE Deux femmes dans une rue de La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba

– « Vengeance » –

« Clairement c’est une décision motivée par la politique, une récompense aux alliés politiques internes de l’administration Trump ces dernières semaines, plus qu’un acte de politique extérieure », estime dans un communiqué Geoff Thale, président de Wola.

Selon Wola, la mesure compliquera la relation avec Cuba du nouveau gouvernement de Joe Biden et aggravera les difficultés économiques des Cubains.

« C’est un acte de vengeance qui affectera le peuple cubain et ne fera rien pour faire véritablement avancer les droits de l’homme ou les intérêts des Etats-Unis », selon Geoff Thale.

L’ancien président démocrate Barack Obama, dont Joe Biden était le vice-président, avait retiré La Havane de cette liste en 2015, lors du rapprochement spectaculaire entre les deux pays ennemis, qui avaient alors rétabli leurs relations diplomatiques pour tenter de tourner la page de la Guerre froide.

Cette parenthèse enchantée avait dopé le tourisme américain sur l’île, stimulé la création de restaurants et le secteur privé en général, apportant à nombre d’habitants un flux d’argent frais et des emplois mieux rémunérés.

Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les Cubains ont vu avec angoisse pleuvoir les sanctions, plus de 190 en quatre ans: l’interdiction des croisières américaines et les obstacles à l’envoi d’argent de leurs proches vers l’île, notamment.

– Aucune concession –

Le retour de Cuba sur cette liste noire, aux côtés de l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie, restreint son commerce extérieur et expose les investisseurs étrangers sur l’île à des poursuites aux Etats-Unis.

Pour le professeur et ex-diplomate cubain Carlos Alzugaray, avec Obama les mesures contenues dans l’embargo, en vigueur depuis 1962, n’étaient plus appliquées qu' »à 90%, il n’avait pas pu descendre plus, et Trump lui les a fait remonter à 99% ».

Cette dernière sanction est « très cynique et hypocrite, car ils savent très bien qu’il n’y a aucun élément » de preuve contre l’île.

Pour cet ancien ambassadeur, Joe Biden devrait faire marche arrière et carrément demander la levée inconditionnelle de l’embargo par le Congrès américain.

« Les Etats-Unis ont été tellement implacables envers Cuba qu’il n’y a plus rien à faire (…), à une époque ils nous reprochaient nos troupes en Angola, à une autre le soutien de Cuba aux mouvements guérilleros en Amérique latine », dit-il, à propos d’éventuelles conditions que le gouvernement américain voudrait imposer avant d’alléger sa pression.

La seule chose sur laquelle Cuba a accepté de négocier, c’est pour offrir une compensation après la confiscation de propriétés de Cubains et d’Américains sur l’île lors de la révolution menée par Fidel Castro en 1959.

« Que va faire Cuba? Changer son fonctionnement interne? Non, ça ne va pas arriver, aucun pays ne change sa façon de faire sous la pression », assure Carlos Alzugaray, le gouvernement cubain n’ayant accepté aucune concession en près de 60 ans d’embargo.

AFP

Twitter supprime 70.000 comptes liés à la mouvance pro-Trump QAnon

Ces comptes, parfois plusieurs par utilisateur, sont accusés de partager des contenus dangereux

Un homme porte un t-shirt Qanon à Londonderry aux Etats-Unis.© Joseph Prezioso / AFP Un homme porte un t-shirt Qanon à Londonderry aux Etats-Unis.COMPLOTISME – Ces comptes, parfois plusieurs par utilisateur, sont accusés de partager des contenus dangereux

Twitter a annoncé lundi avoir « suspendu de façon permanente » 70.000 comptes affiliés à la mouvance pro-Trump QAnon. Les plateformes craignaient que ces comptes n’utilisent le réseau social à des fins violentes, comme pour les émeutes à Washington la semaine dernière. « Ces comptes partageaient des contenus dangereux, associés à QAnon, à grande échelle. Ils étaient essentiellement consacrés à la propagation de ces théories du complot sur tout le service », a expliqué Twitter dans un communiqué.

QAnon est une mouvance conspirationniste d’extrême droite. Ses adeptes défendent l’idée que Donald Trump mène une guerre secrète contre une secte libérale mondiale composée de pédophiles satanistes. Le nombre de comptes évincés est élevé car de nombreux individus en possédaient plusieurs.

La plupart des grandes plateformes ont pris des mesures sans précédent depuis que des partisans du milliardaire républicain ont envahi le Capitole pendant plusieurs heures mercredi, choquant le pays et ternissant son image à l’international. Facebook et Twitter, notamment, ont suspendu indéfiniment le compte de Donald Trump, qui n’a pas cessé depuis des mois de jeter le discrédit sur le processus électoral, et d’accuser sans preuves les démocrates de lui avoir « volé l’élection ».

« Manifestations armées »

Pour justifier leur décision, les deux réseaux ont notamment fait référence à des risques de violences futures, d’ici la cérémonie d’investiture de Joe Biden. « Des plans pour de futures manifestations armées prolifèrent sur Twitter et ailleurs, y compris pour une deuxième attaque du Capitole le 17 janvier 2021 », avait relevé Twitter vendredi. Twitter était le principal outil de communication de Donald Trump, qui s’adressait quotidiennement à ses 88 millions d’abonnés.

La décision du réseau social a été accueillie fraîchement, y compris par certains dirigeants européens comme Angela Merkel, qui a jugé cette décision « problématique » car elle montre la toute-puissance des plateformes en termes de liberté d’expression.

 20 Minutes avec AFP

USA: Le secrétaire à la Sécurité intérieure démissionne à l’approche de l’investiture

USA: LE SECRÉTAIRE À LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE DÉMISSIONNE À L'APPROCHE DE L'INVESTITURE© Reuters/POOL USA: LE SECRÉTAIRE À LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE DÉMISSIONNE À L’APPROCHE DE L’INVESTITURE

Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure par intérim a annoncé lundi sa démission, une décision qui survient alors que le département de la Sécurité intérieure (DHS) supervise la sécurité de la cérémonie d’investiture présidentielle le 20 janvier et après l’assaut sur le Capitole mercredi dernier.

Chad Wolf a informé lundi le personnel de son service qu’il démissionnait, a déclaré le service de presse du DHS, précisant que Wolf devait quitter ses fonctions lundi à 23h59 (mardi 04h59 GMT). L’actuel administrateur de l’agence fédérale de gestion des secours, Pete Gaynor, assurera l’intérim.

Dans un courriel transmis lundi aux employés du DHS, Chad Wolf a expliqué que son départ faisait suite à des décisions de justice liées à son admissibilité pour le poste.

« Je suis attristé par cette décision, alors que mon intention était de servir le département jusqu’à la fin de cette administration », a-t-il écrit.

La Maison blanche a décliné une demande de commentaire.

L’élu démocrate Bennie Thompson, qui préside la commission de la Sécurité intérieure de la Chambre des représentants, a déclaré que la raison de la démission de Chad Wolf était « contestable », alors qu’un juge fédéral a estimé il y a deux mois que Wolf avait été nommé de manière illicite.

Un haut représentant du DHS, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a déclaré que le changement de leadership n’aurait pas d’impact sur la mise en place de mesures de sécurité pour l’investiture du président élu Joe Biden la semaine prochaine.

La maire de Washington, Muriel Bowser, a demandé lundi un renforcement de la sécurité pour la cérémonie, après que des partisans de Donald Trump ont mené mercredi un assaut sur le Capitole pour empêcher le Congrès de certifier les résultats de l’élection présidentielle de novembre.

Le FBI a prévenu que des groupes armés prévoyaient de manifester à Washington et dans d’autres villes américaines d’ici le 20 janvier.

La secrétaire aux Transports, Elaine Chao, et la secrétaire à l’Education, Betsy DeVos, ont déjà présenté leur démission depuis les incidents de mercredi dernier.

par Ted Hesson/REUTERS

Louisiana coronavirus: 4,515 more confirmed cases, 40 deaths reported Sunday; see latest data

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Buy NowPharmacist Chi Tran, right, of Broad Avenue Pharmacy on N. Broad Street in New Orleans, talks with a customer inquiring about getting a COVID-19 vaccination on Monday, January 4, 2021. (Photo by Chris Granger | The Times-Picayune | The New Orleans Advocate)PHOTO BY CHRIS GRANGER

The Louisiana Department of Health reported 4,515 more confirmed coronavirus cases and 40 more confirmed deaths in its noon update Sunday.

Sunday’s update reflects two days’ worth of data; the state does not release coronavirus case counts on Saturdays.

The number of hospitalizations decreased by 109, and the number of patients in need of ventilators increased by 5.

There are also 35,872 total « probable » coronavirus cases in Louisiana, according to the agency’s dashboard.

These are another few key statewide statistics as of Sunday:

  • Total confirmed cases: 310,957
  • Total « probable » cases: 35,872
  • Total confirmed deaths: 7,447
  • Currently hospitalized: 1,960
  • Currently on ventilators: 225
  • Vaccine series initiated: 74,517 (updated twice weekly)
  • Vaccine series completed: 7,068
  • Presumed recovered: 280,373 as of Jan. 4 (updated weekly)

Note: The Advocate and The Times-Picayune staff calculates daily case count and confirmed death increases based on the difference between today’s total and yesterday’s total of confirmed coronavirus cases and deaths. The Louisiana Department of Health releases a daily case count on its dashboard that includes probable cases as indicated by a positive antigen test. That case count can be different than the one listed here.

Here are some of the parishes with the highest single-day increase in confirmed coronavirus cases, based on the Wednesday report:

  • Jefferson: 642
  • Caddo: 412
  • Orleans: 373
  • East Baton Rouge: 296
  • St. Tammany: 286
  • Bossier: 268
  • Lafayette: 200

https://datawrapper.dwcdn.net/Nt0cy/27/

You can view more graphs and charts breaking down the data by clicking here.

Louisiana began reopening for Phase 1 on May 15-16 then moved to Phase 2 on June 5. Louisiana Gov. John Bel Edwards extended Louisiana’s Phase 2 restrictions twice in August before moving the state to Phase 3 on Sept. 11. The governor then moved the state back to a modified Phase 2 near the end of November.

https://www.nola.com/news/coronavirus/article_dd9c7d10-52c7-11eb-a6d7-03beef4b7e71.html?utm_medium=notification&utm_source=pushly&utm_campaign=desktop_push

Narcisse Tomèty : Donald Trump « confond pouvoir d’État et pouvoir de l’argent »

Simon Narcisse Tomèty réagit à l’actualité politique américaine. Et à ceux qui crient à une menace de la démocratie au pays de ‘‘l’Oncle Sam’’, après l’envahissement du Capitole par les pro-Trump,  le Directeur du Café africain des néo-philosophes répond pas la négation.

« La démocratie n’est nullement en danger aux USA », rassure t-il.

Simon Narcisse Tomèty

Narcisse Tomèty fait plutôt savoir que le problème se situe au niveau de la personne de Donald Trump. Pour lui, l’ex-magnat de l’immobilier confond sa fonction présidentielle avec sa fortune.

«  L’erreur porte sur un Trump fortuné qui, fort de sa richesse personnelle, confond pouvoir d’État et pouvoir de l’argent », fait-il remarquer.

Puis de laisser entendre «  Cette confusion se corrige plus facilement aux USA que dans un pays africain où la vassalisation des institutions est une banalité ».

Manassé AGBOSSAGA

Twitter expulse Trump pour de bon

Le président américain vient de perdre d’un coup 88 millions d’abonnés.Le président sortant Donald Trump ne pourra plus publier de messages sur Twitter.© SAUL LOEB/Getty Images Le président sortant Donald Trump ne pourra plus publier de messages sur Twitter.

Twitter a annoncé vendredi avoir suspendu «de façon permanente» le compte personnel de Donald Trump, invoquant les risques «de nouvelles incitations à la violence» comme celles qui ont embrasé le Capitole cette semaine.

«Après avoir examiné le contenu de tweets récents publiés par le compte @realDonaldTrump, et au vu du contexte actuel, nous avons pris la décision de suspendre ce compte afin de limiter les risques d’incitations à la violence», a expliqué le réseau social sur son blogue.

Twitter avait déjà temporairement bloqué mercredi le compte de Donald Trump pendant une douzaine d’heures après l’invasion du Capitole par des partisans du président sortant.

Le réseau reprochait notamment au principal intéressé d’avoir publié une vidéo répétant de fausses allégations concernant des fraudes électorales qui n’ont jamais été démontrées devant les tribunaux.

Twitter accorde depuis longtemps à Donald Trump et à d’autres dirigeants mondiaux de larges exemptions à ses règles contre les attaques personnelles, les discours de haine et d’autres comportements.

Mais vendredi, la société a expliqué sur son blogue que les récents tweets du président américain équivalaient à une «glorification de la violence» lorsqu’ils étaient lus dans leur contexte, évoquant non seulement l’émeute du Capitole mais des rumeurs de manifestations armées lors de l’investiture de Joe Biden, le 20 janvier.

Dans ces tweets, Donald Trump a affirmé qu’il n’assisterait pas à la cérémonie. Il a aussi qualifié ses partisans de «patriotes américains», affirmant que leurs voix «se feront encore entendre longtemps».

Or, ces déclarations, selon Twitter, «sont susceptibles d’inspirer d’autres personnes à reproduire les actes de violence qui ont eu lieu le 6 janvier 2021», sachant par exemple que le président sortant ne sera pas au National Mall le 20 janvier.

Une attaque contre la liberté d’expression, dénonce Trump

Se connectant en soirée au compte officiel de la présidence américaine @POTUS, qu’il n’utilise d’ordinaire que très rarement, Donald Trump a accusé Twitter de «museler la liberté d’expression»… avant de voir ses messages supprimés à nouveau.

«Les employés de Twitter ont coordonné avec les démocrates et la gauche radicale le retrait de mon compte de leur plateforme, pour me faire taire moi – et VOUS, les 75 000 000 grands patriotes qui ont voté pour moi», a-t-il lancé, ajoutant dans un gazouillis subséquent qu’il songeait maintenant à créer sa propre plateforme.

Ces tweets n’étaient plus visibles quelques minutes seulement après avoir été publiés.

Le grand ménage

Plus tôt vendredi, Twitter avait annoncé la suspension permanente de plusieurs comptes publiant du contenu QAnon, dont celui de Michael Flynn, un ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, et celui de Sidney Powell, une ancienne avocate de la campagne du président.

Parmi les adeptes de QAnon radiés du réseau social figure aussi le Québécois Alexis Cossette-Trudel, connu entre autres choses pour son engagement antimasque. Facebook et YouTube l’ont également banni l’automne dernier.

Le mouvement QAnon est apparu dans le sillage de la théorie dite du « pizzagate » durant la campagne électorale de 2016, une théorie complotiste selon laquelle des responsables démocrates et des vedettes de Hollywood vouent un culte au diable et mangent des enfants.

Le Federal Bureau of Investigation (FBI) considère que ce mouvement présente un risque de violence puisque certains de ses partisans ont déjà commis des meurtres et des enlèvements.

Google a également suspendu vendredi le réseau social Parler, où l’absence de modération des contenus permet à tout un chacun de partager ses idées, même les plus extrêmes. Apple, pour sa part, a donné 24 heures à Parler pour se doter d’une politique en la matière, sans quoi l’application disparaîtra de son système d’exploitation.

 CBC/Radio-Canada

Les démocrates veulent enclencher le processus de destitution de Trump lundi

La majorité à la Chambre des représentants des États-Unis préfèrerait ne pas attendre au 20 janvier pour changer de président.Nancy Pelosi dans un couloir du Capitole américain, le 8 janvier 2020.© Alex Wong/Getty Images Nancy Pelosi dans un couloir du Capitole américain, le 8 janvier 2020.

Selon les agences de presse Reuters et Associated Press, le processus de destitution de Donald Trump pourrait s’enclencher lundi avec le dépôt d’accusations formelles d’inconduite dans la foulée de l’invasion du Capitole cette semaine.

Le cas échéant, le vote de destitution pourrait avoir lieu aussi tôt que mercredi, d’après l’AP. Le vice-président Mike Pence prendrait ainsi la place de Donald Trump pour assurer la transition avec le président désigné Joe Biden, la semaine suivante.

Les sources de Reuters affirment que les accusations d’inconduite qui pourraient être portées contre le président actuel ont déjà été rédigées par les représentants démocrates David Cicilline, Ted Lieu et Jamie Raskin.

«Certaines personnes demandent : pourquoi destituer un président qui n’a plus que quelques jours au pouvoir? La réponse : pour créer un précédent. Il doit être clair qu’aucun président, ni maintenant ni à l’avenir, ne peut mener une insurrection contre le gouvernement», a expliqué le sénateur indépendant Bernie Sanders sur Twitter.

Un funèbre bilan

L’invasion du Capitole par des partisans pro-Trump, dont plusieurs membres de l’extrême droite, mercredi, a causé la mort de quatre manifestants et d’un policier, Brian Sicknick, qui a succombé à ses blessures le lendemain.

Dans une allocution télévisée en après-midi, le président désigné Joe Biden a d’ailleurs rendu hommage à celui-ci et offert ses condoléances à la famille.

Les personnes à l’origine de ce drame «devront être tenues responsables, et elles le seront», a-t-il promis.

Quinze personnes ont été arrêtées et inculpées pour les violences de mercredi, dont Richard Barnett, l’homme photographié dans le bureau de la cheffe démocrate Nancy Pelosi qui a été arrêté vendredi matin, a annoncé le ministère de la Justice en début d’après-midi.

Un autre prévenu est soupçonné d’avoir déposé une bombe artisanale près du Congrès, a précisé Ken Kohl, du bureau du procureur fédéral de Washington.

Une absence historique

Par ailleurs, Donald Trump a annoncé vendredi, sur son compte Twitter, qu’il n’assistera pas à la prestation de serment de Joe Biden, le 20 janvier. Il deviendra ainsi le premier président sortant depuis Andrew Johnson à ne pas assister à l’assermentation de son successeur.

«À tous ceux qui ont posé la question, je n’assisterai pas à la prestation de serment le 20 janvier», a-t-il écrit.

Selon une source proche du dossier citée par Reuters, il est même question que Donald Trump quitte Washington le 19 janvier, soit la veille de la prestation de serment de son successeur, pour se rendre dans sa résidence en Floride.

Cette décision n’aurait rien d’étonnant, compte tenu du fait que Donald Trump répète depuis plusieurs semaines que la victoire lui a été volée et qu’il a été victime d’une vaste fraude électorale. Sa propre administration affirme plutôt que le vote a été juste et libre.

Il a toutefois reconnu, jeudi, qu’il devait céder sa place à la nouvelle administration, sans toutefois nommer ni féliciter Joe Biden pour sa victoire.

Le vice-président sortant Mike Pence devrait quant à lui assister à la cérémonie d’assermentation du 20 janvier.

Un président « déséquilibré »

Enfin, la cheffe des démocrates au Congrès américain, Nancy Pelosi, a déclaré vendredi s’être entretenue avec l’armée américaine afin de s’assurer que Donald Trump, un «président déséquilibré», ne puisse utiliser les codes nucléaires, tout en menaçant d’agir au Congrès s’il ne quittait pas rapidement le pouvoir.

Joe Biden et Kamala Harris prêteront serment le 20 janvier à midi, respectivement comme président et vice-présidente des États-Unis.

Traditionnellement, le président sortant et le président désigné se rendent ensemble au Capitole pour incarner la transition pacifique. La cérémonie très attendue se déroule sur les marches du Congrès, devant les pelouses du National Mall.

Tous les quatre ans, des centaines de milliers de spectateurs se pressent dans la capitale fédérale américaine pour y assister, mais l’accès sera limité en raison de la pandémie de COVID-19.

 CBC/Radio-Canada 

Trump n’assistera pas à l’assermentation de Biden

 Le président Donald Trump a fait savoir vendredi qu’il n’assistera pas à l’assermentation de Joe Biden, le 20 janvier.

Il avait pourtant promis, quelques heures plus tôt, de travailler pour assurer une passation harmonieuse et pacifique des pouvoirs.

M. Trump n’a rien dit de son emploi du temps pendant ses derniers jours à la Maison-Blanche. Il deviendra le premier président sortant depuis Andrew Johnson à ne pas assister à l’assermentation de son successeur. Traditionnellement, le président sortant et le président désigné se rendent ensemble au Capitole pour incarner la transition pacifique.

Le président a annoncé sa décision de ne pas assister à la cérémonie sur Twitter. M. Biden deviendra président le 20 janvier à midi, peu importe les intentions de M. Trump.

Cette décision n’a rien d’étonnante, compte tenu du fait que M. Trump répète depuis plusieurs semaines que la victoire lui a été volée et qu’il a été victime d’une vaste fraude électorale. Sa propre administration affirme plutôt que le vote a été juste et libre.

Le vice-président sortant Mike Pence devrait quant à lui assister à l’assermentation de M. Biden.

L’équipe responsable de la transition pour M. Biden n’a pas immédiatement réagi à l’annonce de M. Trump. Mais celle qui agira comme porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a dit le mois dernier que M. Biden ne se préoccupait pas beaucoup de la présence ou non de M. Trump lors de la cérémonie.

– Par Jonathan Lemire et Zeke Miller, /La Presse Canadienne

Donald Trump évoque la possibilité de s’accorder le pardon présidentiel

DONALD TRUMP ÉVOQUE LA POSSIBILITÉ DE S'ACCORDER LE PARDON PRÉSIDENTIEL© Reuters/Donald J. Trump via Twitter DONALD TRUMP ÉVOQUE LA POSSIBILITÉ DE S’ACCORDER LE PARDON PRÉSIDENTIEL

– Le président américain, Donald Trump, a évoqué la possibilité de s’accorder le pardon présidentiel, selon les déclarations faites jeudi par une source proche du dossier.

Un tel recours au pardon présidentiel serait exceptionnel. La Maison blanche s’est refusée à tout commentaire.

Plus tôt, le New York Times a rapporté que Donald Trump avait déclaré à des conseillers qu’il envisageait de s’accorder le pardon présidentiel depuis l’élection présidentielle du 3 novembre, citant deux sources anonymes.

« Dans plusieurs conversations intervenues après l’élection présidentielle, Donald Trump a déclaré à des conseillers qu’il songeait à s’accorder le pardon présidentiel et a demandé quels en seraient les effets sur lui légalement et politiquement, selon ces deux personnes », était-il dit dans le Times.

Le journal a ajouté qu’il n’était pas clair si Donald Trump était revenu sur ce sujet après les violences survenues mercredi soir au Capitole.

REUTERS

USA: Le chef de la police du Capitole va démissionner

USA: LE CHEF DE LA POLICE DU CAPITOLE VA DÉMISSIONER© Reuters/SHANNON STAPLETON USA: LE CHEF DE LA POLICE DU CAPITOLE VA DÉMISSIONER

Le chef de la police du Capitole, Steven Sund, va démissioner, annoncent des médias jeudi, au lendemain des scènes d’insurrection observées à Washington.

Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, avait demandé que Steven Sund remette sa démission après les violences de mercredi.

« Bien des membres de notre police du Capitole se sont comportés avec courage, et ont fait preuve de sollicitude envers les membres du personnel… et ils méritent notre gratitude. Mais les responsables de la police du Capitole ont échoué », a déclaré Nancy Pelosi.

La police du Capitole n’était pas immédiatement joignable pour un commentaire.

Contrairement à ce qui a été annoncé dans les médias, aucun officier n’est décédé après les affrontements, selon un communiqué publié par la police du Capitole jeudi.

Les autorités ont déclaré que plusieurs officiers avaient été blessés et que certains avaient été hospitalisés après les violences de mercredi.

REUTERS/ Jonathan Landay, Patricia Zengerle et David Morgan