Face à la presse ce samedi 07 août 2022, l’association Jeunes filles actrices de développement (JFAD), a présenté sa nouvelle trouvaille pour lutter contre les violences sexuelles. Dénommé ‘‘We Go For Change’’ en Français, ‘‘Nous allons pour le changement’’, le projet vise à sensibiliser les jeunes et populations d’Abomey-Calavi, les étudiantes et étudiants sur les conséquences des Violences basées sur le genre (VBG), mais également à promouvoir une culture de tolérance zéro face aux violences basées sur genre.
Face à la presse ce samedi 07 août 2022, l’association Jeunes filles actrices de développement (JFAD), a présenté sa nouvelle trouvaille pour lutter contre les violences sexuelles. Dénommé ‘‘We Go For Change’’ en Français, ‘‘Nous allons pour le changement’’, le projet vise à sensibiliser les jeunes et populations d’Abomey-Calavi, les étudiantes et étudiants sur les conséquences des Violences basées sur le genre (VBG), mais également à promouvoir une culture de tolérance zéro face aux violences basées sur genre.
Jeunes filles actrices de développement (JFAD) apporte sa contribution à la lutte contre les violences sexuelles au Bénin. L’association vient de sortir de son laboratoire le projet ‘‘We Go For Change’’.
Lors de sa présentation aux hommes des médias ce samedi 07 août 2022 à Cotonou, Chancelline Mèvowanou a fait remarquer que ce projet est parti du constat de l’enregistrement de plusieurs cas de violences sexuelles, de viols sur mineures en 2021 dans la commune d’Abomey-Calavi, avec à la clé, la banalisation de ces violences, la non-protection des survivantes, la normalisation du règlement à l’amiable face à ces violences, le mauvais traitement aux victimes, …
Elle ajoute que cela s’observe également à l’université d’Abomey-Calavi (UAC), plus grand centre universitaire du Bénin.
Tout ça, malgré le renforcement des lois contre les violences sexuelles, malheureusement ignorées.
Chancelline Mèvowanou indique que le projet ‘‘We Go For Change’’ vient donc combler ce vide avec en ligne de mire : sensibiliser les jeunes et populations de Calavi, les étudiantes et étudiants sur les conséquences des Violences basées sur le genre, l’importance de dénoncer, les dangers du règlement à l’amiable et l’urgence de promouvoir une culture de tolérance zéro face aux violences basées sur genre ; Sensibiliser les jeunes et populations de Calavi, les étudiantes et étudiants sur le consentement, les droits et santé sexuels et reproductifs, les dangers des avortements clandestins et la culture de tolérance zéro face aux VBG ; vulgariser les nouvelles lois sur les VBG au Bénin et accompagner la mise en place d’espace santé ; Mener des formations et plaidoyers auprès des commissariats de la commune sur l’importance de croire les victimes, réceptionner leurs plaintes et ne pas les intimider ;
La présidente de JFAD a ajouté que ce projet qui est prévu pour durer dix mois, a pour cibles, les jeunes femmes, jeunes hommes de la commune d’Abomey-Calavi ; les commissariats de la commune et autorités communales et autorités de l’université, les activistes et agents sociaux.
Au total, ce projet entend toucher 1500 personnes, a-t-elle précisé.
Le travail abattu et les perspectives
Avant ça, Mariamar Conon a levé un coin de voile sur les activités menées en 2021 et les perspectives avec pour objectif prioritaire, le renforcement des droits des filles, l’élimination des violences basées sur le genre et du sexisme, pour les droits et santé sexuels et reproductifs.
Elle a précisé que ces actions ont été structurées en diverses interventions, initiatives, divers projets et diverses collaborations, citant ‘‘les Conversations Let’s talk about it’’, ‘‘Le programme Académie de Leadership pour les Filles’’, le ‘‘lancement de l’initiative girl lead change’’, ‘‘Partenaire à la mobilisation pour le programme Girl Talk au Bénin’’,…
Abordant les perspectives, Mariamar Conon a annoncé que JFAD continuera avec le programme ‘’Académie de leadership des jeunes filles’’.
Elle a expliqué que ce programme de leadership et de mentorat vise à outiller les jeunes filles activistes, qui débutent ou souhaitent s’engager dans un travail d’organisation communautaire et de plaidoyer en faveur de leurs droits.
Pour finir, elle a rappelé que JFAD est une organisation féministe, dirigée entièrement par de jeunes femmes militantes féministes.
Manassé AGBOSSAGA