Angela Kpeidja aux hommes : « Nous femmes avons des pulsions que vous mettez à rude épreuve par vos habillements, vos sourires, vos coiffures »

C’est réagissant au communiqué du recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), le Professeur Félicien Avléssi interdisant  « les pantalons taille basse, les débardeurs, les jupes taille basse, les jupes mini-et/ou à fentes exagérées, les décolletées » que Angela Kpeidja a fait cette confession.

C’est réagissant au communiqué du recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), le Professeur Félicien Avléssi interdisant  « les pantalons taille basse, les débardeurs, les jupes taille basse, les jupes mini-et/ou à fentes exagérées, les décolletées » que Angela Kpeidja a fait cette confession.

Selon l’auteure de ‘‘Bris de silence’’, les femmes tremblent sexuellement également quand elles voient les hommes avec certaines tenues ou dans une certaine position.

« …je voudrais préciser que le phénomène d’attirance ou de provocation n’est pas l’apanage des hommes. Nous femmes et filles avons aussi des pulsions que vous mettez à rude épreuve par vos habillements, vos sourires, vos coiffures et que sais-je encore ! », a-t-elle indiqué sur sa page Facebook.

Face à cela, Angela Kpeidja ne cache pas son opposition à la décision rectorale.

« Je viens d’apprendre qu’il est désormais interdit aux étudiantes de l’UAC de porter des jupes tailles basses, mini, à fentes exagérées et des tenues décolletées!

Je ne sais quelles raisons justifient cette décision. Mais franchement, c’est une manière obsolète d’appréhender les violences sexistes et sexuelles dont sont victimes les filles et les femmes étudiantes. Une restriction des libertés en réponse à la répression du harcèlement sexuel en milieu universitaire engagée par l’État béninois.

Je constate que c’est une volonté délibérée de ne pas comprendre que les violences sexistes et sexuelles relèvent d’une infériorisation légendaire du sexe féminin. Sinon, comment comprendre les viols sur des mineurs si tant est qu’il s’agit d’une question d’habillement ? », dénonce t-elle.

Et d’exprimer son ras-le-bol : «  Cessez de nous taper dessus de la sorte! ».

Manassé AGBOSSAGA

Bagarre entre Eunice Zunon et Tenor : Angela Kpeidja se prononce et encourage hommes violentés à sortir de leur silence

Angela Kpeidja s’invite dans le feuilleton ‘‘bagarre entre Tenor et Eunice Zunon’’. A travers une publication sur sa page Facebook, ell donné son avis en 5 points, invitant les hommes violentés à sortir de leur silence.

Angela Kpeidja s’invite dans le feuilleton ‘‘bagarre entre Tenor et Eunice Zunon’’. A travers une publication sur sa page Facebook, ell donné son avis en 5 points, invitant les hommes violentés à sortir de leur silence.

« À propos du couple bagarreur du 225 !!!

Au nom du buzz on rit désormais de tout et on banalise tout! Le monde se déshumanise sous nos yeux et dans l’indifférence de tous …

1- La violence est humaine et n’a pas de genre. Notre éducation porte les germes de la violence. Par exemple à un homme on dira de ne pas pleurer parce que c’est un signe de faiblesse. Mais pourquoi? En tant qu’homme, il faut obligatoirement coucher avec une femme qui s’offre à toi sinon c’est la honte… Quant aux filles, elles sont très tôt mises dans un casier de métiers … On leur apprend à se protéger de l’homme et donc à se considérer comme sexe faible alors même que désormais elle ont droit, comme le garçon, à l’instruction!!!

2- Une violence reste une violence, et les séquelles sont pareilles que ce soit pour l’homme ou pour la femme. Les féministes n’ont pas à elles seules la responsabilité du combat pour la régression des VBG. Mais le mouvement féministe en réduisant les inégalités, devrait conduire au bien-être de tous.

3- Les hommes violentés ne devraient plus laisser place à la honte. Sortez aussi du silence. Ce sera une avancée pour tous. Plus nous crierons ensemble fort, mieux cette société jalouse de ses mœurs nous entendra.

4- Le cyber-harcèlement tue. Chacun a droit à une vie privée. Les États qui n’ont pas encore légiféré sur le cyber-harcèlement, devraient y penser. Le Revenge porn digital devrait être puni avec la dernière rigueur.

5- Les réseaux sociaux et les influenceurs 2.0 autoproclamés sont une gangraine. Ils entretiennent une ambiance déprimante et frustrante tout en maquillant les puanteurs au détriment de la jeunesse. Tout ceci est source de violence …

Halte !

Chers parents, plus tard vous autoriserez vos enfants à l’utilisation des réseaux sociaux, mieux ça vaudra.

Et toi jeune fille, jeune garçon, ne te laisse pas emballer par tout ce que tu vois ici… La vraie vie est ailleurs. Ici filtres et autres outils numériques ont tôt fait de te faire sentir INCAPABLE. Or c’est Faux, tu PEUX… »

France : Une femme giflée à cause de sa jupe jugée trop courte

Quand votre tenue provoque des paires de gifles. Jeudi dernier, une  jeune femme, présente dans le TER qui reliait Firminy à Lyon, a été agressée à cause de sa jupe jugée trop courte.

Quand votre tenue provoque des paires de gifles. Jeudi dernier, une  jeune femme, présente dans le TER qui reliait Firminy à Lyon, a été agressée à cause de sa jupe jugée trop courte.

D’après le Progrès, les faits se sont déroulés vers 19h. Alors que le train quittait la gare de Saint-Etienne Châteaucreux, un homme de 31 ans, qui était dans le train également, semble désapprouver la tenue de la jeune. Il l’interpelle alors. Mais vous connaissez comportement de femme, surtout une femme occidentale. Droit dans les yeux, elle balance à l’homme : « Tu n’as jamais vu une femme en jupe ».

Une réponse qui a provoqué l’ire de l’homme. Il se serait alors permis de lui cracher dessus puis de la gifler, selon des passagers interrogés par Le Progrès.

Fidèle au comportement d’une ‘‘go occidentale’’, la jeune femme d’une vingtaine d’années a dénoncé cette agression à un agent SNCF. Ce dernier a ensuite prévenu les forces de l’ordre.

La Police s’est alors dépêchée à la gare suivante pour l’attendre. A la vue des policiers, le présumé agresseur a voulu jouer au ‘‘tonsimin ball’’ et a ensuite refusé de se faire contrôler.

Selon d’autres sources, il était ivre.

Un détail qui n’a pas amené la victime a revoir sa position.

Elle a porté plainte pour violences avec la circonstance aggravante d’avoir agi ainsi dans un transport public.

Manassé AGBOSSAGA

Abomey-Calavi : Avec ‘‘We Go For Change’’, l’association JFAD veut décourager les violeurs et lutter contre les violences sexuelles

Face à la presse ce samedi 07 août 2022, l’association Jeunes filles actrices de développement (JFAD), a présenté sa nouvelle trouvaille pour lutter contre les violences sexuelles. Dénommé ‘‘We Go For Change’’ en Français, ‘‘Nous allons pour le changement’’, le projet vise à sensibiliser les jeunes et populations d’Abomey-Calavi, les étudiantes et étudiants sur les conséquences des Violences basées sur le genre (VBG), mais également à promouvoir une culture de tolérance zéro face aux violences basées sur genre.

Face à la presse ce samedi 07 août 2022, l’association Jeunes filles actrices de développement (JFAD), a présenté sa nouvelle trouvaille pour lutter contre les violences sexuelles. Dénommé ‘‘We Go For Change’’ en Français, ‘‘Nous allons pour le changement’’, le projet vise à sensibiliser les jeunes et populations d’Abomey-Calavi, les étudiantes et étudiants sur les conséquences des Violences basées sur le genre (VBG), mais également à promouvoir une culture de tolérance zéro face aux violences basées sur genre.

Jeunes filles actrices de développement (JFAD) apporte sa contribution à la lutte contre les violences sexuelles au Bénin. L’association vient de sortir de son laboratoire le projet ‘‘We Go For Change’’.

Lors de sa présentation aux hommes des médias ce samedi 07 août 2022 à Cotonou, Chancelline Mèvowanou a fait remarquer que ce projet est parti du constat de l’enregistrement de plusieurs cas de violences sexuelles, de viols sur mineures en 2021 dans la commune d’Abomey-Calavi, avec à la clé, la banalisation de ces violences, la non-protection des survivantes, la normalisation du règlement à l’amiable face à ces violences, le mauvais traitement aux victimes, …

Elle ajoute que cela s’observe également à l’université d’Abomey-Calavi (UAC), plus grand centre universitaire du Bénin.

Tout ça, malgré le renforcement  des lois contre les violences sexuelles, malheureusement ignorées.

Chancelline Mèvowanou indique que le projet ‘‘We Go For Change’’ vient donc combler ce vide avec en ligne de mire : sensibiliser les jeunes et populations de Calavi, les étudiantes et étudiants sur les conséquences des Violences basées sur le genre, l’importance de dénoncer, les dangers du règlement à l’amiable et l’urgence de promouvoir une culture de tolérance zéro face aux violences basées sur genre ; Sensibiliser les jeunes et populations de Calavi, les étudiantes et étudiants sur le consentement, les droits et santé sexuels et reproductifs, les dangers des avortements clandestins et la culture de tolérance zéro face aux VBG ; vulgariser les nouvelles lois sur les VBG au Bénin et accompagner la mise en place d’espace santé ; Mener des formations et plaidoyers auprès des commissariats de la commune sur l’importance de croire les victimes, réceptionner leurs plaintes et ne pas les intimider ;

La présidente de JFAD a ajouté que ce projet qui est prévu pour durer dix mois, a pour cibles, les jeunes femmes, jeunes hommes de la commune d’Abomey-Calavi ; les commissariats de la commune et autorités communales et autorités de l’université, les activistes et agents sociaux.

Au total, ce projet entend toucher 1500 personnes, a-t-elle précisé.

Le travail abattu et les perspectives

Avant ça, Mariamar Conon a levé un coin de voile sur les activités menées en 2021 et les perspectives avec pour objectif prioritaire, le renforcement des droits des filles, l’élimination des violences basées sur le genre et du sexisme, pour les droits et santé sexuels et reproductifs.

Elle a précisé que ces actions ont été structurées en diverses interventions, initiatives, divers projets et diverses collaborations, citant ‘‘les Conversations Let’s talk about it’’, ‘‘Le programme Académie de Leadership pour les Filles’’, le  ‘‘lancement de l’initiative girl lead change’’, ‘‘Partenaire à la mobilisation pour le programme Girl Talk au Bénin’’,…

Abordant les perspectives, Mariamar Conon a annoncé que JFAD continuera avec le programme ‘’Académie de leadership des jeunes filles’’.

Elle a expliqué que ce programme de leadership et de mentorat vise à outiller les jeunes filles activistes, qui débutent ou souhaitent s’engager dans un travail d’organisation communautaire et de plaidoyer en faveur de leurs droits.

Pour finir, elle a rappelé que JFAD est une organisation féministe, dirigée entièrement par de jeunes femmes militantes féministes.

Manassé AGBOSSAGA