Fâchée comme chat noir, Angela Kpeidja sort les griffes et griffe Louis Vlavonou après la nomination de Hyppolite Hazoumè

La nomination de l’ancien député Hyppolite Hazoumè provoque l’ire de la journaliste Angela Kpeidja. Engagée  contre les violences sexuelles, elle a exprimé sa colère noire  contre le président de l’Assemblée nationale.

La nomination de l’ancien député Hyppolite Hazoumè provoque l’ire de la journaliste Angela Kpeidja. Engagée  contre les violences sexuelles, elle a exprimé sa colère noire  contre le président de l’Assemblée nationale.

Pour elle, la nomination de Hyppolite Hazoumè, poursuivi par la justice dans un dossier de viol présumé sur sa secrétaire, « est une honte Nationale pour un pays qui clame l’équité du genre et donne l’impression de lutter farouchement contre les violences faites aux femmes ».

«  Comment comprendre que malgré la procédure judiciaire en cours, cet ancien député soit nommé à un poste aussi prestigieux ? », s’interroge-t-elle, avant de poursuivre « le dossier a été renvoyé en instruction pour son inculpation et vlan, il est désormais chargé de mission du Président de l’assemblée ! Koiiiii ».

Et de dire ses quatre vérités : « Ça sent mauvais Louis Vlavonou. Cette nomination est une dérive nauséabonde, intolérable et honteuse pour une institution garante des lois de la république. Et quelle contradiction entre l’excellence prônée par le gouvernement et les compétences douteuses de ce Monsieur ».

Pour Angela Kpeidja, la nomination de l’ancien député de la 19è circonscription électorale poursuivi pour viol, confirme que « les politiques sont les grands organisateurs du vandalisme de la dignité des femmes béninoises ».

M.A

1er mai-Angela Kpeidja invite le Gouvernement à poser cet acte pour mettre fin au harcèlement sexuel en milieu professionnel

Ce 1er mai 2022, le monde entier célèbre les travailleurs. Et à l’occasion de la célébration  de la fête du travail ce dimanche, Angela Kpeidja a partagé,  avec ses abonnés,   un souvenir douloureux, avant d’indiquer la voie à suivre au Gouvernement pour lutter contre le harcèlement sexuel et les violences sexuelles en milieu professionnel.

« Il y a exactement deux ans que ma vie a complètement basculé », confie Angela Kpeidja,  avant d’expliquer «  Je me battais pour me faire une place sur les écrans, avec une belle et grande émission de santé. Mais au lieu de ça, ma carrière a pris une autre tournure, celle qui m’a emmené au web journalisme. Je n’y étais pas préparée mais j’y fais face courageusement avec mes collègues qui subissent malheureusement certaines fois, les contrecoups de mon impertinence de l’époque ».

La journaliste qui avait dénoncé le harcèlement sexuel dans les médias du service public se réjouit toutefois des « petites victoires obtenues sur le chemin » après ses dénonciations.

Elle cite notamment le «   débat sur les violences sexuelles et sexistes, les nouveaux textes de lois, la redynamisation de l’Institut national de la femme, la célérité de la justice sur certains dossiers »…pour lutter contre le harcèlement sexuel et les violences sexuelles.

Angela Kpeidja fait une proposition au Gouvernement

La journaliste fait néanmoins une recommandation au Gouvernement pour pousser hors des frontières béninoises le harcèlement sexuel et les violences sexuelles en milieu professionnel.

Elle invite le Gouvernement à ratifier la convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT).

« …il reste tant à faire pour les victimes, les auteurs et la société elle-même ! Pour ce deuxième anniversaire, je voudrais oser plaider pour que le gouvernement de mon pays ratifie la convention 190 de l’OIT pour protéger les travailleurs (hommes et femmes) contre le harcèlement et les violences en milieu professionnel », indique Angela Kpeidja, avant de souhaiter « une bonne fête de travail » à tous et à toutes.

Le Gouvernement du président Talon appréciera.

Manassé AGBOSSAGA

Projet de loi sur les violences basées sur le genre : Le collectif des groupements de Femmes  ‘‘Talon Doit nous Ecouter’’  d’Athiémé  tire chapeau au chef de l’Etat

Le chef de l’Etat a présenté un projet de loi sur la répression des infractions commises à raison du genre aux députés, le jeudi 23 septembre 2021 dernier  à la salle bleue du palais des congrès de Cotono. En attendant, l’aval des représentants du peuple à l’Hémicycle, le Collectif des groupements de Femmes Talon Doit nous Écouter (CF-TDE) de la commune d’Athiémé se réjouit déjà de l’engagement du président Talon pour repousser loin des frontières béninoises les violences basées sur le genre.  Face à la presse ce mardi 27 septembre, la présidente Nathalie Mètogninou et les siennes ont  exprimé leur  les sentiments de joie et  reconnaissance envers le Chef de l’Etat.

Projet de loi sur les violences basées sur le genre : Le collectif des groupements de Femmes  ‘‘Talon Doit nous Ecouter’’  d'Athiémé  tire chapeau au chef de l’Etat

« Je voudrais vous rassurer que si cette loi est votée, nous combattrons les infractions liées au genre avec autant de rigueur que nous combattons déjà la corruption et la mauvaise gouvernance dans notre pays. Les violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables sont un fléau qu’il nous faut bannir. L’institut national de la femme sera doté de tous les moyens possibles pour mener aux cotés des acteurs et victimes cette lutte. Je compte sur notre Assemblée nationale pour s’engager à nos côtés. ». Ainsi s’exprimait le président Talon au cours de cette séance.

Du côté, du collectif des groupements de Femmes « Talon Doit nous Ecouter » de la commune Athiémé,  la volonté du chef de l’Etat de traduire en acte ses paroles est à saluer.

Lors de leu sortie médiatique, Nathalie Mètogninou et les siennes   n’ont pas manqué d’énumérer les  actions menées par le Gouvernement du président  pour l’amélioration des conditions de vie des populations béninoises, notamment  pour la protection de la couche féminine.

Nathalie Mètogninou  cite,  pêle-mêle, la création de l’Institut national de la Femme avec les missions dévolues pour défendre réellement la femme rurale afin de mettre fin aux violences conjugales subites par elles tous les jours;  l’introduction devant la commission des lois de l’avant-projet de loi sur le harcèlement sexuel dans les différents corps de métiers; la promotion de la femme avec  les nomination des femmes à des postes stratégiques;  le recensement des artisans pour prendre en compte toutes les couches sociales en milieu rural. 

« C’est ici, le moment de lui témoigner toute notre gratitude quant au récent avant-projet de loi qui vise à instaurer un cadre pénal pour la répression  des violences faites à raison du genre et qui vise à mieux protéger la femme en République du Bénin. » ont-elles témoigné à l’égard du Président de la République avant de s’engager à nouveau à l’accompagner pour le reste de son mandat : « Nous, Collectif des Femmes Talon Doit nous Écouter (CF-TDE) d’Athiémé témoignons à l’endroit du Président TALON, notre satisfaction et nous nous engageons à l’accompagner sur cette voie qui permettra un essor considérable en ce qui concerne le bon vivre des béninois en général et celui des femmes, surtout rurales, en particulier. » Elles ont pour finir prier en faveur du Chef de l’Etat afin que le bon Dieu l’inspire plus dans ses actions quotidiennes et, pour le bonheur de tous les béninois.

S.E