Reçu sur RFI : Houngbédji tacle Yayi et Les Démocrates, évoque la situation de Madougou, Aïvo et revient sur la polémique du 3è mandat

Au Bénin, Thomas Boni Yayi a effectué un retour inattendu le 15 octobre 2023 sur le devant de la scène politique. L’ancien chef d’État a pris la direction de son parti Les Démocrates, jusque-là occupé par Éric Houndété. Comment le pouvoir béninois interprète-t-il ce retour au premier plan de l’ancien président ? Que répond le gouvernement à ceux qui accusent le président Patrice Talon d’avoir mis à mal le modèle démocratique béninois ? Quel avenir pour l’opposante Reckya Madougou et pour le constitutionnaliste Joël Aïvo, emprisonnés depuis plus de deux ans ? Wilfried Houngbédji, le porte-parole du gouvernement béninois, est ce matin l’invité de Pierre Firtion.

Au Bénin, Thomas Boni Yayi a effectué un retour inattendu le 15 octobre 2023 sur le devant de la scène politique. L’ancien chef d’État a pris la direction de son parti Les Démocrates, jusque-là occupé par Éric Houndété. Comment le pouvoir béninois interprète-t-il ce retour au premier plan de l’ancien président ? Que répond le gouvernement à ceux qui accusent le président Patrice Talon d’avoir mis à mal le modèle démocratique béninois ? Quel avenir pour l’opposante Reckya Madougou et pour le constitutionnaliste Joël Aïvo, emprisonnés depuis plus de deux ans ? Wilfried Houngbédji, le porte-parole du gouvernement béninois, est ce matin l’invité de Pierre Firtion.

RFI : Wilfried Houngbédji, Thomas Boni Yayi revient sur le devant de la scène politique, il a été désigné président des Démocrates il y a dix jours, comment interprétez-vous ce retour au premier plan de l’ancien président ?

Wilfried Houngbédji : Je crois que ses camarades chefs de partis politiques sauront mieux que moi vous dire ce qu’il faut en penser. Vu du gouvernement, pour nous, rien de nouveau sous le soleil, car à la vérité, il n’aura jamais été loin de la scène qu’il n’a jamais quittée.

Mais est-ce que cette désignation ne traduit pas une volonté du parti Les Démocrates d’être plus présent dans le débat politique, selon vous ?

Je ne saurais le dire, je sais simplement que ce sont des tendances humaines et même politiques : ceux qui ont perdu une bataille rêvent de revanche. Mais dans le cas d’espèce, je pense qu’il n’y a plus de place pour une revanche quelconque, si tel était le projet de ceux qui sont en face, parce que le match a déjà été joué en aller et retour, et à chaque fois, Patrice Talon l’a emporté. Il a reçu le trophée de vainqueur et si vraiment il lui reste encore un match à jouer, à Patrice Talon, c’est son jubilé, qui consiste pour lui à partir grand en 2026, en grandissant le pays, par ailleurs, après avoir posé les bases de la modernité et du développement durable, en un temps record, et dans des conditions particulièrement difficiles.

La Constitution béninoise ne permet pas d’être président de la République plus de deux fois. Vous nous confirmez donc que Patrice Talon ne se représentera pas en 2026 ?

En réalité, le président Talon n’a attendu personne pour corser les conditions de limitation du nombre de mandats présidentiels au Bénin. C’est lui qui a fait mettre dans la Constitution, à l’occasion de sa révision en 2019, que nul ne peut de sa vie effectuer plus de deux mandats présidentiels. Et ceci a été fait, il faut le souligner, dans un contexte où il avait une Assemblée nationale acquise à 100% à sa cause, ce qui veut dire que le président Talon, à cette occasion-là, a montré au monde, et au Bénin en particulier, qu’il est possible en Afrique de réviser la Constitution, sans penser à s’éterniser au pouvoir. Et donc ce débat-là pour nous est définitivement clos.

L’opposante Reckya Madougou et le constitutionnaliste Joël Aïvo sont en prison depuis plus de deux ans. Plusieurs organisations internationales appellent à leur libération. Les Démocrates ont déposé une proposition de loi d’amnistie. Cette proposition pourrait-elle être adoptée selon vous ?

Il y a dans nos prisons quelques milliers de concitoyens condamnés à l’issue de procès réguliers, et les mesures d’aménagement de peine prévues par les lois béninoises peuvent profiter à tous ceux qui en remplissent les conditions substantielles à un moment ou à un autre. Et par ailleurs, notre pays dispose, je peux le rappeler, d’une loi qui autorise les personnes condamnées pour certaines catégories de crimes à solliciter la suspension de l’exécution de leur peine. Jusqu’à plus informé, il ne me semble pas que quelqu’un ait sollicité le bénéfice de cette mesure et ne l’ait pas obtenue. Par rapport à une quelconque loi d’amnistie, je ne suis pas député à l’Assemblée nationale, l’Assemblée nationale appréciera souverainement, si une telle démarche était portée à la connaissance de sa plénière.

Wilfried Houngbédji, que répondez-vous à ceux qui accusent le président Talon d’avoir mis à mal le modèle démocratique béninois ?

Ceux qui continuent à parler ainsi sont, me semble-t-il, nostalgiques de cette démocratie désincarnée que Boni Yayi appelait « démocratie Nescafé », au point même de proposer comme antidote une certaine dictature du développement. Ils sont nostalgiques, me semble-t-il, de cette démocratie où nous avions, pour 83 sièges de députés à l’Assemblée nationale, 40 à 50 partis représentés au sein de cette Assemblée. Ce qui, vous en conviendrez, ne permet pas une action politique lisible et homogène. À la vérité, il faut considérer, avec le recul, que Patrice Talon aura plutôt normalisé la démocratie béninoise, et je ne doute pas que demain, mise à part la politique politicienne, tous lui rendront justice et salueront son mérite historique.

Source : RFI

« Aucune base militaire française n’est en construction au Bénin », porte-parole du Gouvernement

Le porte-parole du Gouvernement béninois signe et persiste. Réagissant à une supposée arrivée des troupes françaises au Bénin, comme annoncée par Rfi, Wilfried Léandre Houngbédji a, travers un message publié sur sa page Facebook mercredi 27 septembre 2023, martelé qu’aucune base militaire française n’est en construction au Bénin ».

Le porte-parole du Gouvernement béninois signe et persiste. Réagissant à une supposée arrivée des troupes françaises au Bénin, comme annoncée par Rfi, Wilfried Léandre Houngbédji a, travers un message publié sur sa page Facebook mercredi 27 septembre 2023, martelé qu’aucune base militaire française n’est en construction au Bénin ». Lire ci-dessous l’intégralité de son message.

« Il circule sur les réseaux sociaux un enregistrement audio de l’émission « Revue de Presse Africaine » de la Radio France Internationale (RFI) du mardi 26 septembre 2023.

Dans cet élément audio, le journaliste Frédéric COUTEAU a rapporté un prétendu site d’information dit « Mourya Niger » selon lequel une base militaire française serait en construction proche de la ville de Kandi et s’apprêterait à accueillir les troupes françaises dont le retrait progressif du Niger est annoncé.

Ledit site ajoute que même si le Gouvernement du Bénin tente de démentir l’information, il reconnaît tout de même qu’il y a à Kandi des instructeurs Français et Belges dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes qui tentent de s’implanter dans les pays côtiers dont le Bénin.

Je tiens à préciser que s’il est constant que j’ai affirmé, en temps utile, que nous bénéficions de l’appui d’instructeurs Français, Belges et Américains notamment, aucune base militaire française n’est en construction dans notre pays, et davantage pas dans le département de l’Alibori.

Par ailleurs, il est de notoriété que les instructeurs Français et Belges dont il s’agit, sont repartis depuis plus de six (06) mois que leur mission s’est achevée.

En clair, il s’agit d’élucubrations de gens en quête de sensation et qui sans aucune enquête, s’autorisent des affirmations sans fondement ».

Wilfried Léandre Houngbédji

Intervention militaire de la Cédeao au Niger : Voici pourquoi le Gouvernement du Bénin n’envisage pas de consulter le Parlement

Le porte-parole du Gouvernement du Bénin se prononce à nouveau sur la crise nigérienne. Au cours d’une émission spéciale dénommée ‘‘Focus’’, diffusée mercredi 16 août 2023, il a réitéré l’engagement du Bénin à œuvrer aux côtés de la Cédeao pour le rétablissement du président Bazoum dans ses fonctions et au retour de l’ordre constitutionnel.

Le porte-parole du Gouvernement du Bénin se prononce à nouveau sur la crise nigérienne. Au cours d’une émission spéciale dénommée ‘‘Focus’’, diffusée mercredi 16 août 2023, il a réitéré l’engagement du Bénin à œuvrer aux côtés de la Cédeao pour le rétablissement du président Bazoum dans ses fonctions et au retour de l’ordre constitutionnel.

 Sur l’émission ‘‘Focus’’, Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que toutes les cartes restent sur la table pour contraindre les putschistes à libérer le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, retenu au palais présidentiel depuis le 26 juillet. Le porte-parole du gouvernement a toutefois fait savoir que le dialogue reste l’option privilégiée de la Cédeao pour un règlement pacifique de la crise. Il a notamment fait remarquer que l’organisation continue d’appeler au dialogue malgré l’expiration de l’ultimatum donné aux putschistes.

En cas d’échec des négociations, il n’a pas exclu le recours à la force pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions.

Wilfried Léandre Gougbédji  explique pourquoi le Parlement ne sera pas consulté

 Et sur la question d’une intervention militaire, notamment la participation des Forces armées béninoises, le porte-parole du Gouvernement a laissé entendre que le Gouvernement n’envisage pas de consulter le Parlement.

Il a fait remarquer qu’il « ne s’agit pas d’une déclaration de guerre contre le Niger ». Le porte-parole du gouvernement fait plutôt savoir que le Bénin se veut solidaire des décisions prises par la Cédeao, évoquant une «   dynamique sous-régionale ».

« (…) il ne s’agit pas de décision contre le peuple nigérien et comme certains ont pu le dire, oui la Cédeao va en guerre, le Bénin va en guerre contre le Niger. Je dis tout de suite, le Bénin n’est pas en guerre contre le Niger. Il ne s’agit pas et il ne s’agira jamais d’une guerre du Bénin contre le peuple frère du Niger. Le peuple frère du Bénin n’a rien contre le peuple frère du Niger. Le peuple béninois et le peuple nigérien sont des peuples frères. Donc, le Bénin ne déclare pas la guerre au Niger. Il s’agit d’une action envisagée par la Cédeao en désespoir de cause pour demander aux militaires de restaurer l’ordre démocratique. Dans la logique de la Cédeao, il ne s’agit nullement d’une guerre contre les populations », a-t-il clarifié.

Wilfried Léandre Houngbédji soutient que la loi n’oblige pas le gouvernement à consulter les députés dans ce contexte.

Pour lui, il n’est point besoin d’aller s’expliquer  à l’Assemblée nationale sur une intervention militaire de la Cédeao au Niger et une probable participation des troupes béninoises.

Louis Vlavonou et les siens apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Démocratie et bonne gouvernance : Ouorou contredit Talon, Houngbédji vient à la rescousse, le politologue enfonce le clou

Après la diffusion de l’entretien de Patrice Talon sur la télévision française LCI, Richard Boni Ouorou a exprimé sa colère noire, avouant que  c’est « avec peine » qu’il a « écouté le chef de l’Etat ».

Après la diffusion de l’entretien de Patrice Talon sur la télévision française LCI, Richard Boni Ouorou a exprimé sa colère noire, avouant que c’est « avec peine » qu’il a « écouté le chef de l’Etat ».

Sur les notions de bonne gouvernance et démocratie abordées par le président Talon où il a exprimé son  admiration pour la Chine, le politologue a indiqué que cela « relève d’un manque de culture démocratique », car avance-t-il « prétendre qu’il peut subsister un conflit apparent entre démocratie et bonne gouvernance est une carence ».

Pour Richard Boni Ouorou, le chef de l’Etat  « voulait », en réalité « justifier le virage autoritaire de sa gouvernance en vidant la démocratie de sa substance pour faire croire qu’il peut y avoir bonne gouvernance sans démocratie et que la Chine est une autocratie comme il l’expérimente au Benin, mais que la Chine prône la bonne gouvernance ».

 Le porte-parole du gouvernement répond à Boni Ouorou

Cette critique du politologue est visiblement parvenue aux oreilles du Porte-parole du Gouvernement. Et de passage sur la télévision nationale, Wilfried Léandre Houngbédji n’a pas tardé à apporter la réplique.

« (…) son mentor dira lui –même que nous étions dans une démocratie nescafé. Son mentor dira que la solution à nos maux, c’était la dictature du développement désormais. Parce que nous avons fait une telle démocratie, une telle gouvernance que de 1960 à 2016, il y avait encore 60% de béninois qui n’avait pas d’eau potable. Nous n’avions pas un kilowattheure en production propre. Nous avions encore nos écoles qui la moitié de l’année scolaire étaient fermées pour fait de grève et on appelle ça la démocratie », a rétorqué Wilfried Léandre Houngbédji d’après des propos rapportés par La Météo.

Le porte-voix du gouvernement a soutenu que « Patrice Talon est un homme d’Etat soucieux du bien-être de ses populations, soucieux du développement ».

Richard Boni Ouorou revient à la charge et dénonce « un discours empreint de lapsus d’ontologie »

Acte 3. Richard Boni Ouorou revient à la charge. A travers un message publié sur son canal officiel, il réagit aux déclarations du porte-parole du gouvernement. Entre ironie, clash, il n’a pas loupé ce dernier.

Extrait : « J’ai lu par presse interposée le discours sur ma personne de celui qui porte la parole officielle de Patrice Talon, un discours empreint de lapsus d’ontologie (autoritarisme, démocratie nescafé …).

Je me refuse néanmoins de m’en prendre à ce dernier comme je le fais avec son patron, parce que Wilfried est un monsieur pour qui j’avais de l’admiration pour le rapport qu’il avait avec sa profession par le passé; il est bien déplorable qu’il ai choisi délibérément d’abandonner la raison sociale pour une raison économique, mais il reste pour moi ce journaliste là plein de bonne volonté par le passé.

J’ai aussi lu, qu’il nous attribuait un parrain en la personne de l’ancien président Le docteur Thomas Boni Yayi, qui suis-je pour ne pas l’accepter, quand on sait que l’ancien président a été à un moment donné le parrain de M Patrice Talon et quand on voit ce qu’il est devenu même s’il refuse d’ouvrir la bible pour être meilleur, il faut croire que tout ce que touche le docteur devient quelqu’un c’est donc volontiers que nous acceptons qu’il soit notre parrain et d’autres aussi nos bras sont ouverts pour les parrainages n’est-ce pas cher.e.s ami.e.s.

Merci à Wilfried pour avoir confirmé que nous sommes, sous le régime dont il porte la parole officielle, dans une démocratie nescafé et que la fonction enseignantes est « esclavagisée » au mépris de tout bon sens, ce qui régresse la qualité de leur prestation donc de l’enseignement de façon générale et sacrifie l’avenir de notre pays sur le plan professionnel.

Je n’attendais pas plus des collaborateurs de M Patrice Talon après que Orounla ai dit sur le plateau de Golf Tv que le taux d’abstention de l’élection de 2021 qui a connu la victoire non méritée de Patrice, serait élevée.

Pour des aveux, les collaborateurs de Patrice Talon savent le faire et c’est pourquoi je conseillerai à mon cher président, qu’il est peut-être temps d’ouvrir cette foutue bible pour conjurer le sort …

Nous concernant et au cas ou l’ancien président Yayi Boni voudrait nous offrir quelque chose dans les memes proportions, qu’il se souvienne d’ajouter un coran à la bible que nous accepterons avec joie et les exploiterons en collégialité avec l’héritage de nos ancêtres ».

M.A

Levée des sanctions infligées aux 305 enseignants, législatives 2023, remaniement ministériel,… : Wilfried Léandre Houngbédji en parle

Le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement et Porte-parole du Gouvernement (SGAG-PPG), Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, a renoué avec sa traditionnelle séance hebdomadaire d’échanges avec les médias in situ.

Le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement et Porte-parole du Gouvernement (SGAG-PPG), Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, a renoué avec sa traditionnelle séance hebdomadaire d’échanges avec les médias in situ.

Ce vendredi 20 janvier 2023, il a tenu la première séance de l’année avec des acteurs de la presse en ligne. C’était au siège de 24 heures au Bénin à Cotonou. Plusieurs sujets d’actualité ont été abordés afin de permettre aux professionnels des médias d’être des canaux de la bonne information à l’endroit des citoyens.

Les raisons qui ont motivé la levée des sanctions infligées aux 305 enseignants ayant opposé un refus de prendre part à l’évaluation des connaissances courant 2019 fut le tout premier point abordé lors de cette rencontre. Sur cette question, Wilfried Léandre Houngbédji fait noter que cette levée des sanctions fait suite aux nombreux plaidoyers faits à l’endroit du Gouvernement par les fautifs eux-mêmes, les responsables des centrales et confédérations syndicales, les hommes politiques. Et puisque le Chef de l’État est un père de famille, capable de manier le bâton et la carotte, il a entendu les cris de cœur et surtout a noté de la part des fautifs une sincère repentance.

Le Porte-parole du gouvernement a fait surtout remarquer que durant ce temps, il n’a pas été noté chez ces enseignants, ni les responsables syndicaux des actes de violences, ni propos outrageants. Wilfried Léandre Houngédji parle ainsi d’un nouveau modèle de dialogue social à promouvoir et qui prend corps au Bénin. Il indique que cela a cours depuis 2016 à travers la satisfaction de plusieurs revendications dans un climat de paix, sans mouvements. Il rappelle à cet effet le processus ayant conduit à l’augmentation des salaires aux fonctionnaires.

À l’endroit des 305 enseignants réintégrés, avant leur déploiement, le Porte-parole a indiqué que le Gouvernement pourra organiser des séances de renforcement de capacités a leir intention, si nécessaire.

Et sur la grosse mesure sociale liée au reversement dans le corps des fonctionnaires de l’État, des agents contractuels de droit public remplissant les conditions exigées lors de l’évaluation de 2019, Wilfried Léandre Houngbédji a assuré que « C’est la preuve qu’avec le Président Patrice Talon, on peut faire confiance à la parole du Gouvernement ». C’est le sens même du respect de la parole donnée.

Un autre chapitre de cette séance a trait aux élections législatives du 08 Janvier 2023 au Bénin et qui se sont déroulées dans la paix et la quiétude.

Sur la question de la lecture que le gouvernement fait des résultats obtenus par les partis politiques soutenant son action, le Porte-parole a indiqué que le gouvernement prend cette victoire éclatante avec beaucoup d’humilité et beaucoup de satisfaction. « C’est une ratification populaire de l’action gouvernementale. Une approbation des réformes courageuses entreprises depuis 2016 par le Président Patrice TALON et son Gouvernement », a-t-il déclaré.

A la préoccupation d’un probable remaniement ministériel qui pourrait intervenir suite à ces législatives, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI a rappelé à tous que seul le Chef de l’État Patrice TALON a la prérogative de former son gouvernement, de démettre ses ministres, de les maintenir, et de définir leurs attributions, suivant le timing qu’il juge propice.

Au cours de la même séance, le Porte-parole du Gouvernement a évoqué quelques facteurs qui pourraient expliquer le taux d’abstention noté lors de ces élections. « Vous avez probablement des gens qui pensent à tort que tout est fait à l’avance. Vous avez les mécontents du fait des positionnements ; vous avez les gens qui se disent que ça fait telle répétition d’élections donc peuvent s’abstenir et c’est cela justement qui justifie la pertinence de la réforme qui institue des élections générales. Il y a également des gens qui se disent que les acteurs qui ont provoqué les violences de 2019 sont toujours là et préfèrent ne pas sortir. »

Il a embrayé sur la responsabilité des hommes des médias dans un pareil contexte. « Lorsqu’un parti se met à revendiquer sans aucune preuve la victoire à une élection, les populations peuvent penser que c’est la vérité puisque les médias qui doivent leur demander de sortir les preuves ne le font pas, cela décourage les citoyens. Pour celles et ceux qui n’ont pas pu trouver leurs noms dans leurs centres de vote initiaux, l’ANIP et la CENA veilleront davantage et prendront des mesures correctives les fois à venir afin que tous nos compatriotes puissent exprimer leur droit de vote. Voilà un éventail de facteurs qui expliquent le taux d’abstention que nous observons. Mais toutes les parties concernées continueront de travailler pour qu’à l’avenir, nos compatriotes qui s’abstiennent puissent renouer avec les urnes », a-t-il souligné.

La durabilité et la grande qualité des infrastructures routières réalisées sous le régime défunt ont été soulevées par les professionnels des médias qui ont esquissé une comparaison avec celles du régime de la rupture. Là-dessus, le Porte-parole rassure que le gouvernement va poursuivre la dynamique pour des routes bien construites, durables, et bien éclairées. « Au Gouvernement, nous ne faisons rien sans études approfondies. C’est la marque de fabrique du Président Patrice TALON car pour lui, les ressources de ses compatriotes doivent servir à des réalisations de grande qualité ».

Wilfried Léandre Houngbédji a rassuré que le projet du Contournement Nord Est de Cotonou, prévu au PAG, est toujours d’actualité.

Quelques autres sujets ont été abordés dont celui relatif aux fausses informations sur le terrorisme divulguées par certains via les réseaux sociaux. Le Porte-parole en appelle à la conscience professionnelle de chacun et de tous. Il a rassuré que le Gouvernement veillera toujours sur tous les fils et filles de ce pays.

En ce qui concerne la réforme pour l’avènement de véritables industries de presse viables et épanouies, voulue par le Chef de l’État, le Porte-parole a rassuré de la bonne volonté du Président de la République et fait noter que la balle est dans le camp de la HAAC et des acteurs du secteur.

Source : Gouv Bénin

Contre-performance répétée des Ecureuils du Bénin : La réaction du Porte-parole du Gouvernement

Les Ecureuils du Bénin ont enchaîné deux revers lors des journées FIFA du mois de septembre, d’abord face à la Mauritanie, puis face aux Malgaches. Et lors de la présentation du compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2022, le Porte-parole a été interpelé sur les échecs répétés du Onze national.

Les Ecureuils du Bénin ont enchaîné deux revers lors des journées FIFA du mois de septembre, d’abord face à la Mauritanie, puis face aux Malgaches. Et lors de la présentation du compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2022, le Porte-parole a été interpelé sur les échecs répétés du Onze national.

Sur les deux débâcles des hommes de Moussa Latoundji en terre marocaine, Wilfried Léandre Houngbédji a préféré dédouaner le Gouvernement.

Il a assuré que les autorités ont joué leur partition pour permettre aux Ecureuils de ne pas rester en marge de cette journée FIFA.

« …Le Gouvernement a fait son travail. C’est pour ça que l’équipe a pu se retrouver en terre étrangère pour livrer ses matchs internationaux dans le cadre des journées FIFA. Je suis convaincu que le ministre Homéky pourrait vous dire ce qu’il fait au quotidien avec tout son staff pour mettre nos athlètes dans les meilleures conditions afin d’être en droit d’attendre des  meilleurs résultats », a-t-il déclaré.

Le Porte-parole du Gouvernement a ensuite invité le public sportif à la patience, assurant que « c’est un processus » et que « cela va prendre ».

Wilfried Léandre Houngbédji indique que le Gouvernement œuvre pour le développement du sport béninois.

« Nous avons commencé à travailler, à créer les  conditions pour que les infrastructures existent, pour que le cadre d’exercice du sport dans notre pays s’améliore. D’où  la volonté du Gouvernement et ces actions déjà pour la professionnalisation du sport. D’où les mesures incitatives aussi à l’endroit des entreprises qui investissent  dans le sport, et tout cela me semble t-il est de nature à créer les conditions, que nous ayons à terme quelque soit les disciplines, des performances à la hauteur de nos attentes », a-t-il soutenu.

Reste à savoir si ces mots vont consoler les Béninois…

 Manassé AGBOSSAGA

Loi de suspension des peines, sortie médiatique du Porte-parole du Gouvernement: Nourou-Dine Saka Saley ironise et révèle pourquoi il ne répond jamais à Wilfried Houngbédji

Jusque là silencieux sur le sujet, Nourou-Dine Sake est sorti de son mutisme. Interpelé par des jeunes suite à la sortie du Porte-parole du Gouvernement, le juriste s’est prononcé sur cette loi, violant au passage l’une de ses promesses. Celle de ne jamais répondre à Wilfried Léandre Houngbédji.

En Conseil des ministres du mercredi 21 septembre 2022, le Gouvernement a annoncé la transmission à l’Assemblée nationale du projet de loi portant modification et complément de la loi n°2018-14 du 18 mai 2018 portant code de procédure pénale en République du Bénin.

« La réforme proposée vise à conférer au Président de la République, après avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature, le pouvoir d’ordonner la suspension de l’exécution de la peine lorsque celle-ci est justifiée pour des raisons sociales et humanitaires », explique le communiqué du Conseil des ministres.

Mais pour beaucoup d’observateurs, cette loi ouvre la voie à une immixtion du Chef de l’Etat dans une procédure judiciaire.

Au cours d’une sortie médiatique, le porte-parole du Gouvernement a réagi à cette critique.

Face aux professionnels des médias, Wilfried Houngbédji a réfuté cette accusation.

« Il n’y a aucune immixtion du Chef de l’État dans une procédure judiciaire. Il n’apparaît nulle part une telle chose. Je voudrais faire observer que ce projet de loi n’indique nulle part que le Chef de l’État interviendrait dans une procédure judiciaire. L’intervention du Chef de l’État projetée vient beaucoup plus en aval, c’est-à-dire que la justice a fini de faire son travail. Et puis dans le contexte actuel de séparation des pouvoirs, le Chef de l’État a déjà des prérogatives qui lui permettent de mettre fin à l’exécution d’une décision de justice. Quand vous graciez quelqu’un qui a été condamné par les tribunaux, vous mettez fin à l’exécution de sa peine. Quand l’Assemblée nationale vote une loi d’amnistie que le Chef de l’État promulgue pour permettre à des justiciables de bénéficier de cette mesure d’amnistie, la loi a pour effet d’effacer l’infraction et de mettre fin aux poursuites ou aux peines qui sont en cours d’exécution, selon le cas. Donc, ce sont déjà des mécanismes que notre système démocratique, comme partout ailleurs, a prévu en fonction des impératifs qui se présentent à l’autorité. Lorsque chaque année, le Chef de l’État signe un décret pour accorder la grâce à des citoyens justiciables qui ont été condamnés et dont les peines sont en cours d’exécution, personne ne trouve que c’est une intrusion dans le domaine judiciaire et donc ce qui se fait maintenant à travers ce projet de loi, c’est de compléter ce dispositif qui existe et qui, encore une fois, ne donne pas le droit au Chef de l’État d’interférer dans les procédures judiciaires. Non. Les procédures judiciaires auront été déjà conduites à leur terme, les sanctions ont été prononcées et ce mécanisme va permettre d’interrompre le cours normal de l’exécution d’une décision pour les raisons qu’on a évoquées, en l’occurrence d’ordre éminemment social et humanitaire. Cette intervention n’a pour effet que de suspendre l’exécution de la peine…», a-t-il déclaré.

Loi de suspension des peines : Nourou-Dine Saka Saley ironise suite à une question des jeunes sur la sortie de Wilfried Leandre Houngbédji

Jusque là silencieux sur le sujet, Nourou-Dine Sake est sorti de son mutisme. Interpelé par des jeunes suite à la sortie du Porte-parole du Gouvernement, le juriste s’est prononcé sur cette loi, violant au passage l’une de ses promesses. Celle de ne jamais répondre à Wilfried Léandre Houngbédji.

« Vous aurez remarqué que je ne réagis jamais sur les propos de Wilfried Léandre et je ne le ferai jamais quelque soit ce qu’il pourrait dire, et Dieu sait qu’il dit beaucoup de choses qui soulèvent le cœur », fait il remarquer, avant d’expliquer « La première raison est que je considère qu’il est payé pour un travail qu’il doit faire, y compris peut-être en tuant sa conviction profonde, sauf à refuser d’exécuter sa mission contractuelle. Il n’est donc pas l’auteur des décisions qu’il porte à la connaissance du public et défend.  Mais, plus important et capital pour moi, j’ai une dette humaine et morale à son égard qui en a fait plus qu’un frère et qui remonte au décès de mon père en 2005. C’est grâce à lui, et un autre de ses confrères, que j’ai vécu les derniers moments de vie sur terre de mon père ».

Après cette clarification, Nourou-Dine Saka Saley opte pour le silence sur la Loi de suspension des peines, annoncée en Conseil des ministres du 21 septembre.

« Maintenant sur le sujet de cette fameuse proposition de loi, il est mieux de se surprendre de mon silence sur ces sujets que de mes opinions.  Le silence parle plus fort », a réagi le jeune opposant, avant d’ironiser « Laissons donc les initiateurs, et leur prolongement de Porto novo qui doivent l’adopter, nous abreuver de leur grande âme humanitaire ».

La force de la parole …

M.A

Attaque du poste Douane de Guéné : Le Gouvernement réagit et parle d’un acte « de délinquants armés »

Au Bénin, le poste  douane de Guéné dans la commune de Malanville a été attaqué au petit matin de ce mercredi 14 septembre 2022. Deux civils, communément appelés ‘‘Klébés’’, employés par les Douaniers ont perdu la vie. Interrogé sur cette triste actualité en marge du compte rendu du Conseil des ministres du 14 septembre 2022, le Porte-Gouvernement a confirmé la nouvelle.

Au Bénin, le poste  douane de Guéné dans la commune de Malanville a été attaqué au petit matin de ce mercredi 14 septembre 2022. Deux civils, communément appelés ‘‘Klébés’’, employés par les Douaniers ont perdu la vie.

Interrogé sur cette triste actualité en marge du compte rendu du Conseil des ministres du 14 septembre 2022, le Porte-Gouvernement a confirmé la nouvelle.

Toutefois, Wilfried Léandre Houngbédji a refusé le qualificatif « acte terroriste ».

.« A l’heure où nous parlons, considérez que, oui il y a eu un incident. Mais, aucune précision, aucune certitude sur la nature qui permettrait de la qualifier de terrorisme. », a-t-il d’abord..

Pour le Porte-parole du Gouvernement, il s’agit plutôt « d’incident de délinquant »

« Ce que l’on sait précisément, c’est que il y a une action qui s’apparente à celle de délinquants armés qui à l’aide d’une moto ont essayé de s’en prendre à un poste des douanes. Malgré les interdictions du Gouvernement, les Douaniers qui étaient à ce poste, ils avaient des Klébés, apparemment deux d’entre eux auraient été atteints par les balles des délinquants », a-t-il poursuivi.

Toutefois, Wilfried Léandre Houngbédji rassure que « même si l’évènement n’est pas en lien avec le phénomène terroriste »,  le Gouvernement a depuis 2019 « pris des mesures d’anticipation de prévention pour faire en sorte que le phénomène ne s’étende pas ».

Il a mis en avant le déploiement du personnel et la mobilisation des moyens.

Manassé AGBOSSAGA

Défilé du 01er août : Le Porte-parole du Gouvernement réagit à la présence de Yayi, Soglo et des opposants

La cérémonie officielle de la fête nationale, célébrée le lundi dernier sur le boulevard de la marina,  a été marquée par les présences des anciens présidents Nicéphore Soglo, Boni Yayi et des leaders de l’opposition dont Eric Houndété président du parti ‘’Les Démocrates’’, Valentin Aditi Houdé président du parti la Dynamique unitaire pour le développement, Paul Hounkpè secrétaire exécutif national du parti Force cauris pour un Bénin émergent.

La cérémonie officielle de la fête nationale, célébrée le lundi dernier sur le boulevard de la marina,  a été marquée par les présences des anciens présidents Nicéphore Soglo, Boni Yayi et des leaders de l’opposition dont Eric Houndété président du parti ‘’Les Démocrates’’, Valentin Aditi Houdé président du parti la Dynamique unitaire pour le développement, Paul Hounkpè secrétaire exécutif national du parti Force cauris pour un Bénin émergent.

Et face à la presse ce vendredi 05 août 2022, le porte-parole du Gouvernement est revenu cette actualité.

Wilfried Léandre Houngbédji a indiqué que le 62è anniversaire de la fête de l’Indépendance a été célébré dans un climat « d’union » et de « cohésion nationale ».

Pour lui, la présence des anciens présidents du Bénin et des leaders de l’opposition est une « matérialisation de cette volonté du chef de l’Etat de pacifier » et de «  faire en sorte que nous soyons dans l’harmonie du  vivre ensemble ».

Le Porte-parole du Gouvernement invite alors chaque acteur politique à jouer sa partition, dans ce sens.

Manassé AGBOSSAGA

Wilfried Houngbédji : « Le Gouvernement n’a jamais rien fait pour empêcher les élections d’être inclusives dans notre pays »

C’est le Porte-parole du Gouvernement du Bénin qui le dit ! A la faveur d’un entretien accordé à l’ORTB et à E-Télé, ce dimanche 10 juillet 2022, Wilfried Léandre Houngbédji a signé et persisté que  « Le Gouvernement n’a jamais rien fait pour empêcher les élections d’être inclusives dans notre pays ».

C’est le Porte-parole du Gouvernement du Bénin qui le dit ! A la faveur d’un entretien accordé à l’ORTB et à E-Télé, ce dimanche 10 juillet 2022, Wilfried Léandre Houngbédji a signé et persisté que  « Le Gouvernement n’a jamais rien fait pour empêcher les élections d’être inclusives dans notre pays ».

Il a fait cette mise au point à la question de savoir si les législatives de 2023 seront inclusives, contrairement aux législatives 2019.

« Nous voulons que soit définitivement tourner dans notre pays, la page des élections crisogènes « 

Cette mise au point faite, il a assuré que le Gouvernement  « accomplira  toutes les diligences de sa charge pour que toutes les parties et tous les partis politiques intéressés à la tenue des élections  participent » aux législatives du 08 janvier, conformément aux lois établies.

Wilfried Léandre Houngbédji souligne que le « Gouvernement attend vivement que le challenge politique soit de mise à l’occasion de ces élections pour que les forces qui le soutiennent comme celles qui sont opposées mesurent leurs puissances électorales et qu’à l’arrivée le peuple tranche ».

Et d’annoncer « nous voulons que soit définitivement tourner dans notre pays, la page des élections crisogènes liées, parfois, à l’inconséquence de nos acteurs politiques, beaucoup plus qu’à ceux que l’on a voulu faire croire ».

L’opposition ne demande pas, sans doute, mieux.

Manassé AGBOSSAGA