Sorties répétées de Yayi : Azatassou défend l’ancien président du Bénin

Eugène Azatassou était de passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de Peace Fm, dimanche 2 juillet 2023. Le vice-président du parti Les Démocrates a été interpelé, à l’occasion, sur les sorties répétées de son président d’honneur, Boni Yayi.

Eugène Azatassou était de passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de Peace Fm, dimanche 2 juillet 2023. Le vice-président du parti Les Démocrates a été interpelé, à l’occasion, sur les sorties répétées de son président d’honneur, Boni Yayi.

Sur la question, Eugène Azatassou a rapidement porté le costume d’avocat défenseur de l’ancien président du Bénin (2006-2016). Pour lui, les sorties de Boni Yayi sont normales, car étant un « humain » avant tout.

« Boni Yayi est le président d’honneur du parti Les Démocrates. Il est un ancien président de la République. Il a dirigé le pays pendant 10 ans. Il est sorti de là et il reste un humain. Il a  besoin d’aller et de venir. Il ne va pas se cloitrer parce qu’il est un ancien président de la République ou parce qu’il est président d’honneur, il ne dira plus rien », lance t-il.

Il ajoute, à cet effet, que  Boni Yayi  ancien président de la République, mais humain, avant tout, a des droits, des envies comme tous les hommes.

Pour lui, il peut donc « jouer la guitare, s’amuser, s’entretenir physiquement, courir, aller, venir ».

Et de rabattre le caquet aux détracteurs du président d’honneur du parti d’opposition Les Démocrates.  « Il fait ce dont, il a envie. Ça ne devrait gêner personne ».

S’il reconnait que tout n’a pas été rose sous la gouvernance de Boni Yayi,  Eugène Azatassou  fait toutefois remarquer que l’ancien président du Bénin a dirigé le pays « avec sa conscience ».  Et parce il est dégagé dans la conscience, il se sent libre et fier d’être aux côtés des siens après son départ du palais de la marina, conclut-il.

Manassé AGBOSSAGA

« Jets de pierre et interpellation de deux mercenaires à Dantokpa: Un « mensonge grotesque » de la Police selon le parti FcBe

Face aux graves accusations de la Police républicaine, le parti FcBe s’est passé du langage diplomatique. Sans détour, les cauris ont, par la voix de leur porte-parole, l’honorable Nourénou Atchadé, qualifié de « mensonge grotesque » les allégations des hommes de Hounnonkpè, relatives aux jets de pierre, et à l’interpellation de deux mercenaires lors de la sortie de Boni Yayi, Nicéphore Soglo et Rosine Soglo.

Réponse du berger à la bergère. Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a répondu,  ce samedi 20 avril à son siège,  aux accusations de la Police républicaine relatives aux jets de pierre et à l’interpellation de deux mercenaires, lors du meeting de Boni Yayi, Rosine Soglo et Nicéphore Soglo à Dantokpa, le vendredi dernier. Pour les ‘‘Cauris’’, il s’agit d’un « mensonge grotesque ».

Manassé AGBOSSAGA

Face aux graves accusations de la Police républicaine, le parti FcBe s’est passé du langage diplomatique. Sans détour, les cauris ont,  par la voix de leur porte-parole, l’honorable Nourénou Atchadé,  qualifié de « mensonge grotesque » les allégations des hommes de Hounnonkpè, relatives aux jets de pierre, et à l’interpellation de deux mercenaires lors de la sortie de Boni Yayi, Nicéphore Soglo et Rosine Soglo.

Sur la dernière allégation, les ‘‘Cauris’’ ont rappelé que l’ancien chef d’Etat, Boni Yayi a dû recourir à une équipe de sécurité privée, à la suite du retrait par Patrice Talon des agents de l’Etat affectés à sa sécurité.

Selon l’honorable Nourénou Atchadé, ces derniers s’occupent donc de la protection du chef de l’Etat dans ses déplacements et à domicile, de jour comme de nuit.

Le porte-parole du parti FcBe a fait savoir que ces hommes étaient  aux côtés de Boni Yayi, le vendredi dernier,  sans « aucun objet et aucune arme pouvant leur servir de défense ou à semer le trouble ».

Par contre, le parti renseigne que l’équipe de sécurité protégeait à mains nues Boni Yayi, Rosine Soglo et Nicéphore Soglo pendant que les forces de l’ordre « tiraient sur la foule à balles blanches et lançait des grenades lacrymogènes ».

L’honorable Atchadé confie que c’est en  retournant dans leur propre véhicule  que deux éléments de la sécurité privée de Boni Yayi ont été « molestés puis enlevés par la police républicaine ».

« Ce sont ces deux éléments que la police présente comme des mercenaires recrutés pour semer des troubles dans le pays. Ces deux victimes de la barbarie sont des béninois. Ils vivent au Bénin, leurs familles aussi. Personne n’est allée dans un autre pays les recruter », clarifie le parti avant de s’interroger « comment comprendre que du jour au lendemain, ils deviennent des mercenaires parce qu’au service de Boni Yayi ? ».

Pour le parti Fcbe, traiter les deux éléments de la sécurité privée de Yayi de mercenaire, « c’est faire preuve de malhonnêteté, de fumisterie et de fuite en avant ».

Au sujet de l’accusation relative aux jets de pierre, le parti FcBe  souligne qu’il s’agit encore d’un « mensonge grotesque »,  car aucune des images que véhiculent les réseaux sociaux sur l’incident n’en fait cas. D’ailleurs, le parti invite la police a apporté les preuves de cette accusation.

En attendant, le parti accuse la police républicaine d’avoir fait économie de vérité  lors de sa conférence de presse.

« Ces allégations de la police républicaine pendant sa conférence  de presse viennent confirmer ce que les béninois dans leur ensemble lui reconnaissent : LE MENSONGE », affirme le  parti.

Invitant les forces de l’ordre à servir la république et non un homme, le parti FcBe a condamné les exactions sur les deux anciens présidents et l’honorable Rosine Soglo.  Aussi, a-t-il réitéré sa  volonté de faire échec au scrutin du 28 avril, appelant le peuple à la résistance.

Béninois, d’ici et d’ailleurs, vous êtes donc interpelés !