Face aux graves accusations de la Police républicaine, le parti FcBe s’est passé du langage diplomatique. Sans détour, les cauris ont, par la voix de leur porte-parole, l’honorable Nourénou Atchadé, qualifié de « mensonge grotesque » les allégations des hommes de Hounnonkpè, relatives aux jets de pierre, et à l’interpellation de deux mercenaires lors de la sortie de Boni Yayi, Nicéphore Soglo et Rosine Soglo.
Réponse du berger à la bergère. Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a répondu, ce samedi 20 avril à son siège, aux accusations de la Police républicaine relatives aux jets de pierre et à l’interpellation de deux mercenaires, lors du meeting de Boni Yayi, Rosine Soglo et Nicéphore Soglo à Dantokpa, le vendredi dernier. Pour les ‘‘Cauris’’, il s’agit d’un « mensonge grotesque ».
Manassé AGBOSSAGA
Face
aux graves accusations de la Police républicaine, le parti FcBe s’est passé du
langage diplomatique. Sans détour, les cauris ont, par la voix de leur porte-parole, l’honorable
Nourénou Atchadé, qualifié de « mensonge
grotesque » les allégations des hommes de Hounnonkpè, relatives aux jets
de pierre, et à l’interpellation de deux mercenaires lors de la sortie de Boni
Yayi, Nicéphore Soglo et Rosine Soglo.
Sur
la dernière allégation, les ‘‘Cauris’’ ont rappelé que l’ancien chef d’Etat,
Boni Yayi a dû recourir à une équipe de sécurité privée, à la suite du retrait
par Patrice Talon des agents de l’Etat affectés à sa sécurité.
Selon
l’honorable Nourénou Atchadé, ces derniers s’occupent donc de la protection du
chef de l’Etat dans ses déplacements et à domicile, de jour comme de nuit.
Le
porte-parole du parti FcBe a fait savoir que ces hommes étaient aux côtés de Boni Yayi, le vendredi
dernier, sans « aucun objet et
aucune arme pouvant leur servir de défense ou à semer le trouble ».
Par
contre, le parti renseigne que l’équipe de sécurité protégeait à mains nues Boni
Yayi, Rosine Soglo et Nicéphore Soglo pendant que les forces de l’ordre « tiraient
sur la foule à balles blanches et lançait des grenades lacrymogènes ».
L’honorable
Atchadé confie que c’est en retournant
dans leur propre véhicule que deux
éléments de la sécurité privée de Boni Yayi ont été « molestés puis
enlevés par la police républicaine ».
« Ce
sont ces deux éléments que la police présente comme des mercenaires recrutés
pour semer des troubles dans le pays. Ces deux victimes de la barbarie sont des
béninois. Ils vivent au Bénin, leurs familles aussi. Personne n’est allée dans
un autre pays les recruter », clarifie le parti avant de s’interroger
« comment comprendre que du jour au lendemain, ils deviennent des
mercenaires parce qu’au service de Boni Yayi ? ».
Pour
le parti Fcbe, traiter les deux éléments de la sécurité privée de Yayi de
mercenaire, « c’est faire preuve de malhonnêteté, de fumisterie et de
fuite en avant ».
Au
sujet de l’accusation relative aux jets de pierre, le parti FcBe souligne qu’il s’agit encore d’un « mensonge
grotesque », car aucune des images
que véhiculent les réseaux sociaux sur l’incident n’en fait cas. D’ailleurs, le
parti invite la police a apporté les preuves de cette accusation.
En
attendant, le parti accuse la police républicaine d’avoir fait économie de
vérité lors de sa conférence de presse.
« Ces
allégations de la police républicaine pendant sa conférence de presse
viennent confirmer ce que les béninois dans leur ensemble lui
reconnaissent : LE MENSONGE », affirme le parti.
Invitant
les forces de l’ordre à servir la république et non un homme, le parti FcBe a
condamné les exactions sur les deux anciens présidents et l’honorable Rosine
Soglo. Aussi, a-t-il réitéré sa volonté de faire échec au scrutin du 28 avril,
appelant le peuple à la résistance.
Béninois,
d’ici et d’ailleurs, vous êtes donc interpelés !