Richard Boni Ouorou : le Bon Samaritain qui veut sortir des « Zémidjans » de ce métier précaire

A Djougou, Richard Boni Ouorou a encore fait preuve de son amour légendaire pour son prochain. Alors que son convoi était en partance pour le Nord Bénin profond, il n’a pas hésité à s »arrêter pour aller aux nouvelles des conducteurs de taxi-motos, qui étaient regroupés à leur QG.

A Djougou, Richard Boni Ouorou a encore fait preuve de son amour légendaire pour son prochain. Alors que son convoi était en partance pour le Nord Bénin profond, il n’a pas hésité à s »arrêter pour aller aux nouvelles des conducteurs de taxi-motos, qui étaient regroupés à leur QG.

Richard Boni Ouorou échange avec des Zémidjans à Djougou

Face à eux et à la faveur de ce qui convient d’appeler une rencontre improvisée, le président du mouvement Libéral a cherché à s’enquérir de leurs conditions de vie et de travail. Avec une profonde compassion, Richard Boni Ouorou s’est dit attristé de voir ces derniers, exercer leurs activités, dans des conditions difficiles.

« quand je vois la poussière et la pollution, c’est dangereux pour vous…il n’est pas évident que vous puissiez faire ça encore longtemps », a t-il regretté.

Pour lui, il est important que les conducteurs de taxi-motos pensent à une reconversion.

Il a alors proposé aux conducteurs présents de réfléchir à des formations actualisées liées au marché de l’emploi. Richard Boni Ouorou a invité ces derniers à lui faire des propositions dans ce sens. Il a pris l’engagement d’apporter son soutien matériel et financier pour leur permettre de sortir de ce métier précaire.

Et parce que  quand le président de la fondation Terrien.nes dit , il le fait…on peut aisément dire que la balle est dans le camp des conducteurs de taxi-motos.

Manassé AGBOSSAGA

Bloc Républicain : Blanche Eddy Kpatindé avec les responsables des Zémidjans de Ouidah

Donnant le top de ses activités de campagne ce vendredi 30 décembre 2022, l’Amazone Républicaine que l’on ne présente plus, Blanche Eddy Kpatindé a rencontré en début de soirée les responsables de sites des conducteurs de taxi moto de la ville de Ouidah

Donnant le top de ses activités de campagne ce vendredi 30 décembre 2022, l’Amazone Républicaine que l’on ne présente plus, Blanche Eddy Kpatindé a rencontré en début de soirée les responsables de sites des conducteurs de taxi moto de la ville de Ouidah au siège de campagne du parti.

L’objectif est de les sensibiliser, les galvaniser et les envoyer en mission de ratissage pour le triomphe sans appel de son parti le Bloc Républicain.

Avec ses amis « Zém » de Ouidah, elle leur a parlé des nombreux avantages qu’auront les populations avec les députés qui seront élus. Les nombreuses réalisations du Chef de l’État ainsi que les grands projets pour Ouidah n’ont pas été occultés.

À leur tour, connaissant la dame de fer, la dame au gabarit hors norme, ils ont promis faire le travail et lui donnent rendez-vous le 08 janvier 2023 au même lieu pour la fête et la danse de la victoire.

D’autres rencontres sont également programmées en soirée dans deux arrondissements de Ouidah.

S.E

Législatives : Les Zémidjans roulent pour le MPL, « Ne commettez pas l’erreur de ramener les personnes de la même famille », prévient Tébé

Lentement, mais sûrement le Mouvement populaire de libération (MPL) prépare la surprise pour les législatives de janvier 2023. Les responsables et candidats du parti au balai multiplient les descentes sur le terrain.

Lentement, mais sûrement le Mouvement populaire de libération (MPL) prépare la surprise pour les législatives de janvier 2023. Les responsables et candidats du parti au balai multiplient les descentes sur le terrain.

Peut être une image de 8 personnes, personnes debout et plein air

En début de semaine,  Nicomede Aden Candidat tête de liste dans la 16eme circonscription électorale,  Salimath Inoussa Candidate dans la 15eme circonscription, accompagné du président Expérience Tébé étaient à la rencontre  des conducteurs de taxi-motos, communément appelés ‘‘Zémidjans’’.

Peut être une image de 6 personnes, personnes debout et plein air

Dans un langage de vérité,  tous les sujets ont été abordés à l’occasion et tous ont convenu sur la nécessité de changer de cap.

Face à l’urgence de renouveler la classe politique avec des jeunes issus de toutes les catégories socio-professionnelles et porteurs de valeurs autres que celles du système qui a conduit la destinée du pays depuis l’avènement de la démocratie, Expérience Tébé a lancé aux Zémidjans présents : « Ne commettez pas l’erreur de ramener les personnes de la même famille ».

Un avertissement capté par les ‘‘Zem’’ qui disent désormais rouler pour le MPL.

Manassé AGBOSSAGA

Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’REPORTER’

Peut être une image de 4 personnes, personnes debout et plein air

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Bénin-Echanges fructueux entre Blanche Eddy Kpatindé et des conducteurs de taxi-moto de Ouidah

C’est par une minute de silence pour honorer la mémoire de tous les « zémidjans » décédés dans l’exercice de leur fonction qu’a démarré cette rencontre placée dans la rubrique politique de l’Amazone progressiste Blanche Eddy KPATINDÉ.

C’est par une minute de silence pour honorer la mémoire de tous les « zémidjans » décédés dans l’exercice de leur fonction qu’a démarré cette rencontre placée dans la rubrique politique de l’Amazone progressiste Blanche Eddy KPATINDÉ.

« Je sais que vous rencontrez de multiples difficultés qui se sont cumulées au fil des années. Mais le Président Patrice TALON, les membres de son gouvernement ainsi que les autorités de la commune de Ouidah s’évertuent à créer les conditions propices pour l’exercice de votre fonction, qui est une fonction noble et nécessaire…>> dira la femme leader politique de la cité de Kpassè.

Une séance qui a permis à l‘Assistante sociale de profession de sensibiliser ses amis conducteurs à également respecter les codes de la route car c’est en restant en vie et en bonne santé que l’on peut travailler et construire ce pays.

Parlant de son parti politique l’Union Progressiste le Renouveau, Blanche Eddy KPATINDÉ invite ces amis zémidjan, braves hommes à adhérer massivement et à défendre partout où besoin sera les idéaux du parti.

Blanche Kpatindé rencontre les zemidjans de Ouidah

En réponse à leurs diverses préoccupations, Blanche Eddy KPATINDÉ rassure les zéms de Ouidah de sa disponibilité et de son soutien indéfectible. D’ailleurs pour les conducteurs qui la connaissent, ils ont dit MERCI à la femme amazone qui a toujours répondu favorablement aux diverses sollicitations des populations de Ouidah et environs et partout dans le Bénin à travers sa fondation : La Fondation EDDY WHITE.

Rappelons que la séance s’est déroulée dans la langue locale et elle s’est achevée dans une ambiance conviviale autour du buffet et de la bonne musique.

Afrimedi

Bénin : Endetté et après avoir perdu une somme de 975000 Fcfa, un conducteur de taxi-moto se donne la mort par pendaison

Triste ! Un  conducteur de taxi-moto, communément appelé ‘‘zémidjan’’ s’est donné la mort par pendaison ce jeudi 1er juillet 2021 à Matéri dans le Nord Bénin.

Triste ! Un  conducteur de taxi-moto, communément appelé ‘‘zémidjan’’ s’est donné la mort par pendaison ce jeudi 1er juillet 2021 à Matéri dans le Nord Bénin.

Bénin : Endetté et après avoir perdu une somme de 975000 Fcfa, un conducteur de taxi-moto se donne la mort par pendaison/image archive

Selon Frissons Radio, la victime est le Président des conducteurs de taxi moto de Matéri. Son corps sans vie a été retrouvé pendu à un arbre à quelques mètres de sa maison.

Avant son suicide, il a laissé une lettre pour justifier son acte. En effet lors du constat, la Police a découvert dans sa chambre une lettre où il explique les raisons de son acte. Il dit être très endetté et confie avoir perdu la somme de 975 000 fcfa.

En outre, iI a émis le vœu d’être enterré juste après le constat d’usage.

Sa dernière volonté a justement été respectée, puisqu’il a été inhumé sur instruction du procureur ce même jeudi.

Il laisse deux enfants.Manassé AGBOSSAGA

Après sa sortie de prison: Robert Yèhouénou règle ses comptes avec Talon, Béhanzin et consorts (Le président du MozeBe revient sur ses relations avec Boni Yayi et son empire financier)

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne…

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne. Il en profite aussi pour donner des coups à Patrice Talon, Frédéric Béhanzin et à ses détracteurs.  

Kpakpatomédias: Robert Yèhouénou, vous êtes le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex- Mouvement des zémidjans pour un Bénin émergent. Depuis l’avènement du régime du Nouveau départ, votre mouvement est inactif. Qu’est ce qui justifie cet état de chose ?

Robert Yèhouénou: Effectivement, je suis le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex-Mozebe. Le Mozebe est un mouvement né avec les dents. Contrairement  à ce que  pensent certains, le Mozeb n’a pas  disparu avec l’avènement du régime de la Rupture.  Le Mozeb est là, existe et sera là à toutes les occasions. Nous avons juste fait un repli tactique. On dit pour  bien sauter, il faut reculer. Nous avons fait ce repli tactique, et maintenant nous sommes en train de nous apprêter pour bien bondir, non sur des hommes,  mais sur le régime de la dictature, le régime despote, le régime autocratique de Patrice Talon qui ne fait qu’affamer le peuple.

Avec le Mouvement des zémidjans pour  un Bénin émergent (Mozebe), vous vous êtes fait remarquer comme soutien numéro 1 de  Boni Yayi, même si au finish vous l’avez lâché. Quelles sont aujourd’hui vos relations avec l’ancien président de la République ?

(Rire)… Non,  je ne l’ai pas lâché. C’est parce que lui aussi à un moment donné n’avait pas tenu ses promesses. J’appartiens à une corporation. Il a promis un milliard aux zémidjans  pour leur reconversion. Mais,  le moment venu,  il ne l’a pas fait.

Les collègues m’ont dit Monsieur  le  président si vous ne vous manifestez pas pour nous décrocher notre milliard, on va vous lâcher. Mais, moi j’ai besoin de ceux-là pour être encore crédible. Donc,  je n’ai fait que suivre la voie des zémidjans.

Le président Boni Yayi,  a compris cela, mais c’était trop tard. Les conséquences sont aujourd’hui incalculables. Sinon nos relations sont bonnes.

A quand remonte votre dernière rencontre avec le président Boni Yayi ?

(Rire)…On se voit, mais pas officiellement comme d’habitude. Mais on se voit, on se salue. (Sourire)… En tout cas, nous avons gardé de bon rapport.

Sinon aujourd’hui vous êtes avec  Boni Yayi, Sébastien Ajavon, … 

Moi aussi j’aviserai. (Rire)…

Vos détracteurs vous accusent d’utiliser les zémidjans pour améliorer votre situation financière, votre condition de vie. Certains disent d’ailleurs que vous roulez en véhicule pendant qu’eux conduisent des motos. Que répondez-vous à ces accusations ?

J’entends ces critiques.  Mais  vous savez, c’est humain. La mentalité humaine est autre chose. Quand j’étais à Fifadji en train de vendre le croupion de dinde et le ‘‘piron’’, est-ce qu’ils savaient ce que je faisais avec mon argent ? Certains ont même dit,  que j’ai construit des maisons  à étage.  Je n’ai jamais construit un rez-de-chaussée, même ma véranda, j’ai envie de la couler mais je n’y arrive pas, parce que ça a un coût.  Des gens véhiculent des informations erronées, tronquées.

C’est vrai que chacun à son luxe ou son plaisir. Moi, j’ai de véhicule,  mais je ne le dois  pas à la politique uniquement. J’ai des activités. J’ai géré un projet Belge qu’eux autres ne savent pas. Ils peuvent aller se renseigner  à la Confédération des syndicats autonomes du Bénin. J’ai géré un projet Belge pour mon syndicat. Et ce projet, je ne peux pas vous mentir et dire que je n’ai rien tiré comme profit dedans.

Après ça, j’ai d’autre chose. Je suis à Cotonou mais au moment des travaux champêtres, je disparais. Mais,  ils ne savent pas là où je vais. Je vais cultiver. Evidemment,  je ne tiens plus la houe et la machette, mais je donne de l’argent à des gens pour les travaux champêtres. Eux autres,  ils achètent le maïs avant de manger, mais  moi je n’ai jamais acheté du maïs avant de manger.

Les gens ont même dit que j’ai des fermes d’élevage. Là encore je vous dis que  c’est ma maison,  que j’ai divisé en deux pour prendre un côté pour l’élevage.  C’est ce qu’ils n’ont pas compris. Donc,  c’est de l’intoxication pure.

Récemment on sait que vous avez eu des démêlés avec la justice. Dîtes-nous, où  en êtes-vous aujourd’hui ?

J’ai été une victime. Mais je remercie notre justice, qui a été indépendante et impartiale. Une justice qui n’a pas voulu suivre le pas politique, sans quoi je serai toujours en détention.

Si la justice avait été prise en otage, je serai encore en détention. C’est un non lieu qui finalement a été rendu par la Cour d’appel, et j’ai pu retrouver ma liberté. Je suis libre de mes mouvements.

Les gens ont  dit que j’ai empoché des millions, des milliards, c’est faux.

Les gens ont voulu profiter de mon arrestation pour pouvoir intoxiquer davantage le peuple. Les gens sont jusqu’à aller dire que je prends trois milliards par semaine ou par mois, c’est faux. L’argent incriminé n’a pas été donné à Robert Yèhouénou.  C’est donner à Mozebe pour payer le loyer du siège. C’est le président Boni Yayi même qui payait le loyer. Je ne sais pas quelle mouche a piqué Béhanzin pour qu’il vienne dire non,  n’allez plus chercher l’argent chez Boni Yayi, nous sommes tous de la mouvance,  je prends ça en charge. Il a fait ça avec son bénéfice réalisé de la prostitution politique. Aujourd’hui,  il va à la rupture et il veut me livrer.

L’autre chose, quand j’ai demandé pourquoi tous ceux qui étaient dans le bureau n’ont pas été arrêtés, on m’a dit que c’est parce que je suis le président. Mais Frédéric Béhanzin n’a pas donné d’assistance uniquement à Mozebe. Il en a donné à plus de 10 groupes.  Pourquoi ces dix groupes là n’ont pas été arrêtés ?  Vous comprenez donc qu’on voulait juste m’humilier, m’abattre pour  que mon organisation se disloque.

Le Berger a été attaqué, on a cru que les brebis vont se disperser, mais les brebis se sont cachées  pour attendre la sortie de leur berger. Ils sont encore avec leur berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.

Le régime Talon est venu pour régler les comptes à ceux qui lui avaient créé des ennuis.

Si vous le voulez bien, abordons à présent l’actualité nationale. Le président Patrice Talon a pris les reines du pays depuis le 6 avril 2O16.  Comment appréciez-vous la gestion du pays ?

Le peuple a été dupé. ‘‘Agbonnon’’ n’est pas  venu pour redresser le pays, mais plutôt  pour le  piller.

Ce  n’est un secret pour personne que lorsque le régime Talon s’est installé, la première opération,  c’est le déguerpissement sauvage. Et  aujourd’hui nos femmes sont livrées à la prostitution. Ceux qui vendaient aux bords des voies n’ont plus de  places aujourd’hui pour exercer leurs activités. Nous sommes pourtant un pays pauvre. Nous avions toujours l’habitude de vendre aux bords des voies. Les femmes ont l’habitude de vendre aux bords des voies pour nourrir leurs familles. Aujourd’hui on a tout cassé pour dire qu’on veut embellir la ville de Cotonou. Montrez-moi où on est en train d’embellir la ville ?  Qu’est ce que cela a donné ?

Au contraire c’est devenu un dépotoir ou des urinoirs qu’on a créé. Allez à Tokpa, vous allez vous en rendre compte.

La chasse aux sorcières a continué.  Ça  a gagné le rang de ceux qui vendent les produits pharmaceutiques à Gbogbanou.

Nos sociétés sont en voie d’être bradées. Ceux qui sont en dessous et qui les rachètent, sont les amis du chef de l’Etat.  Ce sont les proches du président de la République.  On ne sait même pas si lui-même n’est pas en train de prendre certaines sociétés  en mettant le nom de ses amis dessus.

La Sonapra n’existe plus. Le coton, c’est Patrice Talon. Le port, le PVI, c’est lui. Un conteneur qui rentre aujourd’hui au port avant de sortir doit payer quelque chose à la  société de Talon. Et le PVI est en train de ruiner les populations.

Notre fameux sac  ordinaire qu’on appelle ‘‘Gbédji gblé’’ ou ‘‘bafana’’, avant c’était à  100 Fcfa, mais aujourd’hui, cela coûte  150 Fcfa. La tomate en boîte est passée de  250 Fcfa, à 300 Fcfa.  Le savon qu’on appelle Fanico que moi j’ai toujours acheté à 200, 225 Fcfa,  est à  400Fcfa actuellement. Voilà les effets corolaires, les impacts du PVI.

Au campus, les enfants des pauvres ne peuvent plus aller au campus.

Vous constatez que le peuple a été dupé et qu’aujourd’hui ce peuple n’a  plus rien à attendre du régime Talon. Il faut plutôt s’unir et dire halte à la gabegie, halte au désordre et au pillage de l’économie nationale.

Talon ne peut rien apporter à cette Nation que la misère et la faim

Quelle  lecture faites-vous du deuxième gouvernement de Patrice Talon, dévoilé le vendredi 27 octobre 2017 et qui comporte 22 membres, sans compter le ministre d’Etat Pascal Koupaki ?

Je crois que changer l’étiquette à la marchandise ne veut rien dire. La marchandise demeure la même. Ce gouvernement qui vient de connaître le jour ne peut rien apporter. Patrice Talon n’a fait que changer ceux qui sont peut-être un peu gênant dans le gouvernement. Il s’est débarrassé d’eux et a pris d’autres amis qu’il n’a pas pu recaser lors du premier gouvernement. Je ne sais pas si ce sont ceux là qui vont apporter quelque chose à la Nation.

L’actualité c’est aussi le Ravip, dont la première phase a démarré depuis le 1er novembre dernier. Votre position sur le Ravip ?

Je ne vais pas animer la polémique là-dessus. Ne faisons pas l’erreur de 2011. En 2011,  les opposants au régime Yayi ont dit,  nous n’allons pas nous faire enrôler.  Et ils ont été surpris lorsque la Cour constitutionnelle a déclaré que c’est avec ça qu’on ira aux élections. Des centaines de milliers d’électeurs n’ont pas pu se faire enrôler. Si tous s’étaient enrôlés, Boni  Yayi n’allait pas réaliser le Ko. Ceux qui devraient voter en principe pour l’opposition ne se sont pas faits enrôler parce qu’on leur a dit : n’allez pas vous faire enrôler.

Donc par rapport au Ravip, j’invite toute la population à aller se faire enrôler.  Mais,  nous allons nous battre pour que  Safran ne soit pas l’opérateur qui va faire le travail, puisque c’est un spécialiste de la fraude. C’est Safran qui a organisé le ko en Côte-d’Ivoire, les élections kenyanes ont été annulées grâce à Safran, en Guinée, la même chose, pareil au Niger.

Est-ce que c’est ça que nous allons amener ici ?  Nous, nous  voulons des élections transparentes et équitables. Si les élections étaient truquées en 2016, Patrice Talon n’allait pas être président de la République.

Safran a reçu l’accord gré à gré.  Comment on peut donner un marché de plusieurs milliards à des amis sans passer par des structures compétentes. Non,  ça c’est de la tricherie et de la fraude.

Mais le Ravip ne va pas servir  de fichier électoral…

Oubliez ! Patrice Talon  a dit qu’il va aviser,  et il est déjà en train d’aviser. Il veut passer par cette opération du Ravip pour bien se positionner,  mais il sera surpris.  Le peuple béninois est un peuple mûr.

Pour conclure

Le peuple doit barrer la route à Talon et à son équipe pour qu’ils ne pillent plus davantage l’économie nationale. Ce régime mange avec des perles.

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA