Quand l'anodin devient une information

‘‘La Cour constitutionnelle et le peuple au Bénin’’ : Nouvel ouvrage de Moïse Laléyè

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Après la publication de l’ouvrage  « Le Cames : la nébuleuse qui entrave l’essor du bénin et de l’Afrique », ou encore « La décentralisation et le développement des territoires au Bénin »,  le professeur Oladé Okunlola Moïse Laléyè vient,  à nouveau,  de mettre un produit sur le marché livresque. Il a lancé,  ce jeudi 28 février à la salle de conférence de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin,  le livre « La Cour constitutionnelle et le peuple au Bénin : du juge constitutionnel institué à un procureur suzerin ». 

Manassé AGBOSSAGA

Un nouvel opus pour le professeur de droit public Oladé Okunlola Moïse Aléyè. Il a lancé le jeudi dernier un ouvrage nouvel ouvrage intitulé  « La Cour constitutionnelle et le peuple au Bénin: du juge constitutionnel institué à un procureur suzerin ».

 Fruit de nombreuses  réflexions depuis 2012, l’ouvrage comporte au
total 683 pages, subdivisé en six chapitres. 
Il est préfacé par le magistrat Pierre E. Ehoumi, membre de la première
mandature de la Cour constitutionnelle. Lavant propos et la postface portent
respectivement les signatures de l’Académicien Norbert Mahouton Hounkonou et
du  Révérend Père Eric Arnaud Aguénounon.

Avec la bénédiction de ces hommes de valeurs sans oublier, l’Harmattan, la maison d’édition, Moïse Laléyè a retracé l’histoire constitutionnelle du Bénin depuis la révolution à nos jours, avec à la clé les différentes décisions de la Cour constitutionnelle. L’auteur entend donc à travers  cet ouvrage “ouvrir un débat sur la Cour constitutionnelle au regard d’une évaluation objective de sa production juridictionnelle, voire institutionnelle”. Pour lui, la justice constitutionnelle pourrait ainsi retrouver son sens et sa mission républicaine.

Lors
de sa prise de parole, Moïse Lalèyé s’est d’ailleurs plaint de la « décadence
ou déchéance «  de la Cour constitutionnelle du Bénin. A en croire ses
propos, cette décadence a commencé dès la deuxième mandature, conséquence de la
politisation des institutions de la République, mais aussi et surtout la
sacralisation de l’argent.

L’auteur
rappelle que la Cour constitutionnelle est un moyen d’action de la volonté du
peuple à garantir la liberté, la justice et l’état de droit.

Il souligne que toute décision qui serait en contradiction avec les 40 articles de la constitution,  qui se repose sur l’affirmation des libertés et de l’Etat de droit constituerait donc une trahison.

Pour le présentateur Vincent Folly, le lancement de cet ouvrage ce 28 février est pleine de sens, puisque rappelle t-il, elle rime avec la date anniversaire de la Conférence des forces vives de la Nation, mais également cadre avec l’actualité sociopolitique nationale.

Un avis partagé par Jacques Ayadji, l’honorable Louis Vlavonou, Célestine Zannou, Affo Djobo et autres tous présents au lancement du livre, disponible dans les librairies au prix de 45.000Fcfa

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