Quand l'anodin devient une information

Drogue dans le corps des manifestants: Azannaï ironise et interpelle le ministre Hounkpatin

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Face à la presse, le jeudi 09 mai
dernier, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin avait annoncé la présence
des substances psychotropes dont une substance active du chanvre indien, dans
le corps des manifestants,  des 01 et 02
mai,  après analyses toxicologiques.  Plus d’un mois après, le président du parti
Restaurer l’espoir est  revenu sur le
sujet. En marge d’une conférence de presse, ce lundi 10 juin au siège du parti,
Candide Azannaï a pris le sujet avec ironie, adressant  au passage,  une série de questions au ministre Hounkpatin.

Manassé AGBOSSAGA

Le
président du parti Restaurer l’Espoir  interpelle le ministre de la santé. Face à la
presse le lundi dernier, Candide Azannaï s’est ouvertement adressé à
Benjamin Hounkpatin au sujet des déclarations de ce dernier, lors de sa sortie
médiatique, en date du jeudi 09 mai dernier.

En
effet, le président du parti Restaurer l’Espoir est revenu sur la fameuse
affaire de drogue trouvée dans le corps des manifestants, des 01 et 02 mai.

Dans
un premier temps, Candide Azannaï a rappelé que les individus  appréhendés bénéficient toujours de la
présomption d’innocence. Il a ajouté que le ministre de la Santé n’est pas le
procureur de la République pour tenir de tel propos sur ce dossier.

Les
rappels faits, l’ancien ministre de la défense adresse enfin une série de questions
au jeune ministre de la santé.

« Comment
le ministre a pu retrouver la drogue ?   A-t-il prélevé
leurs sangs ? Est-ce que c’était sur leurs autorisations ou ont-ils été contraints ?  Est-ce qu’on a prélevé leurs sangs devant
leurs avocats ?  A t- on le droit de
prendre le sang d’un individu sans son  consentement ? Est-ce que les sangs
prélevés l’ont été sous scellés devant témoins ? »,s’interroge t-il.

Et
comme s’il avait la réponse à ses questions, Candide Azannaï ironise et
souligne que la drogue retrouvée dans le corps des « individus pris en
otage » proviendraient, peut-être, « de la drogue transfusée des
autres conteneurs de 18 kg pure ».

Voilà
qui nous fait penser à notre désormais réfugié politique béninois en France…

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