Quand l'anodin devient une information

Célébration en différé à Agoualand de la Journée Internationale de la Liberté de Presse: L’association professionnelle ” Fleuron de la Presse ” à l’école du code du numérique

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Une quarantaine environ, ils sont des professionnels des médias de toute catégorie confondue et venus de diverses rédactions à se donner rendez-vous ce samedi 14 mai 2022 dans le paradisiaque Complexe Culturel et Touristique Agoualand pour festoyer.

En effet,  dans le cadre de la célébration  de la Journée Internationale de la Liberté de Presse, ces professionnels  des médias pour la plupart des patrons de presse qu’ils soient de l’audiovisuel, de la presse écrite ou de la presse en ligne, ont choisi ce samedi pour réfléchir sur ce qu’il est advenu de  leur corporation  avec l’avènement  du Code sur le Numérique qui fait malheureusement encore   des victimes faciles   dans le rang des hommes des médias malgré l’existence d’un Code de L’information et de la Communication qui supprime toute peine de privation de liberté à un journaliste.

C’est donc à juste titre  qu’au cours de la première séquence consacrée à la partie   intellectuelle  de la célébration, les participants  avaient été soumis à  un exercice cérébral pour réfléchir  et débattre sur la thématique  “le recul inquiétant de la liberté de presse au Bénin à l’aune du code du numérique” savamment décortiquée par l’honorable Orden Alladatin président de la commission des lois à l’assemblée Nationale,  l’expert Marius Dossou Yovo et Basile Tchibozo président de la Padem Benin.

Prévue pour ne durer qu’une heure d’horloge selon le déroulé, les participants n’ont presque   pas vu le temps passer, car pendant plus de trois heures d’horloge les communicateurs redoublaient d’ardeur pour fournir des explications textuelles, des illustrations factuelles aussi utiles les unes que les autres sans oublier de ressortir toutes les subtilités nécessaires sur le nec plus ultra du Code du Numérique, ses implications en relation avec le code de l’Information.

Il ressort donc des débats et des nombreuses démonstrations du principal communicateur que plusieurs acteurs des médias béninois méconnaissent le Code du Numérique et celui de l’information.

Selon ses observations, au Bénin aucun journaliste n’est encore privé de sa liberté dans le cadre de l’exercice de son métier depuis que le Code sur l’Information a été adopté, sauf le journaliste qui se sert des réseaux sociaux pour diffuser une fausse information et dans ce cas il tombe sous le coup   d’un délit de droit commun et est traité comme tout citoyen car pour l’honorable il est important de le savoir.

Suite à cet intense exercice cérébral, les participants ont eu droit à une visite guidée du Complexe pour explorer les différentes entités et loges animalières du complexe à la découverte de la taille et la qualité de l’investissement.

Un repas copieux en famille   a mis fin à la célébration.

Ce fut en fait une occasion exceptionnelle de confraternité et de solidarité. Ce fut simplement inoubliable.

Source : Afrique Media

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