Quand l'anodin devient une information

Limogeage de l’ex ministre Sévérin Quenum : ce qui fâche Alain Adihou

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Limogeage de Sévérin Quenum, on en parle encore. De passage sur l’émission de décryptage de l’actualité sociopolitique ” DE VOUS À NOUS ’’ de Peace Fm, Alain Adihou s’est exprimé sur le sujet. Le directeur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a ouvertement exprimé sa colère sur la manière dont le garde des sceaux, ministre de la Justice a dû quitter la barque gouvernementale.

Pour Alain Adihou, le chef de  l’Etat a fait « souffrir » un « serviteur de l’Etat » en entretenant la rumeur de son limogeage, avant de finalement le faire sortir du gouvernement.

« Ce que je regrette, c’est d’avoir fait souffrir un homme d’Etat, le ministre Quenum… Quand vous êtes au gouvernement, que le matin, on apprend à tout le monde que vous êtes limogés et que vous n’êtes pas partis, un jour, deux jours, vous entendez les gens dirent ce qu’ils veulent de vous, ça vous fait souffrir. Ce n’est pas gentil… Ça m’a touché la manière dont il a été traité », a-t-il déploré, avant de rappeler  « qu’un ministre est un serviteur de la République, sous le couvert du serviteur numéro 1 qui a un contrat avec le peuple…le respect de l’homme de famille, le respect du parent, Il ne faut pas traiter des humains comme des robots ».

Pour lui, le chef de l’Etat « aurait pu procéder autrement ».

« malaise »

Mais pour Alain Adihou, le départ du ministre de la Justice « cache » sans doute « un malaise ». visiblement bien informé  des rapports qui lient Sévérin Quenum à Patrice Talon, il soutient que cette séparation n’est pas un fait du hasard.

« Le ministre dont on parle, c’est quand même l’un des avocats très lié au président de la République, lié à Patrice Talon, sûrement que ce départ cache des malaises », a-t-il déclaré.

Pour finir, l’ancien ministre chargé des relations avec les institutions admet que « le pouvoir d’Etat » est un « exercice est très difficile » où vous êtes amenés à vous « séparer des amis les plus intimes, les plus proches ». « Au nom de la puissance publique, on peut décider de quelque chose qui sur le plan moral n’est pas conseiller », a-t-il conclu.

M.A

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