Quand l'anodin devient une information

Benin-Niger : L’armée Nigérienne abat un homme qui tente de traverser la frontière 

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Avant que la décision portant levée des sanctions de la CEDEAO contre le Niger ne tombe dans la journée de ce samedi 24 février 2024, un drame est survenu au niveau de la frontière entre le Bénin et le Niger. Un homme qui tentait de traverser la frontière pour rejoindre  le Niger, a été abattu par l’armée Nigérienne, nous apprend la radio locale Sota FM.

De façon directe, l’on enregistre désormais un décès dans la mise œuvre de la décision portant fermeture de la frontière entre le Bénin et le Niger. Ceci le jour même où les chefs d’État de la CEDEAO qui ont pris ladite décision ont opté pour sa levée.

En effet, le samedi 24 février 2024, un climat de peur s’est installé dans la ville frontalière de Mallanville au Nord Bénin suite à l’annonce de décès d’un individu dans une altercation avec les soldats de l’armée Nigérienne.

Selon nos confrères de Sota FM, dans l’après-midi de ce samedi 24 février 2024, ils ont été alertés par « certains citoyens Mallanvillois sur une situation confuse sur le pont du fleuve Niger entre le Bénin et son voisin le Niger ».

D’après les recoupements, nous apprend-il, « il s’agit d’un homme quittant Mallanville pour le Niger qui aurait forcé le passage à pied sur le pont. Malgré les tirs de sommation, il ne s’est pas exécuté et poursuit sa marche vers le Niger avant d’être abattu par les hommes armés nigérien. Il a été mortellement atteint par balles Il aurait reçu deux balles ».

Nos confrères de la radio locale émettant sur le 100.9 Mhz ajoutent que l’individu a été évacué par les sapeurs pompiers à Gaya au Niger avant de rendre l’âme quelques heures plus tard. Aucun détail sur sa nationalité.

La certitude depuis ce samedi 24 février 2024, c’est la levée effective des sanctions de la CEDEAO contre le Niger. Logiquement, la frontière entre les deux pays devrait être ouverte. Reste à savoir ce qu’il en sera après la survenance de ce drame dont aucune réaction des autorités des deux pays n’est jusque-là intervenue pour situer l’opinion.

NB: Aucun droit sur l’image

Par Christophe KPOSSINOU 

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