Au Bénin, des jeunes acquis à la cause de l’opposition sont prêts à perdre leurs libertés pour la restauration de la démocratie, le respect de la constitution de 1990,…
Ils enchaînent les messages et actes de défiance à l’endroit du régime de la rupture.
En attendant d’être arrêtés comme certains de leurs camarades interpellés au lendemain des manifestations du 06 avril dans la capitale économique, Cotonou, appelant au départ de Talon suite à la fin de son mandat, ils veulent néanmoins savourer leur dernier moment de liberté.
« Juste pour vous annoncer que je suis toujours libre. On m’a dit que mes heures sont comptées et que je serai arrêté avant le 11 avril. J’ai trop peur , apportez moi des bouteilles de pils Togo avant qu’on ne m’arrête. Je vais profiter des quelques heures de liberté que j’ai, je vais casser la tête à quelques bouteilles de éku (je ne prends rien pour la publicité, pils et éku. J’ai fais 6 mois en prison en 2019, parce que j’ai manifesté contre l’imposture . Nous avons été libérés, le même jour j’ai réaffirmé mon avis sur la gestion de Mr Patrice Talon. Aujourd’hui il est dans l’imposture totale et je réaffirme ma position » Nous avons en face de nous un régime dictatorial «
Si on m’arrête encore, JE DIRAI QUE MR TALON EST UN DICTATEUR.
5ans c’est 5 ans !
Rien ne va nous arriver et le jour va bientôt apparaître », a publié Habib Ahandessi, membre du parti Union sociale libérale de l’opposant Sébastien Ajavon.
Même son de cloche chez Prudence Tessi. « Au nom de quelle gloire ou victoire doit-on sacrifier toute une nation, toute une génération ? Oooh honte à vous qui gardiez le silence face à l’injustice. Si la vérité doit m’amener en prison je l’assume pleinement », a notifié le président du Fan Club Boni Yayi.
Le son a été fait en mode Kpakpato Sans Payer.
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Manassé AGBOSSAGA