Sagesse Kpakpatotique: Le point de vue de la Bible sur le Divorce

De l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe, et autres continents, le divorce frappe les foyers. Des couples qui s’étaient promis amour, fidélité, vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire devant familles, parents, amis, autorités administratives et religieuses se séparent au bout de quelques mois, années, voire jours de mariage.Mais, que pense la Bible du divorce ? Comment les Saintes Ecritures abordent la question du divorce ? Dieu autorise t-il le divorce ? Votre rubrique ‘‘Sagesse kpakpatotique’’ s’est intéressée à ces questions. Et comme à l’accoutumée, notre unique boussole reste les Saintes Ecritures.

De l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe, et autres continents, le divorce frappe les foyers. Des couples qui s’étaient promis amour, fidélité, vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire devant familles, parents, amis,   autorités administratives et religieuses se séparent au bout de quelques mois, années, voire jours  de mariage.

Mais,  que pense la Bible du divorce ? Comment les Saintes Ecritures abordent la question du divorce ?  Dieu autorise t-il le divorce ?

Votre rubrique ‘‘Sagesse kpakpatotique’’  s’est intéressée à ces questions. Et comme à l’accoutumée, notre unique boussole reste les Saintes Ecritures.

En s’appuyant sur les livres de Mathieu et de 1 Corinthiens, la réponse à ces différentes questions est claire.

En effet, dans le livre de 1 Corinthiens 7: 10 à 13, Jéhovah Dieu montre son opposition au divorce.  « 1 Corinthiens 7: 10 à 16 : 10, Aux personnes mariées, je donne des instructions, non pas moi, cependant , mais le Seigneur : qu’une femme ne se sépare de son mari ; 11, mais si vraiment elle se sépare, qu’elle reste sans se marier ou bien qu’elle se réconcilie avec son mari, et un mari ne doit pas quitter sa femme; 12,  mais aux autres, je dis , oui moi, non le Seigneur,  si un frère a une femme non croyante , et que pourtant elle  consente à habiter avec lui, qu’il ne la quitte pas ; 13,  et une femme qui  a un mari  non croyant  et pourtant  il consent à habiter avec elle qu’elle ne quitte pas son mari », lit-on .

Toutefois, dans le livre de Mathieu 19 verset 9 renseigne que le divorce n’est pas interdit. Dieu offre la possibilité au couple de se séparer, mais à une seule condition.

« Mathieu 19 : 9,  Je vous dis,  que quiconque divorce d’avec sa femme sauf motif de fornication et se marie avec une autre,  commet l’adultère », lit on.

 Si la raison de votre lune de fiel avec votre partenaire n’est pas liée à une infidélité de votre conjoint ou conjointe, vous êtes donc en contradiction avec les principes bibliques.

En espérant que cet article puisse sauver des couples en difficulté, nous prenons le rendez-vous avec vous en Novembre pour un autre numéro de « Sagesse Kpakpatotique ». Surtout, n’oubliez pas de vous abonner et d’aimer notre page Facebook Kpakpato Medias.

Manassé AGBOSSAGA

Anselme Athindéhou, PDG EPACE ANSATH : « J’invite les patrons d’entreprise à revoir leurs positions en matière de recrutement des personnes en situation d’handicap »

Président directeur général (PDG) d’ESPACE ANSATH, maison d’impression et de confection, Anselme Athindéhou invite les patrons d’entreprises à faire confiance aux personnes en situation d’handicap. Interrogé ce jeudi 24 octobre à Novotel, en marge du Café RSE, plateforme d’échanges qui permet aux entreprises de partager les bonnes pratiques d’engagement social et environnemental, le PDG d’ESPACE ANSANTH a lancé cet appel, apportant au passage des assurances sur la base de son expérience personnelle. ENTRETIEN !!!

Président directeur général (PDG) d’ESPACE ANSATH, maison d’impression et de confection, Anselme Athindéhou invite les patrons d’entreprises à faire confiance aux personnes en situation d’handicap. Interrogé ce jeudi 24 octobre à Novotel, en marge du Café RSE, plateforme d’échanges qui permet aux entreprises de partager les bonnes pratiques d’engagement  social et environnemental, le PDG d’ESPACE ANSANTH a lancé cet appel, apportant au passage des assurances sur la base de son expérience personnelle. ENTRETIEN !!!

Kpakpato Médias: Vous avez participé ce matin au Café RSE.  Quel sens revêt cette activité qui a abordé l’employabilité des personnes en situation d’handicap ?

Anselme Athindéhou: Intégrer les personnes en situation d’handicap dans une structure,  c’est parvenir à régler un problème social et sociétal. Le  nombre de personnes en situation d’handicap qu’on retrouve au carrefour, dans les rues de Cotonou  en dit long.

Il y en a parmi eux,  des gens qui ont reçu une formation, et qui savent faire quelque chose, mais du fait de leurs conditions physiques,   ils se recroquevillent.  Ils n’aiment pas se mettre devant, prétextant du résultat qu’il leur sera réservé. Ce qui est parfois faux, même si à des moments donnés,  des employeurs ne taillent pas trop d’importance à cette catégorie de personnes.

Lorsque vous êtes une personne en situation d’handicap, et que vous avez une formation dans un domaine bien déterminé, vous devez vous diriger vers des structures. Si c’est fait ainsi, nous allons moins observer, ce qui se passe dans les rues et autres coins de Cotonou.

Pour notre part,   c’est pour essayer de résorber ces problèmes, de commencer par solutionner ces problèmes, que nous nous sommes donnés pour tache,  pour engagement d’accorder une attention un peu plus particulière à cette catégorie de personnes,   non seulement en leur recrutant,  mais en veillant sur leur bien-être au sein de notre structure.

Combien de personnes en situation d’handicap avez-vous,  au niveau de votre structure ?

Quand nous parlons d’inclusion,  il n’y a pas que les personnes en situation d’handicap. Il y a  également les personnes qui dorment dans la rue,  mais qui savent faire quelque chose,  que nous recrutons.

En prenant tout ce nombre en compte,  nous sommes autour de la demi-douzaine.

Comment arrivez-vous à tirer le meilleur  profit de cette catégorie  de personnes ?

Pour être franc, c’est plus facile de diriger les personnes en situation d’handicap, que celles à mobilité normale.  C’est des gens qui se sentent diminués, sous estimés, mais quand un employeur  leur redonne de l’espoir,  ils n’aiment pas décevoir. Ils aiment alors donner le meilleur d’eux-mêmes.

La preuve, tous ceux qui sont avec nous  qui sont en situation d’handicap ne nous  créent aucun problème. Bien vrai,  nous sommes une société humaine où les erreurs ne manquent pas.

C’est pour dire que j’ai moins de problèmes avec les personnes en situation d’handicap que les personnes, excusez le thème, normales.

Un mot à l’endroit des patrons d’entreprises…

J’invite les patrons d’entreprises à revoir leurs positions en matière de recrutement des personnes en situation d’handicap. Lorsque vous savez placer une personne en situation d’handicap dans le domaine où il faut, là où il faut, cette  personne  produit plus que les personnes ‘‘normales’’, pour l’expérience que nous faisons.   

Transcription : Manassé AGBOSSAGA

Bénin: La Chambre nationale d’agriculture honore la femme rurale

La Chambre nationale d’agriculture du Bénin célèbre, pour la première fois, la Journée internationale annuelle des femmes rurales, décrétée le 18 décembre 2007, par l’Assemblée générale des Nations Unies à travers la résolution 62/136. Et si le 15 octobre est la date officielle retenue, la Chambre nationale d’agriculture du Bénin a décidé de faire les choses en grand, en célébrant l’évènement les 14 et 15 octobre derniers, soit deux jours.

La Chambre nationale d’agriculture du Bénin honore les femmes rurales. Du 14 au 15 octobre dernier à l’Infosec de Cotonou, la Chambre nationale d’agriculture du Bénin a célébré pour la première fois la journée internationale de la femme rurale.

Manassé AGBOSSAGA

La Chambre nationale d’agriculture du Bénin célèbre, pour la première fois,  la Journée internationale annuelle des femmes rurales,  décrétée le 18 décembre 2007, par l’Assemblée générale des Nations Unies à travers la   résolution 62/136. Et si le 15 octobre est la date officielle retenue, la Chambre nationale d’agriculture du Bénin a décidé de faire les choses en grand, en célébrant l’évènement les 14 et 15 octobre derniers, soit deux jours.

Lors de la cérémonie officielle,  le président  de la Chambre nationale d’agriculture a mis en avant les raisons de ce choix et l’objectif de cette célébration.  « L’objectif visé par la Chambre nationale d’agriculture en célébrant la femme rurale agricultrice est  de révéler et de valoriser la contribution de la femme rurale au développement agricole par la création d’opportunités de visibilité, de reconnaissance ainsi que des espaces d’échanges entre les acteurs étatiques et privés et les organisations des femmes du secteur agricole », a expliqué Adjéhoda Amoussou.

Il a également mis l’accent sur le contenu de cette célébration. «Durant ces deux jours de célébration, la Chambre nationale d’agriculture du Benin va distinguer quelques agricultrices pour leur contribution dans le développement de notre agriculture et donnera la parole à la femme agricultrice à travers des panels de discussion sur des thématiques telles que : « La femme agricultrice : rôle et importance », « les réformes du secteur agricole au Bénin : opportunités pour les agricultrices », « La femme agricultrice et le foncier », a précisé Adjéhoda Amoussou.

Aussi a-t-il rappelé le rôle fondamental des femmes rurales dans les tâches agricoles.

Dans le même sens, le ministre de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui a ajouté que les femmes rurales sont laborieuses,  travaillent dans nos campagnes, valorisent nos ressources naturelles, préservent la tradition.

 Face à cela, le ministre de l’agriculture a adressé ses félicitations à Adjéhoda Amoussou et à son staff qui ont eu l’ingénieuse idée de  greffer à la Journée Internationale de la Femme Rurale, la célébration de la femme rurale agricultrice.

Chapeau donc !!!

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Discours du Président de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin

Excellence Monsieur le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche

Madame et Messieurs les membres du Bureau de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin

Mesdames et Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Non Gouvernementales

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Professionnelles Agricoles,

Monsieur le Secrétaire Général de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin,

Mesdames et messieurs en vos divers rangs et qualités,

Honorables invités !

C’est pour moi un honneur de prendre la parole à l’occasion de cet auguste évènement, pour m’adresser à vous, au nom de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin.

Nos salutations particulières à l’endroit du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche qui a bien voulu rehausser de sa présence l’auguste cérémonie. Les Chambres d’agriculture du Bénin en sont très honorées. Au  nom de l’ensemble des producteurs agricoles du Bénin je vous remercie sincèrement pour avoir répondu à notre invitation.

Reconnaissance particulière également à toutes les productrices ici présentes.

Mesdames et messieurs,

C’est l’occasion pour moi d’exprimer ma satisfaction à l’endroit du secrétariat de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin pour avoir eu la clairvoyance d’initier cet évènement de portée internationale qu’est la célébration de la journée internationale annuelle des femmes rurales le 15 octobre de chaque année dans l’optique d’assurer un suivi progressif de l’amélioration de la condition de la femme rurale, et de mesurer son implication dans l’évolution de l’humanité.

Comme vous le savez, la célébration de la femme rurale est devenue une priorité internationale, grâce à la volonté de l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 62/136 du 18 décembre 2007.

La Chambre nationale d’agriculture que j’ai l’insigne honneur de présider, consciente du rôle fondamental des femmes rurales dans leurs contributions aux tâches agricoles entend donner un cachet spécial à la célébration de l’édition 2019 au Bénin de la femme rurale.

Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche,

Chers invités,

L’objectif visé par la Chambre nationale d’agriculture en célébrant la femme rurale agricultrice est  de révéler et de valoriser la contribution de la femme rurale au développement agricole par la création d’opportunités de visibilité, de reconnaissance ainsi que des espaces d’échanges entre les acteurs étatiques et privés et les organisations des femmes du secteur agricole.

Durant ces deux jours de célébration, la Chambre nationale d’agriculture du Benin va distinguer quelques agricultrices pour leur contribution dans le développement de notre agriculture et donnera la parole à la femme agricultrice à travers des panels de discussion sur des thématiques telles que : « La femme agricultrice : rôle et importance », « les réformes du secteur agricole au Bénin : opportunités pour les agricultrices », « La femme agricultrice et le foncier ».

Vive la femme agricultrice !

Vive le Bénin !

Je vous remercie.

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DISCOURS DU MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE

 Monsieur le Président de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin

Mesdames et messieurs les représentants des PTF

Mesdames et Messieurs les Elus des Chambres d’Agriculture du Bénin

Monsieur le Président de la PNOPPA

Madame la Présidente de l’ANAF

Madame la Présidente de la FENAPAB

Monsieur le Président de la PASCiB

Mesdames les agricultrices

Monsieur le Secrétaire Général de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin

Mesdames et Messieurs les invités, en vos rangs et qualités respectifs, tout protocole observé.

Je voudrais tout d’abord exprimer en toute humilité, mes remerciements à la Chambre nationale d’agriculture du Bénin et à son Président, pour m’avoir choisi comme invité d’honneur, en cette heureuse circonstance.

Je saisis également l’opportunité qui m’est offerte, pour adresser mes félicitations à la Chambre nationale d’agriculture du Bénin, ses élus et l’ensemble de ses collaborateurs,  d’avoir osé innover, en greffant à la Journée Internationale de la Femme Rurale, la célébration de la femme rurale agricultrice. En effet, cette célébration est à sa première édition.

Permettez-moi également en ce jour hautement symbolique, de rendre un hommage mérité à toutes les braves femmes du monde, de l’Afrique et particulièrement du Bénin. Braves et vaillantes femmes rurales, femmes agricultrices, je vous connais si bien. Le privilège que m’a fait le Chef de l’Etat, son Excellence Patrice TALON, en me confiant le département ministériel de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, m’a donné l’heureuse opportunité, à maintes reprises, de vous croiser, de vous côtoyer, de travailler avec vous, de vous soutenir et de vous porter, autant que je le peux ! Je connais vos contraintes, mais aussi vos succès, vos triomphes et vos mérites. Vous êtes la charpente, l’ossature, le piller du développement de notre cher et beau pays, le Bénin.

Mesdames et Messieurs

Chères agricultrices

Dans sa résolution 62/136 du 18 décembre 2007, l’Assemblée générale des Nations Unies a fait du 15 octobre, la Journée Internationale Annuelle des Femmes Rurales qui est célébrée partout dans le monde. Cette journée permet d’assurer un suivi progressif de l’amélioration de la condition de la femme rurale, et de mesurer son implication dans l’évolution de l’humanité. Vous le savez mieux que moi : les femmes rurales sont laborieuses ; elles travaillent dans nos campagnes et valorisent nos ressources naturelles. Les femmes, plus que les hommes, préservent la tradition car ce sont elles qui ont la charge de leur famille, l’éducation des enfants, leur alimentation ; ce sont elles qui transmettent les savoirs tels que les vertus médicinales de certaines plantes locales ou la valeur nutritionnelle d’autres. Elles veillent à la conservation des ressources. Que dire que vous ne sachiez déjà ?

Mesdames et Messieurs

Chères agricultrices

Vous conviendrez avec moi que le développement ne peut se réaliser, si 52% de la population concernée (je veux indexer les femmes), si ces 52% sont exclus des opportunités diverses. Conscient de la place fondamentale et indiscutée des femmes et particulièrement des femmes rurales dans le développement agricoles, mon département ministériel a donné des orientations claires, pour que la mise en œuvre des réformes tienne compte significativement des besoins et des intérêts des femmes agricultrices. Vous comprenez ma joie de voir la Chambre nationale d’agriculture du Bénin donner un cachet spécial à la célébration au Bénin de la femme rurale. Je l’exhorte à continuer dans cette dynamique. Elle a mon soutien total.

Par ailleurs, permettez-moi de dire aux femmes ici présentes que les femmes font la fierté du Bénin ! Oui, je vous le dis : J’ai pleinement foi en vous et en votre potentiel. Avec vous, le secteur agricole continuera de se développer et d’étonner le Bénin ainsi que le reste du monde.

Pour clore mon propos, je voudrais vous inviter à accepter et à transmettre à chacune de vos consœurs, dans nos villes et nos campagnes, au nom du Chef de l’Etat et en mon nom propre, mes vœux de bonne fête, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme Rurale.

Vive la femme rurale agricultrice !

Vivre l’agriculture béninoise !

Vive le Bénin, une Puissance agricole en devenir !

Je vous remercie.

Visite de gratitude et d’informations des leaders UP à la Fédération du Couffo: Le Général Célestin Guidimey rappelle l’importance de l’inscription en ligne et félicite les populations

Les leaders de l’Union Progressiste (UP) ont battu le rappel de la troupe, le mercredi 16 octobre dernier à l’hôtel Avame à Azovè, à travers une séance baptisée ‘‘Visite de gratitude et d’informations à la Fédération du Couffo ‘’. Interrogé la fin de ce festin politique, le Général Célestin Guidimey est revenu sur l’un des points des débats, à savoir l’inscription en ligne des militants UP. Il a notamment mis en lumière l’importance de cette opération et félicité au passage les populations du Couffo.

Les leaders de l’Union Progressiste (UP) ont battu le rappel de la troupe, le mercredi 16 octobre dernier à l’hôtel Avame à Azovè, à travers une séance baptisée ‘‘Visite de gratitude et d’informations à la Fédération du Couffo ‘’. Interrogé la fin de ce festin politique, le Général Célestin Guidimey  est revenu sur l’un des points des débats, à savoir l’inscription en ligne des militants UP. Il a notamment mis en lumière l’importance de cette opération et félicité au passage les populations du Couffo.

Manassé AGBOSSAGA

C’est en sa double qualité de natif de la commune d’Aplahoué et président du Fichier Central  que le Général Célestin Guidimey était aux côtés des leaders de l’Union progressiste  le mercredi dernier lors de la «visite  de gratitude et d’informations à la Fédération du Couffo ».

En présence du ministre Lazare Sèhouéto, des députés Gérard Gbénonchi , Etienne Tognigban, Richard Allossohoun, Ernest Mèdéwanou, Mèdégan Sèdami Fagla, Délonix Kogblévi, le président Ebo, le ministre Sogbossi, le DC Dandoga, Apollinaire Todan, Allossogbé et d’autres cadres de la région,  mais aussi et surtout devant des militants qui ont massivement répondu à l’appel, le président du Fichier Central a fait le point des statistiques en ligne, pour le compte du département du Couffo. Le Général Célestin Guidimey a  mis en évidence la bonne place qu’occupe le département du Couffo dans le classement.

Et interrogé à la fin de la séance, le président du Fichier Central a tenu à témoigner toute sa gratitude aux populations du département du Couffo. « Il est bien vrai, l’opération n’est pas encore terminée, puisqu’elle est toujours en cours,   mais je voudrai dire merci aux populations qui ont accepté après les élections législatives de rester avec nous, de s’inscrire  pour se faire identifier en tant que militant de l’Union Progressiste. Je veux également dire merci aux agents qui travaillent sur le terrain », a-t-il fait savoir.

Pour le Général Célestin Guidimey, le fort taux d’inscription observé dans les différentes communes du Couffo constitue indéniablement une preuve de  la fidélité  des populations du Couffo au parti. Mieux, le président du Fichier Central indique que cette prouesse est une preuve que l’UP n’a pas volé  sa victoire lors des dernières législatives en arrachant 5 sur les 6 sièges dans le Couffo.

« La Fédération du Couffo s’en va être,  l’une,  si les choses continuaient de cette manière,  des plus importantes pour l’Union Progressiste.  C’est un honneur pour nous, personnellement pour moi,  qui suis chargé de coordonner cette activité à l’Union Progressiste.  C’est réconfortant   que ce  soit ma zone d’influence  qui travaille pour devenir l’un, des pôles importants de l’Union Progressiste. Nous l’avons déjà fait une fois.  Lors des dernières élections législatives,  nous avons remporté haut les mains cinq sur les six sièges dans le Couffo.  La réussite de cette inscription dans le Couffo prouve que les populations qui avaient votés pour nous,  continuent de nous être fidèles, continuent d’adhérer à nos actions,  continuent de nous accompagner », se réjouit le président du Fichier Central.

Dans l’entretien qu’il nous a accordé,  le Général Célestin Guidimey n’a pas manqué de souligner l’importance  de l’inscription en ligne. « Le but de l’opération  d’inscription en ligne, c’est d’identifier ceux qui sont effectivement nos militants, ceux qui veulent travailler avec l’Union Progressiste, ceux qui veulent être membres  de ce grand parti politique pour continuer à travailler avec nous et à faire triompher nos idéaux », a-t-il expliqué.

Le président du fichier central a précisé que cette inscription en ligne s’inscrit  en prélude aux opérations d’installation des structures de base, des assemblées générales  électives. Il a confié que les  responsables des structures de bases, les  président des cellules de villages, des sections de communes et la Fédération seront à l’occasion élus.

Notons que la séance d’échanges a également permis à la délégation conduite par le ministre Sèhouéto de faire le compte rendu des résultats du dialogue politique national.

Société civile au Bénin: Narcisse Tomèty distingue trois types

Participant à un mini colloque sur « la société civile et les crises politiques en Afrique », ce jeudi 17 octobre 2019 à Cotonou, Simon Narcisse Tomèty a fait une petite remarque sur les types de société civile au 229. Après la communication du politologue Mathias Hounkpè, l’Institutionnaliste des reformes publiques a, dans son intervention, distingué trois types de société civile au Bénin. « Je vois trois types de société civile au Bénin », a-t-il d’abord lancé. ..

Participant à un mini colloque sur « la société civile et les crises politiques en Afrique »,  ce jeudi 17 octobre 2019 à Cotonou, Simon Narcisse Tomèty a fait une petite remarque sur les types de société civile au 229.   Après la communication du politologue Mathias Hounkpè, l’Institutionnaliste des reformes publiques a, dans son intervention,  distingué trois types de société civile au Bénin. « Je vois trois types de société civile au Bénin », a-t-il d’abord lancé.

Simon Narcisse Tomèty a  ensuite cité  en premier lieu, la société civile des Partenaires techniques et financiers (PTF). Selon lui, ce type de société civile fonctionne sur agenda.

Le spécialiste des questions de décentralisation a  évoqué, en deuxième position,   la société civile de collabo. « Nous avons des sociétés civiles fabriquées par des partis politiques  comme leurs appendices chargés  de la manipulation de l’opinion publique », a-t-il déploré.

En dernière position, Simon Narcisse Tomèty a cité la société civile, civique et citoyenne, qui selon lui, est la vraie. Toutefois, il a confié que ce type de société civile est de plus en plus rare au Bénin.

En outre, l’ancien directeur de l’école de la nouvelle conscience a insisté sur la clarification du concept de la société civile.

Simon Narcisse Tomèty  a également plaidé pour la mise en place d’un programme national d’éducation à la citoyenneté. « C’est un tel programme avec son utilisation dans les langues nationales et à travers les radios de proximité qu’on apprend aux populations à se transformer en citoyen, sujet de droit,   d’obligation, de devoir en leur ouvrant les yeux,   en leur ouvrant les oreilles et la bouche », a-t-il expliqué.

Aux  pouvoirs publics d’en tenir compte !

Manassé AGBOSSAGA

Kpakpatotiquement parlant : Talon lance et clôture son dialogue, Soglo en fait de même : Bénin vivi!!!

Kpakpato du 229, bienvenue à bord de votre rubrique préférée ‘‘Kpakpatotiquement parlant’’. Dans ce quatrième numéro, comment ne pas évoquer l’actualité qui a fait le buzz au pays du 10 au 12 octobre dernier. Vous devinez évidemment qu’il s’agit du dialogue politique….

Kpakpato du 229, bienvenue à bord de votre rubrique préférée ‘‘Kpakpatotiquement parlant’’. Dans ce quatrième numéro, comment ne pas évoquer l’actualité qui a fait le buzz au pays du 10 au 12 octobre dernier. Vous devinez évidemment qu’il s’agit du dialogue politique.

Pour un kpakpato, ce n’est sans doute pas palabre des frères cauris,  la pertinence de ce rendez-vous où ce qui est dit, n’est jamais mis en application qui sera développé.

Ce qui est important dans cette affaire, c’est que dialogue politique, il y en a eu dans deux sens. Dans la même période. Dans la même ville. Et puis pour couronner le tout avec deux différents présidents du Bénin.

Je n’invente rien si je vous dis qu’il y a eu le dialogue de l’actuel locataire de la marina, mais également celui du premier président de l’ère démocratique du Bénin.

Au palais des congrès, pourtant en rénovation, Patrice Talon a, dans son style vestimentaire préféré, (vous-mêmes savez que c’est veste non), lancé le jeudi 10 octobre son dialogue politique. Il y avait à l’occasion ses lieutenants et ses « bons petits ». Ne comptez pas sur moi pour donner nom de quelqu’un.

Et après son discours d’ouverture, à l’image se son ancien slogan de campagne (surgir, agir, disparaître), il s’est éclipsé, laissant les délégués poursuivre les travaux. Quelques jours plus tard, soit le samedi, ‘‘Agbonnon’’, toujours en veste,  a refait surface pour clôturer les assises. Je n’ai pas eu accès à la salle, mais il paraît qu’ils ont même entonné l’aube nouvelle. Hum, politiciens béninois, façon ils se jouent les grands patriotes.  

Loin de ce jeu d’hypocrisie, le premier président de l’ère démocratique du Bénin faisait également de même.

Dialogue de Soglo

Le jeudi 10 octobre au Chant d’oiseau de Cotonou, Nicéphore Soglo, en mode traditionnel, lançait également son dialogue dénommé les premières assises de la Résistance nationale. Comme Talon, Soglo s’est aussi retiré pour refaire surface le samedi au Codiam pour mettre fin aux travaux des assises. Et ce, toujours dans habit traditionnel.

Dans les deux cas, les deux présidents ont félicité les participants  pour la qualité des travaux.

Kpakpatotiquement parlant, sans dire qui a triché qui, ce double dialogue montre à quel point le Bénin est doux (vivi). Même si ça donne l’impression d’un pays à deux présidents.

Manassé AGBOSSAGA

Création d’un Fonds au profit des victimes et orphelins des violences électorales : La Résistance apporte plus de détails

On n’en sait un peu plus sur le Fonds national de solidarité au profit des victimes et orphelins des violences postélectorales, annoncé par le président Nicéphore Soglo le jeudi 10 octobre au chant d’oiseau de Cotonou lors des assises du Comité de la Résistance nationale. Pour cause, l’honorable Léon Basile Ahossi a donné quelques détails sur le mode de fonctionnement ou l’organe dirigeant de ce Fonds à l’occasion de la cérémonie de clôture des assises de la Résistance, ce samedi 12 octobre 2019 au Codiam de Cotonou…

On n’en sait un peu plus sur le Fonds national de solidarité au profit des victimes et orphelins des violences postélectorales, annoncé par le président Nicéphore Soglo le jeudi 10 octobre au chant d’oiseau de Cotonou lors des assises du Comité de la Résistance nationale. Pour cause, l’honorable Léon Basile Ahossi a donné quelques détails sur le mode de fonctionnement ou l’organe dirigeant de ce Fonds à l’occasion de la cérémonie de clôture des assises de la Résistance, ce samedi 12 octobre 2019 au Codiam de Cotonou.

Présentant le rapport général des travaux, Léon Basile Ahossi a, au titre des mesures internes, d’abord confirmé la création du Fonds national de solidarité au profit des orphelins des parents ou familles assassinés pendant et après les législatives du 28 avril 2019.

Il a ensuite indiqué  que ce Fonds sera confié à un « Comité restreint avec l’assistance d’un Huissier de justice. Selon ses propos, ce comité se chargera de superviser et  de comptabiliser la collecte des fonds.

« Cette mesure vise à garantir la transparence dans la collecte et la facilité aux souscripteurs qui pourront le faire sans grande difficulté », précise Léon Basile Ahossi.

Preuve que cette action de solidarité a été bien murie, avant d’être mise sur la place publique.

Manassé AGBOSSAGA

LIRE LE RAPPORT GENERAL

RAPPORT GÉNÉRAL DES ASSISES DE LA RÉSISTANCE NATIONALE

Les partis politiques, les personnalités et les forces vives de la Nation, regroupés au sein de la Résistance Nationale ont tenu les 10 et 11 octobre 2019, les Premières Assises Nationales de l’Opposition politique.
Les présentes assises ont pour thème :
«LA RESTAURATION DE LA DÉMOCRATIE ET DE L’ETAT DE DROIT»
L’ouverture solennelle des assises a été placée sous la Haute présidence de Son Excellence Nicéphore Dieudonné SOGLO, Ancien Président de la République, Vice – Président du Forum des Anciens Présidents et Chefs d’Etat de l’Afrique, Leader de la Résistance Nationale. La cérémonie d’ouverture a eu pour cadre la Salle de Conférence de CHANT D’OISEAUX à COTONOU. Les travaux se sont poursuivis en ateliers à savoir: l’atelier Liberté, Démocratie et État de droit sous la conduite de l’Honorable Léon Comlan AHOSSI et l’atelier Gouvernance économique et sociale sous la conduite de Docteur Félicité Adolé AKUESON.
Le présent rapport général expose les raisons de la tenue des assises de la Résistance Nationale, fait le point des travaux en ateliers et rend publiques les résolutions adoptées par les partis politiques, les personnalités et les forces vives de la Nation, regroupés au sein de la Résistance Nationale.
Le discours d’ouverture délivré par le Président SOGLO a servi de référence aux réflexions tant au sein des échanges dans chaque atelier qu’en séance plénière.

Depuis l’arrivée du Président Patrice Talon au pouvoir en avril 2016, le Bénin connait un recul démocratique sans précédent depuis la Conférence Nationale de février 1990
En effet, sous le prétexte de réformes politiques et institutionnelles, le Président Talon a progressivement et méthodiquement détruit l’héritage que cette Conférence a légué au peuple en déstabilisant les forces politiques, en désorganisant nos structures économiques et en liquidant les nombreux acquis sociaux
La Gouvernance Talon, caractérisée au plan politique par la chasse aux opposants et les emprisonnements arbitraires ; au plan économique par des redressements fiscaux fantaisistes et faramineux et l’accaparement des secteurs vitaux de l’économie nationale par le Président et ses proches; au plan social par des licenciements abusifs et la suppression de nombreux avantages sociaux, a contraint bon nombre de nos compatriotes à l’exil , plusieurs sociétés à fermer et des milliers de travailleurs au chômage
Toutes ces dérives autocratiques ont atteint leur paroxysme avec l’organisation le 28 avril 2019 d’élections législatives dont ont été exclus les partis d’opposition Ces élections non inclusives ont entraîné des protestations de manifestants aux mains nues sur lesquels le Président Talon a ordonné de tirer occasionnant ainsi plus d’une dizaine de morts et d’importants dégâts matériels
La crise ouverte par ces tueries du 1er et du 2 mai à Cotonou et Kandi s’est aggravée par les évènements de Tchaourou et Savè qui ont opposé les populations de ces localités aux militaires et forces de l’ordre en juin 2019
C’est dans ce contexte que le parlement de sang composé de 83 députés nommés et appartenant aux deux partis du Chef de l’Etat a été installée dans un climat de peur et de terreur
L’assignation à domicile forcée infligée par le Président Talon à l’ancien Président de la République Yayi Boni pendant près de deux mois est venue s’ajouter aux forfaitures et pratiques anti démocratiques du Président Talon comme pour parachever son œuvre de liquidation de la démocratie béninoise
Dès lors que reste-t-il à faire par les forces politiques de l’opposition regroupées au sein du Comité de résistance sinon que de s’organiser pour se démarquer de la gouvernance calamiteuse du Président Talon en la dénonçant et en faisant des propositions alternatives susceptibles de sortir notre Pays de la crise politique profonde qu’il vit depuis les élections législatives d’avril 2019 et des difficultés économiques et sociales auxquelles se trouve confrontée toute la Nation
Après toutes les tentatives de l’opposition en direction du Président Talon pour empêcher une implosion sociale qui compromettrait l’unité nationale et qui sont demeurées infructueuses et après les nombreuses médiations internationales ( CEDEAO’ Union Africaine ONU) qui ont toutes échoué à cause de la ruse et de l’intransigeance du Président du Président Talon, les forces politiques de l’opposition ont décidé d’organiser du 10 au 11 octobre 2019 des Assises nationales dont les travaux se sont déroulés sous la présidence de SEM Nicéphore Dieudonné SOGLO et ont abouti au rapport ci-après.

LE CONTEXTE POLITIQUE :
Le peuple béninois, au bout de 03 ans et demi d’exercice de pouvoir par le régime TALON constate avec désolation un bilan politique, économique, social désastreux. Le pays est plongé dans une crise politique meurtrière exacerbée par un rejet du pouvoir de la rupture par l’écrasante majorité du peuple. Ce peuple, terrorisé par la brutalité du pouvoir, réduit à l’inquiétude et dépouillé de ses droits politiques économiques et sociaux, végète dans une précarité et une paupérisation grandissantes.
La parodie électorale du 28 avril 2019 démontre bien que Patrice TALON et son pouvoir sont rejetés par le peuple.
Les lois votées sous la septième législature sont essentiellement réductrices des droits fondamentaux et des acquis sociaux, prédatrices des libertés et déstabilisatrices de l’Etat de droit. Au nombre de ces lois, on peut citer les lois portant Charte des partis politiques, Code Électoral, Code pénal, Code du numérique, lois sur les Renseignements, sur le secret défense etc.
Le plan subséquent à la vassalisation du parlement de la septième Législature par le pouvoir de la rupture était la confiscation du pouvoir législatif par l’exclusion de l’Opposition après deux tentatives de modification de la Constitution rejetées grâce à la vigilance des députés de l’Opposition largement soutenus par l’opinion publique nationale.
Sous le couvert de la réforme dite du système partisan et du code électoral, des dispositions inopérantes, incohérentes et incompatibles avec les normes démocratiques et les réalités sociales des Béninois ont été imposées en l’absence du moindre consensus et en violation flagrante des dispositions internationales notamment celles du protocole additionnel de la CEDEAO en matière de prévention des conflits électoraux. Le point d’orgue a été la complicité coupable de la Cour Constitutionnelle dans la modification des règles en plein déroulement du processus électoral (Cf. Décision DCC no EL 19- 001 du 1er février 2019).
Le Président TALON se radicalise et entraîne les Présidents des Institutions curieusement tous devenus des soutiens actifs dans l’organisation d’une parodie électorale avec l’exclusion de toute l’Opposition. Au cours d’une émission télévisée le 11 avril 2019, le Président Patrice TALON engage publiquement sa responsabilité personnelle dans la tenue d’un scrutin électoral avec ses deux seules formations politiques de circonstance : le bloc républicain ( br ) et l’union progressiste ( up ).
Le 28 avril 2019, le peuple rejette la parodie électorale avec un taux d’abstention historique de plus de 90% hors les urnes.
Contre toute attente, le premier 1er mai 2019 les travailleurs ont été violentés au siège de leurs syndicats et dans la foulée la résidence de l’Ancien Président Boni YAYI a été encerclée par une horde des forces de la Police et de l’Armée nationales.
Curieux et sympathisants accoururent sur les lieux de cette escalade dans cette atmosphère post- électorale surchauffée.
Il s’en est suivi les événements meurtriers de mai et juin 2019 puis ceux des mois qui ont suivi. La persistance de cette atmosphère délétère a dégradé le modèle démocratique béninois jadis envié, a terni l’image de la Nation, affaibli le prestige du pays et a mis à mal nos relations avec les nations démocratiques du monde particulièrement la plupart de nos voisins. L’Etat béninois déjà en proie à une calamiteuse gouvernance économique et financière se trouve confronté à un climat politique inquiétant pour la paix, les investissements et le développement.
Les recommandations 45, 46 et 47 sur la situation politique du Bénin tirées du Communiqué final du 55è sommet de la CEDEAO souffrent d’une mise en œuvre conséquente pendant que plusieurs Béninois sont contraints à l’exil ou croupissent dans les prisons pour délits d’opinions.
Devant un tel contexte, et à l’initiative des partis politiques, des forces vives de la Nation et des personnalités et forces politiques demeurés fidèles aux exigences du Peuple démocratique du Bénin, les assises de la Résistance Nationale ont été convoquées par le Président SOGLO et ont abouti aux résolutions ci – après :

ATELIER LIBERTÉ, DÉMOCRATIE ET ÉTAT DE DROIT:
Les délégués ont analysé la situation politique à l’aune des engagements forts consignés dans le préambule de la Constitution, des principes et des dispositions contenus dans les lois organiques sur chacune des Institutions constitutionnelles et des actes posés par le Président de la République Monsieur Patrice TALON depuis le 06 avril 2016. Ils ont également examiné et débattu des conditions de désignation des membres de l’actuelle Cour Constitutionnelle et ont évalué sa responsabilité dans le recul démocratique de notre pays, l’incapacité de plus en plus inquiétante de nos institutions à accomplir en toute indépendance leurs missions constitutionnelles. Les délégués ont examiné plusieurs communications sur les libertés, les valeurs et les principes démocratiques, le rôle du pouvoir législatif, l’organisation d’élection inclusive, le consensus comme valeur constitutionnelle et la notion de dialogue politique.
Aux termes des débats, les délégués ont noté le constat que notre Constitution est le produit d’un  » Consensus », un véritable bréviaire du peuple, le socle sur lequel se fonde notre vivre ensemble et qui ne peut subir de modification que par la volonté de l’ensemble de notre Peuple.
Considérant d’une part,
1- Que depuis le 06 avril 2016, les Gouvernements successifs du Président Talon ont remis en cause ce patrimoine et brisé toutes les« lignes rouges » tracées par notre peuple et consacrées dans la Constitution du 11 décembre 1990 que Monsieur Patrice TALON s’est pourtant engagé par serment à respecter;
2- Que de son seul fait et par sa responsabilité, le Président TALON a instauré contre les lois de la République et malgré l’opposition de notre peuple, un pouvoir antidémocratique assis sur la vassalisation des institutions détournées de leurs missions et transformées en un instrument de soumission de l’État à sa volonté. C’est ainsi que peut être compris d’abord, l’alignement de l’Assemblée nationale dont la complicité a permis de voter en deux ans et demi plusieurs lois liberticides et de régression sociale; ensuite, celui de la Cour Constitutionnelle dont l’activisme maladroit a aidé le Chef de l’État à remettre en cause nombre d’acquis démocratiques ; enfin, l’instrumentalisation des cours et tribunaux tenus en laisse par le Président Talon et ses gardes des Sceaux, manipulés à volonté et dressés contre opposants, syndicalistes, adversaires personnels, et pire contre de braves citoyens qui expriment leurs indignations;
3- Que par cette politique de manipulation et de détournement des contre-pouvoirs constitutionnels, le chef de l’État a vidé de leur substance les libertés fondamentales consignées dans notre Constitution : liberté d’association et de manifestations pacifiques; liberté de presse avec fermeture arbitraire par la HAAC de médias indépendants, de radios, le brouillage des ondes et le piratage des chaines de télévision etc. interdiction des journaux à lignes éditoriales indomptables ( comme ce fût le cas du journal Nouvelle Tribune et l’asphyxie de TVC ); interdiction du droit de grève ; du droit de suffrage avec les lois portant charte des partis politiques et code électoral qui excluent le citoyen ordinaire et les représentants des couches moyennes et défavorisées du droit d’élire et d’être élu à des postes de représentation nationale au prix de cautions astronomiques et d’exclusion.
4- Que découlant de cette mainmise sur les institutions démocratiques, notre pays est progressivement devenu une prison à ciel ouvert où une chasse méthodique est donnée aux opposants politiques sous le camouflage d’une prétendue lutte contre la corruption;
5- Que le Président de la République a, à cet effet, en violation du droit international, de la Constitution de notre pays et des grands principes judiciaires, créé de toutes pièces la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), une juridiction d’exception, rétrograde, dont la mission est de faire condamner et emprisonner les opposants politiques;
6- Que la Cour Constitutionnelle, clé de voûte de notre régime politique et dont la fonction constitutionnelle est de réguler le fonctionnement des Institutions est transformée en un appendice à la solde du pouvoir et de sa majorité validant les lois les plus liberticides, au mépris du bon sens et des règles élémentaires du droit.
7- Que dès lors, cette Cour, à composition politique monocolore qui s’est délégitimée et désacralisée aux yeux des Béninois, est désormais disqualifiée pour dire le droit, pour réguler le fonctionnement de nos institutions démocratiques et surtout discréditée pour proclamer les résultats de quelque élection que ce soit au Bénin.
Considérant d’autre part,
1-Que le régime du Président TALON s’est installé sur un tissu de conflits d’intérêts, d’accaparement par un clan des biens de l’État au détriment des braves citoyens. Il en a été ainsi de l’achat par le chef de l’État, alors que l’État béninois n’était pas vendeur, de l’immeuble servant de résidence officielle aux Ministres des Affaires étrangères. C’est aussi le cas de ces exonérations fiscales accordées par le Gouvernement aux entreprises ayant appartenu au chef de l’État, ou contrôlées, voire dirigées par ses proches pendant que le peuple est accablé par les augmentations d’impôts, de taxes et charges diverses (frais d’inscription et péage).
2-Que le Président Talon a planifié, conduit et réalisé une véritable main basse sur le Bénin, son économie et ses secteurs vitaux. Les conditions dans lesquelles le Port Autonome de Cotonou a été concédé au Port Belge d’Anvers en disent long. Ce même port qui est le poumon de notre économie est livré à Bénin Control. Le positionnement d’ATRAL, et de Bénin Control qui sont des entreprises appartenant au clan du chef de l’État crèvent les yeux.
3- Que, pour faire le lit à ses entreprises et accroître leur contrôle sur les secteurs vitaux de l’économie, le Président de la République a procédé à un démantèlement systématique ou orienté dans l’administration publique, poussant à affaiblir les fonctionnaires et à détruire les structures de contrôle de l’État au profit des entreprises lui ayant appartenues personnellement ou appartenant à ses proches. Ainsi au Port et à nos frontières, la douane est placée sous la tutelle de la société ”Benin Control”. Dans le secteur agricole, la SONAPRA, l’ONASA sont purement et simplement liquidés pour laisser l’AIC opérer. A l’Aéroport de Cotonou, SECURIPORT est dégagé au profit de MORPHO-DYS appartenant à l’un des alliés du Chef de l’État. Et pour tout clore, le Partenariat Public-Privé est en train de faire de notre pays une vache à lait;
4- Que le pouvoir de la Rupture est de tous les pouvoirs connus dans notre pays depuis 1960, le plus antisocial, vouant à l’égard de notre peuple en général, mépris et condescendance, et en particulier des plus déshérités, indifférence et cynisme;
Considérant enfin:
1 – Que le 11 avril 2019, le Président TALON a revendiqué à l’occasion d’une émission radio – télévisée de circonstance la responsabilité personnelle, la sienne propre de l’organisation et de la tenue d’une élection législative pour les seules deux formations politiques instiguées par lui en excluant toutes les autres;
2 – Que tous les Présidents d’Institutions ont soutenu cette grave décision par laquelle tous les 83 sièges sont attribués à des personnes soutenant toutes l’action du Président Patrice TALON. Ce faisant, la démocratie béninoise est vidée de son essence avec la confiscation du pouvoir législatif par une fraction du peuple, la mouvance présidentielle.
3 – Que le 28 avril 2019, le peuple, à la suite de l’Opinion publique et de la communauté internationale a rejeté par un taux d’abstention de plus de 90% hors les urnes ce coup de force électorale de privatisation du pouvoir législatif.
4 – Que 1er mai 2019 les travailleurs ont été violentés au siège de leurs syndicats et dans la foulée la résidence de l’Ancien Président Boni YAYI a été encerclée par une horde des forces de la Police et de l’Armée nationales.
5 – Que le Président Talon a recouru à la force et à l’utilisation criminelle des armes de guerre contre les populations qui protestaient contre les dérives autocratiques de la rupture suite à l’exclusion électorale de l’Opposition. Pour la première fois dans notre pays qui a pourtant connu dans son histoire six coups d’Etat militaires sans effusion de sang, des citoyens ont été froidement abattus et les dépouilles mortelles confisquées. Il en été ainsi les 1er et 2 mai 2019 à COTONOU, à KANDI, à PARAKOU, les 09 et 10 juin 2019 à TCHAOUROU, à SAVE et environs. Plusieurs blessés et traumatisés ont été enregistrés.
6 – Que depuis lors, bon nombre de jeunes des différents partis politiques d’opposition sont arrêtés et croupissent en prison sous différents prétextes : « port de bandeau rouge au front » comme à Parakou, « participation au mouvement de Cotonou les 1er et 2 mai 2019 », « attroupement non armé non autorisé ». Et même certains arrêtés le 26 avril 2019 sont toujours emprisonnés comme des prisonniers de guerre alors qu’ils n’étaient porteurs d’aucune arme et sont mis sous instruction comme de vulgaires criminels.
L’Atelier a noté les manœuvres de déstabilisation que couvent les concertations des 15 juillet 2019 au Palais de la Présidence de la République et des 10, 11 et 12 octobre 2019 au Palais des Congrès dans des formats qui n’ont aucun point commun avec un dialogue politique inclusif. L’atelier a également constaté la création de nouveaux partis politiques apparemment des mutants politiques de la même mouvance créés dans le but de la promotion occulte d’Oppositions politiques factices.
Enfin, l’Atelier a examiné les contenus de toutes les correspondances adressées au Président TALON depuis le 19 février 2019 par l’Opposition et les a confrontés avec son attitude personnelle et les actes de son Gouvernement. Il ressort de cet examen que sans y être contraint par une farouche détermination de l’ensemble du peuple et des forces démocratiques soucieuses de la restauration du modèle démocratique béninois, le pouvoir du Président Talon n’est pas de nature à s’engager dans un dialogue politique inclusif que notre Peuple et l’ensemble de la Communauté internationale attendent avec impatience.
Les Assises de la Résistance Nationale au regard de tout ce qui précède relèvent le contraste entre le discours prononcé par le Président TALON le 20 mai 2019 et le manque d’empressement qu’il affiche dans les engagements politiques qui sont les siens en vue de la réalisation des conditions propices à un dialogue politique inclusif à l’effet d’un règlement pacifique de la crise politique meurtrière dont lui et son Gouvernement sont les seules responsables.( cf. Vidéos, audio, témoignages ).
Les Assises de la Résistance Nationale relèvent que c’est au bénéfice de sa déclaration d’un dialogue franc et sincère que les recommandations 45, 46 et 47 sur la situation politique du Bénin tirées du Communiqué final du 55è sommet de la CEDEAO ont été prises en juin 2019 à ABUJA.
Les Assises de la Résistance Nationale réaffirment leurs objectifs et leur option d’une résistance farouche, déterminée et non – violente qui vise à la restauration de:
– de la Liberté,
– de la Démocratie,
– de l’Etat de droit,
– du Pluralisme politique,
– la préservation des Acquis de la Conférence Nationale.
– la réhabilitation de la mémoire des victimes innocentes des tueries de la crise électorale ;
Les Assises de la Résistance Nationale réitèrent pour un dialogue politique les préalables ci-après :
-l’abrogation des lois portant charte des partis politiques et code électorale
-La dissolution de l’Assemblée Nationale et la mise en place d’un organe faisant office de parement transitoire
-la reprise des élections législatives pour donner la parole au peuple et lui permettre de choisir ses représentants ;
-l’amnistie générale pour tous les exilés et détenus politiques ;
-la restitution des dépouilles mortelles de nos compatriotes assassinés à leurs familles respectives afin de leur permettre de faire le deuil des disparus bien sûr après une autopsie indépendante et contradictoire.
-la réintégration sans délai dans leur fonction des 503 enseignants abusivement suspendus.

ATELIER GOUVERNANCE ECONOMIQUE ET SOCIALE :
Le pouvoir de la rupture s’est révélé un pouvoir conflictuel avec la majorité des populations. Plusieurs communications ont abordé la question gouvernance administrative et du patrimoine de la Nation. L’atelier a écouté des communications sur la gestion des marchés publics, la fiscalité, le recours abusif à la pratique du gré à gré et l’impact des exonérations et de la corruption sur les finances publiques. Un rapport spécial et confidentiel a débattu des raisons profondes de la fermeture des frontières avec le Nigéria et ses conséquences à cours à moyen et à long terme. Les délégations des femmes, des jeunes et des petits commerçants ont été écoutées sur les conséquences de la rupture sur leurs conditions de vie. A l’issue des échanges qui ont suivi ces différentes communications, l’atelier recommande aux Assises de la Résistance Nationale la nécessité et l’urgence pour la Nation entière de vérifier la régularité de :
1. la relance et l’exécution du PVI par la société Benin Control SA ;
2. la concession du Port Autonome de Cotonou au Port Belge d’Anvers ;
3. la rupture de contrat avec la société Securiport et la sélection de Morpho-Dys;
4. – les passations de marchés publics de 2016 à nos jours ;
5. paiements faits par le Trésor public au profit des entreprises appartenant au clan politique et à l’entourage du chef de l’État ;
6. les rémunérations des membres du Gouvernement, des membres des cabinets présidentiels et ministériels ainsi que des collaborateurs extérieurs;
L’Atelier recommande aux Assises :
1- le rétablissement de tous principes, lois et institutions libres qui ont été fragilisés, dénaturés ou détruits mais qui constituent notre modèle démocratique et faisaient la fierté de notre pays ;
2- la mise en place d’une « Commission nationale transparence et responsabilité » chargée de faire le point des crimes économiques et de proposer les mesures de sanction conformément à la loi.
L’atelier a noté une grande propension du pouvoir de la rupture au tripatouillage des textes, à la magouille et à la corruption comme mode de gouvernance. Ces pratiques n’épargnent aucun secteur depuis bientôt quatre ans et ont fini malheureusement par mettre en évidence la nature affairiste de la rupture qui a contribué à nuire aux relations de notre pays avec la plupart de nos voisins principalement le NIGERIA.

LES RÉSOLUTIONS DES ASSISES :
A l’issue des travaux, les Assises ont décidé de quelques mesures internes et ont pris des résolutions.

I/ MESURES INTERNES
1. Il a été décidé que la mise en place du fonds national de solidarité destiné à venir en aide aux orphelins de nos compatriotes froidement assassinés sur ordre du Président TALON soit confié à un Comité restreint avec l’assistance d’un Huissier de justice qui devra superviser et comptabiliser la collecte des fonds. Cette mesure vise à garantir la transparence dans la collecte et la facilité aux souscripteurs qui pourront le faire sans grande difficulté.
2. Pour souci d’élargir l’office religieux à l’intention de nos compatriotes assassinés à d’autres confessions religieuses, les Assises recommandent les âmes des défunts aux prières de tous les Béninois quelle que soit leur religion.

II/ RESOLUTIONS.
1. Résolution portant adoption à l’unanimité du présent Rapport Général des Assises de la Résistance Nationale sur la nécessité d’un dialogue politique national et le recours au consensus en vue de la réconciliation et de la cohésion nationales, gages de la paix.
2. Résolution portant détermination et engagement de la Résistance Nationale à œuvrer, à la réhabilitation des mémoires de toutes les victimes innocentes, à l’arrêt des persécutions, et au retour des exilés pour délits d’opinions

3. Résolution appelant à l’intensification de la Résistance Nationale jusqu’au rétablissement effectif des libertés, de la Démocratie et de l’Etat de droit.

4. Résolution portant Rejet catégorique de toute modification de la Constitution du 11 décembre 1990 par le parlement du sang tel que cela se profile.

5. Résolution exigeant que le Conseil Supérieur de la Magistrature cesse d’être un appendice du Gouvernement pour revenir au service de la maison justice.
6. Résolution exigeant que la Démocratie retrouve sa place dans la désignation des responsables de nos entités universitaires afin que ces hauts lieux du savoir comme dans les autres pays continuent de garantir l’objectif la culture et la recherche scientifique.
7. Résolution exigeant la prise en charge par l’Etat, à court, moyen et long terme des conséquences des assassinats de nos compatriotes organisés par le Président Talon.
8. Résolution exigeant la prise en main effective du dossier de la fermeture de nos frontières avec le Nigéria à travers une diplomatie plus opérationnelle pour permettre à nos populations de retrouver leur place au sein de la CEDEAO et des Peuples.
9. Résolution condamnant l’exclusion sous toutes ses formes au Bénin
10. Résolution condamnant fortement le recours à la force et à l’utilisation criminelle des armes à feu.
11. Résolution condamnant la militarisation de l’espace politique et l’instauration d’un Etat policier.
12. Résolution exigent la restauration des libertés et le respect des valeurs et principes contenus dans les dispositions de la Constitution
13. Résolution condamnant la corruption et le conflit d’intérêts au sommet de l’Etat.
14. Résolution condamnant la politique consistant à la destruction de toutes les forces politiques hostiles aux déviances de la rupture.
15. Résolution condamnant les concertations injonctives du 15 juillet à la Présidence de la République et celles des et 10, 11 et 12 octobre 2019 avec les partis politiques soutenant le pouvoir de la rupture. Il s’agit de monologues qui n’engagent en rien l’Opposition et le peuple béninois.
16. la création d’une « Commission spéciale pour la jeunesse » chargée de proposer un plan d’urgence en faveur des jeunes dans tous les domaines : éducation, entreprise, numérique, sport, politique etc.
17. la création d’une « Commission pour l’insertion sociale » chargée d’évaluer l’ampleur et les conséquences sociales des déguerpissements barbares intervenus au cours de l’année 2017 et de proposer les mesures sociales en faveur des victimes ;
18. la réforme immédiate du secteur de la santé avec pour objectif l’équipement des Centres de santé, l’amélioration des conditions de travail et de vie des personnels de la santé et la promotion d’un système d’assurance maladie pour tous, notamment l’intensification de l’assurance maladie au bénéfice des plus pauvres;
19. la réforme et l’ouverture du secteur économique à la concurrence saine et la garantie et la protection des droits sociaux, en vertu de la Constitution de notre Pays.
20. la création d’une « Commission sur la sécurité » chargée d’auditer la réforme de la fusion de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale en un corps unique Police Républicaine.
21. Résolution portant félicitation et encouragement de l’ensemble des partis, forces politiques, personnalités politiques et de la société civile regroupés au sein de la Résistance Nationale et les exhorte à poursuivre le combat démocratique jusqu’à la victoire finale.

Enfin, afin d’éviter au Président Talon d’être un parjure tel qu’il l’a déclaré à l’occasion de sa prestation de serment, les Assises lui recommandent de prendre la mesure de la gravité exceptionnelle de la situation que traverse le pays pour convoquer un dialogue politique inclusif de tout le peuple béninois.

Fait à Cotonou le 12 octobre 2019
Les Assises de la Résistance Nationale

Dialogue politique: Les points d’accord, Talon rassure

Le dialogue politique initié par le président de la République s’est déroulé sans grande difficulté. Preuve, après trois jours de travaux, les délégués des huit partis qui ont répondu à l’appel du chef de l’Etat (Union Progressiste, Bloc Républicain, Parti du Renouveau Démocratique, Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin, Force Cauri pour le Développement du Bénin, Union Démocratique pour un Bénin Nouveau , Forces Cauris pour un Bénin Emergent et le Parti la Flamme Renouvelée), excepté le parti Dynamique unitaire pour le développement, sont tombés d’accord sur certains points.

Le dialogue politique ouvert le jeudi 10 s’est  achevé ce  samedi 12 octobre au palais des congrès. Le rapport transmis au terme de trois jours de travaux entre huit partis politiques comporte des points d’accord. Recevant les conclusions des assises lors de la cérémonie de clôture, le chef de l’Etat, Patrice Talon a promis donner une suite favorable aux différentes recommandations qui vont dans le sens de l’amélioration de notre modèle démocratique.

Manassé AGBOSSAGA

Le dialogue politique initié par le président de la République s’est déroulé sans grande difficulté. Preuve, après trois jours de travaux, les délégués des huit partis qui ont répondu à l’appel du chef de l’Etat (Union Progressiste, Bloc Républicain, Parti du Renouveau Démocratique, Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin, Force Cauri pour le Développement du Bénin, Union Démocratique pour un Bénin Nouveau , Forces Cauris pour un Bénin Emergent et le Parti la Flamme Renouvelée), excepté le parti Dynamique unitaire pour le développement, sont tombés d’accord sur certains points.

Le rapport de synthèse  transmis au chef de l’Etat par le rapporteur général Victor Topanou l’atteste.

En effet selon le point fait par l’ancien ministre de la Justice, le consensus et les mesures d’apaisement ont cristallisé l’attention durant les échanges.

Sur la question du consensus, Victor Topanou a cité, entre autres, le toilettage des textes de la charte des partis et du code électoral en vigueur au Bénin,   le renforcement du système partisan,
l’équité dans la représentation des femmes dans les instances de décisions,    la reconnaissance d’un véritable statut pour l’opposition.
Quant aux mesures d’apaisement, le rapporteur général a, entre autres, évoqué  la libération de certains prisonniers de la  crise électorale de mars/avril 2019,   la mise à disposition par le pouvoir exécutif d’un financement public des partis politiques,    l’organisation d’élections générales.

Outre ces points d’accord, les  délégués des partis présents ont aussi adressé au chef de l’Etat, une batterie de préoccupations particulières qui ont été annexées au rapport de synthèse qui lui a été remis.

Recevant le rapport, le président de la République s’est réjouit de la qualité des travaux et salué l’esprit républicain qui a guidé les participants.

Patrice Talon a ensuite pris l’engagement d’accorder une attention particulières à ces recommandations qui selon lui ne remettent pas en cause la nécessité de reformer le système partisan.

« Les propositions d’amélioration aux textes que vous avez formulées, feront l’objet d’une appréciation attentionnée de la part de mon Gouvernement qui, je vous le réaffirme, prendra toutes les responsabilités qui sont les siennes. Il en sera de même en ce qui me concerne personnellement », a rassuré le chef de l’Etat.

L’avenir nous situera !

INTEGRALITE DU DISCOURS DU CHEF DE L’ETAT

.
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

  • Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
  • Mesdames et Messieurs les responsables de partis politiques,
  • Mesdames et Messieurs les Délégués au Dialogue Politique,
  • Distingués invités,

Si l’émotion était facilement perceptible sur la peau noire, les effets sensoriels de ces moments inoubliables que nous partageons auraient traduit à suffisance mon état d’esprit.

C’est dire, mesdames et messieurs, que c’est avec grand bonheur que je viens de suivre et de recevoir le rapport de vos assises dont les conclusions me convainquent une fois encore, que nous sommes un grand peuple, et que nous savons nous montrer à la hauteur des attentes de nos concitoyens.

Il nous suffit de le vouloir et de nous mobiliser pour développer ensemble une autre idée du Bénin, et en faire notre Grande Cause ; la seule qui détermine notre engagement et nos actions.

 Je note avec satisfaction que pendant ces quelques jours, tout au long de vos échanges, vous aviez pour repère essentiel le Bénin, son avenir et notre unité.

Cela vous honore et je voudrais humblement vous en féliciter.

Mesdames et messieurs les délégués,

Permettez-moi de vous avouer que mon étonnement et ma fierté ont été au plus fort quand il m’a été rapporté que vos discussions intenses, vigoureuses et parfois passionnées se sont déroulées les trois jours durant, dans une ambiance de courtoisie et de convivialité inespérées.

Cela témoigne de ce que nous savons nous retrouver quand l’histoire ou les circonstances l’exigent.

Nous savons renoncer à nos acquis et nous débarrasser de nos frustrations pour ne laisser place qu’à la République et ne nous laisser guider que par l’intérêt général.

C’est bien la marque des grands peuples. C’est au nom de ce peuple que je voudrais remercier chacun pour sa contribution, sa capacité de persuasion ou d’adhésion et son sens de consensus.

Chacun, à sa manière, a contribué aux résultats si positifs de ces assises. A l’arrivée, c’est bien le Bénin qui gagne, et nous tous avec.

Mesdames et messieurs,

J’ai également noté avec satisfaction, sauf à me tromper, que vos recommandations ne remettent pas en cause la nécessité de réformer le système partisan en renforçant le rôle des partis politiques d’envergure nationale.

Il n’y a pas à s’émouvoir des incompréhensions et des divergences de vues enregistrées.

Il en va ainsi des réformes. Un temps elles paraissent prématurées, un autre elles semblent pertinentes ou urgentes, un temps encore elles paraissent dépassées et nécessitent des réaménagements.

C’est le signe qu’elles sont les réponses aux préoccupations des époques qui les font naître, et qu’elles n’ont pas vocation à s’imposer éternellement.

Seul le Bénin est éternel.

C’est pourquoi, les propositions d’amélioration aux textes que vous avez formulées, feront l’objet d’une appréciation attentionnée de la part de mon Gouvernement qui, je vous le réaffirme, prendra toutes les responsabilités qui sont les siennes. Il en sera de même en ce qui me concerne personnellement.

C’est sur cette assurance que je déclare clos, le Dialogue politique en vous félicitant une fois encore pour vos remarquables contributions.

Vive le Bénin.

Je vous remercie.

Dialogue Politique : Les réserves et exigences de la JBU et de son président Régis Kiki

Le mouvement Jeunesse Bénin uni (JBU) s’est prononcé sur le dialogue politique organisé par le Chef de l’Etat qui a eu lieu du 10 au 12 octobre dernier au palais des congrès de Cotonou. A travers un communiqué de presse, signé de son dynamique et brave président, Régis Kiki et parvenu à Kpakpato Médias, la JBU a émis des réserves sur cette assise et rappelé les préalables à remplir pour une sortie définitive de crise.

Le mouvement Jeunesse Bénin uni (JBU)  s’est prononcé sur le dialogue politique organisé par le Chef de l’Etat qui a eu lieu du 10 au 12 octobre dernier au palais des congrès de Cotonou. A travers un communiqué de presse, signé de son dynamique et brave président, Régis Kiki et parvenu à Kpakpato Médias, la JBU a émis des réserves sur cette assise et rappelé les préalables à remplir pour une sortie définitive de crise.

Manassé AGBOSSAGA

Le dialogue politique tenu au palais des Congrès du 10 au 12 octobre dernier accouchera d’une souris. C’est du moins l’avis du mouvement Jeunesse Bénin uni (JBU). A travers un communiqué de presse signé de son président, Régis Kiki, le mouvement a mis en exergue les ratés de ce dialogue.

Pour la JBU, aucun dialogue franc et sincère ne peut se mener sans Jeunesse, la société civile, les parts de l’opposition à l’image de la Renaissance du Bénin, les FcBe, Restaurer l’espoir, mais aussi et surtout des leaders tels que Nicéphore Soglo et Boni Yayi.

 En outre, Régis Kiki et les siens font remarquer qu’aucun dialogue ne peut se mener si des jeunes sont mis en prison pour délit d’opinion.

Dans ce décor, la JBU qualifie les assises du palais de congrès de « dialogue d’exclusion » à l’image des dernières législatives.

Pour l’audacieux président de la JBU, une sortie de crise et un véritable dialogue passent par des préalables. La levée des poursuites judiciaires et intimidations sous toute forme des opposants, des leaders de la jeunesse et des objecteurs de conscience;  l’octroi des pièces administratives, le retour des exilés politiques, la libération de tous les opposants et objecteurs de conscience sont indispensables au dégel de la crise, précise le mouvement.

Au cas contraire « les conclusions de ce dialogue seront vaines et sans effet », prévient la JBU.  

INTEGRALITE DU COMMUNIQUE

*Législative Exclusive-Dialogue National Exclusif*
A quoi joue le Régime de la Rupture ?

Ce 10 octobre 2019 après les législatives sanglantes sans aucun parti d’opposition les voilà de nouveau assis pour parler du BENIN où pour des raisons politico économiques le Régime de la Ruse exclut une bonne frange des leaders et objecteurs de conscience, le clergé (qui a été garante de la conférence des forces vives de la nation de février 1990), la société civile et le peuple à travers la Jeunesse Fer de lance du développement et l’avenir de ce pays ?

De quoi veut-on parler sans les FCBE, RE, la RB entres autres avec des leaders absents comme Thomas Boni YAYI, SOGLO, AZANNAI, AJAVON et les jeunes leaders poussés à l’exil forcer pour avoir exprimé leurs opinions sur la situation de leurs pays ou pour être membres d’un des blocs ou proche d’un des leaders précités ?

De quoi veut-on parler si au préalable un ordre du jour n’est pas clairement défini de commun accord avec toutes les parties ?
Partout au monde une sortie de crise aussi profonde et néfaste que la nôtre s’est toujours faite par un dialogue inclusif.
De quoi veut-on parler si les jeunes sont toujours en prison pour avoir dit non ça suffit y en a marre ?

Le PEUPLE, réclame la restitution des corps des victimes des différents évènements qui ont marqués indélébilement L’histoire récente de ce pays.

La JEUNESSE de ce pays réclame la levée des poursuites judiciaires et intimidations sous toute forme des opposants, des leaders de la jeunesse et des objecteurs de conscience.
L’octroi de pièces administratifs (Passeport etc.) pour les opposants interdire de documents officiels.
Le retour des exilés politique.
La libération de tous les opposants et objecteurs de conscience pour l’apaisement et le retour au calme dans ce pays que nous aimons tous, afin que tout ce beau monde participe à la restauration de la Paix et le retour à la normale ; sinon les conclusions de ce dialogue seront vaines et sans effets concrets.
Nous risquons de nous enliser davantage.

Vive la Jeunesse Béninoise,
Vive un BÉNIN démocratique Havre de pays pour toutes ses filles et fils,
LE PEUPLE RIEN QUE LE PEUPLE.
Signé Jeunesse Beninoise Uni.

Politique: L’Opposition dévoile les conclusions de ses assises ce samedi

On en saura un peu plus sur les retombées des assises des forces de l’opposition réunies au sein du Comité de la résistance nationale. En conclave depuis le jeudi 10 octobre dernier à Cotonou, les forces politiques de l’Opposition livrent les résultats de leur assise ce …

On en saura un peu plus sur les retombées des assises des forces de l’opposition réunies au sein du Comité de la résistance nationale. En  conclave depuis le jeudi 10 octobre dernier à Cotonou, les forces politiques de l’Opposition  livrent les résultats de leur assise ce samedi 12 octobre.

A travers une sortie médiatique prévue se tenir au chant d’oiseau de Cotonou à 16H00, les partis de l’Opposition qui ont boycotté le dialogue politique lancé par le président Patrice Talon   feront, à la presse nationale et internationale, la restitution des travaux des assises de la résistance.

Pour mémoire, à l’ouverture des assises de la résistance le jeudi dernier, l’ancien président Nicéphore Soglo avait annoncé la création du Fonds national de solidarité au profit des orphelins des parents tués  pendant et après les législatives contestées du 28 avril 2019, mais aussi et surtout  avait rappelé les préalables avant tout dialogue national (la reprise des élections législatives, l’amnistie générale pour tous les exilés et détenus politiques, la restitution des dépouilles mortelles de nos compatriotes assassinés à leurs familles respectives, la réintégration sans délai dans leur fonction des 503 enseignants abusivement suspendus).

 Y aura-t-il autre chose à se mettre sous la dent lors de la sortie médiatique de demain ? Affaire à suivre !!!

Manassé AGBOSSAGA