Bénin : Alassane Soumanou lance un appel pressant à Patrice Talon

A travers un message adressé au président Talon, Alassane Soumanou plaide pour la …

A travers un message adressé au président Talon, Alassane Soumanou plaide pour la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés, le 01er août. Tout en implorant la clémence du chef de l’Etat, l’ancien candidat à la présidentielle de 2021 et membre du parti FcBe propose à cet effet une loi d’amnistie. Ci-dessous son appel.   

Chers compatriotes,

Depuis un certain temps, dans nos restaurants dans nos marquis, au cours des voyages dans les bus, le sujet débattu, le sujet objet de débats contradictoires de la part de nos compatriotes, c’est la situation de nos camarades en prison, de nos étudiants en prison, de nos politiciens en prison. Pour certains, ce sont nos divergences politiques qui sont à la base, pour d’autres le droit a été dit. Mais devons-nous rester les bras croisés ? En attendant que la situation de l’amnistie évolue au sein du parlement, n’existe-t-il pas d’autres voies à travers lesquelles nous pouvons ensemble et à travers l’unité d’actions, œuvrer pour la libération de nos compatriotes en prison ? C’est en cela que je voudrais vous dire que nos problèmes sont créés par des hommes, et il faut des hommes pour les résoudre. Oui Reckya Madougou et consorts, de même que nos camarades qui sont en exil, se posent la question, là où ils se trouvent aujourd’hui : « Croupir dans les prisons ? » Les jours deviennent de plus en plus longs, les nuits deviennent plus en plus sombres. Et de leurs prisons, chacun d’eux se pose la question : que font nos camarades pour nous sortir de cette situation de souffrance ? Oui, la loi les a inculpés, la loi les a jugés, les a condamnés, et ils sont en train actuellement de purger leurs peines. Une circonstance atténuante, voici deux ans, trois ans, quatre ans pour certains, il n’y a pas eu une action de violence pour les enlever de ces prisons. C’est une circonstance atténuante. Mais cette même loi qui les a condamnés, cette même loi…en général, la loi n’est pas rigide, elle est flexible. La loi prévoit également dans des situations du genre, que l’amnistie peut être accordée. Il y a donc une loi d’amnistie qui peut venir de l’Assemblée, ou qui peut venir du chef de l’État, le père de la nation.  C’est en cela je voudrais vous dire, chers compatriotes, qu’il faudrait que nous œuvrons ensemble pour voir et donner l’envie au Chef de l’État, le père de la nation, lui donner envie d’user de ses prérogatives, car notre Constitution et la loi lui permettent effectivement de prendre un projet de loi, de soumettre à l’Assemblée, et de faire bénéficier à nos amis, l’amnistie, synonyme de pardon. J’espère que cela est possible ? Puisqu’il faudrait qu’on aille au pardon, car le pardon a plus de valeur lorsqu’on l’accorde à celui dont on pense qu’il ne le méritait pas.

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Chef du gouvernement,

Vous avez pris beaucoup de risques, parce que vous avez pour souci d’engager le pays dans la voie de la modernité. Vous avez pris beaucoup de risques parce que vous avez voulu effectivement faire des réformes. Toutes réformes bousculent et gênent. Vous avez pris des risques, parce que vous avez pris le risque aussi d’engager le pays dans le système de privatisation, synonyme de transfert des biens de l’État partiellement ou totalement au secteur privé.

Excellence Monsieur le Président de la République,

L’État est une continuité, votre gouvernement a eu cette capacité de mobiliser les fonds, d’œuvrer pour moderniser notre pays, à travers des infrastructures, à travers des réalisations qui sont visibles. Nos souhaits, c’est que ces réalisations telles que la Zone industrielle de Glo-Djigbé, tout ce qui se fait à Sème Podji et tout ce que vous avez réalisé, soient des réalisations pérennes. Oui Monsieur le Chef de l’État, vous avez cette possibilité et en tant que père de la nation, nous vous demandons pardon. J’ajoute ma modeste voix à celles qui m’ont précédées pour dire que nous pouvons effectivement œuvrer ensemble pour associer le Chef de l’État pour lui donner envie de pardonner. Oui Monsieur le Président de la République, gérer un pays, c’est également prévoir, gérer un pays, c’est anticiper. Je citerai des exemples qui font que vous avez marqué votre passage. À titre de témoignage, nous pouvons citer ce que fait la Première Dame, la Fondation Claudine Talon. C’est des œuvres humanitaires, c’est des œuvres qui effectivement glorifient cette Fondation, à savoir la lutte contre le cancer des enfants, à travers la Clinique Pédiatrique de Porto-Novo, la mise à disposition des bus médicalisés pour collecter du sang, pour sauver les vies humaines, la fistule obstétricale, pour redonner espoir à nos femmes, à nos jeunes sœurs qui avaient perdu tout espoir. Voici autant d’actions qui prouvent que, excellence Monsieur le Président de la République, vous pouvez faire ce que nous vous demandons, c’est-à-dire, sauver les vies humaines qui sont dans les prisons, sauver les vies humaines et la carrière de nos jeunes étudiants. Oui Monsieur le Président de la République, comme le disait l’autre, « Tout homme qui décide d’entreprendre quelque chose, trouve en face de lui, ceux qui veulent faire la même chose, ceux qui veulent faire le contraire, ceux qui ne veulent rien faire du tout. C’est pourquoi, je voudrais lancer un appel à nos élites sociales, à nos élites religieuses, pour entamer cette démarche, pour s’approcher du Chef de l’État, parce que le pardon n’est pas portable, le pardon est quérable. Ils doivent faire le premier pas, ils doivent aller au-delà de leurs prières, ils doivent voir le Chef de l’État, pour qu’enfin, nos amis, nos camarades, nos frères en prison puissent gagner leur liberté.

Je parlerai ensuite plus particulièrement de Reckya Madougou que je connais pour avoir été son collègue dans le même gouvernement. Elle n’est pas seulement auteure de « Ne touche pas à ma Constitution », mais elle est aussi auteure de « Ne touche pas à ma communication ». Parce que, c’est une dame pondérée, qui aime son travail, et qui le fait si bien. Reckya Madougou, c’est bien la fille de notre regretté aîné, Madougou Malam.

Madougou Malam, jeune technicien de service de conditionnement, a servi à Djougou dans les années 60. C’est un Monsieur très gentil, c’est un Monsieur ami des jeunes, un Monsieur très généreux, de telle manière que les Djougois l’appelaient Madougou Malam, Monsieur le Maire.

Monsieur le Président de la République, il fut votre ami, vous l’avez connu par le travail. La fille de Monsieur le Maire est actuellement en prison. Il vous revient, au nom de la solidarité, au nom de la paix, que vous puissiez effectivement œuvrer ensemble avec le peuple, parce que vous êtes à l’écoute de votre peuple. Libérez et pardonnez Reckya Madougou et consorts.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Ne dit-on pas souvent que le Chef, c’est celui qui a besoin des autres. Vous avez besoin du peuple béninois, le peuple a besoin de vous. Monsieur le Président de la République, le second nom du développement, c’est la paix. Sans la paix, à mi-mandat de votre deuxième quinquennat, vous ne pouvez pas tout faire.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Vous ne pouvez pas faire tout le développement du Bénin, parce que le développement n’est pas un projet. Un projet a un début et une fin, alors que le développement, c’est un processus.  Vous avez besoin de la paix, vous avez besoin du peuple, vous avez besoin du soutien du peuple pour effectivement continuer l’œuvre de modernité que vous avez entamée. Les populations attendent encore de vous. Un peu plus d’eau, une peu plus d’électricité, vous devez œuvrer pour l’équilibre inter régional, vous devrez œuvrer pour que l’École soit non seulement un centre d’enseignement, de formation, pour que l’École soit également un centre de production. L’École doit produire. Les réformes au niveau de notre système éducatif doivent faire en sorte que l’École prépare l’apprenant, non seulement à la vie, mais au travail.

Excellence Monsieur le Président de la République,

L’École doit produire des cadres compétents, l’École doit produire des soudeurs, des mécaniciens, des électriciens, l’université doit produire des ingénieurs, des avocats, des géomètres. Donc, quand dans un pays, rien ne va plus, c’est à l’éducation qu’il faut poser la question. Quels types de cadres formons-nous dans nos écoles. Devons-nous continuer toujours par former des cadres incapables d’entreprendre, incapables de créer ? Non, nous devons œuvrer pour le développement de notre pays, en formant des cadres capables d’apporter des solutions aux difficultés de nos populations.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Nous vous demandons pardon, nous ajoutons notre modeste voix à celles qui nous ont précédées, pour vous dire Monsieur le Président, « il faut pardonner ». Prenez vos responsabilités pour qu’une amnistie présidentielle soit accordée en attendant l’évolution de la situation au niveau du parlement. Parce que aujourd’hui dans ce parlement, se joue la force du plus grand nombre. La démocratie n’est pas le meilleur système. Mais elle est mieux que le totalitarisme, que la dictature et la révolution. Il faudrait que vous œuvriez dans ce sens pour que enfin, ce que tout le monde veut, le peuple veut aujourd’hui, … c’est que les Béninois se réconcilient entre eux, c’est que nous nous tendions la main, c’est que nous faisions tout pour que le développement que vous avez amorcé, grâce à votre capacité de mobilisation des fonds, les résultats soient là.  Vous avez suffisamment de félicitations des institutions financières, de la Banque Mondiale, du FMI, qui reconnaissent que l’effort a été fait, pour assainir nos finances. L’élargissement de notre assiette d’impôts, les recettes sont là. Mais faites tout, pour que les dettes n’englobent pas toutes les recettes. Parce que nous avons besoin encore de nous mettre ensemble, pour pouvoir pérenniser tout ce que vous avez entrepris. Nous avons besoin de nous entendre, pour qu’au-delà de 2026, tout ce que vous avez pu réaliser, devienne des actions pérennes. Cela est possible, cela est faisable. C’est pourquoi une fois de plus, Monsieur le Président de la République, chers membres du gouvernement, vous devez continuer à deux ans et demi, à trois ans de la fin de votre mandat, vous devez tout faire, pour libérer, pour pardonner nos frères, nos amis en prison, vous devez pardonner. C’est en votre temps, Monsieur le Président de la République, ce n’est pas vous qui les avez envoyés en prison, c’est la loi. Mais il y a aussi une loi qui vous permet de les faire sortir de la prison. Monsieur le Président de la République, nous vous supplions, nous vous demandons pardon, d’œuvrer dans ce sens, pour qu’ils retrouvent la paix, pour qu’ils puissent revoir leurs enfants, pour qu’ils puissent retrouver leurs familles, car à l’heure où nous vous parlons, beaucoup de ménages sont en souffrance, à l’heure où nous vous parlons, beaucoup d’enfants n’ont pas pu poursuivre leur cursus scolaire, à l’heure où nous vous parlons, nos camarades en prison souffrent, ils sont dans des conditions minables, dans des conditions pénibles. Ce n’est pas vous qui les avez envoyés certes, c’est la loi. Mais cette loi vous permet aussi de les libérer. Voilà ce que j’avais à vous dire, tout en souhaitant que les responsables de l’Union Islamique, de la Conférence de Églises catholiques et autres, voudront s’associer à cette démarche.

Je rêve déjà, que d’ici le 1er août, nos amis soient libérés.

Je rêve que d’ici le 1er août, nos exilés reviennent, parce qu’il ne s’agira pas seulement de les libérer, mais il faudrait pacifier leur retour au Bénin. Les exemples sont là. En 90, avant la Conférence nationale des forces vives, le regretté président, feu le Général Mathieu Kérékou, a pardonné, a accordé une amnistie à tous les exilés, à tous les prisonniers, il a même pardonné ses agresseurs, il en a fait premier ministre, il en a fait ministre d’État, il en a fait ses conseillers spéciaux et le peuple lui a témoigné cela.

En ma qualité d’ancien président du comité interministériel chargé des obsèques du Général Mathieu Kérékou, j’ai vécu vraiment cette situation, où emmenant le cercueil du Général à Natitingou, en passant par Porto-Novo, Covè, Parakou, Djougou et Natitingou, des populations massivement réunies au bord des voies voulaient coûte que coûte s’accaparer du cercueil du Général, voulaient coûte que coûte prier pour le Général. Et dans cette foule, qu’est-ce qu’on entendait ? « C’est le père de la nation. C’est lui qui a œuvré pour l’unité entre le nord et le sud, entre l’est et l’ouest, c’est notre papa, il est très bon, c’est lui a œuvré aujourd’hui pour l’unité nationale dans ce pays. Voilà les témoignages et les dernières impressions que les populations béninoises ont gardé du Général Mathieu Kérékou. Vous pouvez le faire, vous pouvez les libérer, Monsieur le Président. C’est ce que j’avais à vous dire, tout en espérant que Allah, le Tout-puissant, Allah, le Seigneur des hommes, le Souverain des hommes, Dieu des hommes facilitera. Je vous remercie et sachez surtout que le chef, c’est celui qui a besoin des autres.

Je vous remercie

 

Promotion des personnes handicapées et paroxysme du hautement social au Bénin: la date historique du 21 juin 2023 ! (Opinion)

Élégant de son humanité légendaire et de sa proverbiale densité de cœur, le Président Patrice TALON, comme en réglant définitivement l’épineux problème de la décentralisation au Bénin, il y a quelques années, vient encore de s’illustrer.

Élégant de son humanité légendaire et de sa proverbiale densité de cœur, le Président Patrice TALON, comme en réglant définitivement l’épineux problème de la décentralisation au Bénin, il y a quelques années, vient encore de s’illustrer.

Il a effectivement de nouveau frappé très fort, en montrant qu’il demeure constamment à l’écoute de son Peuple, le Bénin !

Tout le monde devrait être en fête dans mon Pays le Bénin, depuis hier, mercredi 21 juin 2023. Notamment, toutes les associations / communautés béninoises soucieuses de la situation problématique et polémique des personnes porteuses de handicaps (notamment moteurs), dans un environnement social plutôt prompt à l’exclusion et à l’ostracisme.

Il l’avait promis et il l’a fait le Président Patrice TALON vient de régler en un tour de main (cinq décrets d’application), le problème de ces personnes au Bénin.

Le Président Patrice TALON vient ainsi d’essuyer aux personnes handicapées motrices, les larmes amères de douleurs diverses et de détresses avérées auparavant conférées par les gloses plus ou moins édulcorées, les fausses condescendances et les solidarités factices, parce que sournoises ou hypocrites.

La joie jaillir inonde déjà, comme un impétueux mais vivifiant et réconfortant raz-de-marée, les cœurs désormais allègres de nombreuses familles au Bénin.

En effet, les gens se voilaient souvent la face, mais, voici la réalité : directement ou non, chaque famille béninoise est concernée par la thématique et la problématique du handicap.

Les regards condescendants ou hypocrites de nombreux responsables administratifs / supérieurs hiérarchiques devant les détresses quotidiennes de leurs administrés handicapés moteurs, manifestent effectivement leur cynisme agissant. J’en ai eu deux de sexe féminin qui, haineuses et en toute déshumanité, suivaient, narquoises et goguenardes, mes détresses d’homme handicapé en situations réelles polyvalentes.

J’ai alors définitivement compris, à mon corps défendant, qu’il peut y avoir des femmes sans humanité, malheureusement ! En somme, des sorcières potentielles ou actives, promptes à abuser de leurs positions éphémères de chefs, pour écraser les faibles, définitivement !

Comme ultime satisfaction des personnes en situations diverses de handicaps, seuls nos sourires aujourd’hui radieux mais auparavant meurtris de détresses ou de douleurs congelées, manifestent leur clarté de nouveau, leur brillance depuis ce mercredi 21 JUIN 2023 désormais date historique au Bénin !

Toute modestie mise à part, Je me félicite de mes nombreux écrits sur le thème et la thématique du handicap moteur au Bénin.

Je remercie et encourage tous ceux qui, de près ou de loin, ont entendu mes appels de détresses variées et ont considéré favorablement NOS complaintes (jérémiades pour les uns et exagérations pour les autres).

Je n’ai nul doute que les cinq décrets d’application pris par le Père de la Nation, le Président Patrice TALON, seront promptement déclinés et opérationnalisés en projets/programmes, quand on connaît la redoutable rapidité d’exécution et de mise en œuvre du Président Patrice TALON.

2026 est déjà là, à deux encablures de la Porte Royale de la Continuité de la Rupture en marche résolue et stimulée, pour de nouveaux éclatants succès !

Leur estime de soi désormais boostée et leur confiance en soi renforcée, les personnes handicapées toujours très actives dans leurs soutiens divers et diversifiés à La Rupture et au Président Patrice TALON ont désormais beaucoup plus d’avantages comparatifs, dans leur participation au renforcement de ces divers soutiens.

Ces personnes handicapées ont ainsi davantage du grain à moudre et du cœur à l’ouvrage, pour la promotion accrue des personnes porteuses de handicaps moteurs.

Elles participeront ainsi, avec un enthousiasme augmenté à la période historique, fatidique et exceptionnelle de 2026: les élections générales du Bénin qui couronneront le succès continué de la Réforme du Système Partisan du Bénin, comme Je l’ai toujours dit !

La démocratie béninoise, le vent en poupe, se renforcera ainsi toujours davantage, à ma grande joie et à la grande reconnaissance des personnes porteuses de handicaps.

Avec la liesse communicative de l’élan galvanisant et du souffle galvanisateur qui inonde davantage leurs cœurs, les personnes handicapées, désormais citoyens de pleins droits, se sentiront davantage galvanisées à participer au renforcement continué de la démocratie béninoise.

Ainsi, qu’il s’agisse de leur participation active à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) ou aux grands enjeux de développement du Bénin, les personnes handicapées se sentent désormais plus prêtes, davantage outillées pour leurs implications accrues et enthousiastes au processus de développement du Bénin.

En guise de conclusion…

Dans l’une de mes anciennes chroniques, Je montrais que la valeur d’une civilisation s’appréhende à l’aune de sa capacité à dépasser les symboles (Civilisation faite Culture).

Dans celle d’aujourd’hui, j’affirme d’emblée que la qualité de la bonne gouvernance s’apprécie par sa propension à élever ses entités inférieures ou vulnérables.

Élever l’entité fragile pour la révéler procède ainsi du HAUTEMENT SOCIAL, comme j’aime beaucoup le rappeler ! Valoriser les couches auparavant méprisées ou ignorées, rend donc compte du HAUTEMENT SOCIAL (l’élévation de l’insignifiant révélé au monde par le Président Patrice TALON, en ce début de deuxième mandat présidentiel) !

Prendre résolument ce mercredi 21 JUIN 2023, ces cinq décrets d’application *(révolutionnaires, au demeurant)*, constitue donc une nouvelle illustration du HAUTEMENT SOCIAL qui demeure l’élévation révélée du moins bien loti, auparavant.

Au-delà de la révolution conceptuelle dans le glossaire de la bonne gouvernance au Bénin ainsi étalée, c’est donc d’une *révolution spirituelle* dont il s’agit ici: formater l’Esprit à l’élévation / révélation du Genre comme crédo de Bonne gouvernance des Peuples.

Pour dire simple, court et finir, ma chronique du jour est une reconnaissance autrement manifestée de l’exceptionnalité de la Gouvernance de La Rupture, cette reconnaissance du bien-fondé de la gouvernance du Président Patrice TALON qui s’enracinera toujours davantage au Bénin.

Tant de savoir-faire dans et pour la bonne gouvernance de La Rupture au Bénin ne peut manquer de susciter vivement une Continuité de la Dynamique de la Rupture*, comme Je le souhaite depuis plus de trois ans, déjà !

Il s’agit donc de devoir dignement capitaliser le Passé: la grandeur de la mentalité qui s’entretiendra, se maintiendra fatalement !

Le HAUTEMENT SOCIAL au Bénin a donc encore de beaux jours devant lui, puisque la Bonne Gouvernance en cours d’épanouissement et de révélation se diffusera au Bénin dans le Temps et l’Espace, les deux baromètres du Pouvoir!

C’est ce que J’AI encore pensé !

Professeur Gilles GOHY

 Sociologue-Anthropologue

 Statisticien Démographe

 Politologue

 Expert en Gouvernance & Démocratie

Genre & Développement *Prospective & Développement

 

Scandale sur scandale malgré la CRIET : Etonné et exaspéré, le Professeur Thierry Alavo lance «Prions pour le Bénin …»

Malgré les actions de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), les personnes nommées à divers niveaux continuent de commettre des crimes et de nuire à ce pauvre pays. Les rares personnes qui essayent de travailler honnêtement et qui osent dénoncer les malversations, sont pourchassées et maltraitées à coups de très gros mensonges. Face aux risques encourus, les vaillants citoyens ont choisi de croiser les bras, et regardent les criminels opérer, sans broncher.

Prions pour le Bénin et son Président:

Malgré les actions de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), les personnes nommées à divers niveaux continuent de commettre des crimes et de nuire à ce pauvre pays. Les rares personnes qui essayent de travailler honnêtement et qui osent dénoncer les malversations, sont pourchassées et maltraitées à coups de très gros mensonges. Face aux risques encourus, les vaillants citoyens ont choisi de croiser les bras, et regardent les criminels opérer, sans broncher.

La survie commune des Béninois est très menacée. Mais, si Dieu éclaire le Président Talon, il verra mieux ce qui se passe dans tous les secteurs et il comprendra que les ennemis de la Nation sont ceux-là qu’il a lui-même nommés.

Alors, prions le Tout-Puissant Créateur afin que force soit avec le Chef de l’État Béninois.

Le Bénin d’abord!

Professeur Thierry Alavo

« Ça ira »: un message d’espoir de Juste Agnoro (Tribune)

Une armée de 5000 amis sur la toile et pourtant la solitude te broie. Tu fais des selfies et des vidéos avec une tonne de likes mais tu te sens en fait seul face à ton destin et à tes problèmes. La dépression t’étrangle car ne sachant à qui te confier quand les problèmes te submergent. Ne cède pas au piège de la dépression. Résiste.

ÇA IRA

Une armée de 5000 amis sur la toile et pourtant la solitude te broie. Tu fais des selfies et des vidéos avec une tonne de likes mais tu te sens en fait seul face à ton destin et à tes problèmes. La dépression t’étrangle car ne sachant à qui te confier quand les problèmes te submergent. Ne cède pas au piège de la dépression. Résiste.

Résiste en enlevant de ton esprit que c’est le matériel qui règle tout. Les riches ont aussi leur dépression. Elle est d’ailleurs foudroyante. Cherche à t’investir dans la vie associative pour soutenir des orphelinats, des malades, faire la salubrité. Arrête d’exister et vis en te rendant utile à autrui. Identifie des amis sur le méta qui t’inspirent, qui ont des projets et qui portent des idées et des valeurs. Appelle-les quelque part et discutez hors méta. Ne te confine pas dans tes souffrances, brise l’écran derrière lequel tu gémis. Ouvre-toi car je suis de plus en plus convaincu que la THÉRAPIE SOCIALE est l’arme la plus efficace qui aspire les larmes de la dépression. Même les entrepreneurs les plus prospères dépriment. L’argent ne règlera donc pas tout. Tourne- toi vers l’homme, vers son visage. Contemple le sourire qui luit sur son visage. Fais attention au regard que porte ce visage. Ça peut te guérir et oxygéner ta vie.

Même si la méfiance te paralyse, même si les déceptions te figent, trouve la force d’aller t’engager pour une cause qui ravit l’âme. Force à tous ceux qui dépriment et qui cherchent les rimes de la joie pour donner un nouveau rythme à leur vie.

ÇA IRA

Essotique Juste AGNORO

Interdiction de la croisade mondiale de guérison du pasteur Kumuyi à Porto-Novo : Daniel Edah dénonce et lance un appel

Dans la diversité de nos religions, le Bénin est un pays de croyants en Dieu et c’est heureux que la Constitution, tout en définissant le Bénin comme un État laïc, interdise la discrimination religieuse et garantisse la liberté de pensée, d’expression et de pratique religieuses, dans le respect de l’ordre public, conformément à la législation et aux réglementations.

À PROPOS DE L’INTERDICTION DE LA CROISADE MONDIALE DE GUÉRISON DU PASTEUR KUMUYI AU BÉNIN

Dans la diversité de nos religions, le Bénin est un pays de croyants en Dieu et c’est heureux que la Constitution, tout en définissant le Bénin comme un État laïc, interdise la discrimination religieuse et garantisse la liberté de pensée, d’expression et de pratique religieuses, dans le respect de l’ordre public, conformément à la législation et aux réglementations.

Par conséquent, c’est avec grand étonnement que j’ai appris l’annulation des autorisations préalablement données par la mairie de Porto Novo et l’interdiction de la tenue au stade Charles de Gaulle de Porto Novo du 22 au 27 juin 2023 de la croisade mondiale de guérison du Pasteur Kumuyi organisée par le Collectif des Associations des Églises Évangéliques du Bénin (CAEEB).

Pour la cohésion sociale et la non-discrimination religieuse à l’encontre d’une catégorie de nos compatriotes, j’invite les autorités compétentes à reconsidérer la décision d’interdiction et à plutôt accompagner les organisateurs dans la prise de toutes les mesures sécuritaires nécessaires pour la réussite de cet événement religieux qui participe de la liberté de culte.

Vive la diversité religieuse!

Vive le Bénin !

Dieu bénisse le Bénin !

Daniel Edah

10 profondes citations sur l’argent (par Coach Patrick Armand Pognon)

-Même si c’est difficile à croire, le simple fait de vous poser chaque fois la question  » Comment dois-je faire pour devenir riche ?  » vous appauvrit davantage.

10 PROFONDES CITATIONS SUR L’ARGENT

-Même si c’est difficile à croire, le simple fait de vous poser chaque fois la question  » Comment dois-je faire pour devenir riche ?  » vous appauvrit davantage.

-Celui qui pourchasse l’argent se contraint à la servitude.

-Nous ne devons pas travailler pour avoir de l’argent mais nous devons plutôt travailler à nous qualifier pour l’avoir.

-Le plus riche n’est jamais celui qui a le plus d’argent mais plutôt celui qui gère le mieux son argent.

-La véritable richesse d’un homme se mesure dans sa façon de dépenser l’argent.

-Si vous avez des employés qui gèrent mal le salaire que vous leur donnez, l’Univers et Dieu feront en sorte de compliquer les finances de l’entreprise afin que vous ne continuez pas à donner à ces employés.

-L’argent est une énergie qui doit circuler. Si au lieu de le faire circuler, vous le thésauriser, il explose votre poche et vous n’avez plus rien.

-Le riche dit « Je dois travailler à bien gérer chaque 100 francs qui passe dans ma main afin d’avoir 1000 francs demain ». Le pauvre dit « Puisque ce n’est que 100 francs, je vais bouffer ça d’abord. Quand j’aurai 1000 francs, je vais bien gérer ».

-Si la raison pour laquelle vous voulez avoir de l’argent ne plaît pas à Dieu, Il ne vous en donnera pas.

-Si vous demandez 10.000 francs à Dieu, Il vous donnera d’abord 200 francs afin que de par votre façon de gérer les 200 francs vous lui prouviez que vous méritez plus.

BONUS : Celui qui ne prend pas une partie de ce qu’il a gagné pour d’abord gaspiller sur lui-même vient de se qualifier pour avoir les problèmes d’argent.

Par Coach Patrick Armand POGNON

#𝗖𝗼𝗮𝗰𝗵𝗣𝗔𝗣 #AuthenticCoaching

Intelligence Artificielle et Création de contenus: Quid de l’authenticité ? (Opinion)

Les avancées technologiques ne cessent de nous surprendre ! Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet qui divise la communauté des Community Managers, rédacteurs web en gros des créateurs de contenus : l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA) pour la rédaction de contenus.

Les avancées technologiques ne cessent de nous surprendre ! Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet qui divise la communauté des Community Managers, rédacteurs web en gros des créateurs de contenus : l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA) pour la rédaction de contenus.

Certes, l’IA facilite notre travail en générant rapidement des textes prêts à publier. Plus besoin de passer des heures à trouver les mots justes, les algorithmes s’en chargent pour nous. C’est tentant, n’est-ce pas ?

Pourtant, une question essentielle se pose : sommes-nous en train de sacrifier notre authenticité au profit de l’efficacité ?

En tant que créateurs de contenus, notre rôle est de créer des interactions sincères et de transmettre les valeurs de notre marque. Mais qu’advient-il lorsque les mots sont générés par une machine, sans réelle émotion ni connexion humaine ?

Certains soutiennent que l’IA peut nous aider à gagner du temps et à atteindre un plus large public. D’autres, en revanche, redoutent que cela ne conduise à une uniformisation des contenus, les rendant fades et dénués d’âme.

Personnellement, je crois qu’il est primordial de trouver un équilibre entre l’utilisation de l’IA et notre propre créativité. L’automatisation peut nous libérer de certaines tâches répétitives, mais ne doit jamais remplacer notre propre vision et notre capacité à apporter une véritable valeur ajoutée à notre audience.

Soyons conscients des limites de l’IA et utilisons-la comme un outil au service de notre authenticité, et non comme un substitut. Trouvons le juste dosage pour offrir à nos followers des contenus uniques et pertinents, qui reflètent véritablement l’identité de notre marque.

Et vous, chers collègues créateurs de contenus, quelle est votre vision de l’utilisation de l’IA dans la rédaction de contenus ? Êtes-vous prêts à laisser une machine prendre le contrôle de votre plume, ou préférez-vous conserver cette étincelle humaine dans chaque mot que vous écrivez ? Partagez votre avis dans les commentaires !

Par Synthia da MATHA SANT’ANNA, Technicienne-Informaticienne

Que retenir du triptyque Démographie-Diplomatie-Développement au Bénin ? (Tribune)

Le brassage des idées fut d’emblée si fécond et savoureux que Je n’ai point pu résister à l’envie d’investir ce secteur vital de la dynamique sociale: les interactions entre la Démographie, la Diplomatie et le Développement.

<Que retenir du triptyque DÉMOGRAPHIE – DIPLOMATIE – DÉVELOPPEMENT AU BÉNIN ?>>

Je m’aventure aujourd’hui sur une platebande sensible et relativement glissante, une arène feutrée : l’arène diplomatique dans sa dialectique avec le Développement du Bénin.

Qui n’ose rien n’a rien, dit-on!

« Au départ, Dieu géométrisa ! »

C’est par cette vérité antique qui tutoie l’harmonie de la Création et y montre l’importance du Chiffre/Nombre que je livre ma chronique du jour préalablement inspirée de mes discussions amicales avec des Éminences grises, dans leurs domaines.

Le brassage des idées fut d’emblée si fécond et savoureux que Je n’ai point pu résister à l’envie d’investir ce secteur vital de la dynamique sociale: les interactions entre la Démographie, la Diplomatie et le Développement.

Comment le Chiffre / Nombre (DÉMOGRAPHIE) peut-il influencer la Délicate dame DIPLOMATIE au point de contenter la baleine DÉVELOPPEMENT du Bénin ?

Balèze, le Développement est effectivement comme ce débonnaire cétacé qui domine l’immensité océane de la Vie !

Mon postulat de base est le suivant : « Le Chiffre a fondé le Monde, le Nombre l’a ordonné et le domine ! »

Depuis _la Kabbale mystique, qu’il s’agisse de sa dimension primaire (évidente, visible, exotérique) ou de sa frange secondaire (élaborée) ou ternaire/tertiaire (ésotérique, finie, initiée), le chiffre-nombre a toujours exercé une importante fascination sur les êtres vivants : un félin tressaillit toujours de plaisir (ou de crainte) devant un troupeau de gazelles ou de zèbres. Les yeux de l’Homme, après accommodation, s’illuminent fatalement devant une moncelle d’argent ou un monticule d’or ou de diamant, simplement parce que, le Nombre possédé est toujours un enjeu de pouvoir, un vecteur de puissance, donc, de réalisation.

À l’augmentation des salaires en décembre 2022, par le Président Patrice TALON au Bénin, j’avais ramené sur scène nos sympathiques cousins Gbôdja et Adjon, dans notre arène sociopolitique. Nous nous souvenons encore que nos deux parents qui pouvaient se faire plaisir dans la valorisation de Soi et de l’Autre du fait de cette augmentation salariale, étaient pratiquement aux anges, du fait de cette revalorisation de l’Autre et de Soi. Finis, les brouets clairs parce que devant vivre chichement !

L’enjeu politique majeur était leur émancipation sociale du joug oppresseur de la précarité parce qu’ils pouvaient désormais dépenser sans compter chichement de l’argent comme auparavant, et cela vous avait beaucoup plu.

C’est tout à fait normal parce que le nombre qui fascine ailleurs est un chiffre qui fait peur à l’endroit, à cause de sa lourde charge politique et sa densité stratégique effrayante. D’où la lutte inter idéologique et fractionnelle dont l’arène de prédilection est le marigot diplomatique qui ne permet pas seulement de patauger, mais aussi et surtout de révéler les grands enjeux du développement du Monde.

Le Chiffre utilisé comme tel par et pour les Renseignements, est plutôt le Nombre, dans toute son importance et sa valeur marginale en Démographie.

Sa densité de charge pour la Diplomatie d’un pays qui me chatouillait depuis l’IFORD (mon École de Démographie au Cameroun) m’a récemment été rappelée par un collègue, bien sympathique au demeurant, et à qui je renouvelle ici toute mon amitié !

À l’IFORD où nous dissertions largement et longuement sur les statistiques démographiques des pays de sous-fécondité supposée, mais qui pourtant fournissent à l’occasion aux Nations-Unies des états de population quémandeurs d’aides au développement consistantes (prébendes), Je m’étais définitivement rassuré que c’est la Démographie, outil politique par excellence, qui dirige le Monde.

De sorte que la fascination pour le Nombre reste ambiguë et fatalement multidimensionnelle :

1- multidimensionnelle parce qu’elle est transversale à la dynamique sociale: tous les domaines de la vie sociale y sont basés ;

2- ambiguë, parce qu’elle est toujours sujette à escalade, sous les divers prismes des chapelles spécifiques : discours sur la démographie galopante par-ci, détresse outrée sur la sous-natalité, par ailleurs…

Dans l’Inconscient Collectif ainsi fossilisé ou cristallisé, un fils de la communauté qui se démène pour être millionnaire fait bien ; mais, sitôt qu’il peut devenir multimillionnaire et qu’il le devient, il fait encore mieux ! Et si un multimillionnaire s’acharne à être milliardaire et qu’il y arrive, il est déifié. « Demi-Dieu, parce que représentant de DIEU Tout-Puissant sur Terre, et ce n’est pas un blasphème, vous le savez très bien !

Homme super puissant, il est d’office, l’intercesseur entre DIEU Tout-Puissant et les communautés démunies et espérantes.

Ainsi, dans l’Inconscient collectif, avec l’aide de DIEU TOUT-PUISSANT (The Highest), « Demi-Dieu » peut mener à bon port sa communauté, pour la survie du Clan et la perpétuation de l’espèce.

Une femme qui nourrit une fascination exacerbée (donc, une focalisation) pour le sexe de l’enfant n’aura de cesse de procréer, si des dispositions énergiques (ou vigoureuses) ne sont pas promptement prises pour endiguer ou recanaliser ses ardeurs pronatalistes.

La diplomatie et la coopération au développement, dépendantes d’un faisceau de considérations ou de paramètres, subiront alors éventuellement les outrages de l’ingérence dans le secteur de la reproduction sociale qui devrait pourtant être une arène de souveraineté fondamentale. Or, ce qui se passe désormais dans le domaine de la diplomatie et de la coopération au développement obéit à la loi de l’offre et de la demande : en somme, « qui a la farine, a la pâte ! »

D’où la problématique de la fécondité optimale qui veut qu’un État qui engloutit des fortunes pour le bien-être continué de sa population, en ressente à terme un bon retour sur investissement, en termes d’amélioration qualitative du standing de vie de ses communautés.

La Diplomatie qui se nourrit de clientèles diverses et de chapelles variées, est ainsi un corps ou une arène tellement feutrée que peu de personnes, novices en somme, s’y aventurent !

Je prends donc encore le défi de m’y aventurer, afin de jauger les interactions entre la Démographie, la Diplomatie pour le Développement du Bénin.

Pour moi, le thème est davantage plaisant depuis que la voix prépondérante et puissante du Numéro 1 Béninois, le Président Patrice TALON, a remis au goût et à l’ordre du jour, l’importance de la croissance démographique pour le développement du Bénin où les fruits semblent ne pas encore refléter la beauté des fleurs.

Sans préjuger des résultats vivement attendus des Assises Nationales sur la Croissance démographique et le Développement prévues sur le thème en septembre 2023 au Bénin, je me dis que, révéler l’importance déjà avérée pour la Démographie dans la coopération bilatérale ou multilatérale au développement est nécessaire. Elle justifiera inévitablement certaines grandes décisions qui engageront la vie du Pays Bénin, surtout que sa carte diplomatique est actuellement en ébullition pour un nouveau produit certainement plus performant, le mieux étant l’ennemi du Bien !

Il est donc normal d’envisager de ma position de Sociologue Démographe, une réflexion sur le triplet 3D (Démographie – Diplomatie – Développement), avec pour centralité la coopération au développement, talon d’Achille de la Diplomatie.

En fait, la croissance démographique conduit à une compétition plus grande pour les ressources. Cela entraîne généralement des frictions entre communautés et entre pays: la diplomatie peut alors intervenir pour mitiger de tels tensions.

Par exemple, une croissance démographique élevée (parce que plombant les efforts de développement du pays) conduit fatalement à une population de jeunes élevée en compétition plus ou moins tendue dans la recherche d’emploi, avec des migrations vers d’autres pays plus nantis mais généralement peu réceptifs à l’envahissement par les pairs.

De tels pays ne sont pas toujours accueillants pour de tels migrants. Souvent monstrueux, c’est le rôle de la diplomatie économique d’intercéder auprès de ces pays pour négocier et convaincre l’autre partie des gains pouvant émaner de telles migrations.

La Diplomatie utilise ainsi le Nombre, la Démographie pour améliorer le vivre-ensemble, vecteur de communication et de développement.

C’est réellement de la diplomatie dite économique qu’il s’agit car la croissance démographique augmente effectivement les besoins économiques de toutes sortes: importations accrues, migrations externes, investissements extérieurs, etc…

Le rôle de la diplomatie économique consiste donc à faire de sorte que ces besoins grandissants soient résolus sans friction, avec tact, et au bénéfice du pays.

Le Nombre est donc un symbole caractéristique d’une unité ou une collection d’unités considérée comme une somme vectrice de messages et de symboles capitalisables par les pairs et la Diplomatie.

C’est déjà pour ça qu’on dit depuis que la valeur d’une civilisation est sa capacité à dépasser les symboles pour la transcendance du vivre-ensemble.

L’Écriture des nombres (Chiffre) pour entretenir la Vie par la transmission de l’information essentielle manifeste donc le Nombre concret, le Nombre de fois (fréquence d’occurrence et d’impact).

Il est donc normal d’envisager la relation susceptible d’exister entre la Diplomatie (branche de la science politique qui concerne les relations internationales en termes d’action et manière de représenter son pays auprès d’une nation étrangère et dans les négociations internationales) et le Nombre (Démographie) pour un mieux-être dans le vivre-commun.

Une pensée bien répandue qui stipule qu’ « il n’est de richesse que d’hommes » sera toujours d’actualité, parce que moteur de la Société, c’est l’Homme qui en demeure le gouvernail.

Les grandes expansions de l’Histoire, qui ont bouleversé, tissé et réajustent encore la carte du Monde et partant, les relations entre les pays ont plusieurs causes dont trois méritent toute notre attention.

*A- la croissance démographique et le souci de conquérir un « espace vital » pour abriter une population sans cesse croissante.*

*B- l’habitat des populations mais aussi leurs autres besoins essentiels inassouvis: alimentation, éducation, loisirs sains et confort social minimum.

*C– les ambitions hégémoniques des dirigeants et leurs rêves de grandeur et de richesse.

Ils prennent alors prétexte de ce besoin d’espace vital pour assouvir leurs ambitions expansionnistes.

Ces trois éléments participent de ceux qui créent et structurent les relations entre communautés (ou groupes sociaux) et qui, par le fait même, fondent les relations entre les états et la Diplomatie, centralisant les populations.

De ce qu’on sait du Royaume du Danxômè (Bénin), le Souverain venu de Tado après l’étape d’Allada, s’est débarrassé du chef de terre DAN pour avoir un espace suffisant pour les siens et le puissant royaume qui en est issu.

Les menées expansionnistes de Napoléon Bonaparte en France et d’Hitler en Allemagne s’inscrivent ainsi dans la même logique démographie – diplomatie – développement !

Si l’Europe a entrepris de conquérir des horizons nouveaux, c’est entre autres, parce qu’elle était le Continent le plus peuplé sur un espace de plus en plus restreint face à des espaces inexplorés : l’Afrique, les Amériques et l’Orient, continents dont on ne connaît rien mais que l’on soupçonne riches et qui se sont révélés quasi déserts, démographiquement parlant.

Si la Chine fait trembler le monde et s’impose aujourd’hui comme une puissance incontournable, c’est d’abord à cause de sa démographie. Après le « Printemps de Pékin » en 1990, les pays occidentaux avaient décrété un embargo contre la Chine. Le Leader Chinois DENG XIAO PING, confiant du poids démographique de son pays, a alors justement pronostiqué que « _La Chine est comme une pierre trop grosse que l’Occident essaye de soulever _et se la_ laisse tomber sur les pieds »_

Très vite, tous les pays qui mirent en quarantaine la Chine, revinrent rapidement à la raison et rétablirent successivement leurs relations diplomatiques avec elle, sans conditions.

Aujourd’hui, l’Inde, par sa démographie, en impose au monde et est l’objet de bien de soucis, surtout avec sa diplomatie bien entreprenante….

La perspective d’une croissance exponentielle du Continent Africain qui tutoiera les 2 milliards d’âmes dans quelques décennies, inquiète sérieusement l’Occident, à la population vieillissante ou vieillie : le lobby malthusien résolu, s’active d’emblée.

Diplomaties secrète et orthodoxe sont donc à l’œuvre pour imposer aux États Africains une politique de contrôle des naissances tous azimuts, dans le genre de ce qui s’est produit en Inde dans les années 1960-1970 et dont les résultats sont des plus mitigés.

Les pays Africains doivent donc comprendre que l’une de leurs premières richesses c’est le poids de population à reconsidérer. C’est un facteur de sens et de puissance à traiter autrement pour lui faire jouer son rôle propulseur central.

À dessein ou par faille diplomatique, on ne le dit pas assez, mais l’époque de la fécondité naturelle élevée est de plus en plus révolue. La procréation responsable (parenté responsable) pour la santé de la mère et de l’enfant s’impose déjà insidieusement, même dans les communautés rurales.

Dans de nombreux groupes socio-culturels au Bénin, une aversion certaine pour les descendances nombreuses s’impose déjà résolument, de plus en plus. Elle en stabilise le summum à trois, dépassant ainsi largement l’enfant unique de la Chine qui fit long feu.

Je ne serais donc point surpris que la fécondité optimale pour des pays volontaristes comme le Bénin figure dans l’intervalle [1,3], manifestant l’attachement au modèle familial de la reproduction sociale et prenant en compte les contraintes et les astreintes du Monde difficile actuel.

Il est donc souhaitable que la Diplomatie plaide résolument pour la santé de la Mère et de l’Enfant, dans l’arène sociopolitique d’une IEC responsable. Cette nouvelle pédagogie de l’Information, de l’Éducation et de la Communication (I.E.C), mobilisera d’office les communautés sur leur intérêt à privilégier la fécondité optimale, celle le plus favorable au développement du Bénin, au maximum 3 enfants.

C’est ce que J’AI encore pensé !

Professeur Gilles GOHY

– Sociologue-Anthropologue

– Statisticien Démographe

– Politologue

– Expert en Genre, Prospective & Développement

Révision constitutionnelle et limitation des mandats au Bénin : Richard Boni Ouorou entre appel et fermeté

Richard Boni Ouorou se prononce à nouveau sur la Révision constitutionnelle et la limitation des mandats au Bénin. A travers un message, le politologue a invité les uns et les autres  à …

Richard Boni Ouorou se prononce à nouveau sur la révision constitutionnelle et la limitation des mandats au Bénin. A travers un message, le politologue a invité les uns et les autres « à veiller à ce que cette disposition soit maintenue et respectée, afin de garantir une stabilité politique durable, et la consolidation de la démocratie dans notre pays ».

En revanche, Richard Boni Ouorou soutient que « toute personne qui suggère de réviser cette disposition, gage de stabilité et de paix, soit par ignorance, soit par complicité ou soit encore par naïveté doit être rapidement démasquée, dénoncée et remise à sa place ».

Lire ci-dessous son appel ferme.

M.A

𝑶𝒃𝒋𝒆𝒕: 𝑹é𝒗𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒏𝒅𝒂𝒕𝒔 𝒂𝒖 𝑩é𝒏𝒊𝒏

Terrien,ne,s Bonjour.

Je me permets de vous écrire ce matin pour aborder un sujet très important qui touche aux fondamentaux de notre démocratie : la révision constitutionnelle et la limitation des mandats au Bénin. Une mise au point s’impose à mon avis et je souhaite partager avec vous, ma réflexion sur ce sujet crucial pour notre pays.

En effet, la limitation des mandats est une des dispositions les plus essentielles de notre Constitution de 1990, et même sa révision unilatérale et nocturne de 2019 a su la préserver. Il convient de rappeler que cette clause conventionnelle a été pensée pour limiter les risques liés au pouvoir absolu et éviter l’instauration d’un régime autoritaire dans notre pays. Selon le constituant, les présidents qui pourraient être considérés comme des rois et qui se maintiendraient au pouvoir pendant de nombreuses années pourraient causer d’énormes souffrances aux populations, et ce, sur le long terme, même si leur politique n’est pas en phase avec les besoins des citoyens.

Par conséquent, toute personne qui suggère de réviser cette disposition, gage de stabilité et de paix, soit par ignorance, soit par complicité ou soit encore par naïveté doit être rapidement démasquée, dénoncée et remise à sa place. Nous devons tous veiller à ce que cette disposition soit maintenue et respectée, afin de garantir une stabilité politique durable, et la consolidation de la démocratie dans notre pays.

En somme, je vous exhorte toutes et tous à ne plus vous isoler des sujets qui compromettent les réalisations démocratiques que nous avions obtenues. Nous avons besoin d’œuvrer ensemble pour consolider notre jeune démocratie en respectant scrupuleusement notre Constitution et ses principes essentiels.

Je vous remercie de votre attention et compte sur votre engagement pour notre pays.

Prenez soin de vous, excellente semaine.

#Prosperonsensemble

Issa Boni Richard Ouorou

 

 

Affaire de lecture ( Essotique Juste Agnoro)

La lecture occupe incontestablement une place importante dans mon aventure intellectuelle et spirituelle. Elle est la belle couture et la rutilante monture de ma vie. Elle a fortement arrosé mes réflexions d’arguments effervescents et de références éblouissantes. Plus que cela, grâce à la lecture mon existence a gagné en sens, en consistance, en élégance et en prestance.

AFFAIRE DE LECTURE

La lecture occupe incontestablement une place importante dans mon aventure intellectuelle et spirituelle. Elle est la belle couture et la rutilante monture de ma vie. Elle a fortement arrosé mes réflexions d’arguments effervescents et de références éblouissantes. Plus que cela, grâce à la lecture mon existence a gagné en sens, en consistance, en élégance et en prestance.

Je ne suis pas ici pour faire monter le mercure d’un narcissisme béat ou d’une autosatisfaction inadéquate. Non. Je viens m’incliner devant le service incommensurable que m’a rendu la lecture assidue et soutenue. Oui la lecture change la vie, la remodèle en lui donnant des étincelles qui émerveillent l’esprit.

Mon parcours scolaire plus ou moins solaire est étroitement lié à la lecture. C’est le lieu d’offrir à certains de mes professeurs un bain odorant et tonifiant d’hommages mérités pour m’avoir montré très tôt que l’utile et l’agréable dans la vie ne peuvent se féconder que grâce à la lecture. Les classiques de Molière, Corneille, Racine, Anouilh ; etc. Je les ai ingurgités avec une frénésie d’exception. J’aimais beaucoup le théâtre et je me souviens des représentations faites aux côtés de mes amis de promotion Yves Kpanna, Mérite Olawolé Yai, Gildas HOUEHOU. La pièce que j’ai jouée et dont la mise en scène assiège constamment mon esprit est la MARMITE de KOKA- MBALA du célèbre dramaturge congolais Guy MENGA. Une pièce brillamment jouée avec mon ami Yves KPANNA qui officiait en tant que féticheur redoutable et redouté. Pour les concours de génie en herbe, je remportais régulièrement les prix car mon désir permanent de lire est tributaire d’une curiosité vorace et indomptable. Je suis un cétacé de la connaissance. Lire pour dévorer le savoir, telle est la perspective inépuisable qui animait mon être et lui offrait ses paramètres. Mon dictionnaire était dans un état piteux et suscitait souvent la raillerie de mes amis. Mais un jour notre professeur de français a fait savoir que mes bonnes notes giclaient de ce dictionnaire affreusement trituré et inlassablement remué. Ma plus grande joie ne se trouve pas dans les connaissances accumulées mais dans les transformations qualificatives que la lecture a introduites dans mon existence. Eh oui lire et surtout comprendre ce qu’on a lu nuisent gravement à l’ignorance, à l’arrogance. Lire polit. C’est excellent de lire 400 pages, mais il est fort possible qu’une seule page suffise pour éduquer. Il s’agit de la page de la NATURE. En feuilletant les 400 pages, il faut absolument rencontrer cette page de la NATURE qui n’est rien d’autre que le boulevard où se trouve l’ art d’être. La lecture, quelle aventure!

Essoqué Juste AGNORO