« exhibez-vous sur les réseaux autrement qu’avec votre corps », le conseil de Angela Kpeidja aux femmes à l’occasion de la JIF 2023

Les vêtements, maquillages, bijoux et autres réjouissances dans le cadre du 8 mars m’insupportent depuis de nombreuses années. Et encore aujourd’hui parce qu’il ne s’agit pas d’une fête !!!

Arrêtez de fêter le 8 mars!

Les vêtements, maquillages, bijoux et autres réjouissances dans le cadre du 8 mars m’insupportent depuis de nombreuses années. Et encore aujourd’hui parce qu’il ne s’agit pas d’une fête !!!

Chaque femme devrait dans son milieu, au quotidien, prendre la mesure de son rôle social et de son pouvoir. La Bible raconte que c’est Eve qui a, à elle seule a entraîné Adan dans le décor, dans le péché. Mais cette même Bible a mis Marie au cœur de la naissance de Jésus-Christ, le sauveur du monde. Ce n’est donc pas trop d’affirmer que les femmes ont tout pour faire et défaire ce monde !

Je vous en prie, exhibez- vous sur les réseaux autrement qu’avec votre corps. Il y a plein de domaines dans lesquels les femmes du monde excellent et qui méritent d’être visibles!!!

Nous sommes chacune valeureuse et porteuse d’une mission de paix et de cohésion pour le monde. Dans la sororité , allons à la conquête de tous ces droits qui nous ont été arrachés.

Angela Kpeidja

 

Contrôle des naissances : ‘‘père de dix enfants en bonne santé et sans complexe’’, Ouorou contredit Talon, lire sa pertinente analyse

Incohérence ou contradiction, Patrice Talon clame son admiration à la Chine 1,5 milliard de populations, mais trouve que le Benin 12 millions est déjà trop peuplé et qu’il faille trouver des moyens de coercition s’il le faut pour réduire la population.

Un célèbre dicton dit: les peuples ne votent pas pour les idées, ils mettent leurs solutions dans l’urne et ça devient une personne. ( pour être franc, ce dicton est de moi mais il est bon n’est-ce pas ? Vous me le dirai en commentaire)

Cher,e,s ami,e,s il faut que nous soyons sincères avec notre conscience, Patrice Talon n’est plus une solution, il est désormais le problème à régler.

Le Benin notre pays compte à peine 12 millions d’habitants dont 11% sont salarié.e.s et le reste se débrouille entre affaires, petits boulots et autres, pour vivre.

Mais le plus important dans le contexte de mon texte, est que l’Etat n’est directement responsable d’aucun d’entre nous; c’est à dire que l’état ne paie pas d’allocation aux familles, que l’état ne soigne pas nos malades, que le projet ARCH qu’on a crié sur tous les toits est bidon et qu’en général sous Patrice Talon l’Etat n’a qu’un rôle répressif mais peu responsable quand il s’agit de la vie des concitoyens.

Alors en quoi la population ou la démographie est un problème?

Incohérence ou contradiction, Patrice Talon clame son admiration à la Chine 1,5 milliard de populations, mais trouve que le Benin 12 millions est déjà trop peuplé et qu’il faille trouver des moyens de coercition s’il le faut pour réduire la population.

Mais qui a dit à Patrice Talon que tous les béninois veulent avoir un garçon et une fille ?

Non cher ami président, la chine première puissance économique 1,5 milliard d’habitants.

Les États Unis première puissance précédemment économique et maintenant militaire, 300 millions d’habitants.

Le Nigeria première puissance économique de l’Afrique plus de 200 millions d’habitants.

Reprendre les propos malthusianiste d’Emmanuel Macron prouve simplement votre complexe du blanc et de l’étranger tout court, mais le benin et l’Afrique n’ont pas de problème de démographie, mais un problème de politique.

C’est en mettant des personnes sans vision -intégrale- au pouvoir que la démographie devient un problème, parce que vous vivez encore dans l’ancien temps et n’êtes pas assez entré dans notre époque, l’époque au cours de laquelle un téléphone et une connexion internet fait des milliardaires grâce à YouTube et tik tok.

Une époque au cours de laquelle, la main d’œuvre est demandée, des dirigeants comme vous sans vision intégrale mais avec l’ambition de s’immortaliser au pouvoir veulent réduire leur population, quel dommage!

Pour la petite histoire, après la grande crise de 1874, l’occident a accentué les politiques de promotion du féminisme pour faire sortir les femmes des foyers et les faire travailler au service de la croissance donc de l’économie (augmentation de main d’œuvre).

Dans le même temps, apparu les mouvements des droits des homos sexuels, des femmes qui sortent des foyers pour aller travailler et des hommes qui couchent entre eux bien évidemment ça baisse les natalités et fais des économies pour les pays où l’Etat soigne et donne des allocations. Mais est-ce le cas en Afrique?

Cher amis président, l’Afrique a besoin de sa démographie et ce n’est pas l’Europe qui aujourd’hui a besoin de main d’œuvre a cause du vieillissement de sa population, qui dira le contraire.

Faites attention à ce que vous écoutez, tous les blancs ne sont pas des saints.

Prenez soin de vous,

Issa Boni Richard Ouorou père de dix enfants en bonne santé et sans complexe

 

Chantal Ahyi dans son ‘‘KUTŌNU’’ (Opinion)

On nous dit que nos élus ne sont pas proches de nous, à chaque règle une exception.

Un Visage très fréquent dans les rues de Cotonou

Chantal Ahyi dans son ‘‘KUTŌNU »

On nous dit que nos élus ne sont pas proches de nous, à chaque règle une exception.

La métropole exige de gros sacrifices qui ne sont pas forcément les primitives des résultats obtenus lors des scrutins, car l’idéologie d’une grande ville est toujours complexe.

Mais, il faudrait retenir que malgré les critiques des bords politiques parallèles, le meilleur élu , malgré son ascension, ses responsabilités, sa classe sociale n’oublie jamais sa population car il ne saurait voter tout seul pour lui-même lors des élections.

C’est dans cet état d’esprit que Chantal AHYI est très remarquée dans la ville de Cotonou de nos jours aux côtés des populations, malgré ses responsabilités politique et son statut de mère.

Du courage à cette brave dame.

Par Marcellin DEGBE

Richard Boni Ouorou : « c’est avec peine que j’ai écouté le chef de l’Etat Patrice Talon sur la chaîne LCI », lire l’extrait de son analyse

A l’évidence, M Patrice Talon comme à son habitude, voulait ainsi justifier le virage autoritaire de sa gouvernance en vidant la démocratie de sa substance pour faire croire qu’il peut y avoir bonne gouvernance sans démocratie et que la Chine est une autocratie comme il l’expérimente au Benin, mais que la Chine prône la bonne gouvernance. Cela devait lui permettre de dissocier, démocratie et bonne gouvernance.

Si il y a la démocratie sans la bonne gouvernance c’est autant un problème ». Sic

Je dois avouer que c’est avec peine que j’ai écouté le chef de l’Etat M. Patrice Talon sur la chaîne LCI ce soir dire ce qui précède.

A l’évidence, ceci relève d’un manque de culture démocratique et peut-être, d’un manque de culture générale.

Prétendre qu’il peut subsister un conflit apparent entre démocratie et bonne gouvernance est une carence, si je puis me le permettre.

Alors qu’est-ce que la démocratie et que veut dire bonne gouvernance ?

La démocratie pour faire vite, est dans un premier temps, une vue de l’esprit tout comme la maison. Les deux n’existent que si on peut les mettre en place et les évaluer grâce aux matériaux qui les constituent. Concernant la maison, ce qui existe, ce sont les portes, les fenêtres, les murs et tout ce qui constitue une maison sur le plan physique.

Il y va de même, de la démocratie et de la bonne gouvernance; la seconde est constitutive, donc constitue un principe essentiel imbriqué dans la première ou pour être plus claire, la bonne gouvernance est la démocratie en ce qu’elle constitue un des principes constitutifs de celle-ci. En clair, il n’y a pas de démocratie sans bonne gouvernance, comme il n’y a pas de maison sans mur.

Dire donc que la bonne gouvernance peut parfois heurter la démocratie sic, c’est comme prétendre que le mur d’une maison peut être en conflit avec la maison. Cher.e.s ami.e.s, soit une maison est mal construite ou les murs sont défaillants, mais les murs ne peuvent être en conflit avec la maison puisque la maison n’existe pas, mais ce sont les murs qui la constituent , donc là font exister comme instrument.

A l’évidence, M Patrice Talon comme à son habitude, voulait ainsi justifier le virage autoritaire de sa gouvernance en vidant la démocratie de sa substance pour faire croire qu’il peut y avoir bonne gouvernance sans démocratie et que la Chine est une autocratie comme il l’expérimente au Benin, mais que la Chine prône la bonne gouvernance. Cela devait lui permettre de dissocier, démocratie et bonne gouvernance.

Faux ! la Chine est Méritocratique et si vous me lisez Cher ami président, je ne saurai vous expliquer la Méritocratie qui n’est autre qu’une forme de démocratie et comme vous êtes un président, vous ne devez pas reprendre les opinions de rue relayer par une certaine presse qui veut peindre la Chine en Autocratie pour mieux gagner le combat économique que les occidentaux mènent contre la Chine, et c’est de bonne guerre; nous aurions fait pareil si nous étions à la place des occidentaux chacun tient à la pérennité de son modèle.

Mais, Un président doit avoir une opinion beaucoup plus poussée et nuancée.

Concernant la bonne gouvernance dont se targue notre président, il y a là aussi mauvaise foi ou incompréhension des principes.

Il n’y a pas de bonne gouvernance dans un pays où le chef de l’Etat a dans ses rangs, c’est-à-dire au sein de la mouvance présidentielle, (…)

Il n’y a pas de bonne gouvernance, alors que le pouvoir détient arbitrairement des prisonniers politiques, que l’Etat fait voter une loi exonérant toutes personnes des droits de succession pour que le chef de l’Etat profite de cette loi pour céder des biens à sa succession et que les taxes soient remises à leur place juste après.

Il ne peut y avoir de bonne gouvernance, dans un pays où le président est en conflit avec les hommes d’affaires du pays, en conflit avec la classe politique et avec la société toute entière.

Il ne peut y avoir de bonne gouvernance dans un pays où sous un régime de séparation de pouvoirs, les représentants du peuple ont perdu le droit de regard sur les dettes accumulées par le président et son ministre des finances au nom des populations qui meurent dans l’indifférence totale.

Il ne peut y avoir de bonne gouvernance, dans un pays où le président se fait réélire en 2021 en emprisonnant tous ses challengers et en choisissant et en finançant par la même occasion ceux qu’il peut gagner, c’est à dire des délégués partisans.

Il ne peut y avoir de bonne gouvernance, dans un pays où le chef de l’Etat toute honte bue autorise le vote avec des carte d’écolier conçue et fabriquée sans aucune discipline, quand je pense que des burkinabés et autres nationalités scolarisées chez nous ont le droit d’avoir ses cartes, il faut être vraiment illégitime pour accéder au pouvoir par de tels procédés.

(…)

(…)

Pour finir cher ami, il n’y a aucune notion de bonne gouvernance ni même des caractères de référence dans un corps rempli de haine.

Les béninois ont compris depuis un moment, que vous les détestez, que vous haïssez le peuple que vous prétendez diriger et que vous ne voyez en ce peuple que tout ce qui est mauvais. Désert de compétence, peuple pagailleur, jeunesse problématique et j’en passe, voilà les termes peu élogieux dans lesquels vous osez qualifier ce brave peuple qui en voulant punir sa classe politique, vous a confié son destin.

Nb: Un troisième mandat n’aura pas lieu au Benin

Le jour se lèvera…

#prosperonsensemble

Prenez de vous,

Excellente semaine.

Issa Boni Richard Ouorou

Installation de la délégation au contrôle et éthique dans l’enseignement supérieur au Bénin Les réserves de Philippe Noudjènoumè (Opinion)

A l’installation de la « Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique dans l’enseignement supérieur » le 17 février dernier, le Président Patrice Talon a fait des déclarations dont le moins que l’on peut dire est qu’elles sont à polémique. L’importance et la portée des propos sont si grandes qu’elles suscitent une houle de controverses qui dépassent la simple sphère universitaire.

A l’installation de la « Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique dans l’enseignement supérieur » le 17 février dernier, le Président Patrice Talon a fait des déclarations dont le moins que l’on peut dire est qu’elles sont à polémique. L’importance et la portée des propos sont si grandes qu’elles suscitent une houle de controverses qui dépassent la simple sphère universitaire.

Pour aborder la question avec quelque profondeur, nous procéderons en les points suivants :

I- Comment le pouvoir de la Rupture par ses réformes, œuvre ardemment à tuer l’institution universitaire.

II- Comment, profitant des dénonciations populaires de la politique ruineuse du pouvoir de la Rupture, les zélateurs montent au créneau pour la réhabilitation du système peu performant du CAMES.

I- Comment le Pouvoir de la Rupture tue l’institution universitaire.

L’institution universitaire pour se déployer, a besoin de deux piliers : la liberté d’administration, la liberté académique de pensée, de recherche et d’expression sur les campus d’une part, les objectifs et les moyens d’enseignement et de recherche, d’autre part.

Malheureusement, dès l’arrivée du pouvoir de Patrice en 2016, toute sa politique a consisté à priver le monde universitaire et des unes (libertés académiques) et des autres (les moyens).

Ecoutons le Président Talon dans sa déclaration du 17 février 2023 :

« Si dans un temps, nous avons travaillé à réorganiser la gouvernance, il restait encore à s’attaquer au champ de l’éthique, de la pédagogie, de la déontologie et de la qualité ».

Toute la réforme universitaire du Président Talon se résume en ces deux paramètres : D’une part, « réorganiser la gouvernance », c’est-à-dire, détruire toutes les libertés académiques gagnées de haute lutte, embastiller l’université en lui arrachant toute autonomie administrative et académique pour la transformer d’Etablissement Public en une simple Structure déconcentrée avec la nomination de toutes les autorités universitaires (recteurs, doyens, vice-doyens, etc. tous nommés). Ce qui est déjà accompli. L’université est déjà aujourd’hui devenue une série de garnisons du pouvoir de la Rupture.

Après avoir achevé cette manche, le Président Talon avec l’installation de la Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique, s’attaque aux mœurs, c’est-à-dire à la conduite des enseignants tant dans la pédagogie que dans les rapports enseignants-étudiants.

D’autre part, priver l’institution universitaire et des objectifs en termes de projet de recherche et de développement et des moyens nécessaires (matériels, humains et financiers) pour cela.

Or, nous savons que la mission de tout Gouvernement responsable se décline en ces deux volets : le premier consistant à fixer aux universités des objectifs globaux en termes de recherches fondamentales et de recherches appliquées, en vue d’un développement voulu du pays. Le deuxième, mettre à disposition des universités et des enseignants-chercheurs, des moyens tant en personnel qu’en matériel (construction de labo performants et autres infrastructures de pointe) et en moyens financiers.

Sur ces derniers points, le pouvoir de la Rupture a brillé par la négativité. Depuis son accession au pouvoir en 2016, combien d’enseignants du supérieur ont été recrutés ? Combien d’amphis construits ? Combien de laboratoires de pointes construits ? Avec cela peut-on prétendre et réclamer l’excellence ?

Depuis 2016, le recrutement des enseignants chercheurs a été pratiquement gelé : Selon des chiffres avancés, seulement 184 enseignants-chercheurs ont été recrutés dans la période 2016-2022 sur une promesse de 1535 au lancement du PAG en 2016. Dans le même temps, on a enregistré plus de 260 départs à la retraite. Pendant que l’UAC est passée en effectifs de 69.000 en 2016 à plus de 110.000 étudiants, on n’y a construit aucune infrastructure nouvelle.

Sans que le Gouvernement ne fixe de grands objectifs en termes de recherche-développement et surtout ne mette à disposition les moyens conséquents (ou plutôt réduit les moyens du fonctionnement des universités), il exige « la conscience professionnelle …et la qualité du contenu des enseignements » ; il exige des enseignants qu’ils soient « dotés de connaissances pointues régulièrement mises à jour » ; il exige enfin que « celui qu’on dénomme communément professeur d’université devra être un expert dans sa discipline, et son expertise devra régulièrement être évaluée par d’autres experts de renommée internationale».

Ainsi c’est réellement à tort, que sans accomplir les obligations qui lui incombent en tant que Gouvernement, le Président Talon exige un « assainissement des mœurs », autrement dit, il laisse le fond des choses, pour s’attaquer aux formes ; ce qui est l’une des marques d’un pouvoir autocratique. Comme l’a souligné justement le Professeur Faustin AÏSSI « le mal de l’université béninoise est plus profond. C’est toute notre éducation nationale qui est malade et est à repenser et réorganiser complétement et il faut s’en donner les moyens, repenser le système puis affecter les moyens financiers pour y arriver ».

Le mal de l’université est réellement profond ; il se pose d’abord un problème d’objectif patriotique à fixer, puis les financements conséquents pour y parvenir ; c’est seulement après cela que peuvent se poser les questions de mœurs et d’éthique.

Certes, effectivement, il se pose à l’université de graves problèmes de pédagogie, de mœurs et d’éthique. On assiste à ces pratiques où des enseignements annuels se déroulent en séminaire d’une semaine et encore en ligne ; où des enseignants titulaires abandonnent leurs enseignements à des assistants ; qu’ils donnent des résultats avec parfois plus de 80% d’échecs sans que cela les émeuve de la moindre manière ; des enseignants qui pour des raisons d’argent, créent des formations, « des masters » dits professionnels et taxés à des centaines de milliers de francs CFA, éliminant du coup les enfants des pauvres ; créent et multiplient des taxes et faux frais divers pour accabler les apprenants ; il est vrai que s’instaure ainsi à l’université des pratiques morales fangeuses, mandarinales, inhibitrices de la science et de la culture. Et tout enseignant du supérieur, tout parent d’étudiant, tout citoyen soucieux de l’avenir de ce pays qui passe par l’institution universitaire, se doit de s’en préoccuper. Un peu partout, le laisser-aller, le mandarinat, le mépris de toute conscience professionnelle, la volonté et l’organisation pour écraser l’étudiant et le décourager à jamais de l’effort pour l’acquisition de la science, la constitution de petites « autonomies féodales » à travers les « formations universitaires dites professionnalisées », extraites de contrôle de toute autorité. Cela est visible, cela est frappant. Tout cela sous le parapluie du CAMES qui autorise par la délivrance des labels toutes ces extravagances pédagogiques.

Mais comme nous le disions plus haut, ce n’est pas d’abord l’essentiel du mal universitaire ; cela intervient comme un complément qui achève le processus de décomposition de l’institution universitaire au Bénin.

II – Comment profitant des dénonciations populaires de la politique ruineuse du pouvoir de la Rupture, les zélateurs montent au créneau pour la réhabilitation du système peu performant du CAMES

Le débat autour du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) est Vieux, marquant le clivage entre le Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (SYNARES) historique et Glorieux au Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNES). Créé en 1968, le CAMES a été pendant longtemps boudé par une bonne partie de la haute intelligentsia universitaire béninoise dont par exemple le Professeur Hountondji Paulin et autres. En effet jusqu’en 1968, il n’y avait pas d’universités en Afrique francophone, à part Dakar. Les parcours d’entrée universitaire étaient strictement contrôlés par la France à travers cette Université et le diplôme du bac délivré par l’Université de Dakar. A partir de 1968, les exigences se faisaient pressantes de création des universités par Etat. Et pour continuer le contrôle et la mainmise sur les nombreuses universités, et la formation universitaire, il fut créé le CAMES qui est un axe central de la Francophonie. Telle est et demeure l’institution CAMES, une institution pour le rayonnement de la culture française.

Le débat ancien entre le SNES et le SYNARES, et l’opposition entre les deux lignes tournaient autour de cette caractéristique. Et ce débat est ramené par la Déclaration du Président Talon selon laquelle « désormais au Bénin, les grades du CAMES ne donneront plus automatiquement droit aux fonctions d’enseignant dans le supérieur public. Une qualification complémentaire sera requise ».

La ligne de fracture entre les deux Organisations passe par la caractérisation de la nature du CAMES et celle de sa performance. Au regard des considérations qui sont celles, ci avant soulignées, la position qui est celle du SYNARES était la nécessité pour chaque Etat et donc pour le Bénin, de la création d’une Structure Autonome en charge de l’évaluation et de la promotion de ses cadres enseignants universitaires. Est-il bon de confier l’évaluation de ses enseignants et leur promotion automatique à une structure étrangère ? Si l’on estime que chaque Pays détermine ses objectifs en termes de recherche et de développement et définit des profils de ses cadres adéquats, est-il normal de confier la promotion automatique par une structure extérieure à son pays ? La réponse est non. Même dans un même pays fédéral comme les USA, il existe des académies par Etat.

L’exigence normale est que chaque pays se dote de son propre système d’évaluation et de promotion des enseignants du supérieur ; la proposition d’avoir «un système complémentaire d’évaluation et de promotion de ses enseignants du supérieur » semble aller dans l’ordre normal des choses du point de vue patriotique. La constitution éventuelle d’une Fédération de nos Etats n’empêchera pas cette exigence comme souligné plus haut pour le cas des Etats-Unis. Ces considérations doivent être séparées des questions politiques ou financières de répression contre les enseignants du supérieur.

Dans ces conditions, comment s’évaluent les enseignants ? Ils s’évaluent par leurs pairs, soit à l’interne soit à l’international avec des experts des autres universités du pays ou des universités de la sous-région, ou du monde, sans distinction linguistique (anglophone, francophone, lusophone, etc.)

Les zélateurs du CAMES profitant de la dénonciation populaire de la politique négative du pouvoir de la Rupture, montent au créneau pour la réhabilitation de ce système peu performant. Ecoutons l’un de ceux-là en l’occurrence BOGNIAHO Ascension : « J’ai vu des pays africains récriminer contre le CAMES, en sortir avec fracas. Mais au terme de leur aventure scientifique périlleuse, de leur pérégrination sans lendemain, je les ai vus revenir en force. Alors, j’ai réalisé ce qu’était le CAMES et ce qu’il restera malgré des coups d’épée sporadiques dans les eaux fécondes et tranquilles de son grand fleuve dont les affluents sont les pays membres et leurs ressortissants enseignants…personne ne pourra me taxer d’hérésie ou d’intégrisme camésien si j’affirme que le CAMES est à lui tout seul un royaume dont le souverain est la SCIENCE et les enseignants, les princes et, enfin, les pays membres, les sujets. Mais qu’est-ce vraiment le CAMES ?

Heureuse création du génie africain – il est de notoriété que la science s’origine en Afrique, dans l’Égypte ancienne -, le CAMES est l’unique organisme au monde d’évaluation et de promotion des enseignants du supérieur en Afrique. Il n’y a pas encore, que je sache, son semblable dans le monde !!!??? »

Voilà les propos déclamatoires du Professeur à la Retraite Ascension BOGNIAHO.

Je suis d’autant plus à l’aise de parler de lui que j’ai fait le même collège que lui, le collège Père Aupiais (dès la sixième) ; que j’ai traîné les bosses avec lui sur le campus de Calavi pendant des années, lui en lettres, moi en droit, et qu’il ne lui viendrait pas à l’esprit de penser que mes propos proviennent de quelqu’un d’incapable et piètre en productions scientifiques !

Car, c’est souvent les positions des zélés pro-CAMES pour qui « le Chef de l’Etat est surement mal renseigné par des gens qui ont échoué pour insuffisance au CAMES et ceux-là grâce à leur proximité avec lui veulent régler des comptes au CAMES » comme le dirait quelqu’un lu sur des réseaux sociaux.

Le Professeur Augustin AÏNAMON abonde largement dans ce sens « À défaut, dit-il, de réussir à démolir le CAMES reconnu par les grands systèmes d’enseignement supérieur et de recherche et que nous envient des pays comme le Nigeria qui a une bonne longueur d’avance sur les pays francophones en qualité et en quantité, on tombe des nues en entendant ces élucubrations invraisemblables ».

Voyons Professeurs et chers Collègues ! Un peu de rationalité dans la défense des causes. Hum !! « Heureuse création du génie africain -il est de notoriété que la science s’origine en Afrique, dans l’Égypte ancienne -, le CAMES est l’unique organisme au monde d’évaluation et de promotion des enseignants du supérieur en Afrique. Il n’y a pas encore, que je sache, son semblable dans le monde » ainsi parla Zarathoustra-BOGNIAHO. Quel est le critère scientifique d’appréciation qui permet d’avancer de telles contre-vérités ? Tenez !

Pour ne pas être taxé de manipulateur, je prends une source francophone, un média de source ivoirienne.

« La liste de meilleures universités d’Afrique est entièrement vampirisée par les établissements d’enseignement supérieurs anglophones. Comme le veut la tradition chaque année, UNIRANK réactualise son podium des établissements universitaires africains réputés pour la qualité de l’enseignement. Les universités francophones invisibles depuis bien des années dans le top 100 dans le classement universitaire sont encore loin de rivaliser avec les établissements anglophones encore cette année. Les universités issues des pays francophones se comptent sur le bout des doigts dans ce classement des 100 meilleurs » (www.cotedivoire.news). Et dans cette liste des 100 meilleures universités africaines, l’Afrique du Sud en aligne à elle seule 20, dont les 8 premières places, le Nigeria aligne 15 (les 11ème 12,15,20,24,32,58,64,68,70,83,84,90,96,9ème places du podium) ; l’Egypte, 12 places (les places : 14, 27, 30, 42, 53, 57, 63,78, 85,91), le Ghana 2 (35 et 41ème places), l’Algérie 5 (39, 49,55,60,86) (www.cotedivoire.news 2020.) Dans le classement de 2021-2022, SCG (Social Capital Gateway), les choses ont un peu évolué ; on trouve toujours l’Afrique du Sud en tête. Sur les cent premières universités africaines, nous avons l’Afrique du Sud qui aligne environ vingt universités, l’Egypte 15, l’Algérie 13, le Maroc 10, la Tunisie 5, le Nigeria 11, le Ghana 5, le Kenya 6, etc. Dans tout cela, où se trouvent les Universités membres du CAMES ? Rappelons que dix-neuf pays sont membres du CAMES et chaque Etat aligne au moins trois ; le Cameroun en aligne 8 et la Côte d’Ivoire 5. Ce qui fait que nous avons au moins soixante universités au CAMES. Dans le classement de 2020, seuls deux Universités du CAMES sont représentées ; l’université Cheick Anta Diop de Dakar et l’Université de Lomé respectivement aux rangs des 48ème et 82ème. Autrement dit, sur 19 Etats et plus d’une soixantaine d’Universités, seulement deux sont représentées dans les 100 premières. Avec toutes les variables, on n’a pas plus de trois universités représentées.

Où se trouve la performance du système CAMES tant vantée par nos thuriféraires ? Où en est la performance ? Qu’est-ce qu’un pays comme le Nigeria nous « envierait au CAMES » alors qu’il nous écrase dans tous les compartiments universitaires. Le CAMES se révèle non seulement pas performant mais encore pris en otage par des coteries manœuvrières où la médiocrité est souvent promue au rang des labels au détriment des compétences.

Cela n’est pas surprenant si l’on sait que le CAMES fait partie du système colonial français et en constitue un cadre majeur de domination intellectuelle et culturelle française en Afrique au plus haut niveau de la francophonie, au même titre que le système OHADA (Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique). Il prend de l’eau de toutes parts. Il est normal que les éléments les plus zélés de ce système montent au créneau et soient aussi ceux qui défendent bec et ongle le système de FrançAfrique. En fait, à y regarder de près, et le Président Talon et les zélateurs du CAMES, appartiennent au même système (le système de la francophonie) et jouent dans la même Cour ; l’un par escamotage d’une exigence patriotique, les autres par défense des intérêts antipatriotiques corrélés autour du CAMES.

Cotonou, le 3 Mars 2023

Philippe NOUDJENOUME

Professeur de Droit à la retraite

Les reproches de Gbégnonvi aux députés LD, à Ajavon et Soglo (Opinion)

Dans le brouhaha des mots et des choses, au milieu de moult problèmes dont la solution presse, certaines instances d’intercession ou de décision peuvent oublier (si jamais elles l’ont entendu) le coup de tonnerre qui éclata un jour sous la plume de l’évangéliste Luc : « Vois donc si la lumière qui est en toi n’est pas ténèbres ! » (11/35) Paradoxale invitation à faire très attention à ce que la solution envisagée dans le désarroi ne passe à côté du problème à résoudre ou, pire, ne l’aggrave. Il est ainsi, dans l’actualité béninoise récente, trois générosités qui relèvent d’une bonne foi totale mais qui, regardées de près, manquent peut-être leur but.

Dans le brouhaha des mots et des choses, au milieu de moult problèmes dont la solution presse, certaines instances d’intercession ou de décision peuvent oublier (si jamais elles l’ont entendu) le coup de tonnerre qui éclata un jour sous la plume de l’évangéliste Luc : « Vois donc si la lumière qui est en toi n’est pas ténèbres ! » (11/35) Paradoxale invitation à faire très attention à ce que la solution envisagée dans le désarroi ne passe à côté du problème à résoudre ou, pire, ne l’aggrave. Il est ainsi, dans l’actualité béninoise récente, trois générosités qui relèvent d’une bonne foi totale mais qui, regardées de près, manquent peut-être leur but.

​Générosité 1.- Prière collective dite tous les jours dans plusieurs langues sur une radio confessionnelle à large diffusion. L’on supplie « Jésus, Marie et Joseph […] d’épargner la vie de l’enfant non né, que j’ai adopté spirituellement, et qui est en danger d’être avorté. Amen ! » Et l’on est quitte. Il y aurait en effet trop de soucis administratifs et financiers pour une famille généreuse prête à adopter en vrai, physiquement, l’enfant né mais abandonné. Hélas, « Les enfants de la rue » existent ! Nés de viols répétés. Abandonnés par les violeurs aux filles violées. Ayant trop peu, à 25 ans, pour nourrir environ 6 enfants aux géniteurs en fuite, les filles-mères finissent par ne plus s’inquiéter de l’absence de leurs enfants dans la case-dortoir, mais savent que leurs filles dans la rue peuvent être engrossées à 12-13 ans, à l’instar d’elles-mêmes, par des salauds qui s’enfuiront. Le crime à l’infini ? L’interrogation laisse perplexe, désarmé et impuissant tout cœur généreux. S’en remettre au chapelet et à La Sainte-Famille ?

Générosité 2.- Dès leur élection, certains députés de la 9ème législature ont eu la généreuse idée de se rendre en visite dans l’une des prisons renommées du Bénin. Mais ils seront restés à mi-chemin parce que, à l’intérieur de la prison, ils n’auront embrassé que leurs amis prisonniers. « Chaque député [étant] le représentant de la Nation tout entière », ils auraient dû montrer de la sympathie pour tous et promettre de voter des lois en faveur d’un plus grand respect des droits de l’homme dans toutes les prisons du Bénin. Sorti du conclave, le Pape élu visite tel hôpital et telle prison de Rome. Il n’y choisit pas les siens. A tous il apporte son réconfort. Les hommes et les femmes accablés ont besoin de la générosité de tous ceux qui peuvent leur en donner. A Lampedusa, le Pape François n’a pas choisi parmi les migrants.

Générosité 3.- Deux articles de la Constitution garantissent au Bénin de garder vivants et actifs plusieurs anciens Présidents de la République. Forts de leur acquis unique, ils disent et conseillent leur bon sens. Ainsi, le 23 février 2023, le plus prestigieux d’entre eux a-t-il interpellé les Béninois sur le sort d’un « compatriote et homme d’affaires […] autrefois employeur de milliers de concitoyens béninois aujourd’hui au chômage ». Puissant homme ! Ayant eu maille à partir avec la justice, il a pris les chemins de l’exil, demandé et obtenu le statut de réfugié politique. L’exil est une prison. La prison est un exil. Mais il faut préférer la prison-exil pour ses possibles arrangements humanitaires domestiques. On eût donc aimé voir l’homme d’affaires quitter l’exil, rentrer au pays, commencer avec courage à purger sa peine, pendant que ses avocats travaillent à obtenir qu’il soit rejugé dans des conditions qui lui permettent de se disculper vraiment. On eût donc aimé savoir l’ancien Président à l’œuvre avec générosité dans les coulisses pour ce retour à l’amiable, qui respecte le droit et la justice.

La générosité 1 pêche par son raccourci étriqué. La 2 et la 3 pêchent en ce qu’elles se limitent à Jean de La Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » Or il y a 12 millions de concitoyens hostiles à toute générosité de sacristie et de palais entre gens cooptés. Générosités à redresser donc. De ceux qui prient et décident pour eux, les Béninois attendent la plus grande justice adossée à une générosité partagée, non pas égoïste et élitiste, mais rayonnante, lumière répandue sur tous.

Par Roger Gbégnonvi

Après 2 ans de détention de Madougou : Soglo entre aveux et appel, lire son émouvant message

03 mars 2021 – 03 mars 2023, exactement 2 ans que Reckya Madougou était arrêtée à Porto-Novo après un meeting dans le cadre des présidentielles. Au bout d’un procès controversé, l’opposante sera finalement condamnée à 20 ans de prison. A l’occasion de cette triste date anniversaire, qu’il qualifie de « jour funeste de notre jeune démocratie », Nicéphore Soglo a exprimé sa douleur de ne pas avoir réussi à contribuer à la libération de la candidate recalée du parti Les Démocrates à la présidentielle 2021, avouant qu’il s’est laissé aller à des compromis sans succès.

Déclaration de Soglo à l’occasion des 2 ans de l’arrestation de Reckya Madougou

COTONOU, LE 03 MARS 2023

C’était le 03 mars 2021, un jour funeste pour notre jeune démocratie ; Reckya Madougou, dont la candidature à la présidentielle de 2021 a été rejetée sur la base de lois scélérates, a été arrêtée. Depuis, elle a été embastillée à l’issue d’un procès tout aussi inique, jetant ainsi un masque hideux sur l’image de notre pays.

Ma défunte épouse ne s’en est jamais remise jusqu’à sa mort. Tout le combat d’une carrière politique sacrifié sur l’autel d’une gouvernance d’acharnement.

Par sa maman, une brave femme, j’ai su que Reckya s’est forgée, en prison, une carapace solide pour faire face à l’épreuve. Je constate d’ailleurs qu’elle n’a jamais abdiqué et, qu’elle continue de peser à sa manière dans le débat public. C’est comme garder un aigle dans une cage. Accepter de souffrir pour son peuple élève le niveau de conscience.

Personnellement je suis très déçu de ne pas avoir pu obtenir sa libération depuis 2 ans. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Je me suis même laissé aller à des compromis dans le but de décrisper l’atmosphère des deux côtés sans succès. De vagues promesses en arguments fallacieux. Reckya Madougou, tout comme Joël Aïvo et d’autres compatriotes croupissent toujours dans les geôles de l’intolérance, de l’arbitraire et du déni parce que la loi de la force a remplacé tout simplement la force de la loi.

Je ne me lasserai pas d’en appeler à la libération immédiate de tous les détenus politique et sans condition. Je le ferai aujourd’hui, je le ferai demain, jusqu’à ma dernière force, et, jusqu’au jour où, Reckya et les autres, vont recouvrer leur liberté. Je me soumettrai aussi au même exercice dans quelques semaines si entre-temps, le professeur Joël Aïvo ne retrouve pas la liberté. L’histoire de notre pays s’écrit par nous-même maintenant et ici. Leurs compétences et leurs engagements manquent cruellement à la marche de notre nation vers son développement économique et social.

Nous n’avons pas fait la conférence nationale pour que des gens continuent de se voir priver de leur liberté parce qu’ils sont opposés à un régime. Notre pays est aujourd’hui confronté à de grands défis sociaux qui nécessitent l’apport de tous. Aucun projet de société ne peut prospérer pendant que des fils émérites du pays sont embastillés ou contraints à l’exil. C’est le sens de mon engagement, c’est ma responsabilité de me faire entendre lorsque ça ne va pas. Et quiconque ne dénonce pas, les travers dans une gouvernance, en est complice. Ici, se taire serait d’aller contre l’esprit même de l’historique Conférence Nationale Souveraine de février 1990 dont on vient juste de fêter les 33 ans, dans un silence assourdissant.

Je joins donc ma voix, à celle de ces millions de concitoyens farouchement hostiles au calvaire auxquels Reckya est soumis durant toutes ces deux années ; alors que ses enfants, ses parents, ses collaborateurs et la nation ont besoin de son énergie, de son intelligence et de ses potentialités. Que tous les Béninoises et Béninois épris de progrès social et du bien-être pour tous, réclament avec moi la fin de pénitence pour Reckya et pour tous les autres prisonniers politiques. La paix de notre nation, la paix pour la nation béninoise passe par là.

Courage à toi Reckya Madougou !

Courage à vous tous prisonniers à cause de vos opinions !

Tous ensembles pour leur libération !

Et que vive le Bénin !

Je vous remercie.

Nicéphore D. SOGLO

Ancien Président de la République

Ancien Maire de la ville de Cotonou

Vice-Président du Forum des Anciens Chefs d’Etats et de Gouvernements d’Afrique,

Créé en 2006 à Maputo sous le haut patronage de Nelson Mandela

Le vrai secret de l’Entrepreneuriat (Opinion)

Un jour, lorsque j’étais encore à Ouagadougou🇧🇫, je suis rentré dans un supermarché vers 22h pour effectuer quelques achats très importants.

𝗟𝗘 𝗩𝗥𝗔𝗜 𝗦𝗘𝗖𝗥𝗘𝗧 𝗗𝗘 𝗟’𝗘𝗡𝗧𝗥𝗘𝗣𝗥𝗘𝗡𝗘𝗨𝗥𝗜𝗔𝗧

Un jour, lorsque j’étais encore à Ouagadougou🇧🇫, je suis rentré dans un supermarché vers 22h pour effectuer quelques achats très importants.

Mais une fois à l’intérieur, voilà la jeune fille derrière le comptoir qui m’annonce avec un ton pas très commode que je ne peux pas faire d’achat, parce qu’il est 22h00 et c’est justement l’heure de fermeture.

Malgré mes nombreuses tentatives pour la dissuader afin qu’elle puisse me permettre d’effectuer mes achats, rien ne changea. Il était 22h et c’est fermé, point !

Je fis donc demi-tour et en sortant, je rencontrai un monsieur à l’entrée qui me lança de suite :

Lui : Bonsoir Monsieur, êtes-vous satisfait de votre passage chez nous ?

Et je lui réponds par ce que la jeune fille du comptoir m’avait dit. Or, le monsieur en question était le propriétaire du centre commercial.

Un peu perplexe, il me fit rentrer à nouveau dans la boutique. À peine étions-nous rentrés et la jeune fille se mit à saluer le patron avec tout son respect.

Et au Patron de lui demander : Euh, tu as vendu pour combien depuis le matin ?

À notre grande surprise, elle répondit : Rien Monsieur.

Les amis, voilà comment on perd ses clients et on détruit progressivement son business tout simplement parce qu’on travaille avec des gens qui ne veulent pas mouiller le maillot mais veulent une augmentation de salaire à la fin du mois.

Si le Patron de ce supermarché n’était pas de passage dans le coin, elle allait copieusement me renvoyer et fermer la boutique sous-prétexte que c’est l’heure de fermeture et lui dire qu’il n’y a pas eu de clients de toute la journée et donc pas d’argent qui est rentré. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas un sentiment d’appartenance à la chose. Elle a un état d’esprit de fonctionnaires qui se lèvent, viennent au boulot à 8h et à 11h45 préparent déjà le sac pour rentrer même sans avoir rien fait, et vont gaillardement percevoir leur salaire à la fin du mois.

Et pour faire simple et expliquer cela à la lumière du Coaching, je dirai simplement que parce qu’elle n’a pas travaillé son mauvais caractère, Dieu a attiré le client que j’étais, mais son caractère était sur le point de me chasser.

À tous ceux qui ont déjà ou sont sur le point de lancer un business, écoutez-moi très bien…

✓La suite dans le premier commentaire

Tout être humain veut l’une ou l’autre des deux choses ci-après : Il veut soit augmenter son plaisir, soit diminuer sa souffrance.

Alors, si vous pouvez faire en sorte que le produit ou le service que vous lui proposez va soit, augmenter son plaisir, soit diminuer sa souffrance…eh bien, vous allez gagner son argent. Mais la difficulté est que personne ne veut les deux choses à la fois. Il y a certains qui veulent augmenter leur plaisir et d’autres qui veulent diminuer leur souffrance.

Si votre produit promet la diminution de souffrance alors que le client en face de vous veut augmenter son plaisir, ne comptez pas sur lui pour acheter. Vis-versa.

Quoi faire alors pour adapter mon produit à chaque type de personnes afin de satisfaire chacun de mes clients ❓Eh bien, j’aurai l’occasion de faire une grande formation payante là-dessus au cours de cette année pour mieux éduquer les gens au jeu des affaires.

En attendant, retenez ceci :

Pour garder/gagner des clients pour votre business afin de vous faire plus d’argent, faites-en sorte que toute personne qui gravite autour de vous se sente important, reconnu et apprécié à vos yeux, dans votre discours, dans vos faits et gestes et vous le gagnez pour longtemps.

N’oubliez surtout pas : Chaque jour, Dieu attire de ces personnes vers vous, mais c’est votre caractère qui va les garder et les convertir en client ou les chasser et les convertir en destructeur de votre business.

C’était Coach Patrick Armand POGNON, Le Déménageur Mental

« Avec sérénité, assurance et détermination, Talon maintint le cap », Juste Agnoro (Opinion)

Avril 2016. Patrice Talon saisit le sceptre royal. Avec prestance et élégance il prit possession de son trône. Les inquiétudes peuplèrent nos âmes. Qui est-il? Que fera-t-il? Le BÉNIN sera t-il vraiment l’affaire de l’homme d’affaire ?

BÉNIN, TERRE DES PATRIOTES

Avril 2016. Patrice Talon saisit le sceptre royal. Avec prestance et élégance il prit possession de son trône. Les inquiétudes peuplèrent nos âmes. Qui est-il? Que fera-t-il? Le BÉNIN sera t-il vraiment l’affaire de l’homme d’affaire ?

Talon, notre commandant de bord lança l’avion BÉNIN dans le firmament. Les tempêtes et les ouragans se mirent à nous faire tanguer. Horriblement. Mais avec sérénité, assurance et détermination, il maintint le cap. La panique qui nous envahit fut désactivée. Les turbulences se turent. Et naquit le patriotisme qui n’est rien d’autre que l’adhésion aux actions et aux perspectives établies.

Les BÉNINOIS se sentent de plus en plus en sécurité autour d’eux et en eux. En eux la fierté ensemencée, en mourant à elle-même fit croître vigoureusement la DIGNITÉ. Devant les infrastructures qui commencent à être érigées dans le pays, la liberté se mit à se déployer dans le terreau de la responsabilité. La RES PUBLICA commence à gagner en sens et en consistance dans les esprits. Lorsque l’incivisme vient se frotter aux belles réalisations qui s’érigent dans le pays, le traquenard citoyen se dresse aussitôt et l’alerte de la désapprobation, de l’indignation est enclenchée illico. Les citoyens refusent avec véhémence aux tortionnaires du bien public que l’œuvre de tant de jours ne soit en un jour effacée.

Les latins nous font savoir cette formule importante « EXEMPLA TRAHUNT » ce qui veut dire LES EXEMPLES ENTRAÎNENT. Et il est clair pour les BÉNINOIS que le chef de l’État prêche par l’exemple. Sa rigueur et son engagement indéfectible à bien accomplir son devoir séduisent plus d’un. Et c’est le seul leadership qui embrasse et embrase le comportement humain. Le leadership qui fait ce qu’il demande de faire.

Au BÉNIN, les citoyens se prennent un peu plus au sérieux car les dirigeants se prennent plus que par le passé au sérieux et produisent des résultats. Les consciences sont en pleine convergence et de ce fait provoquent l’émergence de l’Excellence. En chœur et d’un seul cœur, nous chantons EXCELSIOR SEMPER EXCELSIOR. PLUS HAUT TOUJOURS PLUS HAUT. Ô BENIN TERRE DES PATRIOTES, Ô BÉNIN PAILLOTE DES AIGLES AMOUREUX DES AIRS ET DU CIEL.

Notre familiarité de plus en plus évidente avec les hauteurs nous fait détester la pesanteur de la facilité, et de l’inefficacité. A force de voir les grandes mutations qui ornent notre quotidien, nous avons définitivement choisi notre culte, notre spiritualité, la seule qui vaille et nous ravitaille: LE TRAVAIL. C’est l’arme la plus précieuse des PATRIOTES.

Juste AGNORO

 

Le vrai secret de la vie (par Coach Patrick Armand Pognon)

Lorsqu’on parle de secret de la vie, il faut comprendre les clés qui permettent d’avoir une belle et longue vie de santé, de bonheur et de prospérité.

Lorsqu’on parle de secret de la vie, il faut comprendre les clés qui permettent d’avoir une belle et longue vie de santé, de bonheur et de prospérité.

Seulement, à ce niveau, beaucoup de personnes seront étonnées d’entendre que je parle  » du secret de la vie  » et non  » des secrets de la vie « .

Pourquoi ❓ Parce qu’en réalité, il n’y a qu’un seul secret véritable. Et ce secret se retrouve dans les 33 paroles transformatrices plus précisément dans les phrases de la programmation financière.

Ce secret dit quoi : Lorsque je suis conscient de la Divinité en moi en tant que ma réalisation totale, je suis totalement accompli…

C’est-à-dire, lorsque je suis conscient que Dieu en moi suffit à tout, que Dien en moi me permet d’être, de faire et d’avoir toute chose, je suis totalement accompli.

𝗹𝗲 𝘃𝗿𝗮𝗶 𝘀𝗲𝗰𝗿𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗮𝗿𝗿𝗶𝘃𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲𝗻 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗲𝘅𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗶 𝘀𝗲 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲 𝗱𝗲́𝗷𝗮 𝗮̀ 𝗹𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘃𝗿𝗮𝗶 𝘀𝗲𝗰𝗿𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗮𝗿𝗿𝗶𝘃𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲𝗻 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗲𝘅𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗶 𝘀𝗲 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲 𝗱𝗲́𝗷𝗮̀ 𝗮̀ 𝗹𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗶, 𝗮𝘂𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗱𝗲 𝗗𝗶𝗲𝘂 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗶𝘁 𝗲𝗻 𝗺𝗼𝗶.𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗶, 𝗮𝘂𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗱𝗲 𝗗𝗶𝗲𝘂 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗶𝘁 𝗲𝗻 𝗺𝗼𝗶.

Autrement dit, je n’ai pas besoin d’une prière de délivrance, d’un jeûne à sec, d’aller faire une libation, d’aller me purifier dans un lac, de donner la dîme, d’éviter le sexe, de faire visualisation de quelque chose, d’aller en Israël, de changer de pays ou de religion etc, pour quitter la fréquence des difficultés pour la fréquence de l’abondance. Non !

Il me faut simplement :

1-Arriver d’abord à me rendre compte que Dieu n’habite nulle part ailleurs qu’à l’intérieur de moi. Parce qu’Il l’a dit Lui-même dans Sa Parole qu’Il n’habite pas une maison faite de mains d’hommes. Ce qui veut dire qu’Il n’habite qu’une maison faite par Ses propres mains. Et la seule maison qu’Il a bâti de Ses propres mains, c’est L’Homme. C’est toi, c’est moi.

2-Maintenant que j’ai compris que Dieu Le Tout-Puissant, Dieu en entier, Dieu dans Sa Totalité habite en moi, je dois maintenant prendre conscience qu’Il me suffit pour tout.

Car, je ne peux pas avoir le Propriétaire de l’Or et l’argent en moi, le Distributeur automatique de la Santé, du Bonheur, de la Longévité et autres en moi et continuer à courir derrière un emploi, un homme, une femme, un investissement bizarre, un visa, un fond de solidarité bizarre, une bourse bizarre, etc !!

D’aucuns diront que si ce n’est que ça, c’est très facile. Seulement, laissez-moi vous dire que même moi Patrick Armand POGNON, je ne suis pas encore arrivé à une totale prise de conscience du Secret de la vie. Je travaille chaque jour un peu plus à y arriver.

Parce que c’est un processus laborieux, c’est toute notre façon de vivre qui devra changer dès que nous assimilons entièrement cette vérité en nous.

Mais 𝗹𝗼𝗿𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗶𝗻𝗱𝗿𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗲𝘁 𝗲́𝘁𝗮𝘁 𝗱𝗲 conscience , 𝗹𝗮 𝗽𝗲𝘂𝗿, 𝗹’𝗮𝘁𝘁𝗮𝗰𝗵𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝘀𝘂𝗽𝗲𝗿𝗳𝗹𝘂, 𝗹𝗲 𝗱𝗼𝘂𝘁𝗲, 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗾𝘂𝗶𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲́𝗿𝗶𝘃𝗲́𝘀 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗮𝗿𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗮̀ 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗵𝗲𝗻𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗳𝗼𝗶 𝗲𝗻 𝗗𝗶𝗲𝘂.

Aussi, l’autre chose très importante est de se rappeler très souvent ce secret. C’est pourquoi, il urge de répéter les phrases de programmation quotidiennement sur soi afin que progressivement l’Inconscient en arrive à l’admettre comme vrai et à obliger nos actes à se conformer au secret de la vie.

Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent parfaitement ce que l’Esprit de Dieu dit à l’esprit de chacun !

C’était Coach Patrick Armand POGNON, le Déménageur Mental