« La Dictature du développement », une tribune du journaliste Olivier Allochémé

En évoquant mardi les privations observées ces dernières années, Patrice Talon a laissé entendre lui-même : « Le recul démocratique est le sacrifice à faire pour conduire le pays au développement». Et d’ajouter qu’en tant que « pays en construction », le Bénin ne pouvait se permettre d’octroyer trop de libertés et de droits aux citoyens, en tout cas pas comme les pays occidentaux qu’il a d’ailleurs nommément cités.

LA DICTATURE DU DEVELOPPEMENT

En évoquant mardi les privations observées ces dernières années, Patrice Talon a laissé entendre lui-même : « Le recul démocratique est le sacrifice à faire pour conduire le pays au développement». Et d’ajouter qu’en tant que « pays en construction », le Bénin ne pouvait se permettre d’octroyer trop de libertés et de droits aux citoyens, en tout cas pas comme les pays occidentaux qu’il a d’ailleurs nommément cités.

Le droit de grève pris spécifiquement a permis d’illustrer ce recul que lui-même reconnait depuis Paris. Dans la pratique, cette dictature du développement, cette prééminence proclamée du développement sur la démocratie, est pour le moins aléatoire. La démocratie n’a pas été instaurée pour atteindre le développement. Il y a bien des pays développés sans démocratie. Pour ne pas les citer, la Russie, la Chine sans compter les pays du Golfe constituent des exemples typiques de ce que nous disons : ce n’est pas précisément la démocratie qui amène le développement. En l’occurrence, encadrer le droit de grève n’est pas un recul démocratique en soi. Qu’on le veuille ou non, le droit de grève dans des pays très démocratiques comme les Etats-Unis et l’Allemagne par exemple, est si fortement encadré que le travailleur qui choisit de l’utiliser est conscient des conséquences directes que cela engendre sur sa fiche de paie. Cela n’a rien d’antidémocratique que la loi oblige les hôpitaux à s’occuper des malades, même lorsque les médecins sont mécontents. Il n’y a aucune dictature à légiférer avec plus de rigueur sur la création des partis politiques. Il est de nécessité d’éviter que la liberté ne débouche sur l’anarchie.

Bien sûr, cette fièvre du contrôle des libertés se manifeste aussi dans des secteurs vitaux pour l’existence ordinaire des citoyens. C’est le cas de la justice et de la presse. On a beau gloser, le contrôle de l’appareil judiciaire par l’Etat est une dérive. Là où le droit trébuche, c’est-à-dire, là où les juges chargés de protéger nos droits sont aux ordres de quelques-uns, il n’est point de justice. Il n’y a pas de justice sans liberté des juges. Et il n’y a aucun développement lorsque la justice n’est pas libre de contrôler ceux qui gouvernent.

Ne nous leurrons pas. En établissant cette confusion entre démocratie et développement, l’objectif est de montrer en fin de compte que l’une (la démocratie) est inapte à apporter l’autre (le développement). La conférence nationale de 1990, il est vrai, avait semblé établir une équation qui s’est avérée fausse: démocratie égale développement. Mais ceci ne veut nullement dire que dictature égale développement. L’histoire récente de notre pays nous invite à plus de prudence. Car, en 1972, lorsque le commandant Mathieu Kérékou parvenait au pouvoir, il avait eu pratiquement les mêmes réflexes : mettre un terme à la démocratie, dissoudre les partis politiques, enfermer leurs leaders, contrôler les médias et l’appareil judiciaire…Justement, pendant une douzaine d’années, le régime du PRPB enregistra des résultats économiques qu’aucun autre régime n’a pu avoir jusqu’aujourd’hui. C’est la période où le Dahomey, devenu Bénin, a connu une croissance à deux chiffres, un boom agricole et surtout industriel, le plein emploi, le tout couronné par une accalmie politique contrastant avec le bouillonnement observé au cours des années précédentes.

Inutile de rappeler comment tout cela s’est achevé. La mainmise sur la justice a fini par installer dans les arcanes du pouvoir des intouchables qui ont tôt fait d’ériger leurs privilèges en droits. Le bâillonnement de la presse, ne pouvait qu’empêcher les barons de l’heure de voir les réalités du vrai pays. On chantait jour et nuit les mérites du grand camarade de lutte, ses services de renseignements ne lui fournissaient que ce qu’il voulait entendre… Résultat, malgré sa rigueur, le régime militaire s’effondre en 1989 et ne pouvait qu’accepter une conférence nationale souveraine.

Tout ceci pour dire quoi ? Que la dictature dite du développement n’est pas tenable à long terme. Dans un pays à alternance au pouvoir, les seigneurs de dix ans finissent par partir pour laisser place à d’autres. Et quels que puissent être leurs liens par le passé, ceux qui viennent ne peuvent préserver toutes les pratiques de ceux qui partent. La dictature de développement n’est qu’une construction éphémère, lorsqu’elle oublie les droits fondamentaux de nous tous.

Olivier Allochémé

« Les vertus du pardon », une tribune de Simon Narcisse Tomèty (Opinion)

Le pardon c’est la part du don divin que vous avez le devoir de partager avec vos semblables pour leur procurer la joie de vivre et d’espérer. C’est le don de soi en amour pour les autres. Peut-être que vous entendez ou lisez cette définition du pardon pour la première fois. Et pourtant c’est la plus simple définition du pardon à intégrer à son mode de vie.

Les vertus du pardon

Le pardon c’est la part du don divin que vous avez le devoir de partager avec vos semblables pour leur procurer la joie de vivre et d’espérer. C’est le don de soi en amour pour les autres. Peut-être que vous entendez ou lisez cette définition du pardon pour la première fois. Et pourtant c’est la plus simple définition du pardon à intégrer à son mode de vie.

Il faut faire l’expérience du pardon pour comprendre combien c’est facile quand on a le coeur ouvert et un esprit compassionnel. Mais c’est difficile quand on est une personne dont l’apparence exposée n’est pas le vrai état d’esprit constant. Problème d’équivalence mentale n’est-ce pas?

Il y a deux types de foi en tout Etre humain :

La foi vivante qui relève de Eros et élargit le champ de réaction positive face aux chocs. Le pardon est votre antichoc et votre antidote. Est-ce que vous le savez?

La foi morte qui relève du Thanatos est votre addiction à la rancoeur et pour finir, vous détruisez votre votre coeur à force que vos voeux soient de dégager de votre chemin celui que vous croyez être la cause de l’état sismique de votre coeur ébranlé. Une seule thérapie spirituelle : apprenez à aimer au lieu de haïr et vous serez sauvé.

Les gens viscéralement hypocrite et sournois, observez-les bien, vous saurez comment les classer entre les deux types de foi.

Ils sont prisonniers de la foi morte et ne savent pas comment s’en débarrasser, malgré leurs invocations spirituelles mais il s’agit d’invocations poreuses et non de prière saine.

L’hypocrisie est structurellement dans la nature humaine. Mais rien ne vaut l’effort d’être honnête envers soi-même car c’est dans la sincérité avec soi-même qu’on peut l’être envers les autres.

Le vrai problème c’est que peu de croyants sont sincères avec l’Éternel, corrélativement ils ne pourront jamais l’être envers les humains.

Quand tu pardonnes, tu ne le fais pour personne mais tu le fais pour toi-même pour ta purification spirituelle afin d’être un homme libre et harmonieux dans la tête, un homme qui ne vit pas en cage de ses propres absurdités de trahison de la foi vivante.

Qui tu es pour prétendre faire semblant de ne pas voir ce que Dieu te dit de voir et de sentir.

Les orgueils déplacés qui tombent dans la foi morte sont nos propres ténèbres qui nous empêchent de voir plus loin.

L’homme qui n’a pas la culture du pardon ne prie que pour tromper ceux qui ne connaissent pas les vertus de la foi vivante.

Faut-il perdre son temps avec ces gens malades de la haine ? Il faut même prier pour eux afin que Dieu leur donne l’énergie vitale de la lucidité afin qu’ils redeviennent sincères d’abord avec eux-mêmes.

Les rancuniers sont des malades spirituels qui s’ignorent à force de se donner trop d’importance. Ce qui débranche Eros c’est-à-dire les pulsions de vie en l’homme c’est le refus de pardonner. Généralement, les rancuniers sont des personnes injustes, des tricheurs et des corrompus qui ne sont jamais à l’aise quand ils ont en face d’eux des gens d’esprits supérieurs. Ils sont ébranlés.

Si tu es capable de te faire du bien sans orgueil, c’est que tu es capable de le faire sans discrimination pour tes semblables.

La vanité, c’est quand le Thanatos nous possède. Le Thanatos sont des pulsions de jalousie et de haine qui structurent notre mental et déterminent notre vie quotidienne dans le désir permanent de rendre le coup pour le coup. Attention! Tout coup à un coût et c’est un couteau à double tranchant.

Plus quelqu’un cherche à être reconnu, se bat pour paraître, plus il est dominé par Thanatos et choisit de détruire Eros en lui.

Rassurez-vous! En tout homme, il y a Eros et Thanatos.

C’est une bataille sans fin de sa vie spirituelle avant d’être une bataille avec les autres.

L’homme ne prie que pour le pardon car seul le pardon a le pouvoir de régénération de notre esprit et d’attraction de la grâce divine pour nos actes de bienveillance.

Maintenant, chacun peut opérer son choix.

Simon Narcisse Tomèty

Joseph Djogébnou : Gildas Ahouissoussi fait une importante mise au point à ses détracteurs (Opinion)

Il n’est interdit à aucun citoyen d’adhérer à une formation politique. Cela relève des libertés fondamentales reconnues à tout citoyen. L’article 14 de la charte des partis politiques interdit plutôt aux personnes membres des institutions de l’Etat d’être membre fondateur ou dirigeant d’un parti politique. Joseph DJOGBENOU avait donc la possibilité d’appartenir à la famille des Progressistes même en tant que Président de la Cour constitutionnelle. 

Afin que l’ignorance des uns ne nous contamine*

Depuis quand Joseph Djogbenou milite-t-il au sein de l’Union Progressiste au point d’en prendre les rênes ?

Il n’est interdit à aucun citoyen d’adhérer à une formation politique. Cela relève des libertés fondamentales reconnues à tout citoyen. L’article 14 de la charte des partis politiques interdit plutôt aux personnes membres des institutions de l’Etat d’être membre fondateur ou dirigeant d’un parti politique. Joseph DJOGBENOU avait donc la possibilité d’appartenir à la famille des Progressistes même en tant que Président de la Cour constitutionnelle.

_Que dit l’article 12 de la loi organique et que retenir de la démission d’un membre de la Cour constitutionnelle ?_

L’article 12 de la loi n°2022-09 du 27 juin 2022 portant loi organique de la Cour constitutionnelle dispose que « conformément aux dispositions de l’article 117 de la Constitution, les membres de la Cour constitutionnelle font de droit, partie de la Haute Cour de Justice à l’exception de son président.

Ce n’est donc pas cet article qui évoque la question de la démission d’un membre de l’institution.

C’est plutôt l’article 15 de ladite loi qui en parle en ces termes : _« un membre de la Cour constitutionnelle peut démissionner par lettre adressée au président de ladite Cour. Celui-ci en avise immédiatement, selon le cas, le président de la République ou le bureau de l’Assemblée nationale, qui dispose d’un délai de deux (02) mois à compter de la réception de l’avis, pour procéder à son remplacement»._

Joseph DJOGBENOU avant d’être Président de la Cour constitutionnelle est membre de l’institution et sa démission ne peut se faire que dans le cadre des prescriptions de l’article 15 initialement évoqué.

A cet effet, il a adressé le mardi 12 juillet 2022, au Vice-président de l’institution qui supplée au président en cas d’empêchement, sa lettre de démission en sa qualité de conseiller et consécutivement de président de la Cour constitutionnelle.

Cela va de soi que dès lors que la lettre de démission de Joseph DJOGBENOU a été reçue, que l’information est parvenue à qui de droit et que la passation de charge a eu lieu, il est redevenu un citoyen ordinaire qui peut prendre activement part à l’animation de la vie politique de son pays.

Koladé Gildas AHOUISSOUSSI

Les précieux conseils de Tomèty aux présidents africains pour « devenir une référence et un grand chef d’Etat » (Opinion)

La cité des grands nains en politique où le pouvoir transformateur de l’argent chosifie toutes les intelligences. Le totalitarisme est la pire des inepties; les ineptes pour ne pas les nommer se croient plus intelligents que tout le monde au prix de l’insémination de la peur et de la corruption. En fait, il leur manque généralement la culture du détachement, tellement qu’ils sont fascinés narcissiquement par leurs « réussites » éphémères qu’ils font la confusion entre le progrès individuel et le développement par l’intérêt général pour le bien commun.

Pour devenir un grand chef d’État : comment devenir un chef-d’œuvre de référence pour son peuple ?

La cité des grands nains en politique où le pouvoir transformateur de l’argent chosifie toutes les intelligences. Le totalitarisme est la pire des inepties; les ineptes pour ne pas les nommer se croient plus intelligents que tout le monde au prix de l’insémination de la peur et de la corruption. En fait, il leur manque généralement la culture du détachement, tellement qu’ils sont fascinés narcissiquement par leurs « réussites » éphémères qu’ils font la confusion entre le progrès individuel et le développement par l’intérêt général pour le bien commun.

Pour cette catégorie de personnes, le développement se résume à ce qui est beau et rarement ce qu’est bon pour les pauvres.

Même si le contrat social de J.J. Rousseau n’est souvent pas bien interprété, autorisez-nous à affirmer ici que Rousseau est l’inventeur du concept de Nexus Sécurité – Développement. La sécurité d’un pouvoir d’État dépend de la manière dont les différentes dimensions de la sécurité humaine sont traitées.

Quand Rousseau disait que chaque personne libère une partie de ses libertés pour former le corpus de la liberté collective garante du vivre-ensemble par une autorité transcendante qu’est l’État pour nous protéger et nous épanouir dans la cité, comment alors ne pas vouloir de la démocratie. Ce n’est pas tous les peuples qu’on développe par la dictature et les monopoles de systèmes.

En Afrique, tous ceux qui ont une conception et une conscience dictatoriales du pouvoir d’État finissent toujours dans la vulgarité. On connaît l’histoire de Mobutu, d’Abasha, de Ben Ali, de Blaise Compaoré, de Siad Barré, d’Alpha Condé, etc. Il faut éviter la démesure car c’est l’après-pouvoir qui fait ce qu’a valu un pouvoir. Et là, la jeunesse africaine ne tolère pas que tout passe en perte et profit. Elle est exigeante en redevabilité morale et éthique. Mieux vaut faire la paix avec son peuple au lieu de l’agresser en permanence.

Que Blaise Compaoré soit obligé de fuir à nouveau de sa terre natale et que sa fille soit mandatée par lui pour présenter des excuses publiques au vaillant peuple du Burkina Faso, alors cette Afrique à des merveilles démocratiques à faire valoir. Je suis fier de cette Afrique de la lucidité citoyenne.

Si l’État est un locataire d’une partie de ma liberté pour se retourner contre ma citoyenneté, cet État est alors un vivier de gens médiocres et incultes qui n’ont rien compris de ce qu’est le chef à travers l’autorité de l’État. Ils n’ont rien compris de la responsabilité sociétale d’un parti politique. Ça se passe ainsi dans les pays où les leaders s’autoproclament et ne sont guère issus d’une reconnaissance sociale véritable.

Je recommande 5 ouvrages de chevet à tous ceux qui veulent devenir ou sont déjà chefs d’État en Afrique :

1/ la charte de Kurukan Fuga de la société du grand MANDÉ de 1236.

Les dispositions de l’article 22 stipule :  » La vanité est le signe de la faiblesse et l’humilité est le signe de la grandeur.

2/ l’Afrique noire est mal partie de René Dumont

3/ le contrat social de Rousseau

4/ l’École des chefs de Gaston Courtier

5/ le Prince de Machiavel pour devenir MACHIAVELIEN et non MACHIAVÉLIQUE

Peut être une image de livre

Simon Narcisse Tomèty

Simon-Narcisse Tomèty : « L’instruction ne se mesure pas aux diplômes et aux titres professionnels, mais… » (Opinion)

Quand un haut cadre ne s’indigne que de son manque d’argent parce qu’il n’en a pas assez pour ses arrière-petits-enfants qu’il n’en a pas encore à 45 ans, c’est qu’il a atteint le seuil irréversible de son addiction à l’immoralité. Celui-là est irrécupérable. Faut-il lui confier de hautes responsabilités? Surtout pas!

Entre les hauts cadres et les chauves-souris : le culte des indignes

Quand un haut cadre ne s’indigne que de son manque d’argent parce qu’il n’en a pas assez pour ses arrière-petits-enfants qu’il n’en a pas encore à 45 ans, c’est qu’il a atteint le seuil irréversible de son addiction à l’immoralité. Celui-là est irrécupérable. Faut-il lui confier de hautes responsabilités? Surtout pas!

Beaucoup de hauts cadres sont en fait de grands hommes sans instruction sur qui leurs peuples ont inutilement investi beaucoup d’argent pour leur éducation pour peu de retombées sur leurs propres pays.

L’instruction ne se mesure pas aux diplômes et aux titres professionnels, mais à la capacité de ne pas se comporter comme un vulgaire jouisseur des soirées endiablées des boîtes de nuit où chacun, dans sa folie alcoolisée, se croit tout permis. Une fois encore, c’est l’éthique qui détermine la vraie grandeur d’esprit et d’action d’un haut cadre. Toute autre considération relève du maquillage du masque. Le traite est dévoilé mais son empilement de masques est toujours là.

Ces incultes non inculturés n’ont ni le sens de l’amour pour la patrie ni l’amour pour eux-mêmes. Ils vivent dans l’indignité et pour ces gens-là, l’argent facile issu de la prédation de deniers publics est leur salut ultime, leur seule réussite sociale. Ils sont heureux d’être des malheureux et c’est l’effet que l’inconscience produit lorsqu’on pousse trop loin le complexe de supériorité monétariste. Même les pintades font attention dans leurs cris stridents pour ne pas paraître cupides. Ces hauts cadres sont-ils comparables aux pintades ? Ils valent moins que leur plumage.

Comment peut-on prétendre être un haut cadre et ne s’indigner de rien de la misère des autres? J’ai été impressionné de constater les vertus de la Zakat, quatrième pilier de l’Islam. La relation compassionnelle entre les riches et les pauvres, c’est dans la proximité et non dans la corruption de soutien à la promotion de la mendicité et de la prostitution.

Quelle sottise alors!

Pendant que je fais très pitié à Dieu, ceux-là chosifiés en esprit et âme, me font de la peine.

Comment peut-on accepter aussi facilement de faire la volonté d’un individu juste pour avoir la possibilité de grimper sur un arbre.

Même les chauves-souris qui adorent y faire leurs demeures pour consommer des fruits mûrs se comportent avec plus de décence. Voilà là où conduit la cupidité des faux hauts cadres sans pudeur.

Il faut que l’Union africaine proclame la journée africaine des hauts cadres diplômés non intellectuels. Ils ont pour la plupart franchi le mur de séparation de la pudeur et n’ont honte de rien. Ils sont incapables d’honorer leurs propres noms.

Comment voulez-vous que l’Afrique soit en paix avec ces marchands de brasiers ? Est-ce que les armes se sont tues en 2020? Non! Au contraire, les abus de pouvoir, les abus d’autorité, les abus de confiance et les abus de biens sociaux ont provoqué une prolifération des foyers de tensions dans toutes les régions du continent.

Ce qui fait un intellectuel, c’est la réflexion, la passion de la vérité, le courage évaluatif de questionner son être et ses actions, le goût modéré en toute chose pour échapper à la démesure de la grandiloquence, la patience d’apprendre de la réalité, l’honnêteté de reconnaître son tort de l’égarement, le désir de ne jamais convoiter tout seul la réussite au risque de tomber dans les excavations de la vanité.

C’était l’éloge des hauts cadres inconscients, inconsistants, inconstants, incapables et inconséquents : les HC5I.

Simon-Narcisse Tomety

Institutionnaliste de réformes publiques

Staséologue praticien

Tomèty à Aïvo et Madougou : « Acceptez toutes les ordures que certains déversent sur vous, c’est Dame Nature qui vous blanchira » (Opinion)

Aucun maître n’est maître du temps puisque les maîtres de chair ont très peur eux-mêmes du temps qui passe et les rattrape.

Aucun maître n’est maître du temps puisque les maîtres de chair ont très peur eux-mêmes du temps qui passe et les rattrape.

Les grands héros contemporains pour qui j’ai une forte admiration pour leur courage d’oser là où d’autres choisissent le chemin facile de la clochardisation active, de la capitulation en rendant leurs armes et âmes pour jubiler dans l’humiliation gratuite au prix non négociable de quelques actes gratifiants.

Vous avez résisté pour montrer que votre amour pour la patrie est plus fort que vous même. C’est la rançon de votre lucidité intellectuelle et d’une espérance mue par une foi inébranlable en l’avenir qui traduit la valeur des vrais grands hommes dont vous incarnez désormais le statut sans être une statue matérielle. Acceptez toutes les ordures que certains déversent sur vous, c’est Dame Nature qui vous blanchira et non plus les hommes qui ont déjà souillé la vérité des Êtres de chair.

Tout pouvoir est si éphémère que certains oublient qu’ils ne sont pas éternels pour construire l’éternité. Seul Dieu est éternel pour faire des choses éternelles en vue d’enrichir l’Éternité. Quand on a compris cette évidence des évidences, alors tout le reste relève de la vanité.

Le Bénin de demain, c’est vous. Et vous comptez pour ce pays.

L’ouragan, malgré sa violence dévastatrice finit par se calmer toujours pour devenir un vent ordinaire.

Demeurez dans l’espérance car, seul Dieu est maître de l’espérance. Les hommes ne sont que locataires de leurs espoirs. Restez dans l’espérance.

Je vous admire! Vous êtes l’incarnation d’une force de l’espérance insondable chers Joël et Reckya.

Votre grand frère Simon-Narcisse Tomety qui vous adore et pour toujours.

Je vous offre cette sagesse de René Char pour vous souhaiter une agréable journée dominicale :

impose ta chance

sers ton bonheur

vas vers ton risque

à te regarder, ils s’habitueront.

Vous serez des prisonniers de Dieu pour toujours mais vous ne serez des prisonniers des hommes de chair que pour un temps parce qu’ils ont eux-mêmes un temps pour tous leurs abus. C’est la loi de la Nature qui en dispose ainsi jusqu’à la fin des temps.

Ainsi soit-il !

Dr Ir Simon-Narcisse Tomety

Staséologue praticien

Institutionnaliste-chercheur en reformes publiques

Éducateur en citoyenneté et développement

Démocratie représentative, démocratie directe, organisation des élections, législative 2023 : Les clarifications de Georges Otchéré (Opinion)

En vertu de  l’article 4 de notre Constitution, la volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics. Depuis son indépendance, notre pays a choisi la forme républicaine de l’Etat et la démocratie représentative qui impliquent que les fonctions politiques sont électives. Les élections constituent donc, le mécanisme par lequel le peuple choisit ses représentants.

En vertu de  l’article 4 de notre Constitution, la volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics. Depuis son indépendance, notre pays a choisi la forme républicaine de l’Etat et la démocratie représentative qui impliquent que les fonctions politiques sont électives. Les élections constituent donc, le mécanisme par lequel le peuple choisit ses représentants.

La démocratie représentative ou le régime représentatif est le système politique dans lequel on reconnaît à une assemblée restreinte le droit de représenter un peuple, une nation ou une communauté et de prendre les décisions la concernant. La démocratie représentative se distingue de la démocratie directe dans laquelle, l’ensemble des décisions sont prises par l’ensemble des citoyens. Ce n’est pas le cas au Bénin.

Ici chez nous, la volonté du peuple s’exprime à travers ses représentants. Il s’agit des députés qui exercent le pouvoir législatif. Ils votent les lois et s’assurent de leur mise en application correcte par le Gouvernement qui exerce le pouvoir exécutif. Ainsi, aussi bien les députés que le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, qui exercent respectivement le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, ils sont tous des élus. Pour autant, ils ne font pas ce qu’ils veulent, la Constitution organise les règles de dévolution et d’exercice du pouvoir en République du Bénin.

En l’absence d’une stratégie de communication et de sensibilisation sur ces notions élémentaires essentielles avec le peuple profond, on comprend pourquoi certains déplorent que les députés votent des lois sensibles sans se référer au préalable aux citoyens.

Le problème au Bénin est l’absence de ligne substantielle de crédits au budget de fonctionnement de la CENA pour communiquer sur ces questions qui participent de la consolidation de la démocratie, conformément à l’article 32, tiret 5 du code électoral qui dispose que, la Direction Générale des Elections (DGE), sous la supervision du Conseil Electoral est chargée de la vulgarisation du code électoral et des textes électoraux. La première mandature de la CENA permanente a fait des efforts dans ce sens avec le concours des partenaires et celui de la société civile.

Evidemment, Il faut reconnaître que notre administration n’avait pas la culture de la communication d’objectifs. Elle concentrait souvent ses efforts sur la propagande. Beaucoup de cadres techniques du secteur financier pensent que l’organisation des élections est comme une activité mécanique qui se limite à l’achat d’urnes et à l’impression des bulletins.

Une élection est une activité complexe dont les données changent en fonction du contexte sociopolitique et de la nature du scrutin. Aussi, le volet gestion des risques et catastrophes par exemple est-il souvent méconnu et absent du budget général des élections. Ce sont des faiblesses qu’il convient de corriger.

Ces manquements expliquent en partie, qu’après plus de trente ans de pratique, la perception et les usages que font nos compatriotes des libertés fondamentales sont la cause des dysfonctionnements de notre démocratie.

Le peuple aura à choisir le 8 janvier 2023, lors des élections législatives, 109 représentants à l’Assemblée nationale dont 24 femmes. La communication doit précéder, accompagner et suivre la première mise en application dans notre pays du mécanisme de discrimination positive à l’égard des femmes. Cela parait si facile mais autant que ça. Rappelez-vous la polémique autour de la première implémentation du système de parrainage dans notre pays en 2021, si la CENA n’avait pas très vite imaginé puis communiquer sur les dispositions efficientes et efficaces de mise en œuvre, on aurait enregistré une fraude massive au formulaire de parrainage.

De la qualité des personnalités qui seront appelées à siéger à la 9e mandature de l’Assemblée nationale dépendra la pérennisation des résultats des transformations structurelles et infrastructurelles en cours dans notre pays.

Il est impératif que le nouveau parlement corrige les aspects incohérents du cadre juridique des élections en vue d’améliorer la gestion et la gouvernance électorales en République du Bénin.

 Georges Otchéré

Bénin-Richard Boni Ouorou révèle ce qui « séduit » chez Patrice Talon

Des éloges qui sortent de la bouche d’un critique du régime de la rupture, suffit pour faire la une d’un journal. En effet, pourtant opposé à Patrice Talon, Richard Boni Ouorou vient de lui dresser le tapis rouge dans un domaine.

Des éloges qui sortent de la bouche d’un critique du régime de la rupture, suffisant pour faire la une d’un journal. En effet, pourtant opposé à Patrice Talon, Richard Boni Ouorou vient de lui dresser le tapis rouge dans un domaine.

Se prononçant sur la visite du président Macron à Cotonou, le Politologue a, tout en faisant la différence  entre ‘‘Talon anti-démocratie et anti-libéral sur le plan social’’, laissé entendre que  « c’est beaucoup plus -espérant- de voir Patrice Talon aux côtés d’Emmanuel Macron que Yayi Boni dans le même rôle ».

Une transition pour lui, pour saluer le sens de la planification et de l’organisation de l’actuel locataire de la marina.

« Il y a quelque chose dans le domaine de l’organisation qui séduit chez Patrice Talon »

« Pour quelqu’un comme moi, qui même ici refuse de courber l’échine devant qui que ce soit et qui voue un culte pour la planification et la beauté dans l’organisation, je dois avouer qu’il y a quelque chose dans le domaine de l’organisation qui séduit chez Patrice Talon », a-t-il reconnu, sans ambages.

Richard Boni Ouorou reste convaincu que cette discipline de Talon au niveau de l’organisation et de la planification peut-être utile au Bénin si cela est bien exploité. Il invite alors chacun à lui mettre la pression pour une  transformation positive du Bénin sur les plans de la démocratie et des libertés.

« Il nous revient à chacun selon ses moyens de lui forcer la main pendant qu’il est encore au timon de l’Etat à innover plus en matière de démocratie et des libertés et surtout de faire en sorte qu’à sa suite, celui ou celle qui prendra le pouvoir d’État continue dans cette dynamique de planification et d’organisation en toute beauté mais aussi de performer l’image et la représentativité béninoise », a lancé Richard Boni Ouorou.

L’annonce de la création de son parti politique n’est donc pas anodine.

 Manassé AGBOSSAGA

 

 

Un Citoyen explique pourquoi on ne balaie pas la nuit dans la tradition africaine (Opinion)

Autrefois dans nos sociétés africaines, la tradition était très respectée.

On ne balaie pas la nuit

Simple superstition ou véritable interdit ?

Autrefois dans nos sociétés africaines, la tradition était très respectée.

Nul n’osait défier ou braver les interdits et les totems instaurés dans chaque clan ou dans chaque maison familiale par les ancêtres fondateurs.

Le châtiment ne se fait pas prier quand on joue à l’insolent ou au téméraire.

Les conséquences sont toujours immédiates pour servir d’exemple aux autres.

« On ne balaie pas la nuit » ;

« On ne siffle pas la nuit » ;

« On ne se coupe pas les ongles la nuit » ; « On ne chante pas sous la douche ou à la cuisine »; etc…. sont autant d’interdits qui ont leur fondement dans les pratiques ancestrales.

Certes, la plupart des parents d’aujourd’hui ne savent pas ou ne prennent vraiment pas la peine d’expliquer à leurs enfants,

les raisons qui se cachent derrière chaque interdit.

Ignorants peut-être aussi pourquoi on ne fait pas ci ou ça, ils ne se contentent que de les transmettre de génération en génération.

Mais, le problème est que nous ne sommes pas aussi curieux.

Pourquoi dans nos traditions, il est interdit de « balayer la nuit » ?

En réalité, en créant chaque maison familiale ou chaque clan, les ancêtres fondateurs qui, naturellement vouaient de sérieux cultes d’adoration à des entités spirituelles fortes, prenaient la peine d’y enterrer de puissants gris-gris aux fins d’assurer une protection spirituelle efficace de leur concession contre tout éventuel danger et les mauvais esprits.

Aussi, installaient-ils entre autres dans les maisons, ce qu’on appelle le « Xwéli »,

un culte dont le nom signifie littéralement en français : “asseoir la maison”.

C’est une divinité qui assure la protection de l’espace familial.

Il permet de rendre stable et sereine la maisonnée en chassant les mauvais esprits et en éloignant les étrangers qui viennent avec de mauvaises intentions.

À l’instar de toutes les autres divinités du panthéon VODOUN, les ancêtres vouaient également un culte sérieux à Sakpata, divinité de la terre, encore appelé Ayinɔn ou Ayihɔsu (maître de la terre), qui se manifeste par les maladies éruptives et contagieuses (variole, rougeole, varicelle, etc).

Ainsi donc, « balayer la nuit » est une désobéissance, une manière de provoquer “volontairement ou involontairement” les divinités qui assurent la protection des maisons et des villes.

C’est une manière de transgresser leurs lois.

Conséquences : elles peuvent baisser la garde et vous soumettre à des châtiments.

C’est dire que la plupart des interdits sont liés à des divinités tutélaires ou carrément à des pratiques cérémonielles propre à chaque famille d’où nous sommes issus.

« Balayer la nuit », c’est en réalité désobéir aux principes établis par la croyance aux divinités.

Ce n’est pas banal.

C’est plutôt sérieux.

Et parfois en cas de nécessité, il est conseillé de dire en balayant :

« ago agooo … », comme pour demander la permission aux entités invisibles aux fins de pouvoir nettoyer une partie du sol pour peut-être se coucher.

UN EXEMPLE ILLUSTRATIF

Personnellement, quand j’étais encore enfant, mes parents (Père : Dah, chef de famille et Mère : Tangninon, prêtresse) me disaient toujours :

« On n’attise pas le feu avec les pieds ».

Je ne savais pas pourquoi et je n’osais pas demander.

Un jour, nous avons perdu un membre de la famille et il fallait faire les funérailles (yɛsù) auxquelles j’avais assisté.

C’est là que j’avais compris que « attiser le feu avec les pieds » et « chanter en préparant de la nourriture » est une pratique qui faisait partie intégrante des rites funéraires de notre famille.

C’est-à-dire qu’il y a une cérémonie spéciale dans le rituel dénommé Djɔnǔdidɔ, qui d’ailleurs est exclusivement réservé aux personnes décédées, où on chante des chansons sacrées en préparant un repas pendant lequel on attise le feu avec les pieds.

Par Maxime Ahouèmadjèhouégni TCHIBOZO

Législatives 2023 au Bénin : L’ennemi commun, selon Georges Otchéré (Opinion)

Ce n’est point un secret qu’au Bénin, les acteurs politiques n’ont pas toujours le reflexe du retour périodique vers leurs électeurs pour garder cette proximité nécessaire à la consolidation des liens d’adhésion. Certains ignorent que la proximité est une servitude incontournable des fonctions électives. L’acteur politique doit accorder une part non négligeable de son temps à la valorisation des formes traditionnelles de proximité comme les rencontres périodiques informelles avec les leaders locaux, les réunions publiques ou encore les visites sur les marchés, les centres de santé, les écoles etc.

Ce n’est point un secret qu’au Bénin, les acteurs politiques n’ont pas toujours le reflexe du retour périodique vers leurs électeurs pour garder cette proximité nécessaire à la consolidation des liens d’adhésion. Certains ignorent que la proximité est une servitude incontournable des fonctions électives. L’acteur politique doit accorder une part non négligeable de son temps à la valorisation des formes traditionnelles de proximité comme les rencontres périodiques informelles avec les leaders locaux, les réunions publiques ou encore les visites sur les marchés, les centres de santé, les écoles etc.

Cette démarche permet de construire la marque qui distingue des autres. Pour un acteur de la mouvance par exemple, sa proximité avec la base lui permet, dans une relation de confiance, de collecter les données de terrain pour les relayer à l’autorité afin que des solutions soient trouvées aux problèmes posés.

Les partis de l’opposition ne sont pas non plus exempts de tout reproche. Rarement, ils formulent des propositions de solutions alternatives à celles préconisées par le Gouvernement pour la satisfaction des besoins du peuple. Le discours de campagne peut être rude et sans concession, mais il doit être digne et respectueux de l’autre et du droit à la différence. Il ne doit jamais sortir du contexte juridique. Il a vocation à unir plutôt qu’à désunir et porter sur les attentes des populations.

Être candidat aux fonctions de député impose à celui qui le prétend une obligation de dignité, d’honnêteté, de sincérité et de vérité. Le candidat doit se soumettre à une exigence éthique irréprochable et de loyauté vis-à-vis de sa formation politique et des électeurs. Malheureusement, cela requiert des aptitudes et un savoir-faire de plus en plus rare. Rappelez-vous ce qu’a été le discours politique au début du renouveau démocratique avec des leaders comme Albert TEVOEDJRE, Gatien POGNON, Antoine ADANKLOUNON, Bruno AMOUSSOU, Yves Edgard MONNOU, et j’en passe. Quand ils prenaient la parole, on avait du plaisir à les écouter, car ils donnaient du sens au discours politique.

Bientôt, s’ouvrira la campagne électorale pour les législatives de 2023. Chaque camp, selon son obédience fourbit déjà ses armes. Les opposants sont convaincus que la cherté de la vie et les problèmes inhérents à tout régime basé sur la rigueur constituent leurs atouts majeurs. En face, le camp de la majorité présidentielle est tellement convaincu que le bilan du Chef de l’Etat plaide pour lui. Erreur de jugement, ni pour l’un, ni pour l’autre, rien n’est gagné d’avance, l’ennemi commun s’appelle le taux de participation.

Notre démocratie ne s’est pas remise de l’absence de débat politique lors des dernières élections à cause de la pandémie du Covid 19, laissant intacts les sujets de grande préoccupation auxquels nous aurions dû trouver collectivement des solutions. Ce faisant, la politique est restée trop longtemps sourde aux aspirations légitimes du peuple souverain. Elle a trop longtemps, ignoré le Bénin profond qui vit son avenir comme une menace. La campagne pour les législatives de 2023 doit être l’occasion de réconcilier la politique avec les béninois. Encore faut-il que les hommes politiques, toute obédience confondue, se montrent irréprochables à tous égards.

La faible participation électorale observée un peu partout dans le monde n’épargnera pas le Bénin. Le taux de participation apparaît aujourd’hui comme un déterminant qui témoigne du fossé qui, de plus en plus, sépare les gouvernants des gouvernés. Pour résoudre ce problème, peut-être faudra-t-il que les hommes politiques s’inspirent de Jésus, considéré comme le plus grand homme de tous les temps ?

En effet, par ses enseignements dynamiques, sa proximité avec ses disciples, la façon dont il a vécu en harmonie avec les siens, il a su garder une influence certaine sur l’humanité. Malgré les années qui passent, sa parole demeure, résiste au temps et vivifie plus d’un. Toi, homme politique, as-tu une parole ? Comment te comportes tu dans la société ?  Quel regard les populations portent-elles sur toi ? Jésus est surement un bel exemple de communicant dont tu dois t’inspirer. C’est ce que je crois..

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