Une histoire montée de toute pièce au sujet de l’ancien président ivoirien a fait le tour des réseaux sociaux et des médias, ces derniers jours. Celle de son refus à un entretien exclusif demandé par deux journalistes français de RFI et France 24. Dans un communiqué publié ce jeudi, le porte-parole du président Laurent Gbagbo a démenti l’information Laurent Gbagbo, rappelant l’attachement de l’ancien président ivoirien à la liberté de presse.
Une histoire montée de toute pièce au sujet de l’ancien président ivoirien a fait le tour des réseaux sociaux et des médias, ces derniers jours. Celle de son refus à un entretien exclusif demandé par deux journalistes français de RFI et France 24. Dans un communiqué publié ce jeudi, le porte-parole du président Laurent Gbagbo a démenti l’information, rappelant l’attachement de l’ancien président ivoirien à la liberté de presse.
COMMUNIQUE
« Depuis quelques jours, une information relayée par de nombreux médias ainsi que les réseaux sociaux fait état d’une conversation qui aurait eu lieu entre son Excellence le Président Laurent GBAGBO et des journalistes de Radio France Internationale (RFI). L’information avance que lesdits journalistes auraient introduit une requête d’interview auprès de son Excellence le Président Laurent GBAGBO et que ce dernier l’aurait rejetée aux motifs de griefs antérieurs qu’il aurait contre la presse française en général et singulièrement contre RFI.
Je tiens, par la présente, à démentir cette information.
Un tel échange n’a jamais eu lieu entre le Président Laurent GBAGBO et les journalistes cités dans l’information qui circule.
Je voudrais rappeler, à toutes fins utiles, que le Président Laurent GBAGBO accorde une importance primordiale à la liberté de presse en ce qu’elle constitue un pilier essentiel de la démocratie. C’est pourquoi, pendant sa présidence, il a dépénalisé le délit de presse. Il ne saurait par conséquent frapper d’ostracisme un média ou un groupe de médias au seul motif que ces derniers auraient été médisants à son égard.
Au moment qu’il jugera opportun, son Excellence le Président Laurent GBAGBO choisira librement, sans discrimination préétablie, le média ou les médias à qui il accordera ses interviews. »
Le ministre Justin Katinan KONE Porte-Parole du Président Laurent GBAGBO.
Frédéric Béhanzin et Fred Houénou ont effectué une sortie ce mercredi 17 juin 2020, qualifiée de rentrée politique. Voir les deux hommes côte à côte a fait resurgir les souvenirs de leur « folie ». Pas mentale, mais politique.
Frédéric Béhanzin et Fred Houénou ont effectué une sortie ce mercredi 17 juin 2020, qualifiée de rentrée politique. Voir les deux hommes côte à côte a fait resurgir les souvenirs de leur « folie ». Pas mentale, mais politique.
En effet, avant l’avènement du régime de la Rupture, les deux hommes avaient déclaré leur « folie » pour le chantre de l’émergence, puis de la refondation.
Frédéric Béhanzin et Fred Houénou s’étaient fais connaître à l’opinion publique en tant que avocat-défenseur de Boni Yayi, sous l’étiquette « Les Fous du Roi ». A cette époque, quiconque commettait l’erreur de critiquer l’ancien président, cherchait leur palabre.
Ils n’hésitaient pas à s’attaquer et à répondre comme de véritable « fous » à quiconque osait critiquer « Yinwè ».
Mais, « Les Fous du Roi » n’étaient pas que composés de Fred Houénou et de Frédéric Béhanzin. Il y avait entre autres, Lucien Médjico et El Farouk Soumanou.
Ces quatre là composaient la dream team des « Fous du Roi » qui a disparu juste au lendemain du départ de Boni Yayi.
Par exemple, Lucien Médjico après plusieurs sorties politiques infructueuses a opté pour une reconversion. Toujours en boubou blanc, il dit être désormais au service de la paix
Fred Houénou a annoncé à qui voulait l’entendre qu’il prenait une retraite politique. Seuls les kpakpatos ont compris qu’il s’agissait d’une stratégie pour rebondir et s’approcher de la marmite rupturienne. La preuve, il a été nommé au ministère de la communication et est plus que jamais actif sur le terrain politique.
Quant à Farouk Soumanou, il est aux côtés de Paul Hounkpè, Théophile Yarou et consorts. Avec ces derniers, lui l’ancien amoureux-fou de Boni Yayi a contraint son mentor à abandonner le parti FcBe.
Avec le temps, chacun s’est cherché de son côté, sans jamais rompre les amarres.
Alors cette sortie politique conjointe Frédéric Béhanzin-Fred Houénou laisse t- elle entrevoir un retour de la dream team, les « Fous du Roi », pour cette fois avec Patrice Talon à l’origine de leur « folie » ?
Les mesures prises par le gouvernement lors du conseil des ministres du 10 juin dernier pour soutenir les entreprises suscitent moult réactions. Dernière en date, celle de l’ancien ministre des sports, Ganiou Soglo. Revenant sur les conséquences de la pandémie au Covid-19 au plan mondial et africain, l’ancien ministre qualifie de « mesurettes » les actions prises par le gouvernement Talon pour voler au secours des entreprises. Dans un esprit critique, il suggère d’autres pistes au gouvernement. Pour plus de détails, nous vous proposons son développement…
Les mesures prises par le gouvernement lors du conseil des ministres du 10 juin dernier pour soutenir les entreprises suscitent moult réactions. Dernière en date, celle de l’ancien ministre des sports, Ganiou Soglo. Revenant sur les conséquences de la pandémie au Covid-19 au plan mondial et africain, l’ancien ministre qualifie de « mesurettes » les actions prises par le gouvernement Talon pour voler au secours des entreprises. Dans un esprit critique, il suggère d’autres pistes au gouvernement. Pour plus de détails, nous vous proposons son développement.
« Il faut que je vous dise…
Les grandes crises mondiales de façon générale impactent indubitablement positivement ou négativement l’économie d’un pays. C’est ainsi que la pandémie coronavirus et ses corollaires de part sa propension vont bouleverser les rapports de forces économiques et sociales sur la planète.
L’après Covid-19 se dessine déjà avec les stratégies de déconfinement observées de part et d autre dans le monde. Les observateurs assidus constateront indéniablement que les relations internationales sont d’ores et déjà bouleversées. Par conséquent les Etats-Unis sortiront affaiblis, leur leadership sera désormais fortement disputé par une Chine qui pèsera sur le monde un peu plus aujourd’hui qu’hier. L’Union Européenne de son côté, avec son pacte de stabilité prouve à l’opinion publique qu’il existe une certaine solidité en son sein, malgré les quelques balbutiements observés au moment où elle était l’épicentre de la pandémie. La construction européenne s’en trouve renforcée.
Quid de l’Afrique ?
Les prévisions les plus pessimistes étaient envisagées pour le continent. Tout le monde se rappelle de la mise en garde du docteur Adhanom Ghebreyesus Directeur de l’OMS. La résilience du continent du fait des différentes crises vécues l’ont préparé à mieux supporter les effets mortifères de ce mal du 21ème siècle.
La crise a ceci de cruel qu’elle affaiblira davantage les Etats vulnérables, elle les poussera à mettre en œuvre des mesures d’urgence inédites par l’ampleur de la situation.
Dans ce cadre, les autorités Béninoises après avoir pris par-dessus la jambe la sécurité sanitaire de nos populations, se découvre soudainement une âme charitable et a proposé lors de son dernier Conseil des Ministres des mesurettes dans le seul but distraire l’opinion. De la poudre de perlimpinpin dirai-je pour paraphraser le président Macron.
Contrairement à d’autres pays africains, le Bénin n’a pas opté pour le confinement mais plutôt pour un cordon sanitaire autour de certaines villes. Qu’est ce qui justifie alors cette décision du Conseil des Ministres du mercredi 10 juin ? Au plus fort de la pandémie, les populations étaient livrées à elles-mêmes. Aucune mesure d’accompagnement, pas de plan riposte digne d’un pays émergent jouissant d’une croissance culminant à 7,5 %. Subitement, dans un élan de magnanimité le gouvernement dégotte 75 milliards de nos francs dont une grande partie est pour les entreprises sachant que les plus florissantes sont détenues par le président Talon et ces affidés. Faut-il rappeler que dans le domaine des affaires il n’y a pas de mesures universelles qui s’appliquent à tout le monde.
Je serai tenté de dire que nous sommes dans un cas manifeste de prévarication pure et simple.
Là encore, nos dirigeants se trompent.
La machine économique mondiale est grippée : les prix des produits d’exportation dégringolent, d’énormes invendus sont à constater, la baisse des recettes est une triste réalité et enfin le tarissement de liquidité entraîne des conséquences incommensurables. Il faut de l’argent frais pour relancer l’économie. Il urge donc de remettre le pays au travail.
Pour ce faire, je crois profondément que nous devons dans un premier temps ravaler notre fierté et négocier avec notre grand voisin de l’Est, le Nigéria pour une réouverture des frontières. Diriger un pays c’est prendre en compte l’intérêt seul du peuple. La dynamique pour le Bénin est dorénavant de créer le plus possible de la richesse, une richesse qui permettra d’augmenter l’assiette fiscale des impôts et donc des recettes pour répondre aux impondérables de l’Etat.
Les emprunts et autres prêts devraient servir à redonner de l’oxygène aux petites entreprises. Dans un deuxième temps, il s’agira d’injecter de l’argent dans l’économie locale pour que l’argent circule et stimule la consommation. Le Covid-19, enfin pour le bénin devrait être une opportunité, l’occasion idoine de repenser notre modèle économique en misant par exemple sur la transformation, la petite transformation. Créer un fond d’appui à la transformation dans le but de susciter des vocations dans ce secteur. L’enjeu serait de créer un engouement collectif.
Le Bénin devra orienter ses efforts dans d’autres cultures d’exportation autre que le coton tel que nous l’exploitons aujourd’hui. Si la propension est de rester dans ce domaine, nous pouvons partir sur du bio, qui peut s’avérer être une niche.
Une des leçons de cette pandémie est qu’elle a permis de mettre en exergue le rôle de l’humain dans notre société. L’Homme doit dorénavant être au cœur de toute politique publique. Il faut penser y adjoindre, un grand investissement dans la formation et l’éducation qui sont des défis de demain dans la cadre d’une éventuelle politique d’industrialisation du Bénin (une formation adaptée à nos réalités).
Enfin, il ne faudra pas oublier la santé. Nous devons repenser notre système de santé. La santé pour tous sera un leitmotiv.
C’est comme cela que j’imagine le Bénin nouveau, le Bénin de l’après Covid.
Pour ce deuxième numéro de « Marigot des médias », nous recevons un confrère à plusieurs casquettes. Journaliste, blogueur, promoteur de l’agence de communication <>, et membre d’organisations de jeunes et de la société civile, Zek Alafaï, a bien voulu partager avec nous, son parcours, ses beaux souvenirs, les difficultés du métier. Sur ce dernier point, l’ancien produit de Radio univers semble ne pas regretter son choix, celui de faire carrière dans la presse au détriment de sa formation de base, les sciences juridiques. Détails !!!
Pour ce deuxième numéro de « Marigot des médias », nous recevons un confrère à plusieurs casquettes. Journaliste, blogueur, promoteur de l’agence de communication << integral advertisement>>, et membre d’organisations de jeunes et de la société civile, Zek Alafaï, a bien voulu partager avec nous, son parcours, ses beaux souvenirs, les difficultés du métier. Sur ce dernier point, l’ancien produit de Radio univers semble ne pas regretter son choix, celui de faire carrière dans la presse au détriment de sa formation de base, les sciences juridiques. Détails !!!
Kpakpat Médias: Merci de vous présentez à nos lecteurs et lectrices?
Je suis Zek Adjitchè Alafaï, blogueur et journaliste indépendant ivoiro-béninois, membre du réseau international des journalistes arabes et africains (Rijaa). Je suis titulaire d’une Maîtrise en sciences juridiques, option Droit des affaires et carrières judiciaires. Je suis célibataire, néanmoins père d’un jolie petit garçon de 6ans.
Parlez-nous un peu de votre parcours dans le métier ?
Je suis arrivé au journalisme en 2009 par Radio Univers, la radio-école de l’université d’Abomey-calavi, qui a vu le jour en 1990. J’y ai animé plusieurs émissions de la grille des programmes d’alors dont «au parfum d’un plume » dédiée à la promotion du livre et aux acteurs de la chaîne du livre.
Pour lever tout équivoque, je dois dire que je suis de la promotion 2009 dont le parrain est Tiburce Adagbè, le promoteur de l’hebdomadaire « le déchainé du jeudi » et l’auteur de « mémoires de chaudron », un feuilleton polico-littéraire à succès qui relate les péripéties de la conquête et de l’ascension au pouvoir de l’ancien président de la République, Boni Yayi dont il fut l’un des plus proches collaborateurs.
Après la formation à Radio Univers et un stage de courte durée à radio Planète, je me retrouve grâce à Jean-Eudes Dakin à l’Institut maritime de management et de communication (IMC), créé et dirigé par Joseph Innocent Gandaho, expert maritime, premier directeur général du Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB) et secrétaire exécutif du l’Union des conseils des chargeurs africains (Ucca). Il fut par ailleurs conseiller technique de l’ancien chef de l’Etat, Mathieu Kérékou. L’institut éditait un journal « tam-tam afrik » et un magazine, « le magazine des métiers de la mer (3m) >>. Il était également l’un des pionniers de la presse en ligne au Bénin. Il possédait au moins trois sites internet, un pour le journal, un autre pour le magazine et un troisième pour l’institut même. C’est là donc que je deviens rédacteur web, peaufine et affine ma plume et m’intéresse aux questions liées au droit maritime.
C’est néanmoins à « Soleil Bénin infos » que je découvre véritablement l’univers médiatique béninois. J’en deviens le rédacteur en chef peu avant de me consacrer à mon propre projet de presse, la création et l’animation du blog d’information « le sanctuaire du messager » et de l’agence de communication << integral advertisement>>.
Vous avez fait vos premiers pas dans la presse par la radio, mais vous êtes aujourd’hui dans la presse en ligne. Pourquoi ce changement de cap ?
Je n’ai pas changé de cap. Je suis juste la ligne, sinon la courbe de mon destin et le cours de ma vie. C’est à IMC que j’ai découvert la presse en ligne qui était encore embryonnaire. J’y suis revenu tout naturellement parce dans beaucoup de secteurs, le numérique a beaucoup fait évoluer les choses. Le métier de journaliste a été profondément bouleversé avec le développement du numérique. Je crois, ma foi, que l’avenir de la presse est dans le développement de la presse en ligne.
Vivez-vous de votre profession ?
Je ne fais que ce métier. C’est donc tout naturellement de cette profession que je tire mon gagne-pain. Maintenant, il y a des hauts et des bas. Des moments où tout est rose et des moments où on broie du noir et on est bien obligé de vivre de l’aide et de l’assistance de bonnes volontés. C’est qu’il n’est en réalité pas facile d’être journaliste dans un pays pauvre comme le nôtre où les conditions de travail dans les rédactions, surtout de presse écrite, sont dévalorisantes.
Si c’était à refaire, choisirez vous la presse ?
Comme je l’ai dit plus haut, je suis juste le cours de ma vie, la courbe de mon destin. Je n’ai donc aucun regret quant à la profession que j’exerce. Tout est question d’opportunités dans la vie. Je dirai même que ce métier m’a rendu un très grand service, celui de mieux comprendre la société dans laquelle je vis, le fonctionnement de son système politique et bien d’autres choses. Choses que j’avais apprises en théorie sur les bancs de la faculté de droit et de sciences politiques (fadesp) mais que la pratique du métier de journaliste m’a permis de comprendre davantage. Donc, si c’était à refaire, oui je le referai, mais avec plus de lucidité.
Des exploits et déceptions…
Je ne parlerai pas d’exploits en tant que tel mais d’événements qui m’ont marqué. La première, c’est la participation aux manifestations officielles du world press freedom day, à Accra en 2018, organisé par l’Unesco et le gouvernement ghanéen. C’était une fierté d’avoir participé à cette grande messe qui réunit chaque année le gotha des journalistes venant des quatre coins du monde.
La deuxième chose que je peux évoquer est que ce métier nous fait rentrer dans les endroits les plus insoupçonnés et nous fait rencontrer des personnes qu’il nous serait difficile d’approcher si nous étions de simples citoyens. C’est comme cela, j’ai pu rencontrer à Niamey en 2015, avec mon confrère François Djandjo, le ministre Mohamed Bazoum, aujourd’hui le candidat du parti au pouvoir pnds-tarayya pour succéder à l’actuel président de la République, Mahamadou Issifou.
Déceptions…
Je me désole juste que le métier ne soit pas si valorisant du point de vue rémunération. Mais, cela est compensé par les opportunités que le métier offre. Ensuite, c’est ce métier là qui sait défendre mieux que quiconque les droits des travailleurs des autres corps de métier, mais paradoxalement, les problèmes du secteur sont comme des sujets tabous. On évoque véritablement nos problèmes que dans une perspective électoraliste lorsqu’il faut élire nos représentants dans les institutions, organismes et autres faîtières.
Quand Zek Alafaï n’est pas pris par le métier, que fait t- il?
Je suis membre de plusieurs organisations de jeunes et organisations de la société civile qui œuvre pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), pour la promotion de la culture de la paix, l’assistance à l’enfance défavorisée et aux personnes démunies. Dans ce cadre, j’ai participé aux travaux de priorisation des cibles ODD organisé par le gouvernement du Bénin et les partenaires techniques et financiers (ptf) en 2017. Quand je ne suis donc pas pris par mon métier, j’aide mon pays à ma manière, de même que les hommes et les femmes qui y vivent et qui aspirent à un mieux-être.
Des loisirs…
Comme loisirs, j’aime tout naturellement la lecture, les documentaires, la marche, le footing, les voyages, la découverte de milieux nouveaux pour moi. Je pratique l’écotourisme et je suis un ancien amateur de golf.
Quel conseil avez-vous à donner aux jeunes qui souhaitent faire carrière en journalisme ?
Bon, moi aussi, j’ai toujours besoin de conseils hein. On ne finit jamais d’apprendre. Cela étant dit, le conseil que je peux donner aux plus jeunes que moi, car selon la charte africaine de la jeunesse, je demeure encore un jeune, qui veulent embrasser le métier de journaliste, je leur dirai tout simplement, dans un premier temps, d’aimer le travail bien fait. Pas de l’à peu près. Ensuite, d’être très ambitieux. Le reste viendra à force de patience et de persévérance. Un proverbe africain, wolof en particulier nous (r)enseigne que : << celui qui est patient est plus efficace que celui qui n’est qu’intelligent>>.
Quelques heures après l’annonce de la disparition du député Alidou Démonlé Moko, ce dimanche 14 juin, le président de l’Assemblée nationale a exprimé sa tristesse et sa compassion. Sur sa page, Louis Vlavonou a notamment décrit le défunt comme un « ami, collègue, intègre épris de paix et de justice », qui apportait une touche particulière à la qualité des débats au parlement. ..
Quelques heures après l’annonce de la disparition du député Alidou Démonlé Moko, ce dimanche 14 juin, le président de l’Assemblée nationale a exprimé sa tristesse et sa compassion. Sur sa page, Louis Vlavonou a notamment décrit le défunt comme un « ami, collègue, intègre épris de paix et de justice », qui apportait une touche particulière à la qualité des débats au parlement. Nous vous proposons son témoignage.
« POURQUOI LUI ?
J’ai appris avec une grande tristesse, ce dimanche 14 juin 2020, la nouvelle de la disparition du député Alidou DEMONLE MOKO, un collègue pondéré et très brillant dans sa participation aux activités parlementaires. Alidou n’était pas qu’un simple collègue, c’était aussi un ami. Sa présence effective rendait nos débats plus constructifs.
Je peine à trouver les mots justes mais je tiens tout de même à lui rendre le témoignage dû à la qualité d’homme intègre épris de paix et de justice qu’il a incarné jusqu’à sa triste disparition.
Alidou DEMONLE MOKO restera toujours dans nos cœurs !
Mes plus sincères condoléances à toute sa famille biologique et politique ainsi qu’à tous les députés de la huitième législature ». 🙏🏾
C’est une triste nouvelle qui vient de frapper l’Union progressiste alors que le parti était concentré sur la formation de ses nouveaux élus communaux. Ce dimanche 14 juin 2020, le parti vient de perdre l’un de ses représentants au parlement…
C’est une triste nouvelle qui vient de frapper l’Union progressiste alors que le parti était concentré sur la formation de ses nouveaux élus communaux. Ce dimanche 14 juin 2020, le parti vient de perdre l’un de ses représentants au parlement.
Pour cause, le député, Alidou D. Moko, est décédé ce jour. Si la cause officielle de sa mort n’est pas encore connue, plusieurs médias ont toutefois fait savoir qu’il est décédé dès suite d’une courte maladie.
L’ancien maire de Kandi (2015-2019à avait fait son entrée au Parlement suite à la démission du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale Alassane Seïdou, élu dfans la première circonscription électorale.
Désormais, la 8ème législature se retrouve à 82 députés.
Nicolas Sarkozy a sa stratégie pour se débarrasser de l’actuel premier ministre français Edouard Philippe, dont la cote de popularité ne fait que grimper ces dernières semaines, pour la fin du quinquennat. Et selon l’hebdomadaire Le Point, l’ancien président aurait fait part de celle-ci à Emmanuel Macron…
Nicolas Sarkozy a sa stratégie pour se débarrasser de l’actuel premier ministre français Edouard Philippe, dont la cote de popularité ne fait que grimper ces dernières semaines, pour la fin du quinquennat. Et selon l’hebdomadaire Le Point, l’ancien président aurait fait part de celle-ci à Emmanuel Macron.
Manassé AGBOSSAGA
Selon l’hebdomadaire, Nicolas Sarkozy aurait conseillé à Emmanuel Macron de remplacer Edouard Philippe et de nommer à Matignon un fidèle.
L’ancien président français aurait particulièrement recommandé Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée.
En outre, Le Point révèle que Nicolas Sarkozy aurait conseillé à Emmanuel Macron de faire, de la suppression du poste de Premier ministre, l’une des promesses de sa campagne pour sa réélection en 2022. Toutefois, cette disposition impliquerait une réforme constitutionnelle, Emmanuel Macron qui a pour habitude de consulter l’ancien président examinera sans doute cette proposition.
Interpelé par l’envoyé spécial de kpakpatomedias.com, sur l’origine des fonds, surtout qu’il y a peu, le président Talon indiquait que le Bénin n’avait pas suffisamment de moyens, pour prendre certaines mesures face au Covid-19, le ministre des finances a révélé le secret du gouvernement Talon…
Trois ministres du gouvernement de Patrice Talon étaient face à la presse dans la matinée de ce jeudi 11 juin 2020.
A l’occasion, Abdoulaye Bio Tchané, ministre du plan et du développement, Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales, Romuald Wadagni, ministre de l’Economie et des finances sont revenus sur les mesures sociales liées à la pandémie du Covid-19 prises par le gouvernement pour soutenir les entreprises.
Interpellé par l’envoyé spécial de kpakpatomedias.com, sur l’origine des fonds, surtout qu’il y a peu, le président Talon indiquait que le Bénin n’avait pas suffisamment de moyens, pour prendre certaines mesures face au Covid-19, le ministre des finances a révélé le secret du gouvernement Talon.
Le ministre des Finances a notamment mis en avant les différentes reformes mises en œuvre pour assainir les finances publiques, pour amener les citoyens et les entreprises à payer leurs impôts.
« Tout ce que nous voyons aujourd’hui, qui est en train d’être fait …c’est le prix des efforts des citoyens, des entreprises qui paient tous les impôts…Les reformes qui ont permis à ce qu’on change ces habitudes… Toutes les reformes de modernisation de l’administration publique…toutes les reformes qui ont permis d’assainir les finances publiques et d’avoir plus de moyens et d’agir », a-t-il répondu.
Romuald Wadagni va plus loin et indique que les différentes reformes mises en œuvre depuis 2016 ont permis au Bénin de faire face à la dévaluation du Naira, la fermeture des frontières nigérianes et à la crise sanitaire du Covid-19.
« Vous voyez qu’en 2016, dès que le gouvernement est arrivé, il y a eu au Nigéria, une dévaluation. Le gouvernement a tenu. L’année passée, fermeture des frontières, on a tenu… Cette année dans un contexte de fermeture des frontières, il y a une crise sanitaire, et pourtant on tient… Si on le fait, c’est parce que les reformes et mesures ont été prises pour rendre fortes et solides notre économie », confie t-il.
Le très populaire journaliste Aboubakar Takou était présent ce jeudi 11 mai à la sortie médiatique des trois ministres du gouvernement de Talon. Mais, le rédacteur de Béninois Libéré, récemment déchargé d’un poste pour s’être affiché en public aux côtés des leaders du Bloc républicain, n’y était pas pour entendre les explications des ministres au sujet des mesures sociales liées à la pandémie du Covid-19 prises par le gouvernement en Conseil des ministres, ce mercredi 10 juin…
Le très populaire journaliste Aboubakar Takou était présent ce jeudi 11 mai à la sortie médiatique des trois ministres du gouvernement de Talon. Mais, le rédacteur de Béninois Libéré, récemment déchargé d’un poste pour s’être affiché en public aux côtés des leaders du Bloc républicain, n’y était pas pour entendre les explications des ministres au sujet des mesures sociales liées à la pandémie du Covid-19 prises par le gouvernement en Conseil des ministres, ce mercredi 10 juin.
Manassé AGBOSSAGA
Aboubakar Takou s’est déplacé en personne pour raconter à Abdoulaye Bio Tchané, Romuald Wadagni, Véronique Tognifodé la souffrance des journalistes béninois sous la rupture.
« Nous évoluons sans moyen…Nous souffrons…Nous ne sommes pas des salariés », a-t-il, entre autres, d’abord lancé.
Et pour prouver que la galère des journalistes sous la rupture touche même ceux qui sont acquis à la cause du régime de la rupture, Aboubacar Takou n’a pas hésité à évoquer sa situation personnelle.
Selon ses confidences, il a récemment failli tomber en syncope à cause des services des impôts. Heureusement pour lui, il a pu avaler à temps trois comprimés de diazépam.
« La dernière fois, il y a quatre jours, j’étais à la rédaction. J’ai reçu un courrier des impôts, Béninois Libéré. J’ai piqué presque une crise. Il m’a fallu trois comprimés de diazépam pour retrouver mes sens, pour me remettre de ce choc émotionnel », révèle Aboubakar Takou.
Il en profite alors pour faire une doléance aux trois représentants du gouvernement. Aboubakar Takou plaide pour que les entreprises de presse ne soient plus soumises au paiement des impôts.
« Nous ne sommes pas une entreprise classique qui devrait être éligible au titre des autres entreprises en matière d’impôt… Nous sommes une entreprise particulière de souveraineté nationale », a-t-il notamment justifié.
Réagissant à ce plaidoyer, le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané a dit prendre bonne note.
Espérons qu’il en soit ainsi, parce que si Takou, le grand communicateur du régime de la rupture a failli tomber en syncope, imaginez pour nous les kpakpatos qui n’avons rien oh.
Porté à la tête de la Mairie de Zakpota samedi dernier, Félicien A. Danwouignan a été investi ce mardi 09 juin 2020. La cérémonie de passation de charge entre le maire sortant Antoine Affokpofi et son successeur s’est déroulée dans la salle de réunion de l’Hôtel de Ville de Zakpota..
Porté à la tête de la Mairie de Zakpota samedi dernier, Félicien A. Danwouignan a été investi ce mardi 09 juin 2020. La cérémonie de passation de charge entre le maire sortant Antoine Affokpofi et son successeur s’est déroulée dans la salle de réunion de l’Hôtel de Ville de Zakpota.
Albert K. ADANDJI
Un nouveau Maire pour de nouveaux défis dans la Commune de Zakpota. Félicien Danwouignan n’entend pas faucher sa mission.
En effet, la première autorité politique de la Commune de Zakpota place son mandat sous deux piliers forts : « la discipline de groupe et l’efficience », afin de relever les nombreux défis, et ceux, dans « plusieurs domaines » de la vie sociale telle que « l’éducation, la santé, les infrastructures routières, l’accès à l’eau potable et à l’énergie, l’aménagement du territoire, la sécurité ».
Cependant, les ressources financières pour la concrétisation des multiples projets de développement restent la préoccupation majeure. En conséquence, le nouveau maire de la commune de Zakpota se propose déjà des stratégies adéquates pour relever les différents défis des temps modernes. « Pour avoir des moyens de notre politique, l’un de mes premiers chantiers est de maximiser et diversifier nos sources de recettes propres. Valoriser la grande richesse de notre localité qu’est l’orange afin qu’elle soit une source de dividende pour les fils et filles de la commune », dit-il.
Par ailleurs, Félicien A. Danwouignan a confirmé sa détermination à combler les attentes « dans les secteurs cruciaux et vitaux comme l’agriculture, l’artisanat, le commerce, l’entrepreneuriat des jeunes ».
Comme nul ne peut évoluer en autarcie, le nouveau Maire de la Commune de Zakpota officiellement investi dans ses fonctions promet renforcer les liens d’intercommunalité et de coopération décentralisée pour le bonheur de ses populations.