Marigot des médias: Tout sur Rachida Houssou, Journaliste à Océan Fm et Correspondante BBC Afrique au Bénin

Rachida Yénoukunmè Houssou, c’est avant tout une voix d’or. Oui, une voix qui vous dissuade de zapper la 88.6 Fm lorsque la rédactrice en chef présente le journal. Mais, Rachida Houssou, ce n’’est pas qu’une voix d’or. C’est aussi une excellente journaliste et un professionnalisme irréprochable. Ses titres de Rédactrice en chef de la radio Océan Fm et de correspondance de BBC Afrique au Bénin en disent long. Et si elle est à ce niveau après environ une décennie de carrière, c’est parce Rachida Houssou a su prendre son mal en patience pour gravir les échelons. D’abord par la presse écrite puis par la radio. Elle s’est ainsi donnée le temps nécessaire pour apprendre et se faire une place dans le monde des médias, même si elle n’est pas un produit d’une université de journalisme. Kpakpatos du 229, trêve de commentaire. On vous laisse lire l’interview pour mieux connaître Rachida Houssou. Mais avant, permettez nous de lui dire un grand et sincère merci pour sa disponibilité. ..

Rachida Yénoukunmè Houssou, c’est avant tout une voix d’or. Oui, une voix qui vous dissuade de zapper  la 88.6 Fm lorsque la rédactrice en chef présente le journal. Mais,  Rachida Houssou, ce n’’est  pas qu’une voix d’or. C’est aussi une excellente journaliste et  un professionnalisme irréprochable.  Ses  titres de  Rédactrice en chef de la radio Océan Fm et de  correspondance de BBC Afrique au Bénin en disent long. Et si elle est à ce niveau  après environ une décennie de carrière, c’est parce Rachida Houssou a su prendre son mal en patience pour gravir les échelons. D’abord par la presse écrite puis par la radio. Elle s’est ainsi donnée le temps nécessaire pour apprendre  et se faire  une place dans le monde des médias, même si elle n’est pas  un produit d’une université de journalisme. Kpakpatos du 229, trêve de commentaire. On vous laisse lire l’interview pour mieux connaître Rachida Houssou. Mais avant, permettez nous de lui dire un grand et sincère merci pour sa disponibilité.   

Kpakpato Medias: Merci de vous présentez à nos lecteurs et lectrices?

Rachida Houssou : Je suis Yénoukunmè Houssou. Je me suis habituée au prénom Rachida, puisque tout le monde m’appelait ainsi (mes parents et le reste de mon entourage). C’est au cours des préparatifs pour les dossiers du Cep que j’ai su que je n’avais qu’un seul prénom :Yénoukunmè. Je n’ai pas eu l’occasion de demander à mon père, avant son décès, pourquoi il n’a pas ajouté Rachida ou un autre prénom. Néanmoins aujourd’hui je porte fièrement Yénoukunmè, même si à l’extérieur, cela donne du fil à retordre pour la prononciation. Au pays, certains s’attendent à voir un homme, quand ils tombent sur mon nom. Je suis la correspondante de Bbc Afrique au Benin et la rédactrice en chef de Océan fm. J’ai poussé mon premier cri un dimanche 06 juillet après 15h en Côte d’Ivoire. Pour ce qui est de mon diplôme, j’ai une maîtrise en sciences du langage et de la communication obtenue en 2012 à l’université d’Abomey-calavi. Je suis célibataire sans enfant.

Parlez nous un peu de votre parcours dans le métier ?

Alors mon parcours ! J’ai un peu plus de 10 ans au compteur. Mais j’ai fait une petite incursion dans le secteur fin 2006 à travers un stage au journal le point au quotidien en attendant mon résultat au Bac. Ma trajectoire m’a conduite à ADO FM dans la section animation. Et parce que j’estimais qu’on est en contact permanent avec l’actualité en journalisme, j’ai décidé de commencer un stage dans une rédaction. J’ai ciblé 2 radios et Océan fm m’a appelée. Mon aventure au sein de cette équipe démarre ainsi et se poursuit jusqu’aujourd’hui, même si beaucoup de chose ont changé. Je me rends compte que cela fait 5 ans que je porte la casquette de rédacteur en chef. Depuis 2017, je fais l’exaltante expérience de travailler avec un media international, précisément Bbc Afrique où j’ai vraiment commencé en 2018, puisque nous fonctionnons en binôme.

Ce parcours, vous a-t-il été utile ?

Oui, je pense. J’ai appris sur le tas. J’ai pris des baffes, mais aussi rencontré des personnes inspirantes.

 Pourquoi avoir choisi la radio ?

Je ne me cramponnerai pas seulement à la radio. C’est mon média de « cœur ». Cependant je vise le multi media. J’ai choisi la radio au départ parce que j’écoutais un tout petit peu plus la radio à un moment donné.

Vivez-vous de votre profession ?

Malgré la précarité ambiante dans le secteur, je ne vis que du journalisme.

 Si c’était à refaire, choisirez vous la presse ?

Peut-être pas. Un peu plus jeune, je pensais pouvoir devenir avocate. Sil fallait  » rechoisir », peut -être que je ferai ce choix. Je reste dans le secteur parce qu’au delà de tout, c’est passionnant. On est parfois blasé par certaines expériences, mais le journalisme est un métier dont l’importance n’est plus à démontrer. On gagnerait à revoir les conditions de travail.

Quel conseil avez-vous à donner aux femmes qui souhaitent faire carrière en journalisme ?

Conseils !!!. Ce serait prétentieux de ma part. Je continue d’apprendre. La femme est confrontée aux mêmes défis que les hommes. Je retiens cependant qu’on doit souvent « doublement » travailler et banaliser les ragots que certains perdent leur temps à fabriquer.

 Vie de couple – profession, comment arrivez-vous à gérer les deux ?

Je passe le clair de mon temps à la radio. Cependant « on gère » en attendant que les sollicitations sur ce volet (important) soient plus grandes avec la venue des enfants.

 Quand Rachida Houssou  n’est pas prise  par le micro ou encore n’est pas invitée sur des émissions, que fait t- elle ?

Quand je ne travaille pas, je lis (ce que je fais de moins en moins, absorbée par les taches quotidiennes) , je joue aux mots cachés ou je suis des dessins animés, séries.

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

  

Bénin: Tomèty plaide pour la naissance d’un mouvement citoyen pour la réhabilitation de la politique

Simon Narcisse Tomèty est visiblement déçu du jeu politique au Bénin, notamment des acteurs qui animent la politique. L’institutionnaliste des reformes publiques l’a fait savoir, au point de lancer un cri de détresse à ses compatriotes pour inverser la tendance…

Simon Narcisse Tomèty est visiblement déçu du jeu politique au Bénin, notamment des acteurs qui animent la politique. L’institutionnaliste des reformes  publiques l’a fait savoir,  au point de lancer un cri de détresse à ses compatriotes pour inverser la tendance.

En effet sur sa page facebook, Simon Narcisse Tomèty a invité ses compatriotes à mettre sur pied un instrument pour redonner une belle image à la politique au Bénin.  «Nous devons créer un mouvement citoyen pour la réhabilitation de la politique au Bénin », a lancé l’ancien directeur de la nouvelle conscience, avant d’ajouter « qu’on y pense sérieusement ».

Son appel sera-t-il entendu ? Wait and See !

Manassé AGBOSSAGA

Lors de la 16è édition d’Ayizo-Xwé: Le CA Michel Z. Lokonon appelle à l’union des fils et filles Ayizo

Le Chef d’arrondissement de Sèdjèdénou, commune de Zè ne s’est pas fait compter la cérémonie officielle de la 16ème édition d’Ayizo-Xwé. Michel Z. Lokonon était ce jeudi 15 août dans l’arrondissement de Glo, commune d’Abomey-Calavi pour participer aux festivités. Mieux, il y était avec une forte délégation composée d’hommes et de femmes. Interrogé à l’occasion, le CA Michel Z. Lokonon s’est réjouit du déroulement et de l’organisation des festivités. Il a salué et félicité les autorité-politico administratives, les populations ressortissantes Ayizo qui ont effectué le déplacement pour célébrer cette 16ème édition.

Le Chef d’arrondissement de Sèdjèdénou, commune de Zè ne s’est pas fait compter la cérémonie officielle de la 16ème édition d’Ayizo-Xwé. Michel Z. Lokonon  était ce jeudi 15 août  dans l’arrondissement de  Glo, commune d’Abomey-Calavi  pour participer aux festivités. Mieux,  il y était avec une forte délégation composée d’hommes et de femmes. Interrogé à l’occasion, le CA Michel Z. Lokonon s’est réjouit du déroulement et de l’organisation des festivités. Il a salué et félicité les autorité-politico administratives, les populations ressortissantes Ayizo qui ont effectué le déplacement pour célébrer cette 16ème édition.

En outre, l’infatigable et admirable  CA de Sèdjèdénou a invité les filles et filles Ayizo à cultiver l’amour et la fraternité. « Je vais demander à tout nos frères Ayizo à  faire tout leur possible pour qu’on reste dans l’amour,   dans la fraternité », a-t-il plaidé.

Pour lui, cela  assurera une 17ème édition beaucoup plus grandiose.

Manassé AGBOSSAGA

Discours du Pdt indien au parlement, situation des ACE, 59è anniversaire de l’indépendance, raffermissement de la résistance: Azannaï, Mitokpè et Cie apprécient

Les responsables du parti Restaurer l’espoir étaient en conclave, ce mercredi 31 juillet 2019. Sous la houlette du président Azannaï, ils ont analysé plusieurs sujets aux nombres desquels la visite du président indien au Bénin, notamment son discours à l’Assemblée nationale, la situation des agents contractuels de l’Etat, la commémoration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Bénin, le raffermissement de la résistance nationale. Lire le communiqué ci-dessous, signé du secrétaire général du parti pour avoir une idée sur l’appréciation de Candide Azannaï, Guy Mitokpè et consorts sur ces différents sujets…

Les responsables du parti Restaurer l’espoir étaient en conclave, ce mercredi 31 juillet 2019. Sous la houlette du président Azannaï, ils ont analysé plusieurs sujets aux nombres desquels la visite du président indien au Bénin, notamment son discours à l’Assemblée nationale, la situation des agents contractuels de l’Etat, la commémoration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Bénin, le raffermissement de la résistance nationale. Lire le communiqué ci-dessous, signé du secrétaire général du parti pour avoir une idée sur l’appréciation de Candide Azannaï, Guy Mitokpè et consorts sur ces différents sujets.

Arrêté interministériel n°023 du 22 juillet: Le parti Restaurer l’espoir condamne et appelle à sa suspension

Le parti Restaurer l’Espoir réagit à l’arrêté interministériel n°023 signé du ministre de la justice et du ministre de l’intérieur en date du 23 juillet 2019. A travers un communiqué signé de son secrétaire général, en date du 31 juillet, le parti Restaurer l’espoir a ouvertement exprimé sa désapprobation au sujet dudit arrêté, appelant à son annulation. « Le parti Restaurer l’espoir condamne cet arrêté et appelle les autorités à le suspendre », stipule le communiqué.

Le parti Restaurer l’Espoir réagit à l’arrêté interministériel n°023 signé du ministre de la justice et du ministre de l’intérieur en date du 23 juillet 2019. A travers un communiqué signé de son secrétaire général, en date du 31 juillet, le parti Restaurer l’espoir a ouvertement exprimé sa désapprobation au sujet dudit arrêté, appelant à son annulation. « Le parti Restaurer l’espoir condamne cet arrêté et appelle les autorités à le suspendre », stipule le communiqué.

Pour Candide Azannaï et les siens, cet arrêté ternit l’image du Bénin. « Cet arrêté est une honte pour l’image de notre pays et même un déni du droit élémentaire des citoyens et de la personne humaine tout simplement », déplore le parti, avant d’ajouter « le parti trouve regrettable que des personnes ayant auparavant dénoncé, fustigé, et combattu des pratiques similaires apposent cependant aujourd’hui au bas de tels documents leurs signatures sans aucun respect ni pour leurs propres images encore moins pour les valeurs et principes de la République ».

Pour mémoire, l’arrêté signé par les ministres Sacca Lafia et Sévérin Quenum   interdit toute délivrance d’actes aux personnes recherchées par la justice.

Manassé AGBOSSAGA

Guy Mitokpè : «La ruse, la rage et la morsure ne nous conduiront que dans le mur de l’impasse»

Le Bénin commémore ce jeudi 01 août 2019, le 59ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Un anniversaire qui intervient dans un contexte politique très tendu, avec notamment des violences postélectorales, et l’absence des députés de l’opposition au parlement. Et dans un post publié sur les réseaux sociaux, intitulé « à 59 ans et après avoir expérimenté plusieurs systèmes politiques, nous réitérons notre refus à la dictature », l’ancien député et secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir prévient du danger qui menace le Bénin« La ruse, la rage et la morsure ne nous conduiront que dans le mur de l’impasse », prévient Guy Mitokpè. Nous vous proposons l’intégralité de son message…

Le Bénin commémore  ce jeudi 01 août 2019, le 59ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Un anniversaire qui intervient dans un contexte politique très tendu, avec notamment des violences postélectorales, et l’absence des députés de l’opposition au parlement. Et dans un post publié sur les réseaux sociaux, intitulé « à 59 ans et après avoir expérimenté plusieurs systèmes politiques, nous réitérons notre refus à la dictature »,  l’ancien député et secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir prévient du danger qui menace  le Bénin« La ruse, la rage et la morsure ne nous conduiront que dans le mur de l’impasse », prévient Guy Mitokpè. Nous vous proposons l’intégralité de son message.

 »A 59 ANS ET APRES AVOIR EXPÉRIMENTÉ PLUSIEURS SYSTÈMES POLITIQUES, NOUS REITERONS NOTRE REFUS À LA DICTATURE…

Notre pays est en crise mais les dirigeants pratiquent la politique de l’autruche. Ils feignent de ne pas voir ce que notre peuple voit. Ils feignent de ne point entendre ce que notre peuple entend. Ils feignent de ne pas savoir ce que notre peuple sait. Notre pays traverse une période fatidique de son histoire post-indépendance. Jamais nos populations n’avaient connu par le passé la brutalité de ceux qui sont payés pour les protéger.

Le comble c’est la politique de négation de la situation que le pouvoir et ses sbires ou encore klébés ont décidé de pratiquer. Pour le pouvoir dit de la rupture, le pays n’est pas en crise parce que les fonctionnaires sont payés, les écoles fonctionnent, les représentations diplomatiques étrangères observent mais ne se prononcent pas.

Donc pour les dirigeants, tout va bien. C’est vrai que tout à l’air de bien aller sauf si vous permettez que nous rappelons ce que vous avez fait et que vous continuez de faire. Ce qui se passe et qui exprime le calme imposé par la terreur que vous constatez, n’est rien d’autre que la militarisation de la situation politique de notre pays. Vous faites tirer sur nos compatriotes lorsqu’ils décident de parler.

Vous procédez à des arrestations politiques quand nos compatriotes refusent de rentrer dans vos deux blocs politiques et choisissent d’ exercer librement leurs droits politiques.

Ce qui explique ce calme de la terreur, c’est votre méchanceté à traumatiser tous ceux qui refusent de parler le même langage que vous. Ce qui explique ce calme de la terreur, c’est votre manière de nous envoyer en exil lorsque nous dénonçons votre mauvaise gouvernance.

Messieurs les dirigeants, notre peuple est prêt à parler mais vous demande d’être des démocrates. Vous avez pensé nous piéger avec un semblant d’ouverture politique en conviant les partis politiques au palais de la République.

Messieurs les dirigeants, il est connu de tous que la Tunisie est passée de la dictature à la démocratie depuis 2011. Et les Sachants Tunisiens et d’autres Sachants du monde entier reconnaissent que tout dialogue politique productif doit répondre au moins à sept (7) grands principes à savoir:
1- La responsabilité dans le processus

2- l’inclusion dans la participation

3- l’égalité dans le processus décisionnel

4- la légitimité du processus

5- la durabilité

6- la diversité de représentation et enfin

7- une facilitation apolitique et impartiale.

Nous n’avons pas inventé la politique encore moins la démocratie. La ruse, la rage et la morsure ne nous conduiront que dans le mur de l’impasse.

Alors que le 1er août est déjà là et que vous vous apprêtez à célébrer la commémoration de l’accession de notre pays à l’indépendance, je voudrais vous rappeler que nous avons connu en 59 ans d’indépendance plusieurs systèmes politiques mais que nous avons décidé de réitérer notre choix pour la démocratie et notre refus de la dictature sous toutes ses formes.

La résistance continue

✊🏾
✊🏾
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He. Guy MITOKPE

Crise politique: Rachidi Gbadamassi accuse le Diable de diviser les béninois

L’éminent Professeur autoproclamé Rachidi Gbadamassi a découvert le responsable de la crise qui secoue le Bénin, avec son lot de dégâts matériels et humains. Présent à la cérémonie d’adhésion de Patrice Houssou-Guèdè et de Nazaire Dossa au Bloc républicain, ce samedi 27 juillet à Calavi, le président de la Commission de défense au parlement n’a pas rejeté la faute sur les acteurs politiques, mais plutôt sur un esprit surnaturel. « C’est le Diable qui veut nous diviser », a avancé Rachidi Gbadamassi…

L’éminent Professeur  autoproclamé Rachidi Gbadamassi a découvert le responsable de la crise qui secoue le Bénin, avec son lot de dégâts matériels et humains. Présent à la cérémonie d’adhésion de Patrice Houssou-Guèdè et de Nazaire Dossa au Bloc républicain, ce samedi 27 juillet à Calavi, le président de la Commission de défense au parlement  n’a pas rejeté la faute  sur les acteurs politiques, mais plutôt sur un esprit surnaturel. « C’est le Diable qui veut nous diviser », a avancé Rachidi Gbadamassi.

Chose curieuse, après cette étonnante accusation, Rachidi Gbadamassi  s’en remet à un être humain, et non à Dieu ou au Tout puissant pour dénouer la crise. En effet, il a invité le Chef de l’Etat à multiplier les offensives pour unir davantage les Béninois.

Kpakpato du 229, mettons nous à distance pour voir si Talon réussira à sauver les béninois des griffes du Diable.Manassé AGBOSSAGA

Abomey-Calavi: Nathanaël Sokpoékpé dénonce la persécution des conseillers et élus locaux du Bloc républicain

Les conseillers et élus locaux du Bloc républicain vivent un calvaire à Abomey-Calavi. Du moins, à en croire les dénonciations de l’ancien chef d’arrondissement de Hêvié et désormais député à l’Assemblée nationale…

Les conseillers et élus locaux du Bloc républicain vivent un calvaire à Abomey-Calavi.  Du moins, à en croire les dénonciations de l’ancien chef d’arrondissement de Hêvié et désormais député à l’Assemblée nationale.

Manassé AGBOSSAGA

Présent ce samedi à la cérémonie d’adhésion de Patrice Houssou- Guèdè et Nazaire Dossa au Bloc républicain, Nathanaël Sokpoékpé a fait savoir que les conseillers et élus locaux du Bloc républicain sont persécutés, intimidés et menacés à Abomey-Calavi. « Quand tu es élu local du bloc républicain, on te persécute, on te menace », a-t-il fustigé.

Sans citer de nom, Nathanaël Sokpoékpé a invité les persécuteurs des élus locaux du Bloc républicain à arrêter leur sale besogne et à mener le combat démocratique avec élégance.

En attendant, comme  une fourmi terrasse un éléphant, il a promis la victoire  du  Bloc républicain en 2020, lors des prochaines élections communales et municipales.  « Notre raison d’être,  est de récupérer le pouvoir.  Vous avez un député dans la 6è circonscription électorale,  c’est comme ça,  vous aurez tous les chefs quartiers, les conseillers communaux, et la mairie», a-t-il lancé aux ex-militants du Parti pour l’union républicaine, et de l’Union citoyenne pour la patrie, désormais, tous dans la grande famille du Bloc républicain.

Le ton est donc donné.

Samou Adambi, membre du Bloc républicain:« Nous voulons la mairie d’Abomey-Calavi en 2020 »

Le colonel Patrice Houssou-Guèdè a officiellement rejoint le Bloc républicain, à la faveur d’une cérémonie qui a eu lieu ce samedi 27 juillet 2019 à la salle de conférence du complexe hôtelier les Privilèges. Une adhésion ou un retour au bercail qui traduit la volonté manifeste du Bloc républicain de décrocher la mairie d’Abomey-Calavi, lors des élections communales et municipales de 2020. Et c’est le ministre de l’Eau, Samou Séidou Adambi, membre du bloc républicain, qui a livré l’information…

Le colonel Patrice Houssou-Guèdè a officiellement rejoint le Bloc républicain, à la faveur  d’une cérémonie qui a eu lieu ce samedi 27 juillet 2019 à la salle de conférence du complexe hôtelier les Privilèges. Une adhésion ou un retour au bercail  qui traduit la volonté manifeste du Bloc républicain de  décrocher la mairie d’Abomey-Calavi, lors des élections communales et municipales de 2020. Et c’est le ministre de l’Eau, Samou Séidou Adambi, membre du bloc républicain, qui a livré l’information.

Manassé AGBOSSAGA

Sans détour, Samou  Séidou Adambi a confié que la présence de Patrice Houssou-Guèdè, ancien maire de la commune d’Abomey-Calavi  traduit des ambitions claires et nettes. Il a avoué que le Bloc républicain ambitionne de décrocher la mairie d’Abomey-Calavi. « Ce qui n’a pas été dit publiquement, c’est ça,  je vous révèle… Monsieur le maire, mon Colonel,  nous voulons la mairie d’Abomey-calavi en 2020 », a révélé Samou Adambi.

Pour lui, le Bloc républicain avec son « commandant » Patrice Houssou-Guèdè doit rafler les trois quarts du conseil communal d’Abomey-Calavi lors des prochaines élections.

Samou Adambi a d’ailleurs regretté l’absence de Houssou-Guèdè lors des législatives du 28 avril. «Votre absence a causé un grand tort à Calavi », a-t-il déploré.

Georges Bada, actuel maire de Calavi, qui a préféré la mairie après les législatives contestées sait donc à quoi s’attendre.

Narcisse Tomèty:  » L’Afrique est à l’ère de la démesure, de la grandiloquence, de l’arrogance et du maquillage »

Les pays africains s’apprêtent à célébrer leurs indépendances. Occasion pour le Directeur du Café Africain des néo-philosophes de faire le point. Mais pour Simon Narcisse Tomèty, plus de cinq décennies après, l’Afrique est à la traîne, car martèle t-il  » l’Afrique est à l’ère de la démesure, de la grandiloquence, de l’arrogance et du maquillage ». La faute, selon lui, à des loups déguisés en des hommes normaux. Dégustation!!! ..

Les pays africains s’apprêtent à célébrer leurs indépendances. Occasion pour le Directeur du Café Africain des néo-philosophes de faire le point. Mais pour Simon Narcisse Tomèty, plus de cinq décennies après, l’Afrique est à la traîne, car martèle t-il  » l’Afrique est à l’ère de la démesure, de la grandiloquence, de l’arrogance et du maquillage ». La faute, selon lui, à des loups déguisés en des hommes normaux. Dégustation!!!

 » Les deux faces de la guerre : essai sur la force des idées

L’Etat de droit sans droiture est devenu un mode de gouvernance en Afrique et le terreau sur lequel pousse le terrorisme parce que nos territoires sont gravement malades. La politique se permet tout, les jeunes désespèrent et croient de moins en moins aux gouvernants et à leur avenir.

L’Afrique se meurt même si des gadgets d’infrastructures détournent le regard de la profondeur du malaise. Le mal-être est le mode de vie le plus partagé en Afrique, à l’exception de ceux qui ont trouvé des créneaux pour l’exploitation de l’homme par l’homme et qui ne sont plus les autres d’hier mais certains des nôtres.

Nous sommes dans un drame perpétuel et à une année des indépendances cueillies, on se demande si un mauvais sort est définitivement jeté sur certains Etats africains. Pendant que le nombre de gradués en droit ne cesse de croître, le nombre de cas d’injustice s’enfle de jour en jour. Notre malheur, c’est que de vrais sages sont en train de s’en aller laissant partout les citoyens dans les gueules des loups déguisés en des hommes normaux.

Peut-on permettre de saluer ce qu’en dit Platon : « La justice de l’intelligence est la sagesse. Le sage n’est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure. » L’Afrique est à l’ère de la démesure, de la grandiloquence, de l’arrogance et du maquillage. Elle ne parvient pas à s’échapper des ténèbres. Donnons simplement raison à Confucius quand il considère que « la conscience est la lumière de l’intelligence pour distinguer le bien du mal. »

L’Afrique mérite-t-elle d’être un champ de ruine ? Elle a résisté à la traite négrière, à la colonisation et ses travaux forcés, à post-colonisation et au pillage de ses matières sur un marché dit mondial qui la mondialise dans les assiettes, les pharmacies, les habillements, les habitats, les équipements militaires, l’éducation nationale… Les gouvernants africains ont intégré la mondialisation comme une stratégie de renforcement de la recolonisation avec des intérêts acquis pour certains des dirigeants qui se fichent pas mal de la misère de leurs peuples.

La volonté de changer l’image de l’Afrique dans le monde est un leurre assez lisible dans chacun de nos Etats. Plus grave dans certains pays, les peuples sont dressés comme des chiots surveillés par des chiens de garde. Une volonté d’émancipation trompeuse à travers une modernité de façade avec des lois arbitraires qui ne protègent principalement que les forts.

Mais qu’est-ce que la volonté ?

La volonté de l’homme est dans son surpassement et sa foi. C’est ce qui élève l’homme comme le levain qui active la pâte pour le pain. Il n’y a de volonté que de capacité à défier son destin en lui prescrivant le salut quotidien d’où surgira la concrétisation de son rêve par le combat quotidien.

Notre seul rêve après six décennies c’est malheureusement la quête de la LIBERTE et de la PAIX dont nous sommes toujours privés par les dictatures africaines. Simplement parce que la volonté de ces dictateurs de faire la guerre à leurs compatriotes est devenue la première fonction de célébrité et de puissance tutélaire. Pour eux, faire la guerre à leurs peuples, c’est simplement faire du BUSINESS. La paix les dérange et les trouble.

J’emprunte à Victor Hugo cette sagesse que j’invite tous les Africains à méditer. « La guerre, c’est la guerre des hommes. La paix, c’est la guerre des idées. »

La guerre des hommes est la poursuite d’intérêts égoïstes de positionnement et d’accumulation du bien commun en détruisant tous les obstacles permettant l’accaparement et l’impunité des princes. Ils sont au-dessus des lois et c’est les seuls qui sont véritablement protégés. Et comme approche d’illusion d’invulnérabilité, ils ont recours au militarisme pour organiser des exclusions de leurs compatriotes influents. La force brutale est utilisée pour neutraliser toutes les résistances intérieures et tout ce qui bouge comme vie humaine. On en est là, hélas! Voilà le visage des Etats de droit sans droiture en Afrique, 60 ans après.

La guerre des idées vaut plus que tout parce qu’elle traduit une volonté de recherche et de reconnaissance de la VERITE par le DIALOGUE et le COMPROMIS au bénéfice du VIVRE ENSEMBLE par l’inclusion et l’interaction positive. En somme, seul le pardon est bénéfique et sain pour l’homme et la communauté.

Le pardon est une danse d’amour qui consacre le deuil de la guerre des hommes pour célébrer la paix, le seul bébé commun, fruit de la guerre des idées. Sans une confiance retrouvée issue d’un dialogue sincère et décomplexé, la paix sera une peine perdue, la bonne foi un leurre. Selon Baruch Spinoza, « la Paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

La paix est la lumière des sages, la guerre est l’astuce échappatoire des hommes qui s’égarent et n’ont plus de repères pour rétablir ce qu’il y a de vital dans l’existence humaine.

J’invite chaque Africain à faire de la néo-philosophie africaine le chemin de la conquête de l’Afrique pacifiée offrant un destin commun à tous les peuples africains par-delà la diversité des nationalités et des aires sociolinguistiques. La philosophie est un gouvernail d’ordre spirituel, un outil extraordinaire de navigation à l’intérieur de soi, sur la terre, les airs et les mers et qui oriente sur l’état du monde et les causes profondes de ses perturbations. La philosophie est la vitrine de l’insatisfaction et des peurs des peuples, le reflet de ce que vaut la gouvernance de chaque pays au-delà de ces faux indicateurs économiques qui mesurent la souffrance et incapables d’appréhender la valeur humaine.

Une autre Afrique est encore possible. Il faut agir vite et maintenant. Telle est ma conviction.

Simon Narcisse Tomèty