Sagesse Kpakpatotique: Trois paroles des ‘‘Saintes Ecritures’’ qui encouragent un époux à aimer son épouse et à prendre soin d’elle

Homme, vous avez, votre épouse, mais vous ne lui témoignez pas de l’amour. Pire, vous ne prenez pas soin d’elle. Sachez que votre attitude est indigne et incorrect. Rassurez vous, ce n’est pas une déduction ou une sentence d’un kpakpato comme moi. En effet à la quête d’une sagesse, nous nous sommes intéressés, dans ce premier numéro de ‘‘Sagesse Kpakpatotique, aux obligations d’un époux envers son épouse. Pour nous éclairer, nous nous sommes appuyés sur le plus grand livre du monde, la Bible, inspirée de Dieu. Oui, la Bible évoque la question du mariage et notamment la responsabilité de l’époux. Trois versets bibliques abordent le sujet. Ces versets encouragent un époux à aimer, à chouchouter considérablement son épouse et à prendre soin d’elle. Il s’agit de…

Homme, vous avez, votre épouse, mais vous ne lui témoignez pas de l’amour. Pire, vous ne prenez pas soin d’elle. Sachez que  votre attitude est indigne et incorrect.  Rassurez vous, ce n’est pas une déduction ou une sentence d’un kpakpato comme moi. En effet à  la quête d’une sagesse, nous nous sommes intéressés, dans ce premier numéro de ‘‘Sagesse Kpakpatotique,  aux obligations d’un époux envers son épouse. Pour nous éclairer, nous nous sommes appuyés sur le plus grand livre du monde, la Bible, inspirée de  Dieu. Oui, la Bible évoque  la question du mariage et notamment la responsabilité de l’époux. Trois versets bibliques abordent le sujet. Ces versets  encouragent  un époux à aimer, à chouchouter   considérablement son épouse et à prendre soin d’elle. Il s’agit de 1 Pierre 3 : 7 ; Ephésiens 5 : 25 ; et Ephésiens 5 : 28, 29.  Lisez et méditez, chers époux.

 Manassé AGBOSSAGA

Ephésiens 5: 25 / Maris, continuez à aimer vos femmes, comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré lui-même pour la vie.

Ephésiens 5: 28, 29 / C’est de cette façon que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même, car personne n’a jamais haï sa propre  chair ; mais il nourrit et l’entoure de soins, comme le Christ  aussi le fait  pour la congrégation.

 1 Pierre 3:7 / Vous parallèlement, les Maris, continuez à demeurer avec elle,  selon la connaissance, leur assignant de l’honneur comme à un vase plus faible, le vase féminin, puisque vous êtes aussi héritiers avec elles de la faveur imméritée de la vie, afin que vos prières ne soient pas entravées.

Lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles: L’AFJB outille les structures départementales et communales

L’Association des femmes juristes du Bénin (AFJB) mobilise les acteurs des structures départementales et communales pour combattre les violences faites aux femmes et aux filles. Avec l’appui de l’Association béninoise pour la promotion de la famille (ABPF), l’AFJB a réuni pendant deux jours quarante (40) acteurs dont douze (12) hommes et vingt-huit (28) femmes venus des Centres de promotion sociale (CPS), des Services sociaux spécialisés des tribunaux de première instance, des Tribunaux de première instance et parquets de Lokossa et d’Aplahoué, des directions départementales de la Santé du Mono et du Couffo, de la direction départementale des affaires sociales et de la Microfinance du Mono, de la police républicaine des départements du Mono et du Couffo et des organisations non gouvernementales…

L’Association des femmes juristes du Bénin (AFJB)  entend s’appuyer sur les structures départementales et communales pour repousser loin des frontières béninoises les violences faites aux femmes et aux filles. Avec le soutien de  l’Association béninoise pour la promotion de la famille, l’AFJB a organisé un atelier « d’identification des besoins des femmes et filles victimes de violences et des stratégies d’intervention pour lutter contre ces violences », les 21 et 22 juin 2019 à l’hôtel le Baron de Lokossa, au profit desdites structures.

Manassé AGBOSSAGA

L’Association des femmes juristes du Bénin (AFJB)  mobilise les acteurs des structures départementales et communales pour combattre les violences faites aux femmes et aux filles. Avec l’appui de l’Association béninoise pour la promotion de la famille (ABPF), l’AFJB a réuni pendant deux jours  quarante (40) acteurs  dont douze (12) hommes et vingt-huit (28) femmes venus des Centres de promotion sociale (CPS), des Services sociaux spécialisés des tribunaux de première instance, des Tribunaux de première instance et parquets de Lokossa et d’Aplahoué, des directions départementales de la Santé du Mono et du Couffo, de la direction départementale des affaires  sociales et de la Microfinance du Mono, de la police républicaine des départements du Mono et du Couffo et des organisations non gouvernementales. Ceci à travers un atelier baptisé « identification des besoins des femmes et filles victimes de violences et des stratégies d’intervention pour lutter contre ces violences », organisé dans le cadre du projet « Agir pour la promotion du droit à la santé à travers la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles (AGIPRODS) » initié par  l’AFJB à travers «l’INITIATIVE ACTEUR DE CHANGEMENT»  et mise en œuvre par le Consortium  CARE, ABMS et ABPF.

Sylvie Gbaguidi Fanou,  représentante de la directrice départementale des Affaires sociales et de la Microfinance du Mono ; Hermine Gaba,  représentante du directeur départemental de la santé; Catherine Adonon, représentante de l’AFJB; Suzanne Lokossou,   Responsable de la clinique de Santé de l’ABPF

Et avant la phase pratique des travaux, les officiels n’ont pas manqué d’insister sur l’objectif de ce rendez-vous.  Catherine Adonon, représentante de l’AFJB, Suzanne Lokossou,   Responsable de la clinique de Santé de l’ABPF, Hermine Gaba,  représentante du directeur départemental de la santé, Sylvie Gbaguidi Fanou,  représentante de la directrice départementale des Affaires sociales et de la Microfinance du Mono ont,  dans l’ensemble, fait savoir que l’objectif de cet atelier est d’appuyer les structures départementales et communales dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.  Les officiels ont,  dans leurs discours, aussi  indiqué qu’il est question à travers cet atelier d’identifier les besoins des femmes et filles victimes de violences et de ressortir des stratégies d’intervention pour lutter contre ces violences.

lors des travaux de groupe

Après la phase des discours, place a été faite aux travaux pratiques. Ainsi, les participants ont suivi avec beaucoup d’attention trois communications à savoir la   présentation de l’AFJB, ,  et de l’ABPF, présentée par présentée par Sikira Bakary,  la  cartographie sur les violences faites aux femmes et aux filles au Bénin, présentée par Mesmin T. Djedji,  et la  présentation de la loi 2011-26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression sur les violences faites aux femmes  en République du Bénin, présentée par Judith Akofa Ounsou.

Après ces communications suivies de riches débats, les participants sont passés aux travaux de groupes. Cette étape a d’ailleurs  permis d’identifier les besoins des femmes et filles victimes des violences et d’élaborer des stratégies d’intervention pour lutter contre ces violences. Des derniers travaux de groupes ont débattu sur ces besoins et stratégies. Des débats qui ont abouti à l’élaboration des grandes lignes du document relatif aux besoins et stratégies d’intervention pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que la feuille de route sur les prochaines étapes à suivre.

De véritables pas sont donc posés pour la réduction des violences faites aux femmes et aux filles pour promouvoir leurs droits en santé.

Firmine Kpadé, Représentante AFJB, Fortuné Sagbo, représentant police républicaine, et Sylvie Gbaguidi Fanou, lors de la cérémonie de clôture de l’atelier

Drogue dans le corps des manifestants: Azannaï ironise et interpelle le ministre Hounkpatin

Face à la presse, le jeudi 09 mai dernier, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin avait annoncé la présence des substances psychotropes dont une substance active du chanvre indien, dans le corps des manifestants, des 01 et 02 mai, après analyses toxicologiques. Plus d’un mois après, le président du parti Restaurer l’espoir est revenu sur le sujet. En marge d’une conférence de presse, ce lundi 10 juin au siège du parti, Candide Azannaï a pris le sujet avec ironie, adressant au passage, une série de questions au ministre Hounkpatin…

Face à la presse, le jeudi 09 mai dernier, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin avait annoncé la présence des substances psychotropes dont une substance active du chanvre indien, dans le corps des manifestants,  des 01 et 02 mai,  après analyses toxicologiques.  Plus d’un mois après, le président du parti Restaurer l’espoir est  revenu sur le sujet. En marge d’une conférence de presse, ce lundi 10 juin au siège du parti, Candide Azannaï a pris le sujet avec ironie, adressant  au passage,  une série de questions au ministre Hounkpatin.

Manassé AGBOSSAGA

Le président du parti Restaurer l’Espoir  interpelle le ministre de la santé. Face à la presse le lundi dernier, Candide Azannaï s’est ouvertement adressé à Benjamin Hounkpatin au sujet des déclarations de ce dernier, lors de sa sortie médiatique, en date du jeudi 09 mai dernier.

En effet, le président du parti Restaurer l’Espoir est revenu sur la fameuse affaire de drogue trouvée dans le corps des manifestants, des 01 et 02 mai.

Dans un premier temps, Candide Azannaï a rappelé que les individus  appréhendés bénéficient toujours de la présomption d’innocence. Il a ajouté que le ministre de la Santé n’est pas le procureur de la République pour tenir de tel propos sur ce dossier.

Les rappels faits, l’ancien ministre de la défense adresse enfin une série de questions au jeune ministre de la santé.

« Comment le ministre a pu retrouver la drogue ?   A-t-il prélevé leurs sangs ? Est-ce que c’était sur leurs autorisations ou ont-ils été contraints ?  Est-ce qu’on a prélevé leurs sangs devant leurs avocats ?  A t- on le droit de prendre le sang d’un individu sans son  consentement ? Est-ce que les sangs prélevés l’ont été sous scellés devant témoins ? »,s’interroge t-il.

Et comme s’il avait la réponse à ses questions, Candide Azannaï ironise et souligne que la drogue retrouvée dans le corps des « individus pris en otage » proviendraient, peut-être, « de la drogue transfusée des autres conteneurs de 18 kg pure ».

Voilà qui nous fait penser à notre désormais réfugié politique béninois en France…

Santé: Riche échange pour la validation de la Liste nationale des médicaments essentiels

Initiative de la Direction de la pharmacie, des médicaments des explorations diagnostics, cet atelier a réuni les prescripteurs, les pharmaciens, les partenaires sociaux, et autres acteurs du système sanitaire. Et très tôt, Fernand Gbaguidi a indiqué   que cet atelier marque la fin  d’un processus qui permettra à tous les acteurs de s’entendre sur la liste des médicaments essentiels à utiliser les prochaines années. …

Ce jeudi 5 juillet 2018, l’hôtel Bénin marina de Cotonou a servi d’espace à  un atelier de validation de la Liste nationale des médicaments essentiels (LNME). Sous la houlette de la Direction de la pharmacie, des médicaments des explorations diagnostics, des acteurs divers et variés du système sanitaire ont mené de riches échanges sur la liste des médicaments essentiels à utiliser les prochaines années.

Manassé AGBOSSAGA

Initiative de la Direction de la pharmacie, des médicaments des explorations diagnostics, cet atelier a réuni les prescripteurs, les pharmaciens, les partenaires sociaux, et autres acteurs du système sanitaire. Et très tôt, Fernand Gbaguidi a indiqué   que cet atelier marque la fin  d’un processus qui permettra à tous les acteurs de s’entendre sur la liste des médicaments essentiels à utiliser les prochaines années. Il a, dans ce sens, salué la présence de tous les acteurs à cet atelier, qui selon lui, confirme  leur engagement constant à contribuer à l’amélioration des soins de santé.

Il n’a pas manqué de rappeler que la Direction de la pharmacie, des médicaments des explorations diagnostics en sa qualité d’autorité de régulation  assure la mise en œuvre des fonctions réglementaires liées à la gestion et aux circuits du médicament.

Loin de ce rappel, le représentant du ministre de la santé a indiqué que processus de révision de la Liste nationale des médicaments essentiels  a déjà connu des étapes d’amendements. Lucien Toko a ajouté que  le document soumis à l’appréciation a été déjà  pré-validé par les acteurs du système sanitaire du Bénin. Le représentant du ministre de la santé a ensuite précisé que les résultats des travaux de l’atelier ayant conduits à la pré-validation ont permis d’obtenir le projet de la 8è édition de Liste nationale des médicaments essentiels. Sur le fond et la forme, il a indiqué que ce document a été élaboré sur la base de la nouvelle liste du modèle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Lucien Toko a donc fait savoir que cet atelier offre l’occasion de valider le projet de la 8è édition de la Liste nationale des médicaments essentiels, d’amender et  de  discuter sur les projets de guide de révision proposé en vue de rendre possible l’utilisation de la nouvelle version de la Liste nationale des médicaments essentiels.

Pour sa part, le  représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (’OMS)  dit espérer que cet atelier permettra de trouver des solutions aux faiblesses constatées lors d’une une évaluation de la gouvernance dans le secteur pharmaceutique public au Bénin, réalisé par le  Bureau régional de l’OMS/Afrique en collaboration avec l’Union européenne.  Jean-Pierre Baptiste a rappelé que ces faiblesses tournent entre autres, autour des  indicateurs en relation avec la suppression des médicaments de la liste nationale, du choix du comité de sélection, des conflits d’intérêt, des manuels de procédure qui décrivent le comité de sélection, de la transparence des règles pour la prise de décision.

Pour lui, cet atelier doit donc permettre de renforcer le processus de sélection et de déboucher sur  un consensus autour des médicaments devant figurer sur la  nouvelle liste.

Pourvu qu’il en soit ainsi.

Seth Houanzandji, secrétaire général du Syntra-CB : « Nous devons travailler pour que ça marche »

Les travailleurs de la Clinique Boni disposent désormais d’un syndicat pour la défense de leur droit. Dénommé Syndicat des travailleurs de la Clinique Boni,   le Syntra-CB a été mis sur les fonts baptismaux ce samedi 3 mars 2018 à la bourse du travail à la faveur de son congrès constitutif. Et à l’issue des travaux, un bureau de sept membres avec à sa tête, l’Infirmier Seth Houanzandji a été élu pour un mandat de trois.   Seth Houanzandji explique à Kpakpato Médias  les raisons de la naissance du Syntra-CB. Il en profite pour réitérer sa volonté de défendre les intérêts des travailleurs de la Clinique Boni…

Les travailleurs de la Clinique Boni disposent désormais d’un syndicat pour la défense de leur droit. Dénommé Syndicat des travailleurs de la Clinique Boni,   le Syntra-CB a été mis sur les fonts baptismaux ce samedi 3 mars 2018 à la bourse du travail à la faveur de son congrès constitutif. Et à l’issue des travaux, un bureau de sept membres avec à sa tête, l’Infirmier Seth Houanzandji a été élu pour un mandat de trois.   Seth Houanzandji explique à Kpakpato Médias  les raisons de la naissance du Syntra-CB. Il en profite pour réitérer sa volonté de défendre les intérêts des travailleurs de la Clinique Boni.  

Kpakpato Médias: Ce samedi 3 mars à l’issue de votre congrès constitutif tenu à la bourse du travail, vous venez de mettre sur pied le Syndicat des travailleurs de la Clinique BONI (Syntra-CB). Qu’est ce qui justifie la naissance de ce syndicat ?

Seth Houanzandji: Depuis plusieurs années, il y a quelques dysfonctionnements dans cette clinique, surtout sur le plan du dialogue entre le personnel et la direction. Nous avons constaté que le dialogue n’existe   pas. C’est une gestion où on décide,  où on ne consulte pas la base,  alors que nous sommes ceux qui font la clinique.  Sans nous,  il n’y a pas la  Clinique Boni. La direction seule ne peut pas travailler et avoir des résultats. Le patron seul ne peut pas travailler et avoir des résultats. Il doit compter sur l’employé que nous sommes.

Vous êtes du secteur privé. Est-ce que ça été facile pour vous de vous réunir en syndicat ?

 

Certainement pas ! Ça  ne peut pas être facile. C’est depuis des années que nous avons voulu  cela. De son vivant,  le fondateur était tellement hostile à la chose. Mais aujourd’hui, il y a  d’autres dirigeants qui dirigent d’une autre manière.  Donc,  nous avons jugé opportun de mettre sur pied le Syntra-CB pour pouvoir nous défendre nous.

Le Syntra-CB s’est affilié à la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi- Bénin). Pourquoi ce choix ?

La Cosi-Bénin est une centrale syndicale qui prône le dialogue. Donc nous avons estimé qu’ils peuvent nous aider à mener un dialogue de fond avec notre administration.

Les congressistes ont porté leur choix sur vous pour présider les destinées du Syntra-CB. Crainte, satisfaction, défi, lequel de ces sentiments vous anime ?

Bon ! Ils ont eu confiance à ma modeste personne. Je n’ai pas de crainte. Je ne dirai pas aussi que c’est une satisfaction, pas d’autosuffisance, mais tout ce que je désire, c’est qu’ils soient à mes côtés pour que le travail marche.

Dans ce sens, quels sont vos objectifs pour les trois années à venir ?

Mes objectifs,  c’est d’abord de nous exhorter à une conscience professionnelle pour rehausser la Clinique BONI afin qu’il y ait une bonne recette, pour que les usagers aient confiance à la clinique. Ensuite, je pense défendre les droits des travailleurs de la Clinique pour leur mieux-être, afin qu’on ne les traite pas selon la tête, comme cela avait l’habitude d’être fait. Donc, nous allons lutter contre ces choses là.

Pour conclure

Je vous remercie pour m’avoir accordé ce moment d’entretien, pour m’avoir considéré. Je souhaite à ce que vous soyez toujours nos interlocuteurs à l’endroit de la société pour qu’on sache que nous avons toujours l’ambition de bien faire, pour que le privé aussi marche mieux, pour que ce ne soit pas toujours, les sociétés ou c’est la guerre, ce sont les difficultés, et puis on ferme. Nous  devons travailler pour que ça marche.

 

Les membres du Syntra-CB

Secrétaire général : Seth Houanzandji

 Secrétaire général  adjoint : Clément Akplogan

Trésorier général : Amando Dohou

Trésorier général adjoint: Inès Honi

Secrétaire à la communication et aux revendications: Fidel Ahoton

Secrétaire à l’organisation : Landry Kindomi

Secrétaire administratif : Michel Codjovi

 Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

MARSS TISANE: « Nos populations doivent faire confiance à la médecine traditionnelle »

Participant à un atelier sur le diabète ce samedi 2 décembre 2017 au Codiam, le Chercheur-herboriste s’est voulu l’apôtre de la médecine traditionnelle. Selon lui,  la médecine conventionnelle à  qui on dresse tous les tableaux d’honneur est de loin la meilleure. A titre d’exemple, ‘‘MARSS TISANE’’ souligne que les colloques et journées scientifiques organisées autour de la médecine conventionnelle n’ont  à ce jour permis de trouver une solution définitive au diabète…

Diabolique, fétiche, dangereux,  inefficace,  surdose…A tort ou à raison, on attribue tous ces péchés à la médecine traditionnelle, Mais  pour Témi-Tokpè-ômô-ôdô agba dit ‘‘MARSS TISANE ‘’, ces accusations sont infondées.

Participant à un atelier sur le diabète ce samedi 2 décembre 2017 au Codiam, le Chercheur-herboriste s’est voulu l’apôtre de la médecine traditionnelle. Selon lui,  la médecine conventionnelle à  qui on dresse tous les tableaux d’honneur est de loin la meilleure. A titre d’exemple, ‘‘MARSS TISANE’’ souligne que les colloques et journées scientifiques organisées autour de la médecine conventionnelle n’ont  à ce jour permis de trouver une solution définitive au diabète.   A contrario, Témi-Tokpè-ômô-ôdô agba martèle que la médecine par les plantes a apporté la solution  à ce mal, qui selon lui, tue plus que le sida. Selon lui, tout patient victime de fatigue générale, ventre ballonné, courbature,  faiblesse sexuelle, symptômes du diabète doit faire recours à la médecine traditionnelle pour obtenir gain de causse.

Tel un chrétien qui croit aveuglement en la bible, ou un musulman qui croit aveuglement au coran, ‘‘MARSS TISANE’’ invite alors les populations à faire confiance à la médecine mère et à s’orienter vers cette dernière. Aussi appelle t-il l’Etat à voler au secours des chercheurs-herboristes.

Populations et décideurs publics sont donc interpellés !

Manassé AGBOSSAGA

Santé : Les grévistes accentuent la pression sur le gouvernement

L’accalmie dans la crise qui secoue le secteur de la santé n’est pas pour bientôt. Pour cause,  les grévistes viennent de durcir le ton.  ..

L’accalmie dans la crise qui secoue le secteur de la santé n’est pas pour bientôt. Pour cause,  les grévistes viennent de durcir le ton.  

Manassé AGBOSSAGA

En assemblée générale ce mardi 17 octobre 2017 à la bourse du travail, les militants venus des différents départements du pays à l’exception de celui de l’Atacora ont décidé d’accentuer la pression sur le gouvernement de Patrice Talon. Face à ce qu’ils qualifient de silence du gouvernement sur les différentes revendications, les grévistes ont fait l’option de durcir le ton dès la semaine prochaine.

« Tous les militants sont démotivés par rapport à l’attitude du gouvernement. Démotivés, ils ont dit, qu’Il faut désormais passer à une grève de 72 h sans service minimum », annonce Adolphe Houssou, parole-parole du collectif des syndicats du secteur de la santé.

Face aux mécontentements qui  pourraient naître de cette décision, Adolphe Houssou lance  «   La grève sans service minimum est autorisée.  Quand nous déclenchons la grève et nous disons avec service minimum, ça veut dire qu’à notre niveau,  nous nous organisons pour faire  le service minimum. Par contre  la grève sans service minimum,  c’est l’administration qui prend la relève du service minimum. C’est ce qu’on appelle réquisition ».

Le gouvernement de Patrice Talon dispose de cette semaine pour permettre aux usagers des hôpitaux publics de  ne pas vivre ces deux expériences.

Après les propos de Louis Vlavonou appelant à l’interdiction du droit de grève aux agents de la santé: La cinglante réplique du coordonnateur Houssou

L’honorable Louis Vlavonou a cherché, et il a visiblement trouvé. Ses propos sur la radio Soleil Fm appelant à l’interdiction du droit de grève aux agents de la santé ont provoqué la colère du Coordonateur de l’Intersyndical des ressources humaines en santé et Porte-parole du Collectif de tous les syndicats de la santé. Réagissant aux déclarations de l’honorable Vlavonou, Adolphe Houssou n’a pas mâché ses mots pour…

La réponse du berger à la bergère. Après  les déclarations de l’honorable Louis Vlavonou appelant à l’interdiction du droit de grève aux agents de la santé, Adolphe Houssou, Coordonateur de l’Intersyndical des ressources humaines en santé et Porte-parole du Collectif de tous les syndicats de la santé a répondu vivement à l’élu du peuple. C’était à la faveur d’un entretien qu’il  a accordé à votre site, Kpakpatomédias.

Manassé AGBOSSAGA

L’honorable Louis Vlavonou a cherché, et il a visiblement trouvé. Ses propos sur la radio Soleil Fm appelant à l’interdiction du droit de grève aux agents de la santé ont provoqué la colère du Coordonateur de l’Intersyndical des ressources humaines en santé et Porte-parole du Collectif de tous les syndicats de la santé. Réagissant aux déclarations de l’honorable Vlavonou, Adolphe Houssou n’a pas mâché ses mots pour désapprouver le comportement de l’ancien secrétaire général du Syndicat des douanes du Bénin.

« Nous le regardons et nous l’observons sur trois plans.  Le premier plan,  c’est qu’il était syndicaliste à la douane. On a arraché le droit de grève aux agents de la douane. Ça  veut dire que  c’est lui qui avait vendu les siens pour qu’on les prive du droit de grève.

Le deuxième plan, c’est que  le Président Talon a mis la suppression du droit de grève  dans sa reforme. Le député Vlavonou lance un appel de pied au président, comme quoi il est prêt à l’aider. Et donc,  président  je veux t’aider.  Si tu as quelque chose à me donner,  donne le moi,  je vais t’aider à prendre la loi.

Enfin sur le troisième plan, c’est un député qui ne réfléchi pas. En principe, s’il réfléchissait,  il devrait s’intéresser aux raisons qui amènent les gens à aller en grève. Qu’est ce qui pousse les gens à aller en grève ? C’est ça qu’il faut voir. Mais,  il ne cherche pas à comprendre cela », rétorque Adolphe Houssou.

Comme pour enfoncer le député de l’Union fait la Nation, Adolphe Houssou ajoute « Lui député, nous sommes en grève, mais  jusqu’à présent,  il ne nous a pas appelé. Il a préféré se rapprocher  du président Talon,  parce qu’il y a de l’argent là-bas. C’est malheureusement les représentants que nous avons au parlement ».

De son siège à Porto-Novo, Louis Vlavonou appréciera.

Adolphe Houssou au sujet de la crise qui secoue le secteur de la santé: « Si le gouvernement ne réagit pas, nous allons continuer notre grève »

Depuis plusieurs semaines, le secteur de la santé est plongé dans une grave crise. Pour le Coordonateur de l’Intersyndical des ressources humaines en santé, le gouvernement est le seul responsable de cette situation qui ne connaîtra pas une accalmie si le gouvernement continue d’afficher son indifférence. « Si le gouvernement ne réagit  pas,  nous allons continuer notre grève », prévient Adolphe Houssou à la rédaction de Kpakpatomédias…

 

Depuis plusieurs semaines, le secteur de la santé est plongé dans une grave crise. Pour le Coordonateur de l’Intersyndical des ressources humaines en santé, le gouvernement est le seul responsable de cette situation qui ne connaîtra pas une accalmie si le gouvernement continue d’afficher son indifférence. « Si le gouvernement ne réagit  pas,  nous allons continuer notre grève », prévient Adolphe Houssou à la rédaction de Kpakpatomédias. Lisez plutôt !

 

 

Kpakpatomédias : Adolphe Houssou, vous êtes le Coordonateur de l’Intersyndical des ressources humaines en santé et Porte-parole du Collectif de tous les syndicats de la santé. Depuis plusieurs semaines, le secteur de la santé traverse une crise.  Qu’en est-il exactement?

Adolphe Houssou: Aujourd’hui, le secteur de la santé est en crise. Ce  gouvernement  est venu empirer la crise qui existait. Nous constatons d’ailleurs que avons mal fait d’accepter que des personnes  de cette trempe viennent nous diriger. Ce gouvernement  n’a  pas de sentiments pour son peuple. Oui, ce sont nos propos à nous. Nous l’affirmons parce que nous constatons que nous sommes méprisés dans le secteur de la santé.

Nous étions en grève avant que le président Patrice Talon  ne vienne. Quand il a pris fonction, il nous a demandé de suspendre les mouvements. Nous l’avons écouté. Nous avons suspendu les mouvements pour un comité qui doit travailler pendant 21 jours.

La goutte d’eau qui est venue faire déborder le vase, c’est l’adoption du rapport de la  Commission des reformes dans le secteur de la santé le 26 juillet. Ils ont adopté ce rapport sans pouvoir prendre en compte les  amendements que nous avons fait le 10 mai 2017.

Puis, nous avons organisé une conférence de presse. Nous avons écrit partout. Nous avons tout fait, ils ne nous ont jamais écoutés. Mais, puisque la seule arme que nous disposons finalement,  c’est la grève,   nous sommes sortis de notre gong,   et nous avons déclenché la  grève depuis le 2 août passé.

Avant de déclencher notre grève, nous avons d’abord commencé par les sit-in. C’est après cela que  nous avons fait une grève d’avertissement de 48 heures. Nous avons reconduit notre motion de grève de deux semaines avec service minimum. Mais, comme  le gouvernement a décidé de ne pas réagir, nous avons corsé et nous sommes passés à une grève de 72heures.

Nous ne le faisons pas de gaieté de cœur. C’est le gouvernement qui nous  contraint à aller à cette extrémité.

Quand vous dîtes que le gouvernement n’est pas là pour le bien-être du peuple, sur quoi, vous vous appuyer pour tenir ces propos ?

Je le redis,  ce  gouvernement n’est pas là pour le bien-être des populations.  Comment comprendre que des gens déclenchent  une grève à cause de la remise d’un rapport, et qu’ils prennent tout leur temps.

Nous avons commencé la grève, et c’est en pleine paralysie que le gouvernement a sorti un document pour nous dire que c’est le rapport. Mais puisque   nous n’avons pas confiance en ce gouvernement, nous avons pris le document par constat d’huissier.

Quand nous avons pris connaissance du document, nous leur avons demandé de nous permettre d’apporter des amendements. Pour prouver notre bonne foi et pour qu’ils ne disent  pas que nous sommes à la recherche de sous, nous leur avons même proposé de ne pas mettre  en place un comité. Sans aucun sous,  nous avons demandé d’avoir la possibilité d’apporter nos observations, puisque  c’est nous qui sommes les praticiens sur le terrain. Vous amenez des retraités, des gens qui ont détruit le secteur pour proposer des reformes, alors que les praticiens sont  encore là. Ils ont carrément refusé.

Et autre chose, nos revendications qui existaient,  le gouvernement refuse de les toucher. Ce n’est pas normal.

Que reprochez-vous au contenu du rapport ?

A la date d’aujourd’hui,  ce que nous décrions dans le rapport,  c’est la privatisation des hôpitaux, la mise en affermage, la mise en concession. Des thèmes propres à des privés,  des mercantilistes, des capitalistes.

Des gens diront que ça ne va pas bien dans les hôpitaux, donc il faut privatiser. Ces mêmes personnes doivent savoir que les soins couteront plus chères. Et ce sera à leurs charges. Si on privatise,  quel sort est réservé aux agents qui travaillent. Le président Talon est arrivé, il n’a pas encore créé d’emploi,  mais il est en train de licencier des gens dans des ministères. Ce sont ces inquiétudes que nous avons. On nous dit qu’on va nous arracher le droit de grève et certains députés haussent le ton pour dire qu’ils sont prêts à prendre une loi dans ce sens.

Justement, le député Louis Vlavonou a, sur la radio Soleil Fm,  dit qu’il était prêt à prendre une loi pour interdire le droit de grève aux agents de la santé. Votre réaction ?

Oui, exactement c’est lui. Nous le regardons et nous l’observons sur trois plans.

Le premier plan,  c’est qu’il était syndicaliste à la douane. On a arraché le droit de grève aux agents de la douane. Ça  veut dire que  c’est lui qui avait vendu les siens pour qu’on les prive du droit de grève.

Le deuxième plan, c’est que  le Président Talon a mis la suppression du droit de grève  dans sa     reforme. Le député Vlavonou lance un appel de pied au président, comme quoi il est prêt à l’aider. Et donc,  président  je veux t’aider.  Si tu as quelque chose à me donner,  donne le moi,  je vais t’aider à prendre la loi.

Enfin sur le troisième plan, c’est un député qui ne réfléchi pas. En principe, s’il réfléchissait,  il devrait s’intéresser aux raisons qui amènent les gens à aller en grève. Qu’est ce qui pousse les gens à aller en grève ? C’est ça qu’il faut voir. Mais,  il ne cherche pas à comprendre cela.

Lui député, nous sommes en grève, mais  jusqu’à présent,  il ne nous a pas appelé. Il a préféré se rapprocher  du président Talon,  parce qu’il y a de l’argent là-bas. C’est malheureusement les représentants que nous avons au parlement.

Loin de cette réplique, où en êtes-vous dans les négociations avec le gouvernement pour une sortie de crise ?

Le gouvernement   a envoyé une délégation pour nous rencontrer. Cette délégation était composée du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, du ministre Adidjatou  Mathys, et du ministre  Alassane Séidou.  Ils sont venus nous rencontrer.  C’était une joie pour nous. Mais on pensait qu’ils avaient quelque chose à nous dire. Ils nous ont juste fait savoir qu’ils étaient venus  s’enquérir de la situation afin d’aller rendre compte au chef de l’Etat.

Donc,  ce n’était pas une négociation. Nous n’avons signé aucun document avec eux. D’ailleurs  tout ce qu’on disait par rapport à chaque point, ils étaient intransigeants. Ils ne voulaient rien entendre par rapport à tout ce qu’on demandait. Nous nous sommes donc tus. Ils sont sortis.

A notre grande surprise, ils ont fait un compte rendu  sans  nous informer. Ils l’ont publié  sur les réseaux sociaux pour donner l’impression au peuple qu’ils nous ont  déjà rencontrés. Voilà les gouvernants que nous avons.

Mais Dieu est grand. Il  va tous les livrer, et le peuple saura ce qu’ils sont en réalité.

Par exemple, dans ce document ils ont annoncé une rencontre pour le lundi 2 octobre, nous sommes au mardi, mais rien. Ils ne nous ont pas rencontrés. Le peuple doit savoir que nous avons un gouvernement qui promet, mais qui ne respecte pas sa promesse. C’est ça la vérité aujourd’hui.

Nous sommes en train d’attirer l’attention du peuple sur les dérapages, le dilatoire de ce gouvernement. Voilà ce qu’il en est aujourd’hui.

Donc, à partir du moment où il n’y aura pas d’accord,  nous allons continuer notre grève. Nous allons continuer la grève mais avec service minimum. Je le dis et j’insiste là-dessus, parce que nous avons pitié du peuple béninois. Cela veut dire que les cas d’urgence, les cas qui ne peuvent pas attendre seront pris en compte dans les hôpitaux. C’est ce que vous constatez aujourd’hui si vous allez dans les hôpitaux.

Si le mur n’est pas lézardé,   le cafard ou le lézard ne peut pas y entrer, est ce qu’il ne va pas falloir que vous revoyez vous revoyez votre copie surtout que vous avez mauvaise auprès d’une couche de la population ?

Mais,  qu’est –ce- que  la population nous reproche.

Le fait par exemple qu’ils vont à l’hôpital, qu’on ne s’occupe pas d’eux, le mauvais accueil …

Ah oui ! Là,  c’est vrai. C’est une réalité. On ne peut pas voiler la face devant cette réalité. Dans les hôpitaux, nous avons des camarades qui accueillent mal,  qui rançonnent. Ça,  c’est vrai.  Mais,  il y a une autre facette que les gens ne maitrisent pas.  Quand des gens sont en faute, qu’est-ce- qu’il   faudrait les faire ?

Il faut les punir,  et je le dis à haute voix partout  où je passe,  il faut punir ceux qui font mal.

Par contre, chez nous  en voulant punir, si ce n’est pas un député qui va sortir pour dire que c’est mon frère, c’est peut-être un ministre qui va dire que  c’est un parent.

L’Etat doit être rigoureux dans la sanction. Pourquoi on ne peut pas punir ?

A cela, il y a un autre problème qui se pose. Il n’y a pas le matériel.  Je vous donne un exemple. Vous allez au Cnhu, l’agent en week-end est à son poste, on amène un premier malade, un deuxième puis un troisième malade  alors qu’il n’y a qu’un seul brancard.  Qu’est ce qu’il va faire ? Va-t-il  amener le brancard de chez lui ?

Le matériel n’existe  pas. Il n’a même pas de gang pour travailler. Il est en train de s’occuper d’un patient, un autre serait en train de crier.  C’est  de là qu’on dit que les patients ne sont pas vite reçus.

Allez par exemple dans le Mono,  sur 52 centres de santé, il y a au moins près d’une quinzaine qui sont dirigés  par des aides soignants. Ça  veut dire que nous manquons de personnel. Plus grave encore, c’est que le peu qui est là est démotivé. Vous donnez des primes à des médecins, mais vous laissez les autres dans la démotivation.

A la date d’aujourd’hui, les gens sont sans salaire. Ils ont pris service depuis novembre 2014 mais ils sont toujours sans  salaire.

Il est donc vrai que nous avons des gangrènes parmi nous, mais que le gouvernement  prenne ses responsabilités.

L’Etat doit être rigoureux et en même temps doit payer ses dettes vis-à-vis des hôpitaux. L’Etat doit beaucoup à tous les hôpitaux par rapport au paludisme gratuit, la césarienne gratuite, et autre. L’Etat doit honorer ses engagements. Donc l’Etat  a sa responsabilité à jouer.

Un mot pour conclure…

Si le gouvernement ne réagit  pas,  nous allons continuer notre grève.  Que le peuple ne soit pas étonné si nous corsions    le mouvement.

Sil y a d’autres syndicats qui peuvent prendre la grève et la faire à notre place, nous allons travailler dans les hôpitaux, mais s’il y a personne nous sommes obligés de défendre notre cas.

Je vous remercie !

Réalisation :Kpakpatomédias

Pour redorer le blason de la corporation des médecins: Le Sameb mis sur les fonts baptismaux (Dr Gilbert Fassinou élu secrétaire général)

Les médecins du Bénin disposent désormais d’une plateforme pour défendre leurs intérêts et ainsi redorer le blason de leur corporation. Il s’agit du Syndicat autonome des médecins du Bénin (Sameb), mis sur les fonts baptismaux à l’issue d’un congrès constitutif  qui s’est tenu le samedi 23 septembre 2017 au chant d’oiseau de Cotonou. C’était en présence des barrons du monde syndical dont Laurent Mètognon, Mathurine Sossoukpè…

Les médecins du Bénin disposent désormais d’une plateforme pour défendre leurs intérêts et ainsi redorer le blason de leur corporation. Il s’agit du Syndicat autonome des médecins du Bénin (Sameb), mis sur les fonts baptismaux à l’issue d’un congrès constitutif  qui s’est tenu le samedi 23 septembre 2017 au chant d’oiseau de Cotonou. C’était en présence des barrons du monde syndical dont Laurent Mètognon, Mathurine Sossoukpè.

Manassé AGBOSSAGA

Les médecins du Bénin    sont décidés à assainir leur corporation. Et pour y parvenir, ils ont jugé utile de mettre sur pied un creuset. Dénommé le Syndicat autonome des médecins du Bénin (Sameb), le mouvement syndical qui réunit de jeunes médecins hommes et femmes a été mis sur pied le   samedi 23 septembre 2017 à la faveur d’un congrès constitutif.  A l’arrivée, un bureau de neuf membres avec à sa tête Dr Gilbert Fassinou a été élu.

Mais avant l’élection du bureau, Hashim Hounkpatin, président du comité d’organisation a, à l’ouverture des travaux, précisé que le Sameb n’est pas un syndicat contre le gouvernement. A l’en croire,  le Sameb vient « pour redorer le blason d’une corporation très souvent pas représentée ». Et là-dessus, Hashim Hounkpatin rappelle que l’étape du congrès constitutif est en réalité celle la plus facile. « Le plus dur sera d’obtenir effectivement les conditions que nous voulons, car on ne nous les offrira pas. Il va falloir aller les chercher », prévient t-il. Toutefois, Hashim Hounkpatin sollicite la participation de tous les médecins. « Le bureau aura certainement besoin que nous soyons là. Il aura besoin de nos contributions, et nous devrons être exigeants envers lui. Etre présents mais sans être présents. Nos attentes sont grandes mais nous ne devons pas laisser obscurcir notre jugement. Nous devons être patients tout en étant constants dans l’effort de progression pour que plus jamais un médecin ne fasse des prestations dans une clinique sans contrat, pour que plus jamais nous ne soyons obligés de faire la compétition avec des agents non qualifiés qui ouvrent des cabinets et qui nous embauchent et qui nous exploitent, pour que plus jamais nous ne regardions nos compatriotes mourir, pour que le médecin exerce son art avec la passion des premières années d’étude », exhorte t-il.

Composition du bureau du Sameb

Secrétaire général : Dr Gilbert FASSINOU (Médecin en spécialisation)

Secrétaire général adjoint: Elysée SOHIZOUN (Médecin généraliste)

Secrétaire à la presse, l’information et aux relations extérieures : Kamel LAFIA BORO (Médecin cardiologue)

Secrétaire administratif : Dr Cédric ASSOUTO (Médecin en spécialisation)

Secrétaire à l’éducation syndicale : Dr Carolle ADJALA (Médecin généraliste)

Trésorier général : Dr Renaud AHOULOU (Médecin en spécialisation)

Trésorier général adjointe: Dr Ghislaine GBEDO (Médecin généraliste)

Secrétaire à l’organisation : Dr Romaric BEHETON (Chirurgien maxillo-facial)

Secrétaire aux revendications et aux affaires juridiques et économiques : Dr Yannick TANDJE (Médecin en spécialisation)