ANLC: Deux grandes manifestations annoncées pour la promotion de la bonne gouvernance

Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était face aux hommes des médias dans l’après-midi du mercredi 27 novembre 2019 au siège de l’institution à Cotonou. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias a annoncé la tenue de deux grandes manifestations en décembre prochain pour lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance…

Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était face aux hommes des médias dans l’après-midi du mercredi 27 novembre 2019 au siège de l’institution à Cotonou. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias a annoncé la tenue de deux grandes manifestations en décembre prochain pour lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance.

Manassé AGBOSSAGA

La première activité est relative à la campagne de sensibilisation de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes pour un changement positif de comportement dans les collèges et universités. Selon le conférencier, cette activité qui aura lieu du 02 au 06 décembre concerne les élèves et étudiants des collèges et universités publics et privés repartis sur les 77 communes du Bénin. « Nous avons décidé de populariser, vulgariser, faire connaître cette loi à la couche juvénile pour permettre à ce que la relève de demain puisse être bien préparée à être de bon citoyen dans la citée », a expliqué le président de l’ANLC.

Dans ce sens, Jean-Baptiste Elias a indiqué qu’il s’agit à travers cette activité de susciter une prise de conscience chez les élèves et étudiants pour inverser la courbe de la corruption, d’appeler l’attention des groupes cibles sur les effets néfastes de la corruption,

Quant à la seconde manifestation, elle est relative à la 3ème édition des journées nationales de la gouvernance. Selon le président de l’ANLC, cette édition se tiendra à l’hôtel AzalaÏ de Cotonou du 10 au 11 décembre prochain.

Il a ajouté que la 3ème édition des journées nationales de la gouvernance se tiendra sous le thème «  l’éducation à la citoyenneté : défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ».

Jean-Baptiste Elias a indiqué qu’il sera à l’occasion question pour les 200 participants attendus d’établir des liens à la citoyenneté dans les trois ordres de l’éducation, d’analyser les défis et enjeux à la citoyenneté dans les trois ordres, ….

 Rendez-vous est donc pris pour décembre !

Gustave Assah à propos de la création de la Cour des comptes: «C’est une avancée notable en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption »

A la faveur d’un entretien, Gustave Assah, Coordonnateur de la Task-force citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance et la paix a salué la création de la Cour des comptes, après la modification de la constitution béninoise, le 31 octobre dernier, par l’Assemblée nationale. Pour l’ancien patron de Social Watch Bénin, même si cette Cour des comptes est le fruit d’une Assemblée monocolore, elle constitue néanmoins une avancée notable en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Entretien !!!

A la faveur d’un entretien, Gustave Assah, Coordonnateur de la Task-force citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance et la paix a salué la création de la Cour des comptes, après la modification de la constitution béninoise, le 31 octobre dernier, par l’Assemblée nationale. Pour  l’ancien patron de Social Watch Bénin, même si cette Cour des comptes est le fruit d’une Assemblée monocolore, elle constitue néanmoins une avancée notable en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Entretien !!!

Gustave Assah

QQ: La société civile a tout le temps souhaité la création de la Cour des comptes. L’amendement constitutionnelle intervenue au seuil du mois de novembre l’a consacré. Quels commentaires vous en faites, en votre qualité de coordonnateur de la Task-force citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance et la paix ?

Gustave Assah: Avant tout propos, je tiens à faire remarquer le caractère opaque de cet amendement de la Constitution du 11 décembre 1990. En l’absence d’une opposition parlementaire à l’Assemblée nationale, le débat populaire et public aurait dû éviter les suspicions et la division de la nation. Ce qui a fait que nous avons raté une occasion pour consolider la cohésion nationale autour de cette initiative de modification de ce qui définit notre vivre ensemble.

Pour revenir à votre question, nous notons qu’il y a des dispositions sur lesquelles tout le monde ou presque s’accorde. Parmi elles, celle que nous saluons à la coordination de la Task-force citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance et la paix, sont relatives à cellesconsacrent la Cour des comptesau Bénin.

Donc, selon vous la Cour des comptes est une avancée en matière de gouvernance financière, Gustave Assah ?

Absolument ! C’est une avancée notable en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.  La création de la Cour des comptes (articles 134-1à 7 de la loi fondamentale modifiée) permet de sortir le Bénin du rang de la queue de peloton des pays n’ayant pas cette Cour qui est un instrument de reddition des comptes.

En effet, la Cour des comptes est une institution recommandée par l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) à travers la directive N°02/2000du 29 juin 2000 portant adoption du code de transparence dans la gestion des finances publiques, qui a toujours fait l’objet de plaidoyer et de lobbying dans nos actions. Cette directive édicte notamment qu’« Il n’y a pas de bonne gestion des finances publiques sans un contrôle à postériori efficace dévolue à une juridiction financière indépendante et dotée de pouvoirs et de capacités d’investigation étendues. Les États membres devront créer des Cours des comptes autonomes au plus tard le 31 décembre 2002 ».

Vous notez avec moi que le Bénin a mis plus de dix-neuf (19) ans pour mettre en œuvre cette directive de l’Uemoa. Et, il n’est jamais tard pour bien faire. Car, la Cour des Comptes est la plus haute juridiction en matière deredevabilité, de transparence financière et de la bonne gouvernance. Le juge des comptes a trois missions fondamentales. Il assure l’efficacité de la reddition des comptes par les gestionnaires publics ; contrôle l’utilisation des fonds publics, applique les sanctions le cas échéant ; et, informer les citoyens sur l’utilisation des fonds publics.

En langage plus simple, cela revient à comprendre que lorsque les gestionnaires publics doivent rendre compte de leur gestion. Dans l’ordre administratif, la Cour des comptes est chargée principalement de contrôler la régularité des comptes publics, de l’État, des établissements publics nationaux, des entreprises publiques, de la sécurité sociale, ainsi que des organismes privés bénéficiant d’une aide de l’État ou faisant appel à la générosité du public.

Alors, que peut-on attendre d’une telle Cour ?

La création de la Cour des comptes doit favoriser une gestion transparente des ressources financières. Elle doit viser à professionnaliser le contrôle externe des finances publiques et contribuer ainsi à la lutte contre la mauvaise gestion, le gaspillage, la corruption, le détournement des ressources publiques.,et renforcer le Système national d’intégrité (SNI).

Cette Cour est un instrument qui fixera tous les béninois sur la santé de nos finances publiques, à travers la qualité des Lois de règlement du budget et les notes sur la transparence budgétaire qui vont s’améliorer. Toute chose qui ne pouvait se faire dans le contexte institutionnel de la constitution du 11 décembre 1990. Les anciennes dispositions de l’article 134 de la constitution postule que le juge des comptes béninois est un magistrat (judiciaire) ou un juriste de haut niveau n’est pas denature à fournir à la juridiction financière les compétences pour effectuer effacement l’apurement des comptes et l’audit publics.

Sa création à travers la modification de la constitution du 11 décembre 1990 est un acte qui rassure sur la volonté d’éradiquer la mafia économique, le gangstérisme financier et la fuite des capitaux. Ses dispositions permettent d’espérerà terme une bonne Cour des comptes telle que l’ont envisagé les différents comités techniques consacrés à la question.

En effet, nous pourrions en particulier envisager une institution juridictionnelle constitutionnelle indépendante de l’exécutif, du législatif, et du judiciaire. Ainsi, il est envisageable un corps particulier pour les magistrats de la Cour des comptes. Pourquoi pas l’institution d’un Conseil supérieur de la magistrature financière distinct du Conseil supérieur de la magistrature.

Doit-on déjà envisager un Bénin ou la transparence financière et la reddition des comptes sera de rigueur ?

L’institutionnalisation de la Cour des comptes n’est qu’une étape d’un long processus pour la mise en place d’une juridiction financière efficace voire moderne. L’expérience à montrer que dix (10) ans après la réformeconstitutionnelle, certaines Cours des comptes créées dans l’espace Uemoasont restées non installées et d’autres peine à démarrer.

C’est pourquoi, il vraiment judicieux d’adopter un plan d’action qui incluent les procédures administratives consacrées en vue de l’adoption par le parlement d’une loi organique relative à la Cour des comptes, une loi fixant les règles de procédure applicables devant la Cour des comptes, une loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes et une loifixant les règles relatives au Conseil supérieur de la magistrature financière.

Gustave Assah, quelles perspectives préconisez-vous ?

Étant donné que la création de la Cour des comptes est un sujet qui a fait l’objet de lobbying pendant longtemps par les organisations de la société civile, je voudrais qu’en application effectives de la Constitution, le Chef de l’État désigne des juges véritablement indépendants, transféré les actifs de la Chambre des comptes de la Cour suprême à la Cour des comptes et pourvoit la juridiction de personnel technique et compétent de manière à ce que le président soit un magistrat ou juriste financier fin connaisseur du domaine.Aussi, faut-il former de juges spécialisés en matière financière pour plus d’efficacité de la Cour.

Voter diligemment les lois pour le fonctionnement effectif de cette Cour. Aussi la mise en place d’un corps de la magistrature financière à travers le recrutement par concours ouvert à tous les béninois ayant le profil rendrait cette réforme constitutionnelle efficace et efficiente. Toute chose qui rendrait effective la lutte contre la corruption à travers le contrôle permanant et efficacedes finances publiques.

Enfin, il faut vulgariser par tous les moyens les dispositions instituant la Cour des comptes, puis donner les ressources nécessaires et suffisante à l’Institution à l’opérationnalisation.

Que diriez-vous en guise de conclusion, Gustave Assah ?

Pour conclure, je voudrais attirer l’attention sur la complexité et l’étendue des actions à mener en vue de la mise en place effective d’une Cour des comptes au Bénin nécessitant une attention particulière, mais surtout des actionscourageuses à travers un chronogramme diligent.

Il y a lieu, d’abord s’inspirant des travaux déjà réalisés, de décliner de façon proactive tout le processus et de consacrer une équipe légère et compétente à la mise en œuvre des actions.

Il faudra aussi et surtout, comme a été le cas pour le Sénégal qui a mis en place sa Cour des comptes de l’an 2000, prévoir au niveau des autorités au plus haut niveau (Chef de l’État, Garde des sceaux, ministre de la Justice et de la législation, ministre des Finances, etc.) un mécanisme de levée des goulots d’étranglement et de plaidoyer avec la complexité des actions à mener, le risque existe que l’effectivité du démarrage des activités de la Cour s’étende sur plusieurs années. Cependant, le leadership des acteurs politiques au plus haut niveau pourrait favoriser l’installation diligente de la Cour des comptes.

Pour finir, je voudrais que cette loi modificative apporte plus de paix que de division à la nation.

Entretien exclusif avec Tatian Dossou:«Le secteur des Tic est de mieux en mieux bien organisé »

_Collant à l’actualité au Bénin, votre quotidien a choisi de rencontrer un spécialiste des questions de télécommunications, pour faire un peu le tour d’horizon sur les questions de gouvernance en la matière. Tatian Dossou, ingénieur des Télécoms en service à l’Arcep a bien voulu se prêter à nos questions. Il trouve que le Bénin est sur la bonne lancée et que si tout va bien, l’objectif du quartier numérique pourra être atteint à échéance. Nous l’avons rencontré pour vous. Lisez la substance de l’interview réalisée par Boris YELOUASSI._..

_Collant à l’actualité au Bénin, votre quotidien a choisi de rencontrer un spécialiste des questions de télécommunications, pour faire un peu le tour d’horizon sur les questions de gouvernance en la matière. Tatian Dossou, ingénieur des Télécoms en service à l’Arcep a bien voulu se prêter à nos questions. Il trouve que le Bénin est sur la bonne lancée et que si tout va bien, l’objectif du quartier numérique pourra être atteint à échéance. Nous l’avons rencontré pour vous. Lisez la substance de l’interview réalisée par Boris YELOUASSI._

Tatian Dossou

Vous êtes Tatian DOSSOU, Ingénieur des télécommunications, chargé des questions de médiation des communications électroniques et de la poste à l’ARCEP BENIN. Est-ce qu’on peut mieux vous connaître ?

J’ajouterai que je suis spécialiste des systèmes de communications électroniques, et je participe également aux travaux des commissions d’études du secteur du développement des télécommunications au sein de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dont le siège est à Genève en Suisse. Au cœur de nombreuses questions traitées, se trouvent celles liées à l’utilisation des TIC pour le développement de nos pays, la création des sociétés et villes intelligentes et autres. En un mot, des questions de politiques de développement des télécommunications/TIC mais également de protection des consommateurs des services de communications électroniques/TIC.

Quel regard portez-vous sur la gouvernance des TIC au Bénin ?

Je suis particulièrement très intéressé par votre question d’autant plus que l’actualité dans notre pays a fortement été meublée par cette préoccupation ces derniers jours-ci. Pour y répondre, je dirai que le secteur des TIC est de mieux en mieux bien organisé depuis l’avènement du régime de la Rupture. En effet, les jalons qui ont été posés par le régime défunt n’ont pas véritablement impacté le secteur. Il fallait procéder à une réorganisation, suivre les différents acteurs et surtout voter des textes réglementaires qui imposent les bonnes conduites à tenir et former les différents acteurs pour que le vœu tant réitéré prenne corps. Et je pense que nous y sommes.

Vous parlez de vœu tant réitéré. Je suppose que vous faites allusion à l’objectif de « faire du Bénin le quartier numérique de l’Afrique »

Absolument ! Vous le savez très bien, le Bénin envisage être à l’horizon 2025, le quartier numérique de l’Afrique. Il y a eu quelques déboires par le passé. Je dirai même que nous naviguions à vue ; tout était sens dessus sens dessous, jusqu’à ce que nous assistions à une coupure de la SAT-3, provoquant une situation de blackout privant la population du service internet. On était en mai 2011. C’est à partir de là que les responsables étatiques ont décidé de voir plus grand. Et avec l’arrivée et l’installation du câble sous-marin ACE, les capacités internet se sont nettement accrues depuis 5 ans. Avec un parc d’abonnés de 25 996 pour l’internet fixe et 6 319 090 pour l’internet mobile, nous sommes aujourd’hui autour de 52% de taux de pénétration internet au Bénin. Toutes choses qui montrent que les perspectives sont assez bonnes.

Et pourtant les plaintes des abonnés et autres consommateurs sont récurrentes.

(Sourire !) C’est normal. Les citoyens que nous sommes, avons besoin d’accéder chaque jour à un mieux-être. Le gouvernement ne peut pas être tenu responsable des quelques déconvenues que subissent les abonnés. Le problème peut être dû à parfois, une panne ou à un défaut technique des opérateurs GSM. Encore que là, on ne maîtrise jamais assez la technologie qui est en perpétuelle mutation avec ses revers qui sont les actes de piratage et autres. Mais s’il s’agit d’un acte de mauvaise foi ou d’abus, l’autorité de régulation des Communications Electroniques et de la Poste est là et veille au grain. C’est un puissant outil voulu et créé par l’Etat pour assurer la bonne marche du secteur. Elle joue un rôle d’arbitre dans le secteur mais aussi de médiateur entre opérateurs, consommateurs et pouvoir central, au besoin. Elle veille à la protection des droits des consommateurs. En somme, L’Arcep est un puissant outil créé pour assurer la vie du secteur.

Mais bien souvent, à écouter les consommateurs, l’État manque de vision. Partagez-vous cet avis ?

Pas du tout ! Des efforts se font chaque jour pour le mieux-être de tout le secteur, de ses acteurs ainsi que de ses bénéficiaires. La vision du pouvoir central pour le secteur du Numérique, des TIC et de la Poste est clairement définie dans le document de politique et de Stratégie (DPS). Elle est de « faire du Bénin, le quartier numérique de l’Afrique ». Et pour y parvenir, plusieurs actions ont été engagées et certaines sont toujours en cours. Le déploiement de l’internet à haut et très haut débit à travers le maillage du territoire en fibre optique, la mise en œuvre de l’administration intelligente, la généralisation de l’usage du numérique et de l’e-commerce en particulier, la promotion et le développement de contenus numériques pour ne citer que ceux-là. Nous avons le projet e-Bénin qui est un projet d’assistance avec pour objectif d’améliorer l’accès aux services des TIC à moindre coût et de meilleure qualité. Il y a le projet de construction des Centres multimédias Communautaires pour le développement des services des TIC et de l’Internet à la base, puis la création d’un point d’échange Internet (IXP) pour permettre une meilleure connectivité à l’Internet. Les exemples sont légion et prouvent à suffisance que c’est un domaine dans lequel le pouvoir central et les partenaires techniques et financiers ne lésinent pas sur les moyens et les efforts.

De façon subséquente quelles influences tout ceci peut avoir sur le développement ?

C’est là où l’entretien que vous m’accordé devient encore plus intéressant. Grace à la disponibilité de l’Internet en qualité et à coût raisonnable, plusieurs activités de dernières générations sont en train de voir le jour. Il est plus facile aussi de faire les échanges. Le gouvernement actuel met un point d’honneur sur l’informatisation de l’administration. Et nous allons y arriver. On pourra faire des demandes de pièces administratives en ligne, suivre ses dossiers et sa carrière sans forcément être en contact physique avec le travailleur. On pourra payer ses taxes et autres frais sans remettre l’argent en mains propres au receveur. Et tout ceci peut être un outil de lutte contre la corruption. Le e-commerce est en plein essor, vous le savez. Le TIC peut être mis au service des agents de santé, qui vont consulter et faire toutes les opérations intermédiaires en ligne sans avoir le patient à porter de main. Des applications sont de jour en jour développées par des jeunes startups passionnées des TIC. Et c’est prometteur. Bref, les influences seront assez bénéfiques pour le pays.

Le Bénin a organisé la semaine du numérique courant ce mois de Novembre. Quel regard portez-vous sur cette initiative ?

Je ne suis pas acteur de cette initiative. Mais étant passionné du domaine, j’ai suivi de loin le déroulement de cette activité. Et je voudrais dire que c’est un pari gagné pour les organisateurs en général et pour madame Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, ministre du Numérique et de la Digitalisation. C’est une dame de rigueur et très déterminée que je connais pour l’avoir côtoyée pendant des années. Je pense que l’initiative est bonne. Elle favorise la saine émulation au sein de la couche juvénile estudiantine, et au sein des acteurs du domaine au Bénin et dans la sous-région. Selon mes informations, c’est plus de 1000 participants venus du Bénin et d’ailleurs pour 5 jours d’activités. Ceux-ci se sont retrouvés pour parler un même langage, parler des maux qui minent le secteur et lancer de nouvelles perspectives. La spécificité de cette année, est la tenue de certaines activités dans les localités situées à l’intérieur du pays, notamment dans les villes de Porto-Novo, Natitingou et Avrankou. Et ceci entre parfaitement en ligne de compte avec les différentes actions et projets numériques mis en place par le gouvernement, à l’instar des classes numériques qui sont en train d’être installées dans des collèges du pays. Il est à souhaiter que ces initiatives se pérennisent et renforcent la marche vers le quartier numérique que le Bénin aspire à être.

Un mot pour conclure cet entretien

Je suis fier des reformes qui, peu à peu prennent corps et sans doute si elles continuent, permettront d’avoir un Bénin numérique, le quartier numérique de l’Afrique. Les efforts du gouvernement pour y parvenir sont nombreux et très louables. C’est l’occasion pour moi de lancer un appel à les soutenir et que chacun de là où il se trouve puisse travailler à leur aboutissement. Chacun se doit d’apporter sa pierre à la construction de cette nation.
Cette semaine du Numérique a été un rendez-vous de découverte et de partage, elle a permis de faire un état des lieux, d’identifier les maux qui minent le secteur du numérique et de lancer de nouvelles perspectives. Je salue les initiateurs et tous les acteurs qui ont contribué à sa réussite.
Je voudrais vous remercier pour l’honneur que vous me faites à travers cet entretien et conclure en disant que le Bénin numérique est en bonne marche. Je vous remercie.

Propos recueillis par Boris YELOUASSI

Kpakpatotiquement parlant: Bénin, tu as volé millions ou milliards, tu es sauvé, mais si tu as volé papier ou vivre, faut prendre route d’exil en même temps

Fidèles lecteurs de Kpakpato Médias, bienvenue à votre rubrique mensuelle, « Kpakpatotiquement parlant ». Dans ce numéro, on va vous donner les secrets pour réussir une vie de voleur ou de détourneur des biens publics au Bénin. Puisque le Bénin est un pays qui a toujours étonné le monde, quand tu veux voler au 229 faut voler ou détourner millions ou milliards, là tu n’auras pas, plus tard des ennuis judiciaires…

Fidèles lecteurs de Kpakpato Médias, bienvenue à votre rubrique mensuelle, « Kpakpatotiquement parlant ». Dans ce numéro, on va vous donner les secrets  pour réussir une vie de voleur ou de détourneur des biens publics au Bénin. Puisque le Bénin est un pays qui a toujours étonné le monde, quand tu veux voler au 229 faut voler ou détourner millions ou milliards, là tu n’auras pas,  plus tard des ennuis judiciaires.

 La preuve, les « vieux pères » et « les vielles mères » qui ont  bouffé l’argent de machines agricoles, Cen-sad ou encore de construction du siège de  l’assemblée nationale ne sont pas inquiétés à ce jour. Sur ces trois scandales, on parle de milliards ein.

Il y a aussi l’exemple de « Fô lolo, le régi », lui  qui  a disparu avec plusieurs milliards en plein jours. Il savoure depuis sa cachette odeur de billet comme ça. Malgré sa disparation depuis des mois, rien n’est concrètement fait  pour l’arrêter. 

Par contre, « Fô tintin dèminnou » qui est allé prendre papier administratif là, la justice ne l’a pas loupé ein. Pour petit vol de papier, il doit payer millions et faire un tour au « youf ». Un mandat d’arrêt international est même lancé contre lui.

En outre, 61 directeurs d’école qui avaient détourné petit vivre   de leurs élèves ont eu chaud. Oncle « Jô » avait à l’époque cité leurs noms en plein conseil des ministres comme les présentant comme  les pires criminels du 229.

Même si on envoyait  Toto, l’élève, le plus bête de la planète terre, il va comprendre qu’au 229, si tu as volé, millions ou  milliards, tu es sauvé, mais si c’est papier ou  nourriture, faut prendre route d’exil en même

Mais attention, je n’ai pas dit d’aller faire ça ein…

Manassé AGBOSSAGA

Soutien du gouvernement aux sinistrés de Gbodjè: Félix Dansou Dossa remercie le gouvernement et clarifie

Tout comme Zè, Sô-Ava, Mono, Couffo et Ouémé, le chef de l’État Patrice Talon a dépêché à Gbodjè dans l’arrondissement de Zinvié commune d’Abomey-Calavi, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin et son collègue Véronique Tognifodé des affaires sociales la semaine sur passée.

Tout comme Zè, Sô-Ava, Mono, Couffo et Ouémé, le chef de l’État Patrice Talon a dépêché à Gbodjè dans l’arrondissement de Zinvié commune d’Abomey-Calavi, le  ministre de la santé Benjamin Hounkpatin et son collègue  Véronique Tognifodé des affaires sociales la semaine sur passée.

Source Externe

Les ministres étaient allés les bras chargés et aussi avec beaucoup de conseils pratiques. Mais certaines communications mal orientées font croire aux populations que c’est un élu qui a fait le geste et non le gouvernement. Le gouvernement de la rupture n’a jamais ménagé aucun effort quand il s’agit du bien-être de la population. Les actions du Président Patrice Talon et son gouvernement doivent être placées dans leur contexte. Un politicien en quête de popularité doit poser ses propres actes. Les élus doivent dire aux populations les actions qui émanent de leurs compétences. Que personne ne détourne les gestes utiles du chef de l’État et son gouvernement. Il serait bien qu’on dise aux béninois ce que le chef de l’État est en train de faire pour soulager leurs peines. Depuis quand un chef d’arrondissement veut faire de dons à sa population et remet à un ministre ? Les élus communaux d’Abomey-Calavi doivent dire la vérité à la population à la  base, cela permettra à la population de reconnaître les efforts du gouvernement. La malhonnêteté conduit certains élus à se proclamer propriétaire des actions de l’État central.

Hervé Joël Sètton: «Aujourd’hui, les intellectuels béninois font honte à notre pays»

Membre de l’Organisation de défense des acquis de la conférence nationale (ODACN), Hervé Joël Sètton exprime sa déception vis-à-vis des intellectuels béninois. Pour lui, les intellectuels béninois ne font plus la fierté du Bénin. « Aujourd’hui les intellectuels béninois font honte à notre pays », déplore t-il. ..

Hervé Joël Sètton dit ses vérités aux intellectuels béninois. Du moins, à certains. Présent ce samedi 23 novembre au centre Anouriate à l’installation  des comités de défense des acquis de la conférence nationale des 9 arrondissements de la Commune d’Abomey- Calavi, il a fustigé la cupidité des intellectuels béninois.

Manassé AGBOSSAGA

Membre de l’Organisation de défense des acquis de la conférence nationale (ODACN), Hervé Joël Sètton exprime sa déception vis-à-vis des intellectuels béninois. Pour lui, les intellectuels béninois ne font plus la fierté du Bénin. « Aujourd’hui les intellectuels béninois  font honte à notre pays », déplore t-il.

Hervé Joël Sètton, membre de l’ODACN

Hervé Joêl Sètton dénonce la cupidité des  intellectuels béninois, qui pour l’argent acceptent tout. Il accuse même les intellectuels béninois d’avoir donné un coup de frein à notre modèle démocratique. « On sait que,  ce que ce que nous sommes en train de faire n’est pas bon, mais comme il y a l’argent, il faut se lever et accepter ce qui n’est pas acceptable. Notre pays aujourd’hui,  jadis, premier pays de la démocratie est devenu le dernier à cause de nos frères intellectuels. Le fait d’accepter tout,   à cause de l’argent,   c’est ça qui nous a amenés là », dénonce t-il.

Un message sans doute adressé aux intellectuels, membres de l’écurie de la Rupture !

Théâtre: Le comédien Pierre Zinko révèle comment il s’est baptisé « Eléphant Mouillé »

Le comédien Pierre Zinko, revient sur son nom d’artiste. En marge d’une conférence de presse le mercredi 20 novembre dernier au Centre culturel chinois dans le cadre de la célébration de ses 25 ans de carrière, il a expliqué comment lui est venu à l’esprit le sobriquet « Eléphant mouillé »…

Le comédien Pierre Zinko, revient sur son nom d’artiste. En marge d’une conférence de presse le mercredi 20 novembre dernier au Centre culturel chinois dans le cadre de la célébration de ses 25 ans de carrière, il a expliqué comment lui est venu à l’esprit le sobriquet « Eléphant mouillé ».

Manassé AGBOSSAGA

Interpellé par le journaliste culturel Henri Morgan, Pierre Zinko a partagé cette confidence avec les professionnels des médias, et par ricochet ses millions de fans.

A en croire son récit, c’était au début de sa carrière qu’il a été interpelé sur la question par l’ancien humoriste Dah Badou, décédé malheureusement en octobre 2008.

Feu Dah Badou

Selon lui, alors qu’il devait participer à la réalisation, d’un clip de sensibilisation, Feu Dah Badou lui a  demandé son nom d’artiste, sans qu’il ne soit en mesure de répondre à la question.  «   C’est Dah Badou  qui m’a  demandé de  chercher un nom d’artiste. On était  au studio de Kidjo pour faire un post de sensibilisation. Et là, il   m’a demandé mon nom d’artiste. Je lui ai dit que je n’en  ai pas », révèle t-il.

Pierre Zinco poursuit et souligne que Feu Dah Badou a conditionné sa participation à un nom d’artiste, exigeant  qu’il revienne le  lendemain avec un nom d’artiste. « Il  m’a dit, avant de venir ici demain, il faut venir avec ton  nom d’artiste », confesse l’humoriste.

Viendra alors une période de tous les ennuis. Puisque Pierre Zinco confie qu’il n’arrivera pas à trouver le sommeil à cause d’un surnom. « Arrivé à la maison, c’est devenu autre chose pour moi.  Je n’arrivais  pas à dormir.  J’écris un nom ici, autre nom là bas. Mais,    ça ne tombait  pas. J’ai fini par trouver  un nom bizarre dont je ne me rappelle même plus », confie t-il.

Toutefois, il confie qu’il ne fera pas mention de  ce nom « bizarre » au studio. Pierre Zinko souligne qu’à la dernière minute, il s’est souvenu du surnom en langue fon du père de son grand père, dont la traduction, en français donnait « éléphant rosée ». Pierre Zinko confie qu’il lui est alors venu à l’esprit de tourner ce surnom pour en faire son nom de scène. « … arrivé au studio,  il restait dix minutes pour qu’on m’appelle au micro pour jouer mon rôle. C’est comme ça que le nom est venu. Je me suis dis,  le père de mon grand père s’appelle éléphant, rosée. Alors, j’ai rapidement tourné le nom.  J’ai vu que ça donnait éléphant mouillé… c’est comme ça  que je suis devenu éléphant mouillé », précise t-il.

Un  sobriquet atypique qui  n’a pas empêché  l’artiste d’être aujourd’hui l’un des meilleurs de sa génération.

Supposé désaccord entre Pipi Wobaho et lui : La réaction du comédien « Eléphant Mouillé »

Les béninois s’interrogent sur les relations actuelles entre les deux stars de la comédie béninoise, Pipi Wobaho et Eléphant. Moins visible ensemble sur des œuvres théâtrales, la rumeur d’un divorce entre les deux hommes, membres de la compagnie Sèmako s’est vite alors répandue dans les quatre coins du pays. A l’occasion d’une conférence de presse ce mercredi 20 novembre 2019 au centre culturtel chinois en marge de la célébration des 25 ans de carrière de l’artiste comédien, Eléphant Mouillé, les journalistes présents ont cherché à comprendre ce qu’il en est exactement. Surtout qu’à cette conférence de presse, Pipi Wobaho n’était pas présent alors que d’autres humoristes à l’image de Caïman était de la partie.

Les béninois s’interrogent sur les relations actuelles entre les deux stars de la comédie béninoise, Pipi Wobaho et Eléphant. Moins visible ensemble sur des œuvres théâtrales, la rumeur d’un divorce entre les deux hommes, membres de la compagnie Sèmako  s’est vite alors répandue dans les quatre coins du pays. A l’occasion d’une conférence de presse ce mercredi 20 novembre 2019 au centre culturtel chinois en marge de la célébration des 25 ans de carrière de l’artiste comédien, Eléphant Mouillé, les journalistes présents ont cherché à comprendre ce qu’il en est exactement. Surtout qu’à cette conférence de presse, Pipi Wobaho n’était pas présent alors que d’autres humoristes à l’image de Caïman était de la partie.

Avec ironie, mais avec beaucoup de fermeté, il a mis un terme à la polémique. «  C’est une question qui tourne dans les têtes de tout le monde. Moi et pipi,  on n’a aucun problème. Il n’y a aucun problème entre nous », a t-il rassuré.

Eléphant Mouillé, de son vrai nom, Pierre Zinko  rassure qu’il reste toujours un membre de la compagnie Sèmako, mais que compte tenu de certains changements dans le monde du cinéma, chacun s’accroche à un secteur. «  La compagnie Sèmako a décentralisé les productions. Entre temps,  je n’étais pas réalisateur, mais après je suis devenu réalisateur grâce à Feu Idrissa Ouédraogo. Je suis maintenant d’un côté. Pipi, lui est de l’autre côté. Les membres de la compagnie ont estimé que chacun peut faire sa production à part. Ça   n’a aucun problème. Mais,  la compagnie Sèmako existe toujours », a-t-il expliqué, avant d’ajouter avec un air agacé, « je veux que vous enlevez ça de la tête.  Je veux que ce soit la dernière fois que mes amis de la presse me pose cette question ».

Aussi a-t-il fait savoir que si la compagnie Sèmako ne sortait plus d’œuvres, c’est à cause de la piraterie, puisque les films produits à coût de millions sont piratés et donc pas rentabilisés.

Trêve de polémique !

Manassé AGBOSSAGA

Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale : L’Odacn se dote de ses Comités à Cotonou

L’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) met en place son dispositif de « guerre ». Après Parakou, Houdou Ali, Saliou Adamou, Gbédji et autres responsables ont installé les Comités de défense des acquis de la Conférence nationale du 1er au 13ème arrondissement de Cotonou, ce samedi 16 novembre 2019 à l’annexe de la Fondation Mathieu Kérékou, à Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

L’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale se dote de son aile de Cotonou. Après Parakou, il y a quelques semaines, Houdou Ali, Saliou Adamou, la ministre Gbédji et d’autres responsables ont procédé dans l’après-midi du samedi 17 novembre à l’installation des Comités de défense des acquis de la Conférence nationale du 1er au 13ème arrondissement de Cotonou.

Saliou Adamou

Avant d’investir les 13 membres dans leur nouvelle fonction, Saliou Adamou a rappelé que l’Odacn est une organisation apolitique qui regroupe les acteurs de la société civile, les partis politiques toutes tendances confondues. Le secrétaire général de l’Odacn a ensuite mis l’accent sur la nécessité d’une bonne organisation pour l’atteinte des objectifs. « La défense des acquis de la Conférence nationale ne peut pas se faire sans une organisation digne du nom », a insisté Saliou Adamou.

Dans le même sens, Houdou Ali a confié que l’organisation  comprend trois éléments à savoir l’Homme, l’Idéal, la Structure. Puis d’ajouter, « nous sommes les héritiers de la conférence nationale, c’est notre idéal ».

Le président de l’Odacn invite à cet effet les membres à être convaincus de cet idéal et par ricochet de leurs actions.

Houdou Ali a ensuite précisé que l’installation des 546 comités donnera place à l’Assemblée constituante qui présentera au chef de l’Etat la plateforme revendicative de l’ODACN.

Pour sa part l’ancienne ministre de l’eau Gbédji a rappelé que les acquis de la Conférence nationale comprennent,  entre autres,  le pluralisme politique, la liberté, la démocratie, mais aussi et surtout la constitution, qui dénonce t- elle est actuellement galvaudée.

Les membres des comités connaissent donc leur mission.

Foire des produits locaux à Bénin Royal hôtel : ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’ promeut le « made in Bénin »

‘’Classe Affaires Expo Vente’’ poursuit son noble combat de promotion des produits « made in Bénin ». Pour cause, la 4è édition de la foire des produits locaux a ouvert ses portes ce samedi 09 novembre 2019 à l’hôtel Bénin Royal.

‘’Classe Affaires Expo Vente’’ poursuit son noble combat de promotion des produits « made in Bénin ». Pour cause, la 4è édition de la foire des produits locaux a ouvert ses portes ce samedi 09 novembre 2019 à l’hôtel Bénin Royal.

Vue partielle des exposants

Pendant deux jours, ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’ mettra en lumière les produits et services (agro-alimentaire, cosmétique, artisanat, mode, décoration, …) d’une trentaine de jeunes créateurs, innovateurs  ou encore  entrepreneurs.

Interrogée en marge de cet évènement, la promotion de ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’, qui est une plateforme physique de promotion des produits made in Benin,  a martelé que l’objectif reste le même.

« Nous avons organisé cet évènement pour mettre sur les feux de la rampe des jeunes béninois qui innovent dans plusieurs domaines, mais qui ne sont pas forcément connus », a souligné la brave et dynamique, Folakè Ali, promotrice de ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’.

Folakè Ali

Pour accompagner cette noble ambition, la promotrice a annoncé des innovations pour cette 4ème édition. Folakè Ali a évoqué la formation pré expo à l’endroit des exposants sur la  gestion des finances dans leurs entreprises, animée par une experte en économie.

En outre, la promotrice de ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’ a cité la valorisation de la littérature à travers des ouvrages qui abordent  les recettes de cuisines ou de boissons.

C’est dire que cette édition rime avec d’agréables innovations.

Manassé AGBOSSAGA