Transport: Encore une prouesse du CNF-Bénin

Le   Comité national de facilitation des transports routiers Inter-Etats (Cnf) renforce les capacités des forces de sécurité pour une bonne gouvernance routière le long du corridor Cotonou/Malanville et Cotonou/Porga.  Au détour d’un séminaire de formation tenu du jeudi 14 au vendredi 15 décembre 2017 à l’hôtel Kobourou City à Parakou, le Cnf-Bénin a outillé des agents en uniforme sur les dispositions relatives à la facilitation du commerce et des transports sur le Corridor Abidjan-Lagos…

Le   Comité national de facilitation des transports routiers Inter-Etats (Cnf) renforce les capacités des forces de sécurité pour une bonne gouvernance routière le long du corridor Cotonou/Malanville et Cotonou/Porga.  Au détour d’un séminaire de formation tenu du jeudi 14 au vendredi 15 décembre 2017 à l’hôtel Kobourou City à Parakou, le Cnf-Bénin a outillé des agents en uniforme sur les dispositions relatives à la facilitation du commerce et des transports sur le Corridor Abidjan-Lagos.

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

Police nationale, Douane, Gendarmerie, Eaux et forêts. Tout ce gratin de l’armée et de la sécurité béninoise a répondu à  l’appel du  Comité national de facilitation des transports routiers Inter-Etats (Cnf).  Et à l’occasion, les responsables du Cnf-Bénin ont saisi la perche pour renforcer les capacités des uns et des autres sur les dispositions relatives à la facilitation du commerce et des transports sur le Corridor Abidjan-Lagos. Ceci grâce à des communications qui cadrent avec le séminaire de formation.

Parlant de communication,  Modeste Gbenahou a entretenu les participants sur le thème « Règlement 14 de l’Uemoa relatif à la charge à l’essieu et contrôle des normes et de gabarits des véhicules poids lourds ».  Il a mis en exergue l’utilité de ce règlement pour la préservation de nos infrastructures routières.

Toujours au titre des communications, Auguste Adjovi, point focal du CNF a abordé la question  de « la facilitation des transports dans les espaces Uemoa et Cedeao ». Après avoir présenté le Cnf notamment à travers l’arrêté interministériel N°2005-65/MTPT/MEF/MDN/MISD/MAEP/MSP/MICPE/DC/SG/CTTTT/SER du 11 novembre 2005, créant le Cnf, le communicateur a indiqué que la baisse du coût de transport, la lutte contre les tracasseries routières,…demeurent des défis qui doivent être relevés par l’ensemble des acteurs.

Les agents des forces de l’ordre présents ont également été entretenus sur les textes règlementant les postes de contrôles routiers au Bénin.

Très attentifs à ces différentes communications, les participants n’ont pas manqué de poser des questions  qui ont eu le mérite de provoquer de riches débats.

Après Grand-Popo, Bohicon, le Cnf-Bénin vient donc de mener un pas décisif dans son combat pour la fluidité et la sécurité sur nos axes routiers.

Comparution demain du Sg du Syntracef: Mardi décisif pour Laurent Mètognon

C’est un mardi décisif pour le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’administration centrale des finances (Syntracef).  Gardé à vue depuis le samedi 18 novembre 2017 avant d’être placé sous mandat de dépôt le jeudi 23  novembre par le procureur  du tribunal de Cotonou dans la supposée affaire de placement de fonds « hasardeux » contre une retro commission, Laurent Mètognon sera face à son destin ce 19 décembre 2017. En effet, l’ex président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité (CNSS), casquette dans laquelle il est interpellé,  comparait en audience de flagrant délit pour « corruption et abus de pouvoir »…

C’est un mardi décisif pour le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’administration centrale des finances (Syntracef).  Gardé à vue depuis le samedi 18 novembre 2017 avant d’être placé sous mandat de dépôt le jeudi 23  novembre par le procureur  du tribunal de Cotonou dans la supposée affaire de placement de fonds « hasardeux » contre une retro commission, Laurent Mètognon sera face à son destin ce 19 décembre 2017. En effet, l’ex président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité (CNSS), casquette dans laquelle il est interpellé,  comparait en audience de flagrant délit pour « corruption et abus de pouvoir ». Retrouvera t-il sa liberté pour passer les fêtes de fin d’année au milieu des siens  à  l’issue de cette comparution ?  Retournera t-il en prison?

En tout cas du côté de l’opposition, on attend avec beaucoup d’impatience le verdict du tribunal de Cotonou dans une affaire qualifiée d’acharnement politique. Dès l’interpellation de Laurent Mètognon, le Parti communiste du Bénin (PCB), le Front pour le sursaut patriotique (FSP) et d’autres partis d’opposition sont montés au créneau pour dénoncer un procès politique.

Dans la même lancée, les militants du Syntracef ont organisé un sit-in, et ont déclenché une grève de 24 heures pour apporter leur soutien à leur secrétaire général.

C’est dire que la comparution de Laurent Mètognon est un rendez-vous très attendu de part et d’autre.

Et en cela, il est à espérer que le droit soit dit.

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

Formation en Restauration, Hôtellerie, et Décoration: Gatien Adjagboni sort 34 jeunes de l’oisiveté

L’auteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’ continue son combat pour  l’auto-emploi des jeunes. Très inspiré en la matière, Gatien Adjagboni organise depuis ce lundi 11 décembre 2017 à Gbégamey,  une formation pratique en faveur de 34 jeunes hommes et femmes sans emplois…

L’auteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’ continue son combat pour  l’auto-emploi des jeunes. Très inspiré en la matière, Gatien Adjagboni organise depuis ce lundi 11 décembre 2017 à Gbégamey,  une formation pratique en faveur de 34 jeunes hommes et femmes sans emplois.

Manassé AGBOSSAGA

 

C’est la nouvelle trouvaille de Gatien Adjagboni pour apporter sa contribution à l’emploi des jeunes. Après ses nombreuses actions en faveur de l’emploi des jeunes, l’auteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’ organise une formation pratique en faveur de 34 jeunes hommes et femmes sans emplois, dont deux personnes handicapées. Ces derniers identifiés à la base dans les quartiers de Cotonou par les différents groupements de femmes acquises à la cause du leader de « servir autrement la communauté », mais aussi et surtout lors de la rencontre de Gatien S. Adjagboni et des personnes handicapées lors de la journée internationale des personnes handicapés le dimanche 3 décembre dernier se feront former pendant un mois et demi  dans les domaines de la Décoration d’événements (mariages; Baptêmes; anniversaires et autres), de la restauration (Service traiteur, pâtisserie, art culinaire, c..), et de  l’hôtellerie (exploitation, réception,..).

Ceci avec une prise en charge totale des frais de formations et d’installations par Gatien Adjagboni, qui entend ainsi justifier tout le caractère social de cette formation.

Mieux à travers cette formation, le leader du ‘‘Servir autrement la communauté’’  compte accélérer le processus de l’auto-emploi chez les jeunes et en particulier chez les femmes.

Pour Gastien Adjagbon, il est donc question de permettre aux personnes formées d’être opérationnelles, de vivre de leur métier et par conséquent de sortir de l’oisiveté.

Et c’est en cela, que le leader du ‘‘Servir autrement la communauté’’ n’a pas prévu limiter cette formation à ces 34 jeunes. Plusieurs autres vagues suivront cette première phase donc.

Il tente de voler des portables dans une maison: Voici ce qui lui arrive

Un jeune homme a fait les frais de la vindicte populaire dans la matinée de ce samedi 9 décembre 2017  au quartier Togoudo, arrondissement de Godomey. Alors qu’il tentait de dérober des téléphones portables dans une maison, il a été abattu…

Un jeune homme a fait les frais de la vindicte populaire dans la matinée de ce samedi 9 décembre 2017  au quartier Togoudo, arrondissement de Godomey. Alors qu’il tentait de dérober des téléphones portables dans une maison, il a été abattu.

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

« 99 jours pour le voleur, un seul jour pour le propriétaire », enseigne un adage. Un  jeune homme vient d’apprendre à ses dépends cet adage  à Togoudo, arrondissement de Godomey. Alors qu’il tentait de voler des téléphones portables dans une habitation appartenant à une haute autorité politique, il a été pris la main dans le sac, avant d’être tabassé à mort.

En effet,  selon des témoins, le jeune homme abattu, qui serait un étudiant à l’Université d’Abomey-Calavi,   n’était pas seul lors de l’opération. A deux, ils auraient aux environs de 2 heures du matin de ce samedi  fait irruption dans une maison qui regroupe que des étudiants.

Mais comme si les « dieux du vol » n’étaient pas avec eux, alors qu’ils étaient en pleine opération, un jeune étudiant résidant dans la maison revenait de la ville. A cet instant là, l’un des deux  présumés  voleur est  surpris en pleine opération. S’en suivra alors une chaude interpellation, nous renseigne t-on. Mais, son second placé derrière la clôture aurait profité du malheur de son coéquipier  pour s’échapper avec quatre portables androïdes, indique un témoin.

Toutefois s’il a réussi à s’échapper, son identité ne restera pas cachée. Sous l’effet de la pression, son associé  révèle son identité. Cependant ses aveux ne sauveront pas sa peau. Puisque,  c’est un corps sans vie qui est retrouvé.

Plus tard,  la gendarmerie descend sur les lieux et constate les dégâts. Avec un courage indien, les parents de la victime viennent prendre le corps de leur enfant. Un enfant  qui était pourtant à l’abri du besoin.

Conséquence d’une mauvaise fréquentation

En réalité, rien  ne présageait d’un tel sort pour ce jeune étudiant. Issu d’une famille aisée, le jeune homme abattu pouvait se passer du vol pour vivre et satisfaire ses besoins vitaux. Résidant à Togoudo dans le domicile familial, il bénéficiait du soutien parental. Et quand ce n’est pas la famille qui lui apportait du soutien, c’est un jeune homme qui savait se battre pour faire face à ses soucis. Par exemple, il s’adonnait au job de Lavage auto pour subvenir à ses besoins.

Mais là, c’était avant de commencer à fréquenter l’un des plus grands ghettos de Togoudo.

A partir de cet instant,  l’étudiant change et devient méconnaissable. Ses grands frères  qui ont constaté ce changement brutal de comportement de leur frère informent les parents. Mieux,  ils proposent qu’on l’enlève du quartier.  Hélas, cette proposition ne sera jamais prise au sérieuse.

Jusqu’à ce samedi noir où le sort viendra sanctionner le silence des parents sur cette proposition. Ceci  dans une maison qui ces dernières années a connu deux cas de vols de moto, ou encore dans un quartier qui enregistre fréquemment des cas de vols de charbon, d’essence.

Un cas qui devrait servir d’exemple.

Déclaration du patrimoine: Voici les bons et mauvais élèves

Le président de l’Autorité  nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était présent sur l’émission « 3D » de la télévision nationale de ce dimanche 10 décembre 2017. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias est revenu sur la déclaration du patrimoine. En la matière, le président de l’ANLC a indiqué les bons et les mauvais élèves…

Le président de l’Autorité  nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était présent sur l’émission « 3D » de la télévision nationale de ce dimanche 10 décembre 2017. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias est revenu sur la déclaration du patrimoine. En la matière, le président de l’ANLC a indiqué les bons et les mauvais élèves.

Manassé AGBOSSAGA /Le Quotidien

Invité à débattre du thème ‘‘Lutte contre la corruption au Bénin, quels progrès’’ sur l’émission « 3D » de la télévision nationale, Jean-Baptiste Elias   a saisi la perche pour livrer les mauvais élèves. Du moins, en matière de la déclaration du patrimoine, comme l’exige l’article 3 de la loi N°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin.

Rappelant les hauts fonctionnaires qui ont l’obligation de déclarer à la prise et à la fin de service leur patrimoine, Jean-Baptiste Elias a placé à la mauvaise loge les députés, maires, les conseillers communaux et municipaux, et les membres du Conseil économique et social.

A en croire le président de l’ANLC,  sur les 83 députés que compte l’Assemblé nationale,   36 se sont déjà soumis à la loi.

Du côté du  Conseil économique et social (Ces), 6 conseillers ont déjà déclaré leur patrimoine. Par contre, il y a encore 18 qui traînent encore les pas, fait savoir le président de l’ANLC.  Toujours dans la galerie des mauvais élèves, Jean-Baptiste Elias indique que  3 maires  sur 77 sont en phase avec l’article 3 de la loi portant lutte contre la corruption.

Encore plus grave, fait savoir le président de l’ANLC, c’est qu’aucun conseiller municipal, communal  ou chef d’arrondissement  n’a encore déclaré son patrimoine.

Les bons exemples

Tout n’est pas noir. Il y a dans le petit point fait par Jean-Baptiste Elias, à la date du 10 novembre 2017, des bons exemples.  Et là-dessus, le président de l’ANLC a cité les 9 sages de la Cour constitutionnelle qui ont tous déclaré leur patrimoine.

Le président de l’ANLC a aussi mis en exergue  le précédent gouvernement de Patrice Talon. A en croire Jean-Baptiste Elias,  Patrice Talon et ses 21 ministres s’étaient soumis à la loi.

Comme les neuf sages de la cour Constitutionnelle et les 21 ministres de Talon, les neuf conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) ont tous respecté cette disposition.

Evoquant les points positifs, Jean-Baptiste Elias a aussi mentionné les 8 des neuf membres de l’Arcep, et les 9 des 12 préfets qui sont en phase avec la loi.

Mais au cas où ces derniers se seraient  empressés pour  faire une fausse déclaration, le président de l’ANLC  rappelle  qu’ils encourent une peine de trois à cinq ans de prison.

Pour les mauvais élèves, qui n’ont toujours pas déclaré leur patrimoine, Jean-Baptiste Elias a rappelé qu’ils risquent une amende dont le montant est égal à six mois de rémunération perçue  ou à percevoir à la fonction occupée.

Ils ne diront pas qu’ils n’ont pas été avertis.

Bénin : Le Comité national de facilitation maintient la veille

Le Comité national de facilitation des transports routiers Inter-états du Bénin (CNF-Bénin ) organise depuis ce lundi 11 décembre 2017 à l’hôtel Kobourou City un séminaire de sensibilisation des mairies et des agents de conditionnement le long des corridors du Bénin. Le CNF-Bénin entend ainsi mettre tous les acteurs au même niveau d’information pour une bonne gouvernance routière…

Le Comité national de facilitation des transports routiers Inter-états du Bénin (CNF-Bénin ) organise depuis ce lundi 11 décembre 2017 à l’hôtel Kobourou City un séminaire de sensibilisation des mairies et des agents de conditionnement le long des corridors du Bénin. Le CNF-Bénin entend ainsi mettre tous les acteurs au même niveau d’information pour une bonne gouvernance routière.

Manassé AGBOSSAGA

Le Comité national de facilitation des transports routiers Inter-états du Bénin (CNF-Bénin ) est toujours en mode marquage à la culotte. Après les rendez-vous de  Grand-Popo, des 24 au  26 juillet 2017,  Bohicon, les 18 au 21 septembre, le CNF-Bénin échange  depuis ce lundi 11 décembre 2017 avec les mairies du corridor Cotonou/Malanville et Cotonou/Porga. Et comme on ne change pas un système qui marche, les échanges avec les représentants des mairies de Savè, Parakou, N’Dali, Kandi, Malanville, Porga, Natitingou, Djougou, Bassila, Bantè, … se mèneront sur la base d’un séminaire de sensibilisation autour du thème « la facilitation des transports dans les espaces Ueoma et Cdeao ».

A l’ouverture des assises, le président  du CNF-Bénin a indiqué que ce séminaire se tient,  entre autres,  dans un contexte de  non application de certaines dispositions communautaires devant concourir à la réalisation des idéaux de la libre circulation des personnes et des biens, de tracasseries routières, d’’insécurité dans le transport de marchandises caractérisée par le vol des marchandises en transit, de lourdeur administrative dans le traitement des marchandises en transit, de  non-respect des dispositions du Décret N° 2013-546 du 24 décembre 2013 et de son Arrêté d’application par certains Corps de contrôle routier  qui continuent toujours de percevoir des taxes le long des corridors, …

Thomas Agbéva fait alors savoir que cette rencontre  entre acteurs de la chaine des transports routiers de marchandises vise à  porter à la connaissance des uns et des autres les dispositions communautaires et nationales qui gouvernent ledit secteur.

Ce faisant poursuit- il, le CNF-Bénin pourrait poser les pas d’une bonne gouvernance routière sur les principaux axes routiers du Bénin.

Le 2è adjoint au maire de Parakou, représentant le maire Toko a salué cette noble vision et s’est dit prêt à contribuer à l’atteinte de cet objectif.

Au cours de cet atelier d’environ quatre jours, les participants seront sensibilisés sur les textes communautaires et nationaux règlementant les postes de contrôle routiers sur les corridors du Bénin, le règlement 14 de l’Uemoa relatif à la charge à l’essieu, la facilitation des transports dans les espaces UEMOA et CEDEAO, et autres.

C’est dire qu’à la sortie de cet atelier, ces acteurs seront mieux aguerris pour une bonne gouvernance routière.

Corruption: L’ANLC appelle à une prise de conscience collective

L’Autorité nationale de lutte contre la Corruption (ANLC) appelle à une prise de conscience collective sur les dispositions légales en matière de lutte contre la corruption. L’ANLC a fait cet appel  par la voix de son président, Jean-Baptiste Elias, à l’ouverture de la cérémonie  marquant la journée nationale de lutte contre la corruption, tenue ce vendredi 8 décembre 2017 à Cotonou. C’était en présence des présidents d’institution, des directeurs de cabinets des ministères, et des acteurs à divers niveaux…

L’Autorité nationale de lutte contre la Corruption (ANLC) appelle à une prise de conscience collective sur les dispositions légales en matière de lutte contre la corruption. L’ANLC a fait cet appel  par la voix de son président, Jean-Baptiste Elias, à l’ouverture de la cérémonie  marquant la journée nationale de lutte contre la corruption, tenue ce vendredi 8 décembre 2017 à Cotonou. C’était en présence des présidents d’institution, des directeurs de cabinets des ministères, et des acteurs à divers niveaux.

Manassé AGBOSSAGA

Loin de ses locaux, l’ANLC  a prise d’assaut la salle de conférence de la direction générale des impôts pour marquer d’un cachet spécial la journée du 8 décembre. Ceci sous le thème : « Institutions publiques, société civile et secteur privé : nécessité d’une union sacrée contre la corruption ».

Et en présence du président de la Haute autorité de l’audiovisuel de la communication, des directeurs de cabinet des ministères, directeurs généraux des sociétés et offices d’Etat, chefs religieux et des acteurs à divers niveaux, Jean-Baptiste Elias, président de l’ANLC  a souligné l’objectif de ce rendez-vous. « La journée nationale de lutte contre la corruption que nous célébrons aujourd’hui vise à susciter une prise de conscience collective sur la loi 2010-20 du 12 octobre 2011, portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin et sur le décret n°2013 du 6 mars 2013 portant conditions de protection spéciale des dénonciateurs, des témoins, des experts et des victimes des actes de corruption ». A en croire ses propos, cette loi prévoit des mesures préventives et des mesures répressives, ainsi que des « garde fous » susceptibles d’éviter ou de limiter le recours à la sanction pénale.

Pour lui, cette prise de conscience sur cette loi permettra à défaut d’éliminer,  de réduire la corruption et par ricochet de contribuer à l’extension des voies routières, à l’avènement de l’industrialisation, à la modernisation de l’agriculture,  …

Conscient de cet enjeu, Rufino d’Alméida, représentant le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a réitéré l’engagement du gouvernement à lutter contre l’impunité et la corruption. Il a, à cet effet, souligné l’adoption du Système national d’Intégrité du Bénin.

Loin des interventions du président de l’ANLC, et du directeur de cabinet du ministre d’Etat, la célébration de la 12è édition de la journée nationale de lutte contre la corruption a été rythmée de communication sur le contenu de la loi contre la corruption, de la présentation de la synthèse des résultats des audits réalisés par le Conafil dans les communes, d’échanges, de la distribution de la plaquette de la loi.

L’ANLC n’a donc pas lésiné sur les moyens.

Leadership: Gatien Adjagboni enchaîne les distinctions

Les mérites de Gatien Adjagboni sont reconnus de part et d’autres. Pour son soutien indéfectible aux jeunes et son leadership, le concepteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’ enchaîne les reconnaissances…

Les mérites de Gatien Adjagboni sont reconnus de part et d’autres. Pour son soutien indéfectible aux jeunes et son leadership, le concepteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’ enchaîne les reconnaissances.

 Manassé AGBOSSAGA

Gatien Adjagboni   a fait du ‘‘Servir autrement la communauté’’ son leitmotiv. Et il y est à fond. Soutien aux jeunes entrepreneurs, partage d’expérience,  soutien aux personnes handicapées, femmes, …  Gatien Adjagboni est totalement engagé dans la cause communautaire.

Et aujourd’hui, le concepteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’ est appelé à mettre de côté son humilité et sa modestie pour accepter de recevoir les distinctions. En effet, le samedi 25 novembre, l’homme a reçu le  prix du meilleur acteur du développement.  Le 2 décembre, Gatien Adjagboni est ensuite couronné pour son ‘‘Leadership exceptionnel et de ses services inestimables dans la communauté’’.  Ce n’est pas encore fini.

Toujours dans le mois de décembre, l’auteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’  décroche la ‘‘palme de l’Afrique unie’’, le 9 décembre 2017, et la ‘‘palme repère d’Afrique’’, ce 10 décembre 2017.

Pour Gatien Adjagboni, il s’agira désormais de ne pas trahir cette confiance. Et-là-dessus, les uns et les autres peuvent dormir tranquille.

En effet, malgré son emploi du temps très chargé,  Gatien Adjagboni  a participé à la conférence sur le leadership et entrepreneuriat en Afrique, tenue du 30 novembre au samedi 2 décembre, initiative de Change agents Africa. Et en sa qualité de membre du jury,  il a, avec impartialité,  contribué au choix du jeune entrepreneur lauréat de la meilleure idée.

Ce dernier peut être fier d’avoir tapé dans l’œil de Gatien Adjagboni.

Exclusivité: La sage réplique de Kemy à Gbèdo

On attendait une réponse de Oluwa Kemy après les critiques de Marie-Elise Gbèdo à son encontre.   Et celle-ci n’a pas tardé. Aux micros de Kpakpatomédias, l’artiste chanteuse a apporté une clarification sur son morceau ‘‘J’aime mon mari’’, mis en cause par la présidente de l’Association des femmes juristes du Bénin. Voilà le film de la sage et pacifique réaction de Oluwa Kemy…

On attendait une réponse de Oluwa Kemy après les critiques de Marie-Elise Gbèdo à son encontre.   Et celle-ci n’a pas tardé. Aux micros de Kpakpatomédias, l’artiste chanteuse a apporté une clarification sur son morceau ‘‘J’aime mon mari’’, mis en cause par la présidente de l’Association des femmes juristes du Bénin. Voilà le film de la sage et pacifique réaction de Oluwa Kemy.

Manassé AGBOSSAGA

Votre site Kpakpatomédias vous avait offert en exclusivité les critiques de Me Marie-Elise Gbèdo à l’endroit de l’artiste-chanteuse Oluwa Kemy, et particulièrement sur le titre ‘‘J’aime mon mari’’. A présent, recevez ici en exclusivité la réaction de l’accusée, fruit d’un travail nocturne.

En effet, après la publication de notre article « Mœurs : Gbèdo vitriole Kemy et son titre ‘‘j’aime mon mari’ », en milieu de semaine, nous avons cherché à avoir le son de cloche de l’artiste chanteuse.

Informés  de la prestation cette dernière ce vendredi 8 décembre 2017 à la place bicentenaire dans le cadre de la semaine des jus de fruits naturels, nous nous sommes dépêchés sur les lieux du concert.

A notre arrivée aux environs de 16 heures, nous sommes informés que le concert démarrera à 19heures, avec comme vedette la fille chérie de Za-Kpota. Rassurée de cette information, notre équipe de reportage accompagnée à l’occasion d’un journaliste du site ‘‘Le Sanctuaire du Messager’’ décidions de vaquer à d’autres préoccupations, puis de revenir à 19heures. Ce qui fit.

Longue attente

Il est 19 heures. Nous sommes de retour sur les lieux. Le concert n’a toujours pas démarré. Assis sur l’une des chaises, nous apercevions bien après 19heures, un véhicule qui fit son arrivée. Oluwa Kemy et ses danseurs y descendent. Ils font leur entrée dans un bar. Pendant ce temps, un orchestre tient en haleine le public, qui à l’instant n’avait pas effectué le grand déplacement.

Après 22 heures, l’orchestre cède la place à la vedette. A cet instant, comme par magie, c’est un monde fou qui sans doute attendait avec beaucoup d’impatience  Oluwa Kemy.

Avec ses danseurs, Oluwa Kemy offre un véritable show au public. En live, elle visite les morceaux phares de sa galerie musicale. Coïncidence ou réaction à une attaque sur sa personne intervenue la semaine, elle offre en deuxième morceau, le son ‘‘critiquer critiquer’’. Ici, elle répète à maintes reprises, « je m’en fous des critiques…je m’en fou des kpakpatos ». Ses danseurs enchaînent les danses et les pas de danses.  Le public est impressionné.

Il est 00 heure,  Kemy demande l’accord du public pour se retirer. Jusque là, l’artiste n’a pas chanté son titre ‘‘J’aime mon mari’’.

A sa descente, elle se dirige vers un bar. Nous entrons dans ce bar. Un civil assurant la sécurité, nous interpelle. Nous lui faisions savoir que nous sommes des journalistes et que nous voulons rencontrer l’artiste.

Avec politesse, il se charge de transmettre notre message, et nous fait savoir que  Kemy demande de patienter, le temps pour elle de se reposer.

A l’intérieur du bar, nous restions donc debout. Alors que nous attendions impatiemment d’être reçus, un homme fit son entrée et s’approche de Oluwa Kemy, entourée de son équipe. Il échange avec elle.

Souriante, Kemy n’est pas affectée

Kemy se lève et se dirige ensuite vers nous. Et là, nous nous présentions. Nous lui faisons savoir les raisons de notre présence sur les lieux. Et très tôt, Kemy nous propose un rire et un sourire, dont elle seule a le secret.

Après avoir retrouvé nos esprits après ce sourire envoutant, nous lui demandions sa réaction après les critiques de Me Marie-Elise Gbèdo. A cette question, elle tente de nous rassurer qu’elle n’est pas affectée par ces invectives, précisant que Gbèdo est libre d’apprécier le morceau d’un artiste-chanteur.

« Ça ne m’a rien fait. C’est son avis. Chacun de nous peut donner son avis par rapport à une chanson », lance t-elle.

Ensuite, nous lui demandions si Marie-Elise Gbèdo n’avait pas d’une manière ou d’une autre raison, puisque sa chanson conduirait une femme à se jeter dans les bras de n’importe quel homme. Et là, Kemy répond « Je crois que malgré qu’elle est diplômée,  je ne sais pas, avocate,  elle n’a pas bien écouté la chanson. Dans la chanson, je n’ai pas appelé le nom des gaymans. La chanson parle juste des femmes qui ne veulent pas rester là où elles sont. Tu as fait ton choix  et tu es obligée de respecter ça.

Tu sais que la personne est ci et ça,  tu n’as pas besoin de commencer à gâter ton foyer. La chanson ne demande pas d’aimer un voleur. Je sais que c’est un voleur,  je ne peux pas l’amener dans ma famille !

La chanson parle des femmes qui adorent les chics, chocs et chèques. Ce n’est pas du tout bien.

Si tu veux le chic, faut choisir le chic, si tu veux le cheque, faut choisir le cheque, si c’est le choc, faut choisir le choc.

Je n’ai rien dit de mal dans ma chanson,  parce que moi-même je suis née au village.  Je ne peux pas dire du n’importe quoi dans mes chansons. Voilà ! »

Après ce qu’on pourrait qualifier de réponse pacifique à Gbèdo, Oluwa Kemy profite de notre micro pour souhaiter par anticipation un joyeux noël aux béninois et béninoises, mais aussi et surtout de témoigner sa gratitude au Seigneur.

« Je profite pour souhaiter joyeux noël à tous mes fans.  Joyeux noël à tous les journalistes ! Joyeux noël à vous-mêmes ! Joyeux noël à ma famille ! Je remercie le seigneur pour tout ce qu’il fait dans ma vie », ajoute l’artiste chanteuse.

Un peu comme pour dire, critiquer moi, mais je pense à autre chose.

Mœurs/Bénin: Gbèdo vitriole Kemy et son titre ‘‘J’aime mon mari’’

Adulée par les béninois,   Oluwa Kèmy n’est pas, par contre un exemple à suivre pour Me Marie-Elise Gbèdo.  Présentant une communication  sur  « La femme et l’enfant face à la précarité et aux menaces de la paix » dans le cadre du Festival international de la culture de paix entre les peuples d’Afrique (FICPPA), ce mercredi 6 décembre 2017 au Codiam de Cotonou, l’ancienne ministre l’a souligné, critiquant au passage son comportement ainsi que sa chanson « J’aime mon mari »…

Adulée par les béninois,   Oluwa Kèmy n’est pas, par contre un exemple à suivre pour Me Marie-Elise Gbèdo.  Présentant une communication  sur  « La femme et l’enfant face à la précarité et aux menaces de la paix » dans le cadre du Festival international de la culture de paix entre les peuples d’Afrique (FICPPA), ce mercredi 6 décembre 2017 au Codiam de Cotonou, l’ancienne ministre l’a souligné, critiquant au passage son comportement ainsi que sa chanson « J’aime mon mari ».

Manassé AGBOSSAGA 

Marie-Elise Gbèdo n’y est pas allée avec le  dos de la cuillère pour dégommer l’artiste chanteuse Oluwa Kemy. Alors qu’elle présentait une communication dans le cadre du FICPPA, l’ancienne ministre de la Justice a su trouver la transition pour montrer les lacunes de celle qui aux yeux de certains reste une fierté de la musique béninoise.

« Il y a une chanson que j’écoute.   C’est la fille qui est devenue rouge là », ironise d’entrée de jeu Me Marie-Elise Gbèdo.

Après ce premier pic, la présidente des femmes juristes du Bénin s’attaque au message véhiculé par la native de Za-Kpota. Et sans se souvenir du titre, Marie-Elise Gbèdo met en exergue, la chanson « J’aime mon mari ».

« Si c’est un voleur, si c’est un ceci, si c’est un cela, …Je ne sais même pas pourquoi on joue une chanson comme ça sur une radio. Il n’y a personne pour parler à cette fille là. Une chanson comme ça, devrait être censurée  », déplore ensuite la conférencière. Pour elle, cette chanson donne place à toutes les dérives.

« De façon insidieuse,  ça rentre dans la conscience.  On ne s’en rend pas compte. C’est comme ça qu’on fait le lavage de cerveau. Et ça se voit déjà.  Nos filles qui sortent déjà avec des gaymann, et après on va les tuer. Elle ne sait pas que gayman là c’est mauvais.  Mais elle te dit, qu’elle est amoureuse de son gaymann jusqu’à ce que le gaymann la tue », fait savoir Marie-Elise Gbèdo.

Comme un rappel, la présidente  des femmes juristes du Bénin fait savoir que le rôle d’un artiste et de surcroît d’une femme est au-delà de la gaieté,  de contribuer à l’évolution de la société.

« L’artiste, normalement c’est quelqu’un qui fait évoluer la société. Une artiste femme ne peut que dire  du bien pour élever la femme.

Mais lorsqu’une artiste femme ne se contente que de répéter des inepties de ce genre là, je suis triste pour mon pays », souligne t-elle.

Très attaché au ‘’Kpakpatoya’’, votre site ‘’kpakpatomédias’’ se fera le plaisir de partager la réplique de Kemy Oluwa, au cas où elle déciderait de répondre à cette gifle.

A elle d’en décider donc !