Grogne contre la cherté de la vie : Abraham Zinzindohoué dénonce, juge meilleure la situation du Bénin et lance, « combien sont morts de faim ? »

La cherté de la vie était au cœur de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de Radio Bénin, ce dimanche 27 février 2022. Occasion pour Abraham Zinzindohoué, l’un des invités de fustiger les multiples critiques adressées au Gouvernement de la Rupture.

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Sur ‘‘90 minutes pour convaincre’’, Abraham Zinzindohoué s’est convaincu de la meilleure situation du Bénin au sujet de la cherté de la vie.  Pour l’ancien ministre de la justice, les plaintes  des centrales syndicales, des travailleurs ou encore de l’opposition sont infondées et exagérées.

Abraham Zinzindohoué rappelle qu’il s’agit d’une crise mondiale. Comparant la crise à d’autres pays, il trouve que la situation du Bénin est encore meilleure.

Et là, le sociétaire de l’Union progressiste est là jusqu’à demandé à ses compatriotes de se renseigner si le prix de l’attièké avant de  crier à la cherté de la vie au Bénin.

 «Les prix ont tendance à augmenter c’est l’inflation.   C’est une loi économique », fait remarquer le juriste dans la peau de l’économiste avant d’ajouter « Quel pays vous prenez dans la sous région où vous n’observez pas ça ?   Allez demander le prix d’attièké  en Côte d’ivoire ? Allez ailleurs le prix de l’essence, allez à Abidjan  dans les pays à côté, pays frères, pays voisins  mais c’est insupportable pour tout le monde.

Et au grand connaisseur du prix du  ‘‘garba ivoirien’’, de lancer «  Nous devons encore nous sentir heureux au Bénin ».

Combien sont morts de faim ?

A peine Kpakpato Medias avait fini de rigoler sur cet argumentaire, que l’invité de radio Bénin sort un autre.

En effet, sur la cherté de la vie, Abraham Zinzindohoué ne s’est pas contenté d’inviter les béninois à se renseigner sur le prix de l’attièkè en Côte d’Ivoire.  malgré l’augmentation du prix de maïs et surtout du gari, plat favori autrefois des étudiants, et désormais réservé aux riches, il  a trouvé des idées pour dénoncer la mauvaise foi de certains.

A la question de la journaliste, « Les gens ont du mal à se nourrir, est ce que ce n’est pas une urgence », Abraham Zinzindohoué  répond avec humour « oh c’est vous qui le dites.  Il y a des exemples.  Si moi je vous les donne,   vous verrez que c’est du tchat seulement.

Allez sur les plages.  Vous allez voir le nombre de véhicules qui sont alignés   en pleine semaine. On dit,  je n’ai pas mangé, je n’ai pas mangé, et ils sont débout.

Je dis quand j’observe. Et qu’on dit j’ai faim, j’ai faim.  Combien sont morts  de faim ? Vous dites des choses qui ne se vérifient pas.

Tout le monde dit,  j’ai faim.  J’ai faim.  Allez les voir,   quand il y a une manifestation, quand il y a un mariage,  quand il y a décès, baptême.  Allez voir ceux qui ont faim.

Tous les jours,  on chante ça.   ça  devient de… »

 L’auditeur qui le recadre

Interpelé pas un auditeur sur sa réponse, Abraham Zinzindohoué tente de se défendre.

« Le Bénin ne s’arrête pas à Cotonou,  mais les cotonois sont aussi des béninois.  Moi,  j’observe quotidiennement ce que je vis dans mon milieu …c’est pour vous dire que les cinq doigts de la main ne sont pas égaux.   Le béninois essaie de ne pas reconnaître ça, et essaie de vouloir égaliser tout par le bas. Nous devons chercher à nous élever. Ceux qui sont en bas doivent chercher à monter.   C’est de ça qu’il s’agit,  mais ramenez tout le monde au dernier  béninois…Si le dernier béninois,  il veut être dernier,  c’est la faute à qui ? C’est la faute à lui.  C’est la faute à ses parents…

Dans la vie,  il faut se battre pour être soi-même. Il ne faut pas dormir, il ne faut pas tendre la main…

Nous devons appeler notre jeunesse au travail.  Il n’y a pas de miracle pour le développement..Celui qui travaille,  il ne peut jamais mourir de faim », a-t-il enchaîné .

En tout cas Dieu voit et est témoin, votre kpakpato travaille sept jours sur sept et pourtant….

Manassé AGBOSSAGA

Exclusion des partis de l’opposition aux élections : Abraham Zinzindohoué réfute et lance « il y a de l’auto exclusion »

Au cours de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de radio Bénin, ce dimanche 27 février, Alain Adihou, ex-membre du parti Force cauris pour le développement du Bénin et désormais membre du parti force cauris pour un Bénin émergent a tenté de reprendre le refrain de l’exclusion avant de se faire rapidement reprendre, par Abraham Zinzindohoué, membre de l’Union progressiste, également invité sur l’émission.

 

En 2019, les partis politiques de l’opposition n’ont pu prendre part aux premières élections  organisées par le régime de la Rupture.

Seulement l’Union progressiste et le Bloc républicain, tous deux de la mouvance présidentielle ont participé au scrutin législatif, scrutin qualifié à l’époque de match amical.

Les responsables et militants des partis Forces cauris pour un Bénin émergent, Restaurer l’Espoir, l’Union sociale libérale et autres ont rapidement crié à l’exclusion de l’opposition.

Au cours de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de radio Bénin, ce dimanche 27 février, Alain Adihou, ex-membre du parti Force cauris pour le développement du Bénin et désormais membre du parti force cauris pour un Bénin émergent a tenté de reprendre le refrain de l’exclusion avant de se faire rapidement reprendre, par Abraham Zinzindohoué, membre de l’Union progressiste, également invité sur l’émission.

Pour l’ancien ministre de la justice, il n’y a jamais eu d’exclusion d’un quelconque parti aux différentes élections  organisées par le régime de la Rupture

« il n’y a pas d’exclusion », a-t-il rétorqué, ajoutant «  il y a de l’auto exclusion ».

L’ancien député soutient que les partis qui n’ont pu prendre part aux différentes élections, notamment les législatives de 2019 sont les seuls responsables de leur malheur.

Il rappelle que  l’Union progressiste et le Bloc républicain étaient tous dans la même situation que tous les autres partis avant l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions électorales.

Abraham Zinzindohoué souligne que certains partis « ont consenti des efforts pour se mettre ensemble, et d’autres ont refusé de consentir les mêmes efforts.

No comment !!!

Manassé AGBOSSAGA

Parrainage : Abraham Zinzindohoué rappelle à l’ordre l’opposition, « à la veille d‘une élection, on ne dit pas de sauter des règles »

Abraham Zinzindohoué répond à l’opposition, qui exige la suppression du parrainage dans le cadre de la présidentielle de 2021. Interrogé par Radio Bénin, l’ancien député et ancien ministre a notamment tenté de rappeler à l’ordre les partis de l’opposition.

 Pour lui, le Bénin n’a rien inventé en instaurant ce système électoral.

« Le parrainage est un principe démocratique dans le monde entier », fait-il remarquer,  avant d’expliquer «Le parrainage,  c’est un acte politique et administratif ».

Abraham Zinzindohoué

S’il reconnaît que l’application du parrainage pour la première fois pose quelques difficultés, il fustige toutefois l’attitude de l’opposition qui veut en faire un problème majeur.  

« Peut-être, l’expérimentation pour une première fois cause quelques difficultés,  mais il ne s’agit pas de créer autour du parrainage une situation délétère.  Il faut sauter le parrainage comme si, si  on ne sautait pas le parrainage, il n’y aurait pas d’élection », dénonce t-il, avant d’ajouter « à la veille d‘une élection,  on ne dit pas de sauter des règles ».

C’est l’ancien ministre de la Justice de Boni Yayi et ancien membre de la Renaissance du Bénin qui a fait le son !!!

Manassé AGBOSSAGA