Trump prononcera un premier discours depuis son départ de la Maison-Blanche

Donald Trump prononcera le week-end prochain son premier discours public depuis qu’il a quitté la Maison Blanche à l’occasion d’un rassemblement conservateur en Floride© Fournis par La Presse Canadienne

Ian Walters, un porte-parole de l’American Conservative Union, a confirmé que M. Trump s’exprimera le 28 février à l’occasion du congrès annuel d’action politique conservatrice du groupe (CPAC).

M. Trump devrait parler de l’avenir du Parti républicain et du mouvement conservateur. Il devrait aussi critiquer les décisions de son successeur Joe Biden en matière d’immigration, a indiqué une source anonyme.

Ce congrès se déroulera à Orlando en Floride. Plusieurs partisans de M. Trump et de l’aile conservatrice du Parti républicain y participeront comme l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo, le gouverneur de Floride Ron DeSantis et la gouverneure du Dakota du Sud Kristi Noem.

Donald Trump a gardé un profil relativement bas depuis son départ de la Maison-Blanche, en janvier. Il est réapparu la semaine dernière pour mener une série d’entretiens téléphoniques pour commémorer la mort du commentateur conservateur Rush Limbaugh.

Ce congrès annuel a joué un rôle clé dans l’émergence de Donald Trump sur la scène politique.

– Par Jill Colvin, The Associated Press/La Presse Canadienne

Le ton monte encore entre le Canada et la Chine

PÉKIN, Chine — La Chine s’en est prise au Canada jeudi, après que le pays, les États-Unis et 56 autres nations eurent signé une déclaration dénonçant la détention arbitraire par un gouvernement de citoyens étrangers à des fins politiques.© Fournis par La Presse Canadienne

La querelle trouve ses racines dans la campagne du Canada pour obtenir la libération de Michael Kovrig et Michael Spavor, qui ont été arrêtés il y a deux ans apparemment en représailles pour l’arrestation, par le Canada, de Meng Wanzhou, la directrice financière de Huawei qui est recherchée aux États-Unis dans une affaire de fraude.

Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a de nouveau réclamé la libération immédiate de Mme Meng. Il a dit aux journalistes que Pékin s’est plaint de cette déclaration auprès d’Ottawa, la qualifiant de «geste méprisant et hypocrite».

«Le Canada s’est entendu avec d’autres pays pour publier une soi-disant déclaration contre les détentions arbitraires, et il a délibérément toléré qu’on salisse la détention par la Chine des citoyens canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor», a dit M. Hua.

«La soi-disant déclaration du Canada ressemble davantage à une confession dans laquelle la partie canadienne admet son erreur dans le dossier de Meng Wanzhou, a-t-il ajouté. D’un côté, la partie canadienne prétend respecter l’état de droit, mais de l’autre, elle se rend complice des États-Unis et détient arbitrairement des citoyens chinois.»

Mme Meng est aussi la fille du fondateur de Huawei.

La Chine dit que MM. Kovrig et Spavor sont accusés d’avoir menacé la sécurité nationale du pays, mais on ne sait pas grand-chose des accusations contre eux. On ne leur a permis que des rencontres occasionnelles avec des diplomates canadiens pendant leur détention, pendant que Mme Meng habite un de ses manoirs de Vancouver et profite d’une forme légère de détention à domicile.

Au moment d’endosser la déclaration, le nouveau secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a demandé aux pays du monde de s’unir pour mettre fin aux détentions arbitraires, obtenir la libération des détenus et réclamer le respect de l’état de droit et des droits de la personne.

La déclaration représente également une condamnation plus large des pratiques coercitives en cours dans des pays comme la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.

Le ministre canadien des Affaires étrangères, Marc Garneau, a dit qu’il souhaite voir d’autres pays signer la déclaration, à laquelle adhèrent actuellement des nations comme le Royaume-Uni, la France, l’Australie, l’Allemagne et la Suède.

– Par The Associated Press

Faits saillants du procès de Donald Trump: acquittement, colère et une balle courbe

Le deuxième procès en destitution de Donald Trump s’est soldé par un acquittement samedi, le parquet dirigé par les démocrates n’ayant pas réussi à recueillir suffisamment de soutien républicain pour condamner l’ancien président pour avoir incité à l’attaque meurtrière contre le Capitole américain.© Fournis par La Presse Canadienne

Sept républicains ont rejoint 50 démocrates, mais ceux-ci avaient 10 voix de moins que  les 67 nécessaires pour déclarer  Donald Trump coupable.

Le vote d’acquittement de Donald Trump en sera un «d’infamie dans l’histoire du Sénat américain», a déclaré le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, un démocrate de New York.

Une grande partie de la base républicaine reste farouchement fidèle à Donald Trump, même après qu’il ait échoué  à remporter un deuxième mandat. Et de nombreux sénateurs républicains hésitent à se mettre à dos un ancien président connu pour être rancunier et exercer des représailles.

Le chef de la minorité au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré qu’il ne faisait aucun doute que Donald Trump «est pratiquement et moralement responsable» de l’attaque. Pourtant, il a voté pour l’acquittement, arguant qu’il n’est pas constitutionnel de condamner un ancien président qui est maintenant un simple citoyen.

Voici les faits marquants de la dernière journée du procès:

LE CAS PRÉSENTÉ PAR LES DÉMOCRATES

Le discours de Donald Trump du 6 janvier n’a pas,  à lui seul,  incité ses partisans à prendre d’assaut le Capitole, ont déclaré les démocrates lors des plaidoiries. Le discours était plutôt le point culminant d’une campagne de plusieurs mois de Donald Trump qui a incité ses partisans à la violence pour faire avancer le «grand mensonge» selon lequel les élections de 2020 avaient été volées.

«Cette démarche a pris du temps et a abouti à la demande de Donald Trump à ses partisans de « réserver la date » du 6 janvier», a déclaré la représentante Madeleine Dean de Pennsylvanie, l’une des responsables de la mise en accusation de la Chambre.

Les preuves étaient claires pour ceux qui regardaient ce qui se produisait, ont fait valoir les démocrates.

Des mois avant les élections, Donald Trump a répété ad nauseam le mensonge selon lequel il ne pouvait perdre qu’en raison d’une fraude électorale généralisée. Il a refusé de s’engager dans un transfert du pouvoir pacifique. Et dans un discours tôt le matin après le jour du scrutin, il a affirmé être le gagnant.

Dans les semaines qui ont suivi, Donald Trump et ses alliés ont présenté une litanie de théories du complot et d’affirmations sans preuve selon lesquelles l’élection avait été volée.

Mais il n’y a pas eu de fraude généralisée, comme l’ont confirmé les responsables électoraux de tout le pays et le procureur général de l’époque William Barr. Des dizaines de contestations judiciaires de l’élection lancées par Donald Trump et ses alliés ont été rejetées, y compris par la Cour suprême.

De plus en plus désespérée, la campagne de Trump a joué un rôle dans la planification du rassemblement «arrêtez le vol» précédant l’attaque du Capitole. Donald Trump lui-même a invité ses partisans à y assister. «Soyez là, ce sera sauvage!» a-t-il tweeté.

Il a indiqué  «à sa base exactement quand, où et contre qui,  il fallait se battre», a déclaré Madeleine Dean. «Ils l’ont fait pour Donald Trump, sous sa direction. À sa commande.»

LA DÉFENSE DE DONALD TRUMP

Les avocats de Donald Trump ont qualifié le procès en destitution de «mascarade complète» imposée au pays par un parti d’opposition «obsédé par la destitution de M. Trump dès le début de son mandat».

Lors de l’argument final,  l’avocat Michael van der Veen a fait valoir que Donald Trump était une victime, pas l’instigateur. Et la violence n’a pas été le produit d’une campagne de plusieurs mois pour renverser les élections. Elle a été enracinée, a-t-il expliqué, dans la réticence des démocrates à condamner les violentes émeutes de l’été dernier, qui ont parfois découlé de manifestations pour la justice raciale.

«Comment sommes-nous arrivés à cet endroit où les émeutes et les pillages deviendraient monnaie courante?», a déclaré Michael van der Veen. «Mois après mois, des dirigeants politiques et des personnalités médiatiques, assoiffés de sang, glorifiaient les troubles civils et condamnaient les mesures raisonnables d’application de la loi qui sont nécessaires pour réprimer les foules violentes.»

En ce qui concerne le discours du 6 janvier, Michael van der Veen a déclaré que Donald Trump n’exerçait que son droit à la liberté d’expression. Ce jour-là,  il a demandé à ses électeurs de marcher vers le Capitole et de «se battre comme en enfer».

BALLE COURBE

Un vote final était rapidement attendu samedi.  Mais vendredi soir, une déclaration d’une élue républicaine a brouillé les cartes.

Le représentant Jaime Herrera Beutler de l’État de Washington a détaillé une conversation qu’elle a eue avec le chef de la minorité à la Chambre, Kevin McCarthy, à la suite de l’attaque du 6 janvier, qui a révélé que  Donald Trump n’était pas intéressé à réprimer la foule alors qu’elle se déchaînait dans le Capitole.

Herrera Beutler a déclaré que Kevin McCarthy lui avait dit qu’il avait parlé avec Donald Trump au téléphone pendant l’attaque, et avait demandé de toute urgence au président de calmer ses partisans.

Au départ, Donald Trump a blâmé des groupes de gauche. «Kevin, ils ne sont pas avec moi», a déclaré Donald Trump à Kevin McCarthy.

Kevin McCarthy aurait riposté: «Oui, ils le sont, ils viennent de passer par mes fenêtres et mon personnel court pour se mettre à l’abri. Ouais, ce sont vos partisans. Appelez-les », a raconté Herrera Beutler.

«Eh bien, je suppose que ces gens sont seulement plus en colère contre les élections et bouleversés que vous», a répondu Donald Trump. 

La représentante du Congrès avait déjà parlé à un journal de son district de l’appel téléphonique. Mais cela n’avait pas attiré l’attention générale jusqu’à ce qu’elle publie une déclaration à ce sujet vendredi soir à la suite d’un reportage de CNN. 

Les sénateurs ont été clairement surpris par l’évolution de la situation et ont envisagé d’autoriser des témoins, une mesure qu’ils espéraient éviter, car cela pourrait retarder le procès. Les esprits se sont enflammés et le Sénat a été suspendu. 

La procédure a finalement repris et les témoins n’ont pas été autorisés. La déclaration de Herrera Beutler a été incluse au dossier du procès.

AVOCAT EN COLÈRE

Michael van der Veen, le principal avocat de la défense de Donald Trump, était visiblement agité.

Sa voix s’est élevée à plusieurs reprises alors qu’il frappait le lutrin du Sénat avec son doigt, en colère contre les démocrates de vouloir assigner Herrera Beutler.

Il a fait valoir que si l’élue du Congrès était assignée à comparaître, il devrait également être en mesure de «d’envoyer des assignations à comparaître à un bon nombre de personnes».

«Ces dépositions doivent être faites en personne, dans mon bureau à Phil-eeeee-delphie», a-t-il-dit.

Sa prononciation de Philadelphie (Phil-eee-delphia en anglais) a suscité un rire chaleureux de la part des sénateurs.

«Je ne sais pas pourquoi vous riez», a déclaré van der Veer avec mépris. «Je n’ai ri d’aucun d’entre vous et il n’y a rien de risible ici.»

Le sénateur Patrick Leahy, un démocrate du Vermont qui présidait le procès, est finalement intervenu.

«Toutes les parties présentes dans cette salle doivent s’abstenir d’utiliser un langage qui ne favorise pas le discours civil», a déclaré Patrick Leahy

La Presse Canadienne

Joe Biden réagit à l’acquittement de Donald Trump: «la démocratie est fragile»

Le président Joe Biden a réagi à l’acquittement de Donald Trump en déclarant que tous les Américains, en particulier les dirigeants du pays, ont le devoir et la responsabilité de «défendre la vérité et de vaincre les mensonges».© Fournis par La Presse Canadienne

Joe Biden a ajouté que  «c’est ainsi que nous mettrons fin à cette guerre incivile et guérirons l’âme même de notre nation. Telle est la tâche qui nous attend. Et c’est une tâche que nous devons entreprendre ensemble. »

Le nouveau président a également déclaré  «que la violence et l’extrémisme n’ont pas leur place en Amérique».

La Maison-Blanche a publié la déclaration de Joe Biden samedi soir, plusieurs heures après que le Sénat n’ait pas réussi à réunir les deux tiers des voix nécessaires pour condamner Donald Trump.

Le mercredi 20 janvier, Joe Biden a officiellement été nommé président des États-Unis, et le mandat de quatre ans de Donald Trump à la tête du plus haut bureau de la nation américaine a pris fin. Trump, un promoteur immobilier et une vedette de téléréalité ne possédant aucune expérience politique ou militaire, a connu une présidence mouvementée, pour ne pas dire tumultueuse. Passons en revue les années de Trump à la Maison-Blanche ainsi que les évènements et les mésaventures qui les ont définies à travers ces remarquables photos.

Le Sénat a acquitté M. Trump de l’accusation d’avoir incité à une insurrection, même si 57 des 100 élus l’ont jugé coupable.

 Sept membres du parti républicain de Donald Trump ont voté contre lui.

L’insurrection au Capitole américain et le rôle de Donald Trump dans celle-ci est, selon Joe Biden,  un «triste chapitre» de l’histoire américaine et un rappel que la démocratie est fragile et doit toujours être défendue. Il a ajouté que la nation «doit être toujours vigilante».

La Presse Canadienne

USA: Le Sénat vote pour que le procès en destitution de Trump se déroule

Une majorité de sénateurs américains ont voté mardi pour que se déroule dans son intégralité le procès en destitution contre l’ancien président républicain Donald Trump, mais une condamnation semble peu probable à moins d’un changement majeur parmi les républicains.

Les avocats de Donald Trump, dont le mandat présidentiel a pris fin le 20 janvier, défendaient l’argument que leur client ne pouvait pas être jugé par le Sénat puisqu’il n’était plus en fonction à la Maison blanche.

Les démocrates espèrent qu’après cette procédure Donald Trump ne pourra pas à nouveau briguer la présidence des Etats-Unis, mais seulement six sénateurs républicains se sont joints aux démocrates pour voter en faveur d’un procès en destitution, bien loin des 17 voix nécessaires pour obtenir une condamnation.

Le vote a terminé une journée forte en émotions durant laquelle des images de l’invasion du Capitole le 6 janvier ont été diffusées sur des extraits du discours tenu un peu plus tôt ce jour-là par Donald Trump.

La Chambre des représentants a mis le mois dernier Donald Trump en accusation pour la seconde fois, lui reprochant d’avoir « incité à l’insurrection » le 6 janvier, quand ses partisans ont mené une attaque contre le Capitole à Washington.

REUTERS

L’ancien secrétaire d’État George Shultz s’éteint à l’âge de 100 ans

L’ancien secrétaire d’État américain George P. Shultz s’est éteint samedi à l’âge de 100 ans.© Fournis par La Presse Canadienne

M. Shultz a été pendant six ans le secrétaire d’État pendant la présidence de Ronald Regan dans les années 1980.

Il a passé la majeure partie de son mandat à tenter d’améliorer les relations entre les États-Unis et l’Union soviétique tout en forgeant une voie vers la paix au Moyen-Orient.

M. Shultz est mort à son domicile, sur le campus de l’Université de Stanford, selon la Hoover Institution, un groupe de réflexion où il était un membre distingué.

L’homme d’État a occupé des postes importants au sein de deux administrations républicaines. Il a été secrétaire au Travail et secrétaire du Trésor pendant la présidence de Richard Nixon avant d’être appelé au secrétariat d’État par Ronald Reagan en 1982 pour succéder à Alexander Haig. 

M. Shultz a négocié le tout premier traité visant à réduire la taille des arsenaux nucléaires de l’Union soviétique. L’accord de 1987 était une tentative historique d’inverser la course aux armements nucléaires.

La Presse Canadienne

USA: Biden signe trois nouveaux décrets sur l’immigration

USA: BIDEN SIGNE TROIS NOUVEAUX DÉCRETS SUR L'IMMIGRATION© Reuters/POOL New USA: BIDEN SIGNE TROIS NOUVEAUX DÉCRETS SUR L’IMMIGRATION

– Le président américain Joe Biden a ordonné mardi un examen des procédures de demande d’asile à la frontière sud des Etats-Unis et du système d’immigration alors qu’il cherche à défaire certaines des mesures strictes instaurées par son prédécesseur à la Maison blanche Donald Trump.

Joe Biden a aussi mis sur pied un groupe de travail destiné à réunir les familles de migrants qui ont été séparées à la frontière avec le Mexique dans le cadre de la politique de « tolérance zéro » adoptée par Donald Trump en 2018.

« Nous allons travailler pour défaire la honte morale et nationale de la précédente administration qui a littéralement retiré des enfants des bras de leurs familles », a déclaré le président américain au moment de signer à la Maison blanche trois décrets sur l’immigration.

Ces décrets ordonnent un éventail d’examens et de rapports sur la politique d’immigration qui pourraient entraîner des changements en la matière dans les semaines et les mois à venir. Ils n’apportent toutefois pas de soulagement immédiat pour les migrants visés par les réglementations de l’administration républicaine de Donald Trump.

Des activistes ont exhorté la nouvelle administration démocrate à agir rapidement pour modifier la politique de Donald Trump sur l’immigration, mais les conseillers de Joe Biden ont dit avoir besoin de temps pour démêler l’ensemble des restrictions et mettre en place des systèmes plus accueillants.

« Cela ne va pas se produire en une nuit », a déclaré dans la journée la porte-parole de la Maison blanche, Jen Psaki.

L’approche prudente reflète l’équilibre que Joe Biden cherche à trouver dans sa volonté de supprimer des mesures strictes de Donald Trump tout en empêchant une flambée de l’immigration illégale.

par Ted Hesson et Steve Holland/REUTERS

L’Union européenne autorise la livraison de vaccins au Canada

La Commission européenne a affirmé mardi qu’elle a déjà autorisé la livraison de vaccins au Canada et n’appliquera les restrictions de contrôle des exportations des vaccins contre la COVID-19 que dans des « cas très limités ».Des fioles de vaccin contre la COVID-19 alignées sur une table.© kiattisakch/getty images/istockphoto Des fioles de vaccin contre la COVID-19 alignées sur une table.

Selon une porte-parole de la Commission, le Canada et le Royaume-Uni étaient les seuls pays qui ont effectué des commandes.

«Les États membres ont traité ces demandes très rapidement et ces exportations ont été autorisées conformément à l’avis de la Commission. Cela prouve que le système fonctionne et que nous utiliserons [le contrôle des exportations] dans des cas très limités», a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.

La Commission européenne soutient que le Canada est conscient que l’Union européenne (UE) a le devoir de veiller à ce que ses citoyens soient vaccinés le plus tôt possible, mais il ne veut pas priver d’autres pays de vaccins, dont ils ont besoin, en particulier ceux qui n’ont pas la capacité de fabrication.

Cette déclaration de la Commission européenne vient confirmer les assurances données par la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Anita Anand, plus tôt mardi, où elle a déclaré que le Canada recevrait ses commandes de vaccins d’Europe cette semaine.

«Nous avons eu des conversations avec nos fournisseurs aussi récemment que ce matin et hier, qui nous ont assuré que les documents avaient été soumis et que les expéditions devraient avoir lieu cette semaine», a déclaré Mme Anand.

Selon le bureau de la ministre, les livraisons de vaccins avaient déjà commencé à arriver au Canada.

Lundi, la ministre du Commerce international, Mary Ng, a indiqué qu’elle et le premier ministre Justin Trudeau avaient des assurances verbales de responsables européens que les commandes de vaccins du Canada ne seraient pas touchées par les contrôles.

À la suite de cette déclaration, des députés de l’opposition ont rétorqué que le gouvernement aurait dû demander des garanties écrites.

«Les conversations que j’ai eues avec le président de la Commission européenne ont suffi à me rassurer, et devraient suffire à rassurer tous les Canadiens que l’Union européenne est extrêmement consciente que les contrats du Canada seront respectés et que notre approvisionnement en vaccins ne soit pas perturbé», a déclaré mardi M. Trudeau lors de sa conférence de presse.

Selon le site Internet de la Commission européenne, «l’objectif de cette mesure [de contrôle, NDLR] est d’assurer un accès rapide aux vaccins pour tous les citoyens de l’UE et de lutter contre le manque actuel de transparence des exportations de vaccins en dehors de l’UE».

Bien qu’il existe une liste de pays exemptés des contrôles à l’exportation, le Canada n’y figure pas. Les pays exemptés comprennent la Norvège et l’Islande.

Avec les informations de CBC/Radio-Canada

Les avocats de Donald Trump jettent l’éponge avant son procès en destitution

Plusieurs des avocats de l’ex-président américain Donald Trump ont renoncé à le défendre à quelques jours de son procès en destitution, ont rapporté samedi CNN et d’autres médias américains.Donald Trump salue ses supporteurs devant la Maison Blanche, le 6 janvier 2021 à Washington© Brendan Smialowski Donald Trump salue ses supporteurs devant la Maison Blanche, le 6 janvier 2021 à Washington

Cinq avocats, dont deux supposés diriger l’équipe d’avocats du milliardaire new-yorkais, ont renoncé à le défendre après des désaccords sur la façon de procéder, a affirmé la chaîne de télévision citant des sources anonymes.

Trump souhaitait que ses avocats continuent à plaider la thèse d’une fraude massive lors de l’élection présidentielle, qui a conduit à la victoire du démocrate Joe Biden, plutôt que de se concentrer sur la légalité de poursuites à l’égard d’un président n’étant plus en fonctions, a précisé CNN, précisant que l’ex-président était peu enclin à en discuter.La Chambre des représentants a voté pour la deuxième fois un procès en destitution de Donald Trump. Les dates-clés des deux procès© Gal ROMA La Chambre des représentants a voté pour la deuxième fois un procès en destitution de Donald Trump. Les dates-clés des deux procès

Au nombre de ces avocats démissionnaires figurent Butch Bowers et Deborah Barbier, qui devaient prendre la tête de l’équipe de défense de Donald, a encore indiqué la chaîne et d’autres médias.

« Nous avons beaucoup travaillé, mais nous n’avons pas encore pris une décision définitive quant à notre équipe légale, nous le ferons bientôt », a affirmé sur Twitter Jason Miller, conseiller de Donald Trump, en réponse à ces informations de presse.Le démocrate Jamie Raskin et d'autres représentants déposent l'acte d'accusation contre Donald Trump, le 25 décembre 2021 au Capitole, à Washington© Melina Mara Le démocrate Jamie Raskin et d’autres représentants déposent l’acte d’accusation contre Donald Trump, le 25 décembre 2021 au Capitole, à Washington

Le procès de Donald Trump pour « incitation à l’insurrection », après l’occupation du Capitole le 6 janvier par des partisans de l’ex-président, doit débuter le 9 février.

Mais avec seulement cinq sénateurs républicains prêts à se joindre aux 50 sénateurs démocrates pour considérer que le procès doit avoir lieu, la majorité des deux-tiers requise pour aller de l’avant, soit 67 sénateurs, ne sera probablement pas atteinte.

Le vote d’une motion de censure, moins sévère, requiert le vote d’au moins dix sénateurs républicains pour avoir une chance d’être adoptée, ce que certains estiment en revanche envisageable.

AFP

Covid 19: Les étrangers provenant du Canada ne peuvent plus entrer en Chine

OTTAWA — Les étrangers provenant du Canada qui détiennent un permis de séjour en Chine ne peuvent plus entrer au pays pour l’instant en raison de la COVID-19.© Fournis par La Presse Canadienne

Selon un avis publié samedi sur le site de l’ambassade chinoise au Canada, tous les citoyens de nationalité étrangère détenteurs d’un permis de séjour pour le travail, des raisons personnelles et des réunions ne sont temporairement pas autorisés à entrer en Chine en provenance du Canada. 

Il s’agit d’une suspension temporaire, que le pays a dû adopter «à la lumière de la situation actuelle pandémique», explique-t-on.

Certains visas sont exemptés, dont ceux des diplomates.

Ceux qui devraient se rendre en Chine pour des raisons essentielles peuvent faire une demande au Centre de service de demande de visa chinois au Canada.

La Presse Canadienne