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Patrice Talon s’est entretenu avec les acteurs du monde agricole ce mardi 11 avril 2023 au palais de la marina. A l’occasion, le chef de l’Etat a annoncé la hausse du prix de vente du Soja.
Patrice Talon s’est entretenu avec les acteurs du monde agricole ce mardi 11 avril 2023 au palais de la marina. A l’occasion, le chef de l’Etat a annoncé la hausse du prix de vente du Soja.
Bonne nouvelle pour les producteurs de Soja. A l’occasion d’une rencontre avec les agriculteurs, mardi 11 avril, le président de la République a décidé de la révision du prix de cession du soja.
Face au mécontentement, Patrice Talon a décidé que le kg du soja conventionnel passera à 270 FCFA au lieu de 175 FCFA et le Soja Bio à 320 FCFA.
Au cours de la rencontre, il a été également décidé du changement du mode de paiement, qui se fera désormais au Paiement aux comptants, mais aussi et surtout du renouement avec les dispositions habituelles de lancement de campagnes agricoles par le Gouvernement.
Le chef de l’Etat rencontre les acteurs du monde agricole ce mardi 11 avril 2023 au palais de la marina. Patrice Talon va notamment échanger avec les acteurs et producteurs des filières Soja et Acajou.
Le chef de l’Etat rencontre les acteurs du monde agricole ce mardi 11 avril 2023 au palais de la marina. Patrice Talon va notamment échanger avec les acteurs et producteurs des filières Soja et Acajou, précise Peace Fm.
Cette rencontre intervient sans doute pour désarmer la colère de ces derniers. Les producteurs de Soja se plaignent de l’imposition du prix de vente et de l’augmentation des taxes, rendant difficiles l’exportation.
Le centre Songhaï, Point Focal Institutionnel du projet Pôle de Connaissances de l’Agriculture Biologique en Afrique de l’ouest (PCAO) au Bénin dont le siège est basé au Sénégal et exécuté par ENDA PRONAT, lance un appel à candidature pour le recrutement d’enquêteurs pour la collecte de connaissances endogènes en Agriculture Écologique et Biologiques (AEB).
Le centre Songhaï, Point Focal Institutionnel du projet Pôle de Connaissances de l’Agriculture Biologique en Afrique de l’ouest (PCAO) au Bénin dont le siège est basé au Sénégal et exécuté par ENDA PRONAT, lance un appel à candidature pour le recrutement d’enquêteurs pour la collecte de connaissances endogènes en Agriculture Écologique et Biologiques (AEB).
Pour un contrat à durée déterminée de 2 à 3 mois renouvelable selon le budget.
Les candidats sélectionnés subiront une formation de cinq jours.
N.B : Le dossier de candidature est à envoyer en format PDF au plus tard le 30 juin 2022 à 18 h par courrier électronique à::
Nouveau cas d’affrontement entre agriculteurs et éleveurs au Bénin. Ce jeudi 02 juin, un conflit entre agriculteurs et éleveurs a été enregistré à Tékparou dans la commune de Tchaourou.
Nouveau cas d’affrontement entre agriculteurs et éleveurs au Bénin. Ce jeudi 02 juin, un conflit entre agriculteurs et éleveurs a été enregistré à Tékparou dans la commune de Tchaourou.
Affrontement mortel entre agriculteurs et éleveurs à Saabé, un hameau du village de Tekparou dans la commune de Tchaourou, ce jeudi. Selon les premières informations rapportées par Deeman Radio, le conflit a fait un mort et plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés.
La victime est un jeune agriculteur qui aurait a été battu à mort par des jeunes bouviers, précise la même source.
Les agriculteurs ont, à leur tour, saccagé les habitations des éleveurs qui ont très tôt vidé les lieux.
Contacté par la rédaction de Deeman Radio, Jonathan Awo, Maire de la commune de Tchaourou a toutefois rassuré que la situation est sous contrôle ajoutant que des équipes de patrouilles sont installées dans cette ferme pour éviter un nouvel affrontement.
Les prix des produits alimentaires connaissent depuis plusieurs semaines une augmentation dans les marchés. Dans tous les ménages, c’est le grand désarroi. Face à cette situation, Simon Narcisse Tomèty pose le diagnostic et fait de pertinentes propositions. ..
Les prix des produits alimentaires connaissent depuis plusieurs semaines une augmentation dans les marchés. Dans tous les ménages, c’est le grand désarroi. Face à cette situation, Simon Narcisse Tomèty pose le diagnostic et fait de pertinentes propositions. Lire le développement de l’universitaire à travers une tribune intitulée ‘‘Économie agricole extravertie : quand la terre a soif et affamée, les hommes deviennent misérables’’!!!
Économie agricole extravertie : quand la terre a soif et affamée, les hommes deviennent misérables
Je questionne la fiabilité des statistiques agricoles et agroalimentaires. La vie chère n’est pas une fatalité, c’est un choix économique découlant d’une certaine idéologie politique.
Si un pays d’eau du sud au nord, d’est en ouest n’est pas capable de disposer d’un stock alimentaire de six (6) mois au moins pour traverser une période de soudure alimentaire, alors il faut se poser les bonnes questions suivantes :
1) quelle est l’idéologie politique qui gouverne un tel pays?
2) est-ce que ce pays produit d’abord pour sa souveraineté et sa sécurité alimentaires avant de s’adonner aux cultures d’exportation faussement appelées cultures de rente?
3) est-ce que les paysans sont soutenus dans leurs efforts d’intensification de la production vivrière ?
4) existe-t-il une structuration en filière avec des chaînes de valeurs pour combattre les commerçants véreux de facteurs de production et des productions afin de faciliter l’accès pour toutes et tous à la nourriture?
Ne soyons pas naïfs; si un pays n’est pas fiable au niveau de ses prévisions et réalisations de production alimentaire, c’est que les statistiques agroalimentaires sont fausses. Ne soyons pas surpris de la faim dans les villes face aux périodes de dérèglement climatique : sécheresse et inondations.
Le Bénin regorge de statisticiens et d’economètres talentueux en ingénierie agricole et agroalimentaire.
Si les stocks de sécurité alimentaire sont capables d’alimenter villes et campagnes sur six mois en période de soudure, les transferts transfrontaliers ne peuvent pas substantiellement modifier la structure des prix à la consommation sur les marchés intérieurs.
En matière d’idéologie politique, il faut éviter que les cultures d’exportation soient privilégiées et les productions vivrières reléguées au rang des spéculations secondaires alors qu’elles constituent le socle de la souveraineté alimentaire.
L’indépendance d’un pays commence d’abord par le degré de son autosuffisance alimentaire sur les douze mois de l’année. D’ailleurs, la nourriture est le support du souffle de la vie, le moyen le plus précieux pour maîtriser les dépenses de santé.
On a vu la révolution du pain au Soudan. Il ne faut jamais s’amuser avec le ventre d’un peuple.
En Conseil des ministres de ce mercredi 16 juin 2021, le Gouvernement a, à nouveau, insisté sur la faible pluviométrie pour justifier la cherté des denrées alimentaires qui s’observe actuellement dans les différents marchés. De quoi susciter une nouvelle réaction de Thierry Alavo.
En Conseil des ministres de ce mercredi 16 juin 2021, le Gouvernement a, à nouveau, insisté sur la faible pluviométrie pour justifier la cherté des denrées alimentaires qui s’observe actuellement dans les différents marchés. De quoi susciter une nouvelle réaction de Thierry Alavo.
Après son point de vue suite aux propos du secrétaire général adjoint et Porte-parole du Gouvernement, l’universitaire et scientifique réagit à nouveau et sort les chiffres pour contredire Patrice Talon et ses ministres
« Pluviométrie et pénurie de denrées alimentaires au Bénin: Encore ce mercredi, le gouvernement du Bénin s’est prononcé sur la cherté des denrées alimentaires et a réaffirmé que la pénurie de nourriture à laquelle nous assistons actuellement est due à une faiblesse des pluviométries. Je me permets de me prononcer une fois encore sur cette situation parce que, quand un médecin pose mal son diagnostic, il risque de tuer son patient. Je me suis alors amusé à comparer les données pluviométriques des 5 dernières années (cf. www.historique-meteo.net). Cette plateforme fournit, entre autres, les précipitations moyennes journalières pour tous les mois, année par année. J’ai reporté ces précipitations pour les 12 mois de chacune des années de 2016 à 2020, et j’ai calculé les précipitations moyennes par jour pour chaque année. Les calculs indiquent que les précipitations moyennes journalières sont de 1,91 mm, 1,66 mm, 2,08 mm, 6,25 mm et 4,41 mm respectivement pour 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020. On remarque aisément que les précipitations de 2020 sont au moins deux fois plus élevées que celles de 2017 et 2018. Mais en dépit des faibles précipitations de 2017 -2018, la production de maïs au Bénin a atteint le niveau record de 1,6 million pour cette campagne – là, et le gouvernement avait incité les agriculteurs à vendre leur maïs à l’extérieur du pays », fait remarquer le Spécialiste en Agronomie et lutte biologique contre les insectes avant de s’interroger « Comment ça se fait que pour des précipitations nettement meilleurs en 2020, on connaît maintenant une pénurie de denrées alimentaires? ».
Convaincu que les causes de la cherté des denrées alimentaires sont ailleurs, Thierry Alavo craint le pire si le Gouvernement s’entête à indexer la faible pluviométrie.
« Préparons-nous à subir une famine, si le gouvernement n’intègre pas la gestion raisonnée des ravageurs à sa stratégie de lutte contre la faim », prévient le Professeur titulaire, Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme à l’Université D’Abomey-Calavi. .
Réagissant aux propos du Porte-parole du Gouvernement, Thierry Alavo a fait savoir que la mauvaise pluviométrie ne peut à elle seule expliquer la rareté des produits de première nécessité.
Interpellé sur la flambée des denrées alimentaire, Wilfried Léandre Houngbédji a prioritairement indexé la mauvaise pluviométrie de l’année dernière et celle en cours. Mais à cet argument, un Spécialiste en Agronomie et lutte biologique contre les insectes répond par la négation.
Réagissant aux propos du Porte-parole du Gouvernement, Thierry Alavo a fait savoir que la mauvaise pluviométrie ne peut à elle seule expliquer la rareté des produits de première nécessité.
« Problèmes phytosanitaires et cherté des prix des denrées alimentaires au Bénin: Actuellement, les denrées alimentaires (le maïs notamment) coûtent cher au Bénin. Le gouvernement a expliqué la cherté des denrées par la rareté des pluies. Mais laissez-moi vous dire la vérité: La mauvaise pluviométrie ne suffit pas pour expliquer l’insuffisance des denrées alimentaires à laquelle nous assistons actuellement », a fait savoir le Professeur titulaire, Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme à l’Universite D’Abomey-Calavi.
Sur la base de son expérience personnelle, il fait remarquer que le problème est ailleurs.
« …Quant à la situation déjà en cours à l’heure où nous sommes, il faut forcément intégrer à la réflexion les dégâts massifs causés par les insectes ravageurs. En 2016, la chenille légionnaire, un nouveau ravageur très vorace s’est fait remarquer au Bénin et dans la sous-région. L’incidence de ce ravageur augmente chaque année et les pertes agricoles sont de plus en plus élevées. Au moment où le cultivateur commence à observer les dégâts de ce ravageur dans son champ, c’est trop tard, aucun produit phytosanitaire ne pourra l’aider à empêcher les pertes », fait observer le Scientifique.
Puis de tirer la sonnette d’alarme et de lancer un appel aux autorités : « Nous avons donc besoin de mettre en place un système d’avertissement agricole dans toutes les régions du pays. Le but de ce système d’avertissement sera d’inspecter régulièrement les champs pour détecter, de façon précoce, l’arrivée des premiers individus des différents ravageurs potentiels; ce qui permettra de faire les traitements phytosanitaires de façon judicieuse. Ce travail se fait par des experts en Entomologie. Nous avons déjà formé une multitude d’entomologistes au Bénin et nous pouvons encore en former d’autres ».
Pour Thierry Alavo, l’Etat doit « appuyer les scientifiques compétents » pour résoudre ces problèmes.
Il ne sera finalement pas interdit d’utiliser l’imidaclopride, un pesticide néonicotinoïde, au Canada.
Il ne sera finalement pas interdit d’utiliser l’imidaclopride, un pesticide néonicotinoïde, au Canada.
Après avoir annoncé en mars dernier que deux autres pesticides « néonics » pourraient continuer d’être utilisés, Santé Canada a dévoilé mercredi après-midi les résultats de l’évaluation de ce troisième insecticide de la même famille. Et à nouveau, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) conclut « qu’une interdiction complète des pesticides néonicotinoïdes n’est pas justifiée ».
Des « mesures d’atténuation » devront être prises, par exemple une meilleure protection de la personne qui les applique et une réduction des taux d’application. La dose maximale d’application est notamment réduite pour les semences de maïs en grande culture et de maïs sucré, deux utilisations répandues au Québec.
Des restrictions seront aussi appliquées pour d’autres cultures, dont le tabac, le brocoli, le chou et la pomme de terre. Ces nouvelles conditions d’utilisation devront se refléter sur les étiquettes des produits d’ici deux ans.
L’utilisation de l’imidaclopride dans la culture du ginseng ne sera plus autorisée, mais la période de grâce pour cette mesure sera plus longue que les autres, soit quatre ans.
Avec cette annonce, la volte-face de Santé Canada sur les néoniconicotinoïdes est complète. En 2016, l’agence fédérale avait pourtant recommandé l’interdiction de l’imidaclopride en agriculture : « Santé Canada propose l’abandon graduel de l’imidaclopride pour toutes les cultures extérieures, qu’elles soient agricoles ou ornementales », écrivait alors l’ARLA.
Comme en mars dernier, le directeur général de l’évaluation environnementale à l’ARLA, Scott Kirby, a indiqué que ce sont de « nouveaux renseignements » ont mené à cette décision. « En fait, environ 91 % des données sur la surveillance des eaux prises en compte dans la réévaluation étaient [nouvelles] », a déclaré M. Kirby lors d’une séance d’information.
Aux yeux d’Équiterre, « le fédéral continue de faire preuve d’imprudence en refusant de réglementer sérieusement ces produits ». En rappelant les risques posés par les néonicotinoïdes pour la faune et les écosystèmes, Nadine Bachand, l’analyste principale en agriculture de l’organisme, a qualifié cette décision de « déplorable ».
Santé Canada avait déjà imposé certaines restrictions en 2019 pour protéger les insectes pollinisateurs. L’annonce de mercredi concernait cette fois les risques pour la santé humaine et l’environnement, y compris les menaces à d’autres insectes et au reste de la chaîne alimentaire.
Tous les néonicotinoïdes sont des insecticides systémiques, c’est-à-dire qu’ils se répandent dans l’ensemble des tissus de la plante. Ils tuent les insectes en s’attaquant à leur système nerveux central et sont connus pour leurs effets néfastes sur les pollinisateurs, au point d’être surnommés « tueurs d’abeille ». Ils persistent longtemps dans l’environnement, ce qui explique pourquoi on en retrouve dans les sols et dans les cours d’eau.
L’Union européenne les a également interdits en 2018. La France a cependant permis une réintroduction temporaire pour la culture de la betterave sucrière, « le temps que d’autres solutions soient trouvées pour protéger ces cultures massivement menacées par des pucerons », écrivait le Conseil d’État en mars 2021. Au Québec, ces pesticides doivent faire l’objet d’une prescription agronomique depuis le 1er avril 2019.
Attention danger !!! Une grosse menace pèse sur la sécurité alimentaire au Bénin et en Afrique de l’ouest. Du moins, à en croire, l’alerte donnée ce vendredi 18 décembre 2020 par Thierry Alavo, Professeur titulaire, Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme, à l’Universite D’Abomey-Calavi.
Selon lui, la chenille « légionnaire » de son vrai nom, est la « larve du papillon Spodoptera frugiperda »
« Il s’agit d’un ravageur vorace qui mange gloutonnement les feuilles de maïs et tue la plante. C’est un redoutable ravageur qui s’est introduit en Afrique de l’ouest il y a quelques années, et son incidence augmente d’année en année », explique t-il.
Aux septiques, Thierry Alavo confie que la chenille « légionnaire » vient d’envahir ses plants de maïs qu’il cultive « pour les enseignements pratiques en Entomologie agricole ».
Spécialiste en Agronomie et lutte biologique contre les insectes, il sollicite le soutien des autorités à divers niveaux pour éviter la catastrophe.
« La lutte raisonnée contre les insectes nuisibles, c’est ce que je sais faire le mieux. Si on me donne les moyens, je conduirai le programme de recherche contre ce ravageur et je mettrai au point une stratégie de lutte efficace et respectueuse de l’environnement », lance t-il.
Le ministre de l’agriculture Gaston Dossouhoui est donc interpellé !!!