Un Rwandais à la tête de l’Anip : Richard Boni Ouorou insiste sur le « danger » et invite Patrice Talon « à reconsidérer cette nomination » (Opinion)

C’est avec un respect profond et une préoccupation sincère que je m’adresse à vous aujourd’hui concernant la récente nomination d’un expatrié rwandais à la tête de l’ANIP, l’agence qui détient les données sensibles de nos concitoyens béninois.

Concernant la nomination d’un rwandais à la tête de l’Anip et la justification peu convaincante du président de la république quant à cet acte controversé.

Monsieur le Président,

C’est avec un respect profond et une préoccupation sincère que je m’adresse à vous aujourd’hui concernant la récente nomination d’un expatrié rwandais à la tête de l’ANIP, l’agence qui détient les données sensibles de nos concitoyens béninois.

Nos compatriotes qui occupent des postes de responsabilité significatifs dans d’autres pays sont au minimum des citoyens dualistes de ces nations. De plus, leur performance et leur intégrité sont continuellement évaluées par des experts indépendants, suivant une démarche éthique et des normes de déontologie strictes.

Cependant, confier les données sensibles de nos concitoyens à un expatrié qui n’a pas de lien fort avec notre pays, et qui provient d’un pays où les actions du gouvernement sont souvent jugées douteuses, ne témoigne pas de votre manque de complexe. Au contraire, cela semble révéler une complicité implicite visant à obstruer la transparence d’un processus qui pourrait potentiellement être perturbé à votre profit.

Monsieur le Président, cette action s’ajoute à une série d’actes qui remettent en question la transparence de votre gouvernance. Elle jette le discrédit sur l’institution que vous dirigez et fragilise sa légitimité et celle du processus qu’elle mène aux yeux de notre population.

Je vous invite donc, avec tout le respect qui vous est dû, à reconsidérer cette nomination. J’espère sincèrement que vous prendrez en compte cette préoccupation, dans l’intérêt de la transparence et de la confiance du peuple béninois.

En comptant sur votre engagement envers le peuple que vous servez,

Je vous remercie et prenez soin de vous.

Respectueusement.

Issa Boni richard Ouorou

Demande de Certificat d’identité personnelle (CIP) : le prix réduit à 1000 Fcfa

Baisse du prix pour la demande de Certificat d’identification personnelle (CIP) ! Précédement à 1800 Fcfa, les demandeurs pourront désormais le faire à 1000 Fcfa.

Baisse du prix pour la demande de Certificat d’identification personnelle (CIP) ! Précédement à 1800 Fcfa, les demandeurs pourront désormais le faire à 1000 Fcfa. A ce montant, il faudra ajouter l’  ID de certificat, la copie de l’ancien acte de naissance et l’attestation de résidence ou une facture Sbee/Soneb. Le changement de prix de la demande du CIP intervient après l’arrivée du rwandais Pascal Nyamulinda, à la tête de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), dont la nomination a été décriée par certains.

M.A

Un rwandais pour gérer les données personnelles des béninois : il vaut mieux « arrêter la réforme du système partisan » et « fermer l’ENA », selon Djankaki (Opinion).

La gestion de l’état civil de mon point de vue convient à un Administrateur civil, de préférence un Préfet ou un Ancien Préfet qui a prouvé par le passé sa compétence, sa probité et son intégrité.

Mon avis sur le 20 è anniversaire de la Décentralisation et la polémique en cours sur la direction de l’ANIP.

Vous êtes très nombreux à me solliciter pour une interview écrite, une émission radio ou télévisée.

Ne pouvant pas vous satisfaire, je m’en voudrais de ne pas faire la mise au point suivante:

1/Depuis bientôt quatre (4) ans je suis devenu le régent de ma collectivité c’est à dire le plus âgé d’un ensemble d’une dizaine de familles qui composent la collectivité. C’est une grâce et je remercie Dieu à travers mes ancêtres.

Dans notre culture, dieu le créateur est si dense et immense que, seuls les divinités et les ancêtres jouent entre nous le rôle de la médiation.

Pour assurer au mieux cette fonction, je me suis reconverti dans la recherche du savoir et le savoir être en matière de gardien des traditions ancestrales.

C’est à ce titre que beaucoup de personnes ont pu bénéficier des recettes grand-mère pour se soigner à peu de frais.

Des témoignages de satisfactions et de guérison nous sont adressés au quotidien.

Comprenez donc mon recul. Surtout que, après 30 ans de carrière et des années de retraite, je ne me suis senti aussi utile à la société étant Expert en Finances Publiques et Décentralisation.

Le Chef de collectivité, Gardien de la tradition ancestrale, tire sa légitimité des ancêtres, les premiers pharaons noirs d’Égypte, berceau de l’humanité.

C’est pourquoi, je partage les recettes grand-mère à toute l’humanité, étant donné que la vie est sacrée et inaliénable sans distinction de race, de sexe, de religion ou toute autre situation.

2/Revenant à l’actualité en cours (Décentralisation et la gestion de l’ANIP)

Disons d’entrée que je note une conception médiocre des enjeux de la Décentralisation. Le gouvernement ne se préoccupe pas de l’équilibre le mieux approprié entre centralisation et Décentralisation. Revenir encore sur cette question me semble peine perdue.

Dans un pays souverain, l’on note des ministères, des Institutions, des directions et services de souveraineté.

Au départ, nous avions quatre (4) ministères de souveraineté.

-le ministère de l’intérieur de la sécurité et de l’administration territoriale.

-le ministère de la Défense

-le ministère des Finances

-le ministère de la Justice

Tous les autres ministères ne sont que les démembrements des tâches assignées au ministère de l’intérieur.

Le poste du Ministre de l’intérieur était si convoité que, sous la révolution du 26 octobre 1972, c’est le capitaine Michel Aïkpé, l’un des co leaders du coup d’Etat avec le Commandant Mathieu Kerekou qui prend ce poste.

Un pays souverain gère le contrôle des entrées du territoire: les frontières, les aéroports, les ports, les Institutions et les directions de souveraineté.

Dans la société pré coloniale, c’est le To-Hossou qui veut dire roi du village qui rend compte au roi le souverain par voie hiérarchique en passant par le Togan, chef de province qui se réfère au Migan, ministre de l’intérieur.

Tout est stratifié au point où, le To-Hossou roi du village dans l’administration du royaume de Danhomè, commandaient les Sranon, chef de quartier, lesquels administraient directement les sujets à l’aide des Chefs de recensement appelés Hagan.

Il faut donc étudier les problèmes de la nation suivant une approche systémique et non bâtir une société en ayant une gomme à la main, et ce, pour effacer tout un pan de l’histoire.

La gestion de l’état civil de mon point de vue convient à un Administrateur civil, de préférence un Préfet ou un Ancien Préfet qui a prouvé par le passé sa compétence, sa probité et son intégrité.

Si le Bénin est incapable d’identifier un tel cadre au sein du personnel politique et administratif du système au pouvoir, autant arrêter la réforme du système partisan et fermer l’ENA.

Car, les données personnelles des béninois comme partout dans le monde, relèvent des tâches et fonctions de souveraineté que l’on ne saurait confier à des étrangers.

Nous devons apprendre à tisser la nouvelle corde au bout de l’ancienne pour éviter de décapiter l’administration du territoire et, par ricochet les secrets d’un État souverain.

Dah Claude Cossi Djankaki

Administrateur à la retraite

-Ancien Directeur de l’administration Territoriale(DAT) sous la Révolution

-ancien Directeur des Études et de la Planification (DEP) sous la révolution

-ancien DIRECTEUR des affaires financières et Administratifs (DAFA) sous la révolution

-ancien Directeur des affaires intérieurs (DAI) par intérim, sous la révolution, chargé entre autres de la gestion de l’état civil.

Délégué à la conférence nationale.

Etc……

 

Nomination d’un rwandais à la tête de l’ANIP : « les élections générales de 2026 ont été lancées avec cet acte », selon Lionel Chobli (Opinion)

Dans le second, c’est la notion de responsabilité qui m’a secoué l’esprit . Qu’est-ce qui est querellé ? La compétence de l’étranger ? Je ne pense pas. La nomination d’un non béninois ? C’est dépassé depuis un bon moment. Des présidents dahoméens ou béninois ont eu des marabouts ordonnateurs de budgets ou des conseillers venus d’ailleurs.

Ces derniers jours, deux événements m’ont donné à réfléchir :

La fin dramatique de Christian ATSU, l’international ghanéen qui aurait pu/du quitter la Turquie la veille du séisme et a annulé son billet pour respecter davantage ses engagements contractuels;

La nomination controversée d’une personne étrangère a un poste de grande responsabilité et d’extrême sensibilité au Bénin et les débats houleux qui s’en suivent.

Dans le premier, c’est la notion de choix et de destin qui m’a turlupiné. Renoncer à aller retrouver sa famille parce qu’on a un contrat et que son équipe a besoin de vous quand bien même vous n’êtes pas indispensable … Et rencontrer la mort. Que vaut l’homme devant le temps et les événements ? Que valent les hommages devant l’absence et la dévastation ?

Vivre c’est savoir donner à chaque miette de l’existence une valeur précieuse.

Jacques Attali parlait cette semaine de la mithridisation de la vie. C’est à dire la propension à s’empoisonner au quotidien de petites doses de fatalisme, de sorte que les grandes catastrophes ne deviennent des évidences. La résignation à vivre s’installe et l’inquiétude ronge toute espérance.

Redonnons à nos vies, la joie et la noblesse qu’elles méritent car il est déjà demain.

Dans le second, c’est la notion de responsabilité qui m’a secoué l’esprit . Qu’est-ce qui est querellé ? La compétence de l’étranger ? Je ne pense pas. La nomination d’un non béninois ? C’est dépassé depuis un bon moment. Des présidents dahoméens ou béninois ont eu des marabouts ordonnateurs de budgets ou des conseillers venus d’ailleurs.

C’est plutôt la responsabilité de la haute autorité qui doit incarner la nation et guider la république qui inquiète. Dans un contexte où le chef de l’état parle de son pays à l’étranger comme d’un désert de compétences, avec un passé récent où les listes électorales et les élections ont manqué de semer du désordre (2011) et fait couler du sang (2019), beaucoup s’inquiètent qu’au moment où l’opposition est revenue dans le champ politique institutionnel et à trois ans d’un cycle électoral et très déterminant, une sorte de fait du prince ne vienne troubler les esprits et raviver les inquiétudes. Les béninois ne doivent pas avoir l’impression que le premier responsable du pays n’aime pas la paix et la quiétude. Je ne le crois pas mais certaines décisions sont inutilement polémiques et techniquement trop discutables. Les grandes compétences béninoises autour même du président de la république, que je connais qualifiées pour cette mission, doivent se sentir gênées qu’aucune d’elles n’ait été considérée éligible à cette fonction.

En réalité, les élections générales de 2026 ont été lancées avec cet acte du gouvernement. Consciemment ou inconsciemment, cela reviendra sur le tapis.

La responsabilité. Le choix. Le destin.

Nous y serons tous confrontés de manière déterminante.

En attendant, occupons de nos oignons … Ils nous piquent les yeux mais au moins ce sont les nôtres !

Bon week-end …

Lionel Chobli

ANIP : Cyrile Gougbédji s’en va, un rwandais arrive

Un étranger désormais à la tête de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP). Pour cause, le rwandais Pascal Nyamulinda a été nommé en conseil des ministres du mercredi 22 février 2023, directeur général de ladite agence.

Un étranger désormais à la tête de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP). Pour cause, le rwandais Pascal Nyamulinda a été nommé en conseil des ministres du mercredi 22 février 2023, directeur général de ladite agence.

Il remplace le béninois Cyrille Gougbédji promu au poste de délégué général adjoint au contrôle et à l’éthique

L’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) est créée par la loi n°2017-08 du 19 juin 2017 portant identification des personnes physiques en République du Bénin et est placée sous la tutelle du Président de la République.

Elle a en charge : « toutes les opérations relatives à la conception et à la réalisation technique du registre national des personnes physiques, toutes les opérations relatives à la conception et à la mise en œuvre des registres communaux des personnes physiques, la détermination, l’attribution et la conservation du Numéro Personnel d’Identification (NPI), l’assistance technique à toutes les structures et personnes ayant droit d’accès ou d’utilisation du Registre national des personnes physiques, conformément aux dispositions de la loi, l’authentification, la conservation et la protection des données d’identification.

M.A

Bénin : Voici la nouvelle procédure de délivrance du certificat de résidence

Le certificat de résidence sécurisé sera délivré au demandeur suivant une procédure à deux phases.

Le certificat de résidence sécurisé sera délivré au demandeur suivant une procédure à deux phases.

La 1ère phase consiste à la délivrance de la fiche de résidence. Cette pièce sera délivrée par le chef de quartier ou de village contre paiement d’une somme de 500f payée auprès du chef quartier ou de village. Cette fiche sera renseignée puis enregistrée par l’autorité locale de façon électronique.

2e phase se rendre à la mairie au niveau des UCIP avec la fiche de résidence dûment renseignée et signée par le chef de quartier. Une fois au niveau des Unités communales d’identification des personnes, le requérant peut se faire établir son certificat de résidence sécurisé moyennant la somme de 2000 FCFA avec une clé de répartition de 1000 FCFA pour le droit de timbre pour la mairie et 1000 FCFA pour compte de l’ANIP

Tout ceci peut se faire directement au siège de l’Anip

NB:

  • le certificat de résidence n’est pas nécessaire dans un dossier qui compte déjà:

– le Certificat d’identité personnel (CIP)

  • ll sera nécessaire lorsque le requérant a changé de lieu de résidence sans faire la correction sur ses pièces d’identité.

Source Externe

Législatives 2023 au Bénin 6600572 électeurs repartis sur 17749 postes de vote et 7986 centres de vote

On connaît le nombre d’électeurs pour les législatives du 08 janvier 2023 au Bénin. A l’occasion de la cérémonie de réception de la liste électorale informatisée (LEI) par la Commission électorale nationale autonome (Céna), mardi 08 novembre 2022 au siège de l’institution, le gestionnaire mandataire de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP), Cyrille Gougbédji a annoncé que la population électorale pour le scrutin du 08 janvier est estimée à Six millions six cent mille cinq cent soixante douze électeurs.

On connaît le nombre d’électeurs pour les législatives du 08 janvier 2023 au Bénin. A l’occasion de la cérémonie de réception de la liste électorale informatisée (LEI) par la Commission électorale nationale autonome (Céna), mardi 08 novembre 2022 au siège de l’institution, le gestionnaire mandataire de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP), Cyrille Gougbédji a annoncé que la population électorale pour le scrutin du 08 janvier est estimée à Six millions six cent mille cinq cent soixante douze électeurs.

Conformément à l’article 126 du code électoral qui stipule que la « Liste électorale informatisée (LEI), établie, est publiée et affichée pendant 15 jours puis remise à la Céna au plus tard, 60 jours avant la date du scrutin », l’Agence nationale d’identification des personnes a officiellement remis à la Commission électorale nationale autonome, le fichier électoral pour les législatives de janvier 2023, dans l’après-midi de ce mardi. En présence des responsables de la Céna et des Conseillers de la Direction générale des élections, Cyrille Gougbedji a indiqué que la population électorale, après tout travaux, est estimée à 6600572 repartis sur 17749 postes de vote et 7986 centres de vote.

Pour la suite, Cyrille Gougbédji a confié que l’ANIP est prête à poursuivre l’impression des listes d’émargement par poste de vote.

Avec ces données disponibles, Sacca Lafia dira que la Céna a désormais le « principal intrant qui permettra d’achever la mise en place du dispositif électoral pour le scrutin du 08 janvier », adressant au passage ses félicitations au gestionnaire mandataire de l’ANIP et à toute son équipe « pour le travail abattu et l’engagement dans l’accomplissement de cette mission républicaine ».

 » Finies les estimations relativement aux statistiques concernant la population électorale et le nombre de centres de vote et de postes de vote. Il ne nous reste qu’à parachever la détermination des candidatures valides, pour quitter définitivement la zone des évaluations approximatives et savoir à quoi nous tenir pour la confection et l’édiction des documents électoraux », a renchéri le président de la Céna.

Avec la tenue de cette 33ème activité, la Céna déroule méthodiquement et normalement son calendrier électoral pour un scrutin transparent et crédible.

Manassé AGBOSSAGA Continuer la lecture de « Législatives 2023 au Bénin 6600572 électeurs repartis sur 17749 postes de vote et 7986 centres de vote »

Message répétitif sur les portables : L’ANIP ironise et présente ses excuses, « … à force de les envoyer des messages, ils vont se dire, c’est des Momos »

De passage sur l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de Radio Bénin, dimanche dernier, le Chargé des partenaires à l’ANIP a été interpelé sur la question. Avec humour, il a laissé entendre que c’était la formule trouvée par l’ANIP pour la réussite de l’opération.

« En âge de voter ? Consultez votre centre vote à travers *139*7*NPI# ou sur lei.anip.bj qui vous permet faire un transfert. NPI oublié ? eservices.anip.bj ». Voici le message que recevait à longueur de journée chaque béninois sur son téléphone portable ou smartphone, au point d’être exaspéré.

Et avec une bonne dose d’humour, les citoyens n’ont pas manqué d’interpeler l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP), et les promoteurs des réseaux GSM.

« ANIP-BENIN infos & MTN Bénin. Vous avez quoi ? Genre le Béninois est dure d’oreilles kabi?
Et toutes les heures vous envoyez le même message…C’est bon moi, j’en veux plus » ; « Pour les messages de L’ANIP -là,ne vous fâchez pas. C’est moi qui vous les envoie. En fait,je suis en stage chez MTN BÉNIN et je suis en train de voir si j’ai bien maîtrisé mes cours. Vous n’avez encore rien vu car c’est un stage de trois mois. Vous recevrez le message chaque 10 minutes. Merci de votre fidélité. MTN every where you go  [😂] [😂] [😂] [😂] » ; «MTN Bénin quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer [😡] … Je ne veux pas trop parler [😡] [😡] [😡]
Message #ANIP à longueur de journée, y en a marre…Nous tous savons dans ce pays que MTN est chi****ant et n’hésite pas à faire du zèle qu’en il en a l’occasion…Attention #NiKpéMi #Gandji
C’est quel harcèlement ça ? », pouvaient-on, entre autres, lire sur la toile.

 « … à force de les envoyer des messages, ils vont se dire, peut-être, c’est des Momos »

De passage sur l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de Radio Bénin, dimanche dernier, le Chargé des partenaires à l’ANIP a été interpelé sur la question. Avec humour, il a laissé entendre que c’était la formule trouvée par l’ANIP pour la réussite de l’opération.

Herbert Assogba a souligné que l’ANIP a décidé d’envoyer le même message à plusieurs reprises à chaque citoyen qui pourrait penser à un Momo, car dit-il, quelqu’un dans l’attente d’un Momo pourrait lire le SMS.

« Les gens se sont dit, non mais on n’est pas informé. C’est quel site ? Il faut aller où ? Comment ça se passe ? On a dit ok. Nous nous sommes dits pendant 10 jours, nous allons lancer une opération des SMS pour informer les gens, peut-être si c’est une fois, il y a des gens qui ne voient pas, qui ne regardent pas à cause des réseaux sociaux et autres. Les gens ne lisent même plus leur SMS …C’est ce qu’on nous a dit… On a dit ok, peut-être  à force de les envoyer des messages ils vont se dire, peut être c’est des Momos parce que sur dix jours quelqu’un doit quand même s’attendre à un Momo », a-t-il répondu avec humour.

Mais tout en reconnaissant que la « modération » n’est pas la chose la mieux partagée au Bénin, Herbert Assogba a présenté les excuses de l’ANIP aux Béninois (ses).

« Si des gens ont reçu ces messages qui les ont mis mal à l’aise qu’il nous en excuse »,  a confessé le chargé des partenaires à l’ANIP.

Ceux qui s’attendaient à un Momo mais qui voyaient plutôt les messages de l’ANIP apprécieront !!!

Manassé AGBOSSAGA