Législatives 2023- Augustin Ahouanvoèbla « Ça peut arriver que je ne sois pas candidat »

Avec plusieurs mandats de député à son actif, Augustin Ahouanvoèbla n’écarte pas une absence aux législatives de 2023. Comme Rachidi Gbadamassi, le Parlementaire se  dit prêt à ne pas se présenter, si son parti l’Union Progressiste allait dans ce sens.

Avec plusieurs mandats de député à son actif, Augustin Ahouanvoèbla n’écarte pas une absence aux législatives de 2023. Comme Rachidi Gbadamassi, le Parlementaire se dit prêt à ne pas se présenter, si son parti l’Union Progressiste allait dans ce sens.

De passage sur l’émission ‘‘L’Entretien’’ de la télévision privée E-Télé, le dimanche 31 juillet dernier, Augustin Ahouanvoèbla a assuré que la « guerre de positionnement n’est pas à l’ordre  du jour » à l’Union progressiste.

Dans ce sens, le natif d’Avrankou a indiqué qu’il peut arriver qu’il ne se présente pas aux législatives de janvier 2023, sans broncher.

«  A l’Union progressiste, chaque militant est un ouvrier envoyé sur le chantier de construction… vous me voyez, demain le parti peut décider, Augustin Ahouanvoèbla, vous n’allez pas aux élections, voilà le rôle que vous allez jouer au sein du parti… ça peut arriver que je ne sois pas candidat », a déclaré le député.

Augustin Ahouanvoèbla ajoute que des ténors  « vont volontairement céder leur place parce qu’il est prévu qu’ils jouent un autre rôle ».

Mais attention, s’il a assuré que « n’importe qui peut être candidat » pour le compte de l’Union progressiste, Augustin Ahouavoèbla a tenu à insister sur la capacité des potentiels candidats à garantir la victoire au parti.

Ses anciens partenaires du Parti du renouveau démocratique qui s’apprêtent à le rejoindre apprécieront.

Manassé AGBOSSAGA

« A l’Union progressiste, il n’y a pas de conflit de génération »

Bruno Amoussou, Mathurin Nago, Antoine Kolawolé Idji, …et autres ne sont plus membres du bureau politique du parti Union progressiste (UP). Depuis le samedi 16 juillet 2022, volontairement ou involontairement, ils ont laissé la place à Joseph Djogbénou, Mariam Chabi Talata, Gérard Gbénonchi et autres.

Bruno Amoussou, Mathurin Nago, Antoine Kolawolé Idji, …et autres ne sont plus membres du bureau politique du parti Union progressiste (UP). Depuis le samedi 16 juillet 2022, volontairement ou involontairement, ils ont laissé la place à Joseph Djogbénou, Mariam Chabi Talata, Gérard Gbénonchi et autres.

Invité à se prononcer sur les départs de ces ‘‘vieux routiers de la politique béninoise’’, Augustin Ahouanvoèbla a laissé entendre que l’Union progressiste est « depuis quelques mois, rentré dans une certaine transformation intérieure » doublé « du renouvellement de son offre politique ».

« Désormais, nous avons une offre politique que nous voulons présenter au peuple béninois », a déclaré Augustin Ahouanvoèbla sur le plateau de la télévision E-Télé, ce dimanche 31 juillet.

Le député de la 20è circonscription électorale a expliqué que la présentation de cette « offre » va se faire avec de nouveaux hommes, sans entraîner un conflit de génération.

« A l’Union progressiste, il n’y a pas de conflit de génération », assure t-il, avant de clarifier « Nous sommes dans ce que nous pouvons appeler, une solidarité générationnelle ».

L’invité de l’émission ‘‘L’Entretien’’ a souligné que c’est dans cette « solidarité générationnelle » que l’Union progressiste entend présenter son « offre politique ».

2023 dira si les Béninois approuvent cette vision.

Manassé AGBOSSAGA

Augustin Ahouanvoèbla craint le départ de Patrice Talon : « Depuis quelques temps, je suis très inquiet »

Patrice Talon l’a dit et il l’a répété. Pas de troisième mandat au terme de son deuxième et dernier mandat constitutionnel. Suffisant pour rendre anxieux Augustin Ahouanvoèbla.

Patrice Talon l’a dit et l’a répété. Pas de troisième mandat au terme de son deuxième et dernier mandat constitutionnel. Suffisant pour rendre anxieux Augustin Ahouanvoèbla.

En effet invité de l’émission ‘‘L’Entretien’’ de la télévision privée E-Télé, ce dimanche 31 juillet 2022, le député de l’Union progressiste a ouvertement exprimé ses craintes au sujet du départ de l’actuel locataire de la marina en 2026, allusion à l’après Patrice Talon.

« Moi,  depuis quelques temps, je suis très inquiet. Je suis très inquiet », a lâché Augustin Ahouanvoèbla.

Et s’il se dit inquiet, c’est parce qu’il se demande si l’œuvre de « développement » entamée  par Patrice Talon se poursuivra après son départ.

« …Tout ce qui se fait, nous sommes totalement en phase…mais, est ce que, ce qui se passe, ça pourrait continuer ? Je suis très inquiet de la pérennisation de l’œuvre de Patrice Talon, de ce qui est en train d’être fait », a-t-il ajouté.

Toutefois, l’ancien poulain de Me Adrien Houngbédji a confié que l’Union progressiste travaille pour que le « Bénin reste droit dans ses bottes » et pour que « ce qui se fait continue sur 50 ans ».

Les partis de l’opposition et adversaires de Patrice Talon sont donc prévenus.

Manassé AGBOSSAGA

30 opposants libérés le jour de la visite de Macron à Cotonou : Le député Augustin Ahouanvoèbla réagit et fait une mise au point

Alors que le président Français était, mercredi 27 juillet 2022, sur le territoire Béninois dans le cadre de sa tournée africaine, 30 opposants au régime de la Rupture, arrêtés dans la cadre des manifestations contre la prorogation du mandat présidentiel en 2021, ont été libérés. Faut-il y voir un lien avec la visite de Emmanuel Macron qui a notamment plaidé pour une ouverture politique lors de son tête-à-tête avec Patrice Talon.

Alors que le président Français était, mercredi 27 juillet 2022, sur le territoire Béninois dans le cadre de sa tournée africaine, 30 opposants au régime de la Rupture, arrêtés dans la cadre des manifestations contre la prorogation du mandat présidentiel en 2021, ont été libérés. Faut-il y voir un lien avec la visite de Emmanuel Macron qui a notamment plaidé pour une ouverture politique lors de son tête-à-tête avec Patrice Talon.

Non répond Augustin Ahouanvoèbla. De passage sur l’émission ‘‘L’Entretien’’ de la télévision privée E-Télé, ce dimanche 31 juillet 2022, le député de l’Union progressiste a soutenu que la libération de ses « frères », le mercredi dernier, « est une pure coïncidence » qui aurait « pu se faire avant comme après ».

«  Il n y’ a pas d’amalgame à faire à ce niveau », a martelé Augustin Ahouanvoèbla.

Pour l’ancien sociétaire du Parti du renouveau démocratique, « l’agenda de la justice béninoise n’est pas le même que l’agenda politique du chef de l’Etat», ajoutant que  pendant que le chef de l’Etat était en tête-à-tête avec son homologue Français, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) était en audience.

Mais loin de la polémique, Augustin Ahouanvoèbla a salué cette libération.

Une libération conditionnelle puisque Houdou Ali, Nadine Okoumassou, Paulin Dossa, Fred Houénou et autres sont placés sous  contrôle judiciaire.

Manassé AGBOSSAGA

Exit le parlement où les députés mangeaient de l’arachide, tapaient le tam-tam, … : Ce rappel de Vlavonou qui pourrait ne pas plaire à Nago, Ahouanvoèbla, Quenum, Débourou

Peut être embarrassé de répondre à la question d’un parlement monocolore, composé uniquement des partis de la mouvance, le président de l’Assemblée nationale a laissé filer une maladresse qui pourrait ne pas plaire à certains de ses collègues de l’Union progressiste…

Peut être embarrassé de répondre à la question d’un parlement monocolore, composé uniquement des partis de la mouvance, le président de l’Assemblée nationale a laissé filer une maladresse qui pourrait ne pas plaire à certains de ses collègues de l’Union progressiste.

Au cours de l’émission spéciale « Sur les chantiers législatifs » dans le cadre de l’An 1 de la 8è législature diffusée ce lundi 29 juin 2020, Louis Vlavonou a évoqué cette période où le Parlement béninois s’illustrait avec des députés qui mangeaient de l’arachide, tapaient du tam-tam, faisaient du bruit et autres.

Il s’est d’ailleurs réjouit que ce triste souvenir soit conjugué au passé avec l’avènement de la 8è législature.

Seulement voilà, le président de l’Assemblée donnant cet exemple a indirectement fléché ses partenaires politiques Mathurin Nago, Augustin Ahouanvoèbla, Epiphane Quenum.

En effet, c’est sous la présidence de Mathurin nago, à l’époque membre de l’alliance Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), Augustin Ahouanvoèbla, député du Parti pour un renouveau démocratique (PRD), Epiphane Quenum, député de la Renaissance du Bénin,  que ce triste spectacle  s’observait. On pourrait également ajouter le très remuant député Djibril Débourou,  lui qui n’est pas de l’Up et a préféré  rester fidèle à Boni Yayi.   

Un kpakpato a de la mémoire !!!

Manassé AGBOSSAGA

Politique: Jacques Ayadji humilie Augustin Ahouanvoèbla

Aux côtés de Christelle Houndonougbo, Augustin Ahouanvoèbla a passé un sale quart d’heure à la séance d’échanges et d’information entre les partis politiques et les membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna). Le député de l’Union progressiste qui a participé au vote de la loi N°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin a commis l’erreur de chercher à comprendre une disposition de cette loi, notamment la répartition du siège en cas de reprise du scrutin.Une opportunité mise à profit par le président de Moele-Bénin pour corriger proprement son collègue de la mouvance.

Aux côtés de Christelle Houndonougbo,  Augustin Ahouanvoèbla  a passé un sale quart d’heure à la séance d’échanges et d’information entre les partis politiques et les membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna). Le député de l’Union progressiste qui a participé au vote de la loi N°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin a commis l’erreur de chercher à comprendre une disposition de cette  loi, notamment la répartition du siège en cas de reprise du scrutin.

Une opportunité mise à profit par  le président de Moele-Bénin pour corriger proprement  son collègue de la mouvance.

Prenant la parole, Jacques Ayadji a vite fait de rappeler qu’il s’agit d’une disposition votée par ce dernier et son parti.

« Je suis le président de Moele-Bénin qui est un parti qui n’a pas participé au vote de cette loi (Ndlr : Titre II dispositions particulières chapitre premier de l’élection des membres du conseil communal de la  loi N°2019-43 du 15 novembre 2019 », a d’abord ironisé Jacques Ayadji.

Augustin Ahouanvoèbla

Et même s’il n’a pas participé à l’adoption de cette loi, Jacques Ayadji a tenté de montrer qu’il maitrise mieux cette disposition que le député Augustin Ahouanvoèbla qui a pourtant pris une part active à l’adoption de cette loi. Il propose d’ailleurs une consultation gratuite à son « frère et ami » pour lui faciliter la compréhension. « Je voudrais offrir une consultation gratuite à mon frère et ami Augustin Ahouanvoèbla qui appartient à un parti qui a participé au vote », avant d’expliquer  «  Dans le cadre d’espèce,  lorsque les partis qui n’auraient pas eu 10% auraient été disqualifiés, les 40 mille voix dont vous parlez auraient été considérés comme des bulletins nul (Ndlr. article 184 :  Seules les listes ayant recueilli au moins 10% des suffrages valablement exprimés au plan national sont éligibles à l’attribution des sièges » 

Puis avec un air de dégoût, il conclut « c’est ce que vous avez voulu pour le pays ».

Drôle de frère et ami qui n’hésite pas à vous humilier en public…

Manassé AGBOSSAGA