Présidentielle américaine : Donald Trump dévoile son colistier

Quelques jours après son assassinat manqué, Donald Trump vient de prendre une décision importante concernant la prochaine présidentielle aux Etats-Unis. L’ancien président a dévoilé, ce lundi 15 juillet 2024, l’identité de son colistier

Quelques jours après son assassinat manqué, Donald Trump vient de prendre une décision importante concernant la prochaine présidentielle aux Etats-Unis. L’ancien président a dévoilé, ce lundi 15 juillet 2024, l’identité de son colistier

Donald Trump a jeté son dévolu sur le sénateur James David Vance pour être son vice-président. «J’ai décidé que la personne la plus apte à assumer la fonction de vice-président des États-Unis était le sénateur J.D. Vance, du grand État de l’Ohio», a annoncé le républicain sur son réseau, Truth Social.

Le colistier du candidat républicain est un ancien militaire. Désormais sénateur, il est l’un des fervents défenseurs de l’ex-homme d’affaires.

« J.D. Vance est un sénateur républicain de l’Ohio élu lors des élections de mi-mandat de novembre 2022. Né en 1984 à Middletown, Ohio, dans une famille populaire, il a grandi dans les Appalaches entre son État natal et le Kentucky. À 18 ans, quelques mois après l’attaque du 11 septembre, il s’engage dans le corps des Marines avant d’être déployé en Irak lors de la guerre de 2003, dans laquelle il sert en tant que correspondant de combat au sein de la 2nd Marine Aircraft Wing. À son retour aux États-Unis, il entame des études supérieures et sort diplômé en science politique et philosophie de l’université d’État de l’Ohio. Il intègre par la suite l’école de droit de Yale, où il obtient un diplôme de Juris Doctor en 2013. Après avoir travaillé dans un cabinet juridique, il rejoint en 2016 Mithril Capital Management, la société de capital-risque co-fondée par Peter Thiel, un milliardaire américain qui a soutenu financièrement les campagnes de Donald Trump et d’autres candidats républicains », détaille Le Grand Continent.

J.D Vance doit prononcer un discours mercredi soir.

S.E

« Si Donald Trump gagne la présidentielle, la démocratie américaine risque de ne pas survivre », prévient Adam Kinzinger

Entretien avec l’ancien élu républicain Adam Kinzinger, bête noire de Donald Trump, et auteur de Renegat, un livre dans lequel il raconte comment l’ex-président américain, de nouveau candidat à la Maison Blanche, a pris le contrôle du parti républicain.

Il est l’un des rares élus républicains à avoir osé tenir tête à Donald Trump après l’assaut du Capitole de Washington le 6 janvier 2021. Et il l’a payé de sa carrière. Représentant de l’Illinois à la Chambre de 2011 à 2023, Adam Kinzinger fait partie des dix seuls élus conservateurs à avoir voté en faveur de l’impeachment de l’ancien président. Il a ensuite siégé au sein de la Commission d’enquête parlementaire sur le 6-Janvier. Résultat, Donald Trump en a fait sa bête noire. Considéré comme un traître au sein de son parti, Adam Kinzinger, 45 ans, a préféré jeter l’éponge et ne pas se représenter aux dernières législatives en 2022 aux États-Unis.

RFI : Il y a quelques années, vous étiez l’une des figures montantes du parti républicain. Aujourd’hui, vous vous considérez vous-même comme un renégat au sein de votre propre famille politique parce que vous avez tenté de stopper Donald Trump après le 6-Janvier. Qu’est-ce que votre histoire nous dit de l’état du parti républicain aujourd’hui ?

Adam Kinzinger : Il m’a fallu un certain temps pour le digérer. Je suis passé du statut de vedette au sein du parti à celui paria. Ça demande un petit temps d’adaptation. Maintenant, je m’y suis fait et je suis complètement engagé dans ma nouvelle mission. Mon parti est très mal en point et je redouble d’efforts pour combattre ce populisme. Je me souviens du moment où je me suis lancé en politique. Il y avait déjà quelques petites factions de fous, c’est vrai. Je pense que c’est le cas dans tous les partis politiques. Mais je les ai vus prendre de l’importance et cela s’est accéléré avec Donald Trump. Aux élections de 2014, nous arrivions encore à repousser les fous. Nous avions encore l’impression que la normalité l’emportait. Et quand Donald Trump est arrivé, il a mis le feu aux poudres. Imaginez comme un feu qui sommeillait, prêt à repartir, avec de petites braises. Donald Trump est arrivé et il a jeté de l’huile dessus.

Vous avez grandi dans un milieu conservateur et évangélique du Midwest, vous êtes un ancien pilote de la Navy vétéran de l’Irak et vous racontez dans votre livre que des amis, des membres de votre famille et même d’anciens frères d’armes vous ont tourné le dos parce que vous avez siégé au sein de la Commission d’enquête parlementaire sur le 6-Janvier. Comment expliquez-vous cela ?

C’est comme si leur cerveau était infecté. Un jour, celui qui était mon copilote pendant la guerre, quelqu’un avec qui j’ai volé en Irak, m’a envoyé un texto pour me dire : « J’ai honte d’avoir volé avec toi ». Il faut imaginer à quel point j’étais proche de lui. Nous avons volé ensemble pendant une guerre. Je me demande encore comment il a pu se réveiller un matin et décidé de m’envoyer ce texto. Un autre jour, un membre de ma famille éloignée a envoyé au domicile de mes parents une lettre certifiée que je devais signer pour me déshériter. Ils me disaient que j’étais entré dans « l’armée du diable ». J’ai toujours cette envie de me battre pour le mouvement conservateur. Mais je suis triste de voir comment le patriotisme des gens est manipulé.

Vous vous considérez comme un « républicain pro-démocratie ». Est-ce que votre frange « pro-démocratie » a perdu la bataille face à Donald Trump dont les quatre inculpations n’ont fait que renforcer la popularité ?

Nous avons perdu la bataille. Mais nous n’avons pas perdu la guerre. Je reste optimiste à long terme. Aujourd’hui, ils [les partisans de Donald Trump, NDLR] ont gagné le parti. C’est vrai et c’est vraiment triste. Leurs mensonges sont insoutenables. Mais la vérité finira par l’emporter. Sans le travail de la Commission d’enquête parlementaire sur le 6-Janvier, Donald Trump n’aurait pas été inculpé. C’est un fait. Lorsque nous avons présenté nos conclusions, le ministère de la Justice s’est dit : « Oh, merde, c’est vrai. C’est énorme ». Et il a commencé son enquête. Je sais donc que ce travail est important. Je sais aussi qu’il faut parfois dix ou vingt ans pour pouvoir regarder en arrière et juger quelque chose avec précision. Je suis convaincu que dans dix ou vingt ans, il n’y aura plus grand monde pour admettre avoir soutenu Donald Trump. Mais la question, c’est de savoir l’ampleur des dégâts avant d’arriver là.

Donald Trump domine les sondages depuis des mois. Pensez-vous qu’il peut gagner cette élection présidentielle face à Joe Biden ? Et si oui, à quoi ressemblerait un second mandat Trump ?

C’est un danger. Je pense qu’au printemps, Donald Trump pourrait se retrouver en prison. Mais tous les autres membres républicains du Congrès diront qu’il s’agit d’une chasse aux sorcières, d’un système de justice à deux vitesses, et les gens le croiront. Il est tout à fait possible que Donald Trump gagne la présidentielle. Et si Trump gagne, la démocratie américaine risque de ne pas survivre. Il faut bien le comprendre.

Je vais prendre une image. Sur l’autoroute, vous avez des glissières de sécurité pour que, lorsqu’une voiture les heurte, elle ne sorte pas de l’autoroute. Ces glissières de sécurité peuvent encaisser un choc. Mais si vous ne les réparez pas et qu’une autre voiture les heurte, cette fois, elle les arrachera. Et c’est exactement ce qui s’est passé le 6-Janvier. La démocratie a tenu, mais elle ne tiendra peut-être pas avec une seconde présidence de Donald Trump. S’il est élu, il va mettre en place des gens qui ne tiendront pas ces glissières de sécurité. Et je suis très inquiet à ce sujet.

Cette élection est donc l’élection la plus importante de notre époque. C’est amusant, parce qu’on dit toujours que c’est l’élection la plus importante de notre vie. Mais cette fois, je pense que c’est l’élection la plus importante, je dirais, depuis la Seconde Guerre mondiale, peut-être même depuis la guerre de Sécession, parce que je pense que l’enjeu est tout aussi important.

Par :David Thomson/Rfi

Etats-Unis : Donald Trump déclare sa candidature à l’élection présidentielle de 2024

Donald Trump veut revenir à la Maison Blanche. ‘‘Chassé’’ par Joe Biden, l’ancien président a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2024.

C’est officiel : Donald Trump est candidat à l’élection présidentielle de 2024. L’ancien président l’a annoncé devant des militants dans sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago en Floride, mardi 15 novembre 2022.

Donald Trump veut revenir à la Maison Blanche. ‘‘Chassé’’ par Joe Biden, l’ancien président a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2024.

« J’annonce ma candidature à l’élection présidentielle », a déclaré Donald Trump, 76 ans en présence de ses partisans dans sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago en Floride, mardi.

Bien avant l’annonce, il avait déposé auprès des autorités électorales américaines sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.

Désormais, la bataille s’annonce rude pour l’investiture chez les Républicains.

Ron DeSantis, gouverneur de Floride ,  Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, Mike Pompeo, le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin… rêvent tous de représenter le parti à la prochaine présidentielle.

Manassé AGBOSSAGA

 

Etats-Unis: La consigne de vote de Elon Musk pour les élections de mi-mandat

Quand il s’agit de la politique , l’homme le plus riche du monde fait également parler de lui aux Etats-Unis. Elon Musk puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est pas resté muet dans le cadre des élections de mi-mandat qui se sont déroulées ce mardi 8 novembre dans le pays. L’homme a invité la population américaine a accordé ses suffrages à l’un des grands partis politique dans la course.

Quand il s’agit de la politique , l’homme le plus riche du monde fait également parler de lui aux Etats-Unis. Elon Musk puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est pas resté muet dans le cadre des élections de mi-mandat qui se sont déroulées ce mardi 8 novembre dans le pays. L’homme a invité la population américaine a accordé ses suffrages à l’un des grands partis politique dans la course.

Pour une nouvelle fois , Elon Musk vient de donner la preuve de son engagement pour la cause de Donald Trump. En attendant de faire réactiver son compte sur le réseau social twitter qu’il a racheté pour 44 milliard de dollars, il a fait publiquement l’option de le soutenir dans le cadre des élections de mi-mandat en cours à travers lesquelles l’ex-président entend amorcer son retour à la maison blanche. 

L’acte fort posé dans ce sens, l’appel lancé  à l’endroit du peuple américain à voter pour les candidats du parti Les Républicains. « C’est mieux pour l’équilibre des pouvoirs et il y a un président démocrate à la Maison Blanche. », a tweeté Elon Musk pour justifier son choix.

Si appelé à voter pour un camp reste une tradition pour les personnalités et médias aux Etats-Unis renseigne Radio France Internationale, il faut noter que le contexte dans lequel intervient cet appel de Elom Musk n’arrange pas du tout le camp des Démocrates qui n’a pas encore réussi à faire sortir de la scène politique l’ex-président Donald Trump toujours populaire. 

En effet, Elon Musk en plus d’être l’homme le plus riche a réussi à s’offrir une popularité depuis qu’il a entrepris le rachat de twitter. Sur le réseau social à l’oiseau bleu, l’homme a plus de 100 millions d’abonnés de quoi influencer remarquablement le choix des électeurs.

les élections de mi-mandat se déroulent ce mardi 8 novembre 2022. Elles permettront de confirmer l’hégémonie du parti les Démocrates sur la scène politique après sa victoire à la dernière présidentielle.

Christophe KPOSSINOU

 

La résidence de Donald Trump perquisitionnée par le FBI, l’ancien président dénonce une « persécution politique »

C’est Donald Trump qui a annoncé la nouvelle. L’ancien président américain Donald Trump a indiqué  que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été « perquisitionnée » par la police fédérale (FBI).

C’est Donald Trump qui a annoncé la nouvelle. L’ancien président américain Donald Trump a indiqué  que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été « perquisitionnée » par la police fédérale (FBI).

Toutefois, le républicain n’a pipé aucun moment sur les raisons de cette perquisition, même si selon des médias américains, l’intervention du FBI relèverait d’une enquête sur la mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago.

En courroux, Donald Trump dénonce une persécution politique

Dans un communiqué, Donald Trump a exprimé sa colère, dénonçant une « persécution politique ».

« Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI… Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n’était ni nécessaire ni appropriée… Ils ont même forcé mon coffre-fort !  », a dénoncé Donald Trump dans un communiqué, se disant victime d’une « persécution politique ».

Contacté par l’AFP, le FBI, qui n’a pas encore confirmé la perquisition, n’a pas souhaité faire de commentaire. Le New York Times confie toutefois que la perquisition a eu lieu en l’absence de Donald Truump.

Des cartons de documents emportés

En février, les Archives nationales avaient déclaré avoir dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021, rappelle l’AFP.

Ces boîtes contenaient  des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des Etats-Unis qui avait fait l’objet d’échanges houleux avec le service météo américain.

Le Washington Post évoque également la présence de   plusieurs documents classés « secret défense ».

Pourtant, l’ancien président n’avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons : en vertu d’une loi de 1978, « tout président américain doit transmettre l’ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver », selon les Archives nationales.

Des médias américains confient que cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d’ouvrir une enquête sur ces faits.

A cela, il faut ajouter que le personnel de la Maison Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, d’après un livre à paraître d’une journaliste vedette du New York Times.

Une « intolérable instrumentalisation à but politique »

Mais, côté républicain, on joue à la carte de la solidarité. Le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, s’est empressé pour dénoncer  une « intolérable instrumentalisation à but politique » du ministère de la Justice.

Il a promis une enquête sur son fonctionnement dès le retour au pouvoir des républicains.

De quoi relancer le débat sur une candidature de Donald Trump en 2024, lui qui toujours très populaire parmi les républicains.

Manassé AGBOSSAGA

Donald Trump suspendu deux ans par Facebook

La sanction est tombée. Facebook a annoncé vendredi suspendre Donald Trump pour deux ans, et que les personnalités politiques seraient désormais sanctionnées comme les autres utilisateurs quand elles enfreignent les règles du réseau social, notamment en cas de désinformation.

La sanction est tombée. Facebook a annoncé vendredi suspendre Donald Trump pour deux ans, et que les personnalités politiques seraient désormais sanctionnées comme les autres utilisateurs quand elles enfreignent les règles du réseau social, notamment en cas de désinformation.

L’ex-président américain ne pourra revenir que quand les « risques pour la sécurité du public auront disparu », a précisé la plateforme, qui l’avait exclu temporairement le 7 janvier dernier pour avoir encouragé ses partisans lors de l’attaque du Capitole à Washington, une décision sans précédent.

Une « insulte »

Le géant des réseaux sociaux a créé une nouvelle règle sur mesure par rapport aux événements du 6 janvier, avec des sanctions allant d’un mois à deux ans de suspension pour les personnalités publiques en cas de troubles et de violences, d’après un communiqué. Dans ce contexte, les récidivistes pourront être bannis pour de bon.

Donald Trump lors de la conférence CPAC le 2 mars 2019 à National Harbor, dans le Maryland près de Washington.
© afp.com/NICHOLAS KAMM Donald Trump lors de la conférence CPAC le 2 mars 2019 à National Harbor, dans le Maryland près de Washington.

Facebook avait demandé à son tout jeune conseil de surveillance d’évaluer la pertinence de l’exclusion pour une durée indéfinie de Donald Trump, mais l’instance avait renvoyé la balle dans son camp début mai.

Donald Trump a dénoncé, dans un communiqué, une « insulte » faite aux « 75 millions » d’Américains qui ont voté pour lui en 2020. D’après lui, le géant des réseaux sociaux « ne devrait pas être autorisé à s’en tirer avec cette censure et ce muselage ». « A la fin, nous allons gagner. Notre pays ne peut plus supporter ces abus ! », a conclu l’ancien locataire de la Maison-Blanche, ostracisé par la plupart des grandes plateformes depuis les émeutes qui avaient fait plusieurs morts et choqué le pays.

L’Express

Etats-Unis : Un grand jury constitué pour statuer sur un éventuel procès Trump

Un grand jury a été constitué pour déterminer si le dossier du procureur de Manhattan sur Donald Trump et son groupe peut justifier la tenue d’un procès, rapportent mardi plusieurs médias américains. Un porte-parole du procureur Cyrus Vance s’est refusé à tout commentaire. Pour Donald Trump, aujourd’hui domicilié en Floride, ce nouveau développement est « la poursuite de la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire des Etats-Unis », a réagi l’ancien chef de l’Etat, dans un communiqué.

Il s’agit d’affaires concernant la gestion de la Trump Organization, pas de sa présidence des Etats-Unis

Un grand jury a été constitué pour déterminer si le dossier du procureur de Manhattan sur Donald Trump et son groupe peut justifier la tenue d’un procès, rapportent mardi plusieurs médias américains. Un porte-parole du procureur Cyrus Vance s’est refusé à tout commentaire. Pour Donald Trump, aujourd’hui domicilié en Floride, ce nouveau développement est « la poursuite de la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire des Etats-Unis », a réagi l’ancien chef de l’Etat, dans un communiqué.

Selon le Washington Post, les jurés ont été sélectionnés récemment et vont se réunir trois jours par semaine durant six mois pour examiner les pièces du dossier. En droit pénal américain, les affaires d’importance sont souvent soumises par l’accusation à un grand jury, constitué de personnes issues de la société civile, comme les jurés d’un procès ordinaire. Le grand jury examine, au secret, le dossier et peut aussi demander des pièces complémentaires ou à entendre un ou plusieurs témoins.

Gongler les actifs, sous évaluer les déclarations fiscales

A l’issue de l’examen, il détermine, à la majorité, mais pas nécessairement à l’unanimité, s’il y a matière à inculpation, préambule à un procès. La constitution du grand jury indique que le procureur Vance estime avoir suffisamment d’éléments pour aller jusqu’au procès. Cyrus Vance, dont le mandat s’achève fin décembre, enquête depuis 2019 sur de possibles manipulations comptables de la Trump Organization, la holding de Donald Trump qui gère l’ensemble de ses intérêts.

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Le procureur de Manhattan cherche principalement à déterminer si le groupe a artificiellement gonflé la valeur de ses actifs pour obtenir des prêts plus importants et les a, dans le même temps, sous-évalués dans ses déclarations fiscales pour réduire ses impôts. L’enquête se penche aussi sur la rémunération des principaux dirigeants de la Trump Organization, selon le Washington Post. S’il s’agit bien pour Cyrus Vance d’obtenir une inculpation, il n’est pas établi qu’il s’agisse de Donald Trump lui-même. Il pourrait viser la Trump Organization en tant que personne morale ou des collaborateurs de l’ancien président américain au sein de cette holding.

Les fameuses déclarations de revenus de Trump dans l’affaire

Parmi les documents rassemblés par Cyrus Vance, figurent les déclarations de revenus de Donald Trump sur huit ans, de 2011 à 2018, obtenues de haute lutte après dix-huit mois de bataille judiciaire. La procureure de l’Etat de New York, Letitia James, avait elle lancé ses propres investigations sur la Trump Organization. La semaine dernière, elle a envoyé un premier signal en indiquant que son enquête, initialement au civil, avait désormais un volet pénal, mené conjointement avec les services de Cyrus Vance.

Donald Trump lors de son discours à la conférence conservatrice CPAC, à Orlando en Floride le 28 février 2021.
© Joe Marino/UPI//SIPA Donald Trump lors de son discours à la conférence conservatrice CPAC, à Orlando en Floride le 28 février 2021.

« C’est purement politique et un affront aux presque 75 millions d’électeurs qui m’ont soutenu lors de l’élection présidentielle », a commenté Donald Trump, « avec deux procureurs démocrates très partisans à la manoeuvre ». « New York, la ville et l’Etat, souffrent des taux de criminalité les plus élevés de leur histoire », a-t-il poursuivi, une affirmation fausse, « et plutôt que d’aller chercher les meurtriers, les trafiquants de drogues et d’êtres humains, ils s’en prennent à Donald Trump. »

20 minutes/AFP

Donald Trump lance sa plateforme inspirée de Twitter, dont il est le seul membre

Les proches du président américain avaient annoncé son retour en ligne sur son propre réseau social. L’outil prend la forme d’un simple blog.

Donald Trump est de retour, du moins en partie. L’ancien dirigeant américain vient de dévoiler un nouveau site baptisé “Depuis le bureau de Donald J. Trump”. Le portail est hébergé sur un site baptisé “Save America”, dédié à Donald Trump, qui propose notamment des produits dérivés à son effigie. Malgré la ressemblance de la nouvelle plateforme avec un fil Twitter, aucune interaction n’est possible entre Donald Trump et les internautes.

Fin mars, les proches de Donald Trump avaient évoqué son “retour sur les réseaux sociaux” avec sa propre plateforme.

Aucune interaction possible

Dans les faits, le site “Depuis le bureau de Donald J. Trump” est un simple blog où l’ancien président s’exprime en quelques lignes, comme il le faisait sur Twitter. Si les publications peuvent, comme sur de nombreux sites, être partagées sur les réseaux sociaux (Twitter et Facebook), personne ne peut y répondre.© BFMTV

Un bouton affichant un logo de cœur identique au bouton “j’aime” de Twitter encadre les messages, bien qu’il ne semble lié à aucune action spécifique. Les intéressés peuvent toutefois s’inscrire pour recevoir une alerte à chaque publication de Donald Trump.

Selon Fox News, la plateforme a été réalisée par Campaign Nucleus, une entreprise spécialisée dans les campagnes numériques, fondée par Brad Parscale, responsable de la campagne en ligne de Donald Trump en 2016.

Depuis l’assaut du Capitole le 6 janvier par certains de ses partisans, Donald Trump a été banni des principaux réseaux sociaux, à commencer par Twitter et YouTube. Facebook doit rendre publique ce 5 mai sa décision concernant le bannissement définitif de l’ancien président américain.

BFM TV

Donald Trump fils interrogé par les procureurs du District de Columbia

Le fils aîné de l’ex-président américain Donald Trump a témoigné à huis clos dans le cadre d’une poursuite du procureur général du District de Columbia. Celle-ci porte sur l’utilisation frauduleuse alléguée de fonds censés être consacrés à l’investiture de Donald Trump, en 2017.Donald Trump fils serait dans la mire des procureurs de plus d'un État.© Carlos Barria/Reuters Donald Trump fils serait dans la mire des procureurs de plus d’un État.

Donald Trump fils a livré une déclaration sous serment le 11 février, indique un document déposé mardi devant la Cour supérieure du District de Columbia et d’abord révélé par CNN.

L’an dernier, le bureau du procureur général du District de Columbia a intenté une action contre le comité d’investiture de Donald Trump et la Trump Organization, dont Donald Trump fils est l’un des vice-présidents à la direction. Les deux entités sont accusées d’avoir détourné des fonds pour enrichir l’entreprise familiale de l’ex-locataire de la Maison-Blanche.

La déposition de Donald Trump fils «a soulevé des questions additionnelles sur la nature» d’un relevé d’hôtel sur lequel le bureau du procureur général a enquêté, stipule la poursuite dans une requête judiciaire visant à repousser la date de remise de la preuve.

Dans sa demande au tribunal, le bureau du procureur général Karl Racine réclame également la déposition de trois nouveaux témoins, qui viendraient s’ajouter aux 10 déjà entendus, dont Ivanka Trump. La fille aînée de l’ex-président américain, qui était aussi sa conseillère au cours de son mandat à la Maison-Blanche, a enregistré une déposition en décembre dernier.

Les procureurs allèguent que la Trump Organization, après avoir signé un contrat d’une valeur de quelque 50 000 dollars avec l’hôtel Loews Madison pour plusieurs chambres en janvier 2017, a transmis la note au comité d’investiture, qui l’a ensuite acquittée.

Trois des témoins interrogés sur cette question ont «donné des explications contradictoires sur l’objet du contrat et les raisons pour lesquelles le comité d’investiture a accepté de le payer», ont-ils écrit. «Aucun des témoins n’a donné un compte rendu complet ou précis des circonstances de la facturation.»

Les procureurs ont par ailleurs joint au dossier des notes de l’agence de recouvrement sur l’acquittement de la facture.

Rick Gates, qui était le vice-président du comité d’investiture, «assurera le paiement, mais il a besoin que le nom soit changé. On ne peut pas dire Trump Organization», peut-on lire dans une note de juillet 2017.

«Ils semblent tous se montrer du doigt et se trouver des prétextes pour ne pas payer, et cela semble être un autre stratagème pour que le nom de l’organisation ne figure pas dessus», dit une note ultérieure.

Donald Trump avait amassé 107 millions de dollars pour les festivités entourant son investiture, soit près du double du précédent établi huit ans plus tôt par Barack Obama.

Malgré la cagnotte record amassée, les célébrations avaient pourtant été moins fastueuses que celles de certains de ses prédécesseurs.

Des documents obtenus par ABC News en janvier 2019 avaient montré que le comité d’investiture de Donald Trump avait en outre dépensé plus de 1,5 million de dollars à l’hôtel Trump International de Washington, avant son arrivée au pouvoir, le 20 janvier 2017.

Dans la mire des procureurs de Manhattan

Donald Trump fils ne semble pas au bout de ses peines. Mardi, The Daily Beast révélait que les procureurs du district de Manhattan, à New York, qui mènent une enquête criminelle sur Donald Trump et la Trump Organization, avaient étendu leur enquête et portaient un intérêt particulier à l’aîné des enfants Trump.

Lundi, la Cour suprême américaine a débouté l’ex-président, qui souhaitait protéger ses déclarations de revenus et d’autres documents financiers de leur investigation.

M. Trump contestait une décision d’un tribunal de première instance, rendue en octobre dernier, qui obligeait sa firme comptable, Mazars USA, à se plier à l’ordonnance de production de documents présentée par le bureau de Cyrus Vance.

L’enquête des procureurs new-yorkais porte notamment sur les paiements effectués lors de la campagne présidentielle de 2016 à deux ex-maîtresses présumées de Donald Trump dans la foulée de révélations de son ancien avocat personnel et ex-homme de confiance, Michael Cohen. Ce dernier a d’ailleurs été condamné dans ce dossier.

En août 2020, des documents déposés par le bureau de Cyrus Vance indiquaient que la portée de son enquête s’était élargie à de possibles fraudes bancaires à l’assurance.

Michael Cohen avait déclaré devant le Congrès en 2019 que son ancien client surestimait son patrimoine financier lorsqu’il transigeait avec les banques, tout en le minimisant auprès du fisc.

Sophie-Hélène Lebeuf

Trump prononcera un premier discours depuis son départ de la Maison-Blanche

Donald Trump prononcera le week-end prochain son premier discours public depuis qu’il a quitté la Maison Blanche à l’occasion d’un rassemblement conservateur en Floride© Fournis par La Presse Canadienne

Ian Walters, un porte-parole de l’American Conservative Union, a confirmé que M. Trump s’exprimera le 28 février à l’occasion du congrès annuel d’action politique conservatrice du groupe (CPAC).

M. Trump devrait parler de l’avenir du Parti républicain et du mouvement conservateur. Il devrait aussi critiquer les décisions de son successeur Joe Biden en matière d’immigration, a indiqué une source anonyme.

Ce congrès se déroulera à Orlando en Floride. Plusieurs partisans de M. Trump et de l’aile conservatrice du Parti républicain y participeront comme l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo, le gouverneur de Floride Ron DeSantis et la gouverneure du Dakota du Sud Kristi Noem.

Donald Trump a gardé un profil relativement bas depuis son départ de la Maison-Blanche, en janvier. Il est réapparu la semaine dernière pour mener une série d’entretiens téléphoniques pour commémorer la mort du commentateur conservateur Rush Limbaugh.

Ce congrès annuel a joué un rôle clé dans l’émergence de Donald Trump sur la scène politique.

– Par Jill Colvin, The Associated Press/La Presse Canadienne