Lionel Zinsou félicite Romuald Wadagni : « Le Bénin a un bon ministre des Finances »

Pas la peine d’essayer de lui faire parler de politique. Alors que le Bénin s’apprête à entrer dans la campagne pour la présidentielle du 11 avril prochain, lors de laquelle Patrice Talon briguera un second mandat, Lionel Zinsou, candidat malheureux à la présidentielle de 2016 face au président sortant, ne veut pas en dire un mot.

Désormais, l’ancien Premier ministre de Thomas Boni Yayi, qui l’avait désigné pour porter les couleurs de son parti lors de la dernière présidentielle, semble vouloir tourner la page de la « politique politicienne ». Des difficultés de l’opposition béninoise à ses propres déboires judiciaires – en février 2020, il a été condamné en appel à quatre ans d’inéligibilité dans une affaire de dépassement de frais de campagne – il ne sera pas question. Lionel Zinsou veut se concentrer sur son métier de banquier.

Le Franco-Béninois, cofondateur et associé de l’ex patron de la Banque africaine de développement Donald Kaberuka au sein de la banque d’investissements Southbridge, n’est en revanche pas avare de réponses dès lors qu’il s’agit de livrer son analyse de la gestion des finances publiques du Bénin. Il salue en particulier le caractère « sans précédent » de la double émission d’eurobonds réalisée par le Bénin, début janvier.

Pour l’économiste, cette levée de fonds sur les marchés internationaux, tout comme celle réalisée dans la foulée par la Banque ouest-africaine de développement, marque un changement radical dans le rapport des investisseurs au continent.

Lionel Zinsou félicite Romuald Wadagni : « Le Bénin a un bon ministre des Finances »

Jeune Afrique : Le Bénin vient d’émettre des Eurobonds pour 1 milliard d’euros. Est-ce un signe que les marchés internationaux font confiance au pays ?

Lionel Zinsou : C’est effectivement très frappant. C’est la première émission de ce type de l’année, qui a été en outre été suivie d’une émission de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), également spectaculaire [la cotation officielle de cet emprunt, de 750 millions sur douze ans, à 2,75 % d’intérêts, est prévue le 22 janvier 2021]. Ces deux émissions font l’histoire. On ne le dit pas assez, mais il s’agit d’un basculement.

D’abord, parce que le prix de la dette est de plus en plus bas. Deuxièmement, parce que la maturité est longue : les trente ans du Bénin et les douze ans de la BOAD, c’est du jamais-vu dans cette zone du monde. Troisièmement, ces émissions ont été sursouscrites, avec des investisseurs venus du monde entier, et notamment d’Asie, particulièrement pour l’eurobond de la BOAD. Cet intérêt de l’Asie aussi, c’est complètement nouveau.

Enfin, quatrièmement – et même s’il y a incontestablement beaucoup de liquidités internationales, et pas beaucoup d’offres, ces émissions réussies montrent que les investisseurs révisent leurs positions sur l’Afrique, sur la perception du risque.

J’ai toujours répété que les risques africains étaient largement surestimés. Là, c’est la première fois que les marchés internationaux commencent effectivement à admettre qu’il y avait des primes de risques excessives. Cette éducation du marché, l’arrivée de nouveaux investisseurs, dans cette nouvelle géographie, indiquent à mon sens une tendance nouvelle et profonde.

Sur le papier, les taux peuvent pourtant sembler importants, notamment pour la double émission menée par le Bénin…

Ce qui est important, c’est la tendance, forte, de réduction de la prime de risque. À 4,8 % pour le Bénin à dix ans, on est, par rapport à l’eurobond de 2019, qui est tout de même très récent, un point plus bas, alors qu’on a allongé de trois ans la maturité.

Normalement, les taux montent avec la durée. Là, ils baissent, et permettent notamment de rembourser l’émission de 2019, et donc, rétrospectivement, d’en abaisser le taux… C’est d’ailleurs une chose que l’on avait observé en fin d’année 2020 avec la Côte d’Ivoire.

Même chose sur la tranche à trente ans. D’abord, personne n’aurait parié que le Bénin pourrait proposer une telle maturité. Nous sommes donc face à un vote de confiance, un plébiscite des capitaux. Alors, c’est vrai, il y a une prime pour les investisseurs qui s’engagent pour trente ans. Mais sur trente ans, on peut amortir des investissements d’infrastructure qui ont des rendements à deux chiffres.

Enfin, et c’est le plus important, le niveau de taux du Bénin à dix ans (4,8 %) – et encore plus celui de la BOAD (2,75 % !), sont à mettre en rapport avec le taux de croissance du PIB en valeur (inflation comprise) qui est projeté entre 7 et 9 % dans cette zone : quand vous avez une croissance supérieure à votre taux d’endettement, il se fait un basculement : vous êtes alors dans une situation où vous gagnez plus en richesses créées que ce que vous payez en service de la dette.

Cela signifie que la dette est soutenable, que l’on entre dans un cercle vertueux. Sur ce front, l’Uemoa est pionnière, et elle rejoint ainsi certains pays, comme le Maroc, pour lesquels le service de la dette est tout à fait soutenable.

Ces émissions, cette dette supplémentaire, interviennent cependant alors que la croissance se rétracte, du fait de la pandémie de Covid-19 principalement…

Les marchés croient aux prévisions du FMI, qui dit que l’Afrique va rebondir, dès 2021, et que l’Uemoa va rebondir un peu mieux encore, parce qu’elle a la chance de ne pas avoir de ressources naturelles minérales dépréciées, et, enfin, qu’à l’intérieur de l’Uemoa, le Bénin va probablement connaître un des plus forts rebonds.

Pour le cas du Bénin, faut-il mettre cette réussite de l’opération d’émission d’eurobonds au crédit du ministre des Finances et de l’Économie, Romuald Wadagni ?

Il est vrai que le Bénin a un bon ministre des Finances, et vous ne m’entendrez pas le dénigrer. Mais ce qui compte, c’est la signature du pays. Ce sont les 12 millions de Béninois…

Sur la situation économique du Bénin, justement. La croissance (2 %) y est supérieure à celle de la sous-région. Mais elle est essentiellement soutenue par le coton et les investissements dans les infrastructures. Ce modèle est-il soutenable ?

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D’abord, il faut insister sur le fait que le coton n’est pas le seul à tirer la croissance. C’est l’agriculture dans son ensemble : l’anacarde, les cultures vivrières…

Ces dernières, en particulier le maïs et le manioc, sont d’ailleurs peut-être les plus importantes, d’une certaine manière, pour le pouvoir d’achat des populations. Dans l’Uemoa, l’agriculture, c’est entre 25 et 30 % du PIB. C’est le premier client et le premier fournisseur de tous les autres secteurs. C’est un modèle agrarien qui est soutenable, parce qu’il irrigue aussi bien les services que l’industrie.

Quant aux investissements publics, pour reprendre la formule de Mario Draghi, l’ancien président de la Banque centrale européenne : « Il n’y a de bonne dette publique que s’il y a des investissements publics rentables. » C’est le cas au Bénin, comme au Sénégal ou en Côte d’Ivoire : il n’y a pas d’éléphants blancs. Les investissements, ce sont des centrales, des ports, des routes… Des équipements qui ont des effets sur l’ensemble de l’économie. C’est un grand changement par rapport à l’Afrique d’il y a quarante ans. Les investissements publics sont disciplinés et rentables.

Sur le plan des investissements public, le Bénin propose un plan de relance qui va représenter 5 à 7 % du PIB. C’est sans précédent. La Côte d’Ivoire va adopter, en février, un plan exceptionnel, qui représentera également une part du PIB très importante, avec des investissements spectaculaires dans l’industrie, l’énergie. Ce n’est certes pas le plan « Biden », mais pour la première fois, fois on est à la bonne mesure pour assurer le rebond de l’économie.

N’y a-t-il pas un risque de voir se créer une nouvelle bulle de la dette ?

La doctrine générale de l’austérité, c’est du passé. Je ne crois pas du tout à un risque de bulle de la dette. C’est vrai, il y a eu des mises en garde de la Banque mondiale, il y a un an, vis-à-vis de la Banque africaine de développement (BAD). Cela a fait polémique, les gouvernements ont réagi vivement à ces attaques…

C’est vrai, sur les 55 pays de l’Union africaine, il y a une différenciation à faire.

Quelques-uns subissent des chocs exogènes, par exemple en raison de la baisse du prix du cuivre ou du pétrole. Mais il ne faudrait pas que l’arbre cache la forêt. Et justement, les investisseurs commencent à éduquer leur regard, à différencier les pays, et ils suivent ceux qui ont des plans de relance très ambitieux. L’accueil que les marchés financiers ont donné à nos eurobonds le confirme.

Mais il y a un autre problème, sur lequel des solutions sont en train d’être trouvées : c’est la capacité à soutenir les entreprises et les ménages par l’expansion de la microfinance, par des garanties apportées aux PME, et, je l’espère, désormais, par des prêts participatifs de long terme. L’Afrique n’est pas surendettée, elle est sous-financée.

Entendez-vous par là que les fonds empruntés par les États n’irriguent pas suffisamment l’économie réelle ?

Si les États sont obligés de recourir à la dette publique, c’est parce que les entreprises et les ménages ne parviennent pas à obtenir les crédits qui leur seraient nécessaires. On fait de grands progrès sur le front de la dette publique, mais ce chantier de l’accès des entreprises – notamment des PME – et des ménages à ces financements est fondamental.

Cette confiance nouvelle des investisseurs change-t-elle les termes de l’âpre débat qui s’est joué en 2020 sur la pertinence d’un moratoire sur les dettes africaines ?  

Il était très important de proposer un moratoire, parce que cela a donné de l’espace budgétaire sur les dettes bilatérales – qui ne constituent pas la part principale de la dette – mais cela a permis de l’espace budgétaire aux pays qui en avaient besoin. Ce qui a été décidé, au sein du Club de Paris, c’est que les États pouvaient recourir à ce moratoire ou pas. L’important, c’est que les États étaient libres d’utiliser ou pas cette facilité.

Le principe d’un moratoire différencié, en faveur duquel plaidait d’ailleurs le ministre béninois des Finances dans vos colonnes, a fait consensus : si une majorité des pays y ont eu recours, tous ne l’ont pas fait.

Maintenant, l’UA travaille, très efficacement, sur deux choses complémentaires : faire en sorte que les pays qui sont très endettés, comme la Zambie, bénéficient d’un traitement particulier, par le rachat des dettes compromises. Mais, et c’est sans doute le plus important, elle travaille aussi à un dossier qui n’était jusqu’ici guère bloqué que par l’administration américaine : la distribution de droits de tirages spéciaux (DTS) à l’ensemble des pays africains.

Cela donnerait beaucoup d’espaces budgétaires. Ce sera notamment au centre de la conférence qu’Emmanuel Macron prépare sur le financement plus équitable de l’économie africaine. C’est le chantier le plus important, notamment avec la coopération des pays européens, qui ont proposé, à l’initiative d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel, de flécher une partie des DTS à la destination de l’Europe vers les pays africains. Si cela aboutit d’ici à avril, cela changera la donne sur la reprise.

Beaucoup craignent que les pays africains ne soient pas prêts à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), dont la mise en œuvre a théoriquement démarré ce 1er janvier. N’aurait-il pas mieux valu approfondir l’intégration au niveau des entités sous régionales avant de lancer l’intégration au niveau du continent ?

Même au niveau régional, les frontières sont un peu artificielles… Quand le Maroc dit qu’il est candidat à entrer dans la Cedeao, ce n’est pas absurde. Quand le Tchad le souhaite également non plus, parce qu’il y a des effets de frontières. Pour moi, plus  l’intégration est globale, mieux cela vaut.

En outre dans un contexte de mondialisation, il faut avoir la bonne échelle. L’Afrique, c’est un milliard de consommateurs et de producteurs, 7 000 milliards de dollars de PIB. On est dans une échelle comparable à l’addition de l’économie allemande, française et espagnole. C’est une échelle parfaitement logique compte tenu de la mondialisation, par rapport à la Chine, à l’Inde ou à l’Union européenne.

Cela reste cependant un horizon lointain, pour le moment…

Oui, mais pour aller vers l’horizon, il faut nécessairement partir de là où l’on se trouve !

Source Jeune Afrique

Recours répétés aux emprunts obligataires : Un Citoyen interpelle le ministre Wadagni

A travers une lettre ouverte, Julien Kandé Kansou, enseignant interpelle le ministre de l’Economie et des finances sur le recours répété aux emprunts obligataires par le Gouvernement. Lire sa lettre!

Romuald Wadagni

Lettre ouverte au ministre des finances,  Romuald WADAGNI_

 Objet : Demande de clarification sur les emprunts obligataires

J’ai l’honneur de venir respectueusement vous demander l’objet des emprunts obligataires que notre pays cherche chaque mois et même deux fois par mois.

En effet, il m’a été donné de constater que chaque mois notre pays va sur le marché financier de la CEDEAO pour demander des financements. Je voudrais sincèrement savoir ce qu’on fait concrètement avec les sous. Est-ce que ces sous nous permettent de construire les routes ? Je ne pense pas, car le président de la République a martelé en public que le gouvernement défunt a mobilisé des centaines de milliards pour la construction des routes avant son départ puisque l’État est une continuité, les financements doivent aller dans le sens des routes. Je veux bien le savoir aussi car j’ai constaté que le nombre de kilomètres de route construites n’atteint pas 100km en 5 ans. Mais ces milliards qui défilent chaque fin de mois me traumatisent.

Je veux savoir, est-ce les marchés en construction qui bouffent les sous ainsi ? Si oui, les marchés bouffent ce qu’on va vendre sur les lieux avant même que la détérioration des infrastructures ne commence!

Est-ce que ces montants vont dans la construction des stades ? Je ne pense pas, car c’est utopique de construire des salles de classe quand il n’y a pas des apprenants. Si vous n’avez pas des écoles de formation de football dans toutes les communes, les stades vont accueillir les mariages et les baptêmes bref, toute sorte d’activité n’ayant curieusement aucun lien avec ces lieux où devraient se pratiquer des disciplines sportives. Ce sont des infrastructures culturelles alors !

Je voudrais savoir, le port n’est-il pas capable de rehausser notre économie ? J’ai appris de la bouche de certains politiciens que le Bénin a résisté, notre économie est performante mais vous aviez dit que nous avions perdu des milliards. C’était 48. Bon. Mais si notre économie a résisté pourquoi les emprunts ?

Je voudrais savoir, monsieur le ministre, ou bien malgré le fait que les aspirants sont surchargés, les salaires fragmentés, les classes sans enseignants pendant 3 mois, les groupes pédagogiques supprimés, les fonctionnaires radiés, les primes supprimées, le coût de la consommation des réseaux sociaux augmenté puisqu’on critique le gouvernement, monsieur le ministre, on arrive pas à payer les fonctionnaires et on doit aller sur le marché financier d’abord ? Si notre travail ne peut pas payer nos salaires, il faut fermer l’entreprise; sinon c’est la faillite. Il va de soi: l’État doit trouver des mécanismes de production.

Non! Si c’est cela, c’est triste pour le pays qui se fout de tout le monde. Le pays si souverain qui ne respecte pas les décisions de justice de la juridiction continentale mais qui cherche à prêter.

Monsieur le ministre, enfin, on a prêté combien pendant les 5 ans ? Je demande, car nous allons tous payer.

Bientôt, nous allons vendre de l’énergie aux autres pays de la sous région, est-ce pour cela qu’on prête autant ?

Je voudrais savoir, ou bien pour l’organisation des tests ou concours, on prête aussi de l’argent ? Si c’est oui, cela ne vaut plus la peine. Les gens sont admis et ils sont à la maison, ceux qui ne sont pas admis sont déployés. Depuis un certain temps presque tous les concours sont tachés d’irrégularités.

Si c’est pour les élections présidentielles, on devrait faire une assise. Il ne faut pas mettre la charrue devant les boeufs!

Si c’est pour l’eau, ah! C’est une source de vie. Mais veillez à ce qu’une seule personne ne boive pas tout.

Si C’est pour les logements sociaux ? Ah, c’est trop tard. Les béninois aiment construire leur propre maison.

C’est pour l’aviation de Glo? C’est un projet ambitieux mais qui a ruiné les propriétaires terriens. Si on ne revient pas sur le dédommagement, je crois que les avions ne vont pas décoller ou atterrir là.

Je voudrais bien penser que c’est de blanchiment de capitaux. Sinon, nous sommes déjà un pays à revenu intermédiaire ou bien nous sommes devenus un pays intermédiaire ?

Désormais, il serait bien de nous dire ce qu’on veut faire avec l’argent qu’on cherche à emprunter et nous pouvons demander les comptes après.

Dans l’espoir d’une suite favorable à ma demande, je vous prie, monsieur le ministre, de recevoir mes vœux de nouvel an : santé, sagesse, courage, paix intérieure, Amour et le jugement interne.

Julien Kandé Kansou, le 04 janvier 2021

Plus d’un an après, Buhari craque et ouvre les frontières

Plus d’un an après, le président Nigérian craque. Muhammadu Buhari a ordonné dans l’après-midi de ce mercredi 16 décembre 2020, la réouverture immédiate des frontières terrestres avec le Bénin, le Niger et autres, fermées depuis août 2019.

Plus d’un an après, le président Nigérian craque. Muhammadu Buhari a ordonné dans l’après-midi de ce mercredi 16 décembre 2020, la réouverture immédiate des frontières terrestres avec le Bénin, le Niger et autres, fermées depuis août 2019.

Exécution rapide dans la foulée avec l’ouverture des frontières de Sèmè-Kraké, Illela, Maigatri et Mfun. Les  autres suivront après.

A Kraké après la réouverture des frontières/Crédit Photo: Evènement Précis

Côté béninois, les populations de la ville frontalière de Kraké, les chauffeurs bloqués, les cambistes, les commerçantes et autres  ont rapidement exprimé leur joie.

Comme un jour de fête, les uns et les autres sont descendus dans les rues pour manifester  leur joie.

 Ils peuvent désormais retrouver le sourire avec la reprise de leurs activités perturbées avec la fermeture unilatérale des frontières par le président Nigérian.

Mais attention, il faudra respecter les consignes du Grand Nigéria.

En effet, la ministre nigériane des finances, Zainab Ahmed a prévenu que l’interdiction d’importation sur le Nigeria des produits comme le riz, la volaille, des produits de contrebande mise en avant pour justifier la fermeture des frontières  reste d’actualité. Elle a annoncé la mise sur pied des patrouilles conjointes pour veiller à l’application de cela.

Les uns et les autres sont donc avertis !!!

Manassé AGBOSSAGA

Sans surprise, le Parlement monocolore, composé à 100% des députés de la mouvance adopte à l’unanimité le Budget de l’Etat, gestion 2021

Le président Patrice Talon dispose depuis ce 08 décembre 2020 de son budget, gestion 2021. Les 82 députés acquis à sa cause et élus à la suite des législatives exclusives de 2019 avec seulement la participation des partis de la mouvance (Union progressiste et Bloc républicain) n’ont pas fait de la résistance lors du vote du budget d’Etat.  

Sans surprise, le Parlement monocolore, composé à 100% des députés de la mouvance adopte à l’unanimité le Budget de l’Etat, gestion 2021

Ils ont adopté à l’unanimité   la loi n°2020-33 portant loi de finances gestion 2021, qui s’élève à 2452,192 milliards F Cfa.

 Le  ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané et le  ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni ont assisté à cette formalité.

Pas donc de surprise au Palais des Gouverneurs !!!

Manassé AGBOSSAGA

Fermeture des frontières terrestres: Buhari sur le point d’abdiquer, confirmation avec ce message de la ministre nigériane des Finances

Depuis août 2019, le Nigéria a fermé ses frontières terrestres, prétextant d’une mesure visant à réduire les importations illégales de drogues, d’armes légères et de produits agricoles en provenance des pays voisins.

Depuis août 2019, le Nigéria a fermé ses frontières terrestres, prétextant d’une mesure visant à réduire les importations illégales de drogues, d’armes légères et de produits agricoles en provenance des pays voisins.

Et lors  du 26ème   Sommet économique nigérian (NES), ce mercredi, la ministre nigériane des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Zainab Ahmed a été secouée sur la question.

Elle a alors annoncé la réouverture pour bientôt des frontières terrestres fermées avec le Bénin et les autres pays voisins.

Zainab Ahmed a confié que la réouverture sera effective après la réunion du Conseil exécutif fédéral (FEC) présidé par le président Buhari.

Elle a laissé entendre que le comité est favorable à la réouverture des frontières, tout en restant muette sur le jour de la soumission et la date de la réouverture.

«Nous avons fait une évaluation, le président a mis en place un comité et nous avons fait une évaluation et tous les membres du comité ont accepté et recommandent au président qu’il est temps de rouvrir les frontières. L’objectif a été atteint en ce sens que nous avons pu, au cours de ces quelques mois, travailler avec nos partenaires dans un comité tripartite et faire une patrouille frontalière conjointe et renforcé le caractère sacré des engagements que nous avons pris envers chacun. Ainsi, chaque partie a appris ses leçons. Le Nigéria a également affecté nos partenaires en termes d’entreprises que nous avons au Nigéria. Nous nous attendons donc à ce que les frontières soient rouvertes très prochainement. La date sera décidée par Monsieur le Président », a déclaré la ministre nigériane des Finances, du Budget et de la Planification nationale, d’après des propos rapportés par le journal L’Evènement Précis.

Il s’agit du comité mis en place par le président Nigérian, et composé, entre autres, du ministre des finances, du budget et de la planification nationale ; de l’intérieur et des affaires étrangères   pour évaluer les avantages de la fermeture des frontières terrestres.

Buhari, président Nigéria

Entre la durée de la fermeture des frontières terrestres et la récession économique, le président Nigérian Buhari est donc sur le point d’abdiquer.

Manassé AGBOSSAGA

Taxe foncière unique de l’année 2020 : Important communiqué de la Direction générale des impôts aux habitants de Cotonou