Enseignement supérieur : L’Inscription au fichier National des AME ouverte, voici le lien pour s’inscrire

Avis aux potentiels AME dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche ! La Plateforme d’inscription au Fichier National des Aspirants au Métier d’Enseignant est désormais disponible.  

Avis aux potentiels AME dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche ! La Plateforme d’inscription au Fichier National des Aspirants au Métier d’Enseignant est désormais disponible.

Selon un communiqué en date du 16 mai, signé du directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur,  les titulaires du Doctorat, du Certificat d’Etudes Spécialisées/Diplôme d’Etudes Spécialisées, d’un Master spécifique ou des internes des hôpitaux peuvent s’ inscrire du mardi 16 mai 2023 au vendredi 16 juin 2029 à 23h59.

La plateforme d’inscription au Fichier National des Aspirants au Métier d’Enseignant est accessible sur le lien https://aspirant.enseignementsuperieur.bj.

« Tout candidat désireux de s’inscrire sur cette plateforme doit soumettre son mémoire de master ou de thèse de doctorat  ou de tout autre document assimilé, à un test de plagiat via un lien, testplagiat accessible sur la page d’accueil de la même plateforme », précise le communiqué.

 M.A

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Le Maroc offre 70 bourses d’études aux étudiants béninois : filières et conditions d’admission

L’Ambassade du Royaume du Maroc met à la disposition de la République du Bénin, soixante-dix (70) bourses d’études destinées aux étudiants béninois désireux de poursuivre une formation dans les établissements publics marocains d’enseignement supérieur, au titre de l’année académique 2023- 2024.

COMMUNIQUE

La Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) communique :

L’Ambassade du Royaume du Maroc met à la disposition de la République du Bénin, soixante-dix (70) bourses d’études destinées aux étudiants béninois désireux de poursuivre une formation dans les établissements publics marocains d’enseignement supérieur, au titre de l’année académique 2023- 2024.

Les bénéficiaires desdites bourses sont astreints aux obligations suivantes :

Au Bénin

Se conformer strictement aux prescriptions de la nouvelle orientation de gestion des bourses étrangères à savoir :

S’engager solidairement avec les parents à supporter pendant toute la durée de la formation, un complément de bourse de cinquante mille (50 000) francs CFA par mois à envoyer directement au bénéficiaire de la bourse et transmettre la preuve au mail du secrétariat (secretariat.dbau@gouv.bj) de la Direction des Bourses et Aides Universitaires (DBAU) après chaque opération.

Au Maroc

Se conformer strictement aux lois en vigueur au Maroc ;

S’engager à souscrire à une assurance maladie dans le pays d’accueil;

Accepter de poursuivre les études dans la filière de formation retenue par la Partie marocaine.

Conditions d’admission

1- Bacheliers

Être titulaire du baccalauréat de l’année 2022 obtenu avec la mention « Très- Bien »,  << Bien » ou « Assez-Bien>> ;

Les élèves en classe de terminale pourront postuler sous réserve de l’obtention du baccalauréat, mais néanmoins, ils doivent réunir une moyenne générale annuelle supérieure ou égale à 12/20 au cours de cette année académique ;

Être âgé de vingt-trois (23) ans au plus au 31 décembre 2023;

Ne pas être boursier en cours d’étude dans les Universités Publiques du Bénin ;

Ne pas être un boursier de l’AMCI.

2- Candidats aux cycles de Master et de Doctorat

Être titulaire d’une licence ou d’un diplôme reconnu équivalent dans la filière demandée dans une Université publique ou un établissement agréé avec la mention Bien au moins ;

Être titulaire du master ou d’un diplôme d’études supérieures reconnu équivalent, donnant accès à la formation demandée dans une Université publique ou un établissement agréé avec la mention Bien au moins ;

Ne pas être boursier dans les Universités Publiques du Bénin ;

Les candidats à ces deux cycles doivent préciser la filière et l’établissement demandés. A cet effet, ils sont invités à consulter le site web www.enssup.gov.ma;

Les dossiers des candidats répondant aux conditions générales sont soumis, pour attribution, aux commissions pédagogiques et scientifiques des  établissements de formation demandés. Lesquelles commissions sont seules habilitées à statuer sur l’inscription définitive des candidats.

||-Dossier de candidature

Bacheliers

1- Une (01) fiche d’inscription en ligne à télécharger sur le site web https://bourses.enseignementsuperieur.bj (avant de télécharger la fiche, il faut nécessairement remplir le formulaire dédié à cet effet sur le site);

2- Un (01) formulaire de candidature (téléchargeable sur le site web de L’AMCI à travers le lien www.amci.ma/publications dûment rempli ;

3- Deux (02) copies légalisées du diplôme ou de l’attestation de réussite au baccalauréat ou deux (02) copies légalisées du certificat de scolarité pour les candidats qui postulent sous réserve du baccalauréat ;

4- Deux (02) copies légalisées du relevé de notes du baccalauréat ou deux (02) copies légalisées des bulletins de notes de la classe de terminale pour les candidats qui postulent sous réserve de l’obtention du baccalauréat ;

5- Deux (02) copies légalisées des trois (03) premières pages du passeport ou deux (02) copies légalisées de la Carte Nationale d’identité ;

6- L’original du casier judiciaire récent ;

7- Un (01) certificat médical délivré par un Médecin assermenté dans un centre de santé publique attestant que le candidat n’a pas de maladies graves, transmissibles ou contagieuses;

8- L’original du test VIH;

9- Deux (02) photos d’identité récentes en couleur comportant au verso le nom, prénom et nationalité du candidat ;

10- L’originale de la quittance délivrée par le Trésor Public après le payement sur le compte BJ6600100100000010443115-DBSU des frais d’étude de dossier qui s’élèvent à cinq mille (5000 francs CFA);

11- Une (01) clé USB contenant la version numérique de toutes les pièces citées ci-dessus;

12- Une (01) chemise dossier cartonnée à rabat de couleur jaune.

Candidats aux cycles de Master et de Doctorat

1- Une (01) fiche d’inscription en ligne à télécharger sur le site web https://bourses.enseignementsuperieur.bj (avant de télécharger la fiche, il faut nécessairement remplir le formulaire dédié à cet effet sur le site);

2- Un (01) formulaire de candidature (téléchargeable sur le site web de L’AMCI à travers le lien www.amci.ma/publications dûment rempli ;

3- Deux (02) copies légalisées des diplômes ou des attestations de formation supérieure ;

4- Deux (02) copies légalisées des relevés de notes de toutes les années de formation;

5- Deux (02) copies légalisées des trois (03) premières pages du passeport ou deux (02) copies légalisées de la Carte Nationale d’identité;

6- L’original du casier judiciaire récent;

7- Une (01) copie des programmes des études pour l’obtention des diplômes ;

8- Un (01) certificat médical délivré par un Médecin assermenté dans un centre de santé publique attestant que le candidat n’a pas de maladies graves, transmissibles ou contagieuses;

9- L’original du test VIH;

10- Deux (02) photos d’identité récentes en couleur comportant au verso le nom, prénom et nationalité du candidat ;

11- Une (01) clé USB contenant la version numérique de toutes les pièces citées ci-dessus et la version numérique du mémoire/thèse de fin d’études/projet de thèse de doctorat ;

12- L’originale de la quittance délivrée par le Trésor Public après le payement sur le compte BJ6600100100000010443115-DBSU des frais d’étude de dossier qui s’élèvent à cinq mille (5000 francs CFA)

13- Une (01) chemise dossier cartonnée à rabat de couleur jaune.

La date limite de dépôt de dossier est fixée au lundi 22 mai 2023 à 17 heures 00 minute.

NB:

La liste des filières disponibles pour cette bourse est jointe au présent communiqué ;

Les candidats ayant obtenu leur diplôme à l’étranger doivent joindre l’authenticité et l’équivalence du diplôme ;

Les dossiers incomplets ne seront pas pris en considération.

Ansèque GOMEZ COAMI

Secrétaire Général du Ministère

BOURSE MAROCAINE POUR UNE FORMATION UNIVERSITAIRE

AU TITRE DE 2023-2024

Liste des filières retenues

N° FILIERES QUOTAS

01 Sciences Appliquées 06

02 Sciences de l’Ingénieur (classes préparatoires) 06

03 Génie Civil 04

04 Agronomie et Amélioration des Plantes 01

05 Architecture 01

06 Médecine Générale 03

07 Pharmacie 01

08 Anesthésie et Réanimation 03

09 Management Touristique 03

10 Génie Electrique et Mécanique 03

11 Génie de l’Hydraulique de l’Environnement et de la Ville 02

12 Génie Informatique 04

13 Gestion Financière et Comptable 04

14 Médiathèque et Documents Numériques 03

15 Statistiques 02

16 Hôtellerie et Restauration 02

17 Traitement et Valorisation des Produits de Pêche 03

18 Master 05

19 Doctorat 05

20 Spécialisation 10

Total général 70

téléchargez le fichier  : bourse-marocaine

Droit, espagnol, linguistique, ..: Richard Boni Ouorou plaide pour la réduction de l’accès à ces filières et propose

Richard Boni Ouorou formule une recommandation forte dans le secteur de l’éducation. Se prononçant sur la lutte contre la cybercriminalité, il a proposé au gouvernement de la Rupture de réduire l’accès à certaines filières dans les universités du Bénin dont le droit, l’espagnol et autres matières littéraires.

Richard Boni Ouorou formule une recommandation forte dans le secteur de l’éducation. Se prononçant sur la lutte contre la cybercriminalité, il a proposé au gouvernement de la Rupture de réduire l’accès à certaines filières dans les universités du Bénin dont le droit, l’espagnol et autres matières littéraires.

« … il faudra réduire l’accès à certaines filières telle que le droit par exemple ou à peine 2% de la population ont recours aux services d’un juriste. Il y a aussi les disciplines linguistiques (Espagnol et autres) dont le nombre d’apprenant augmente à chaque année, mais qui ne fournit aucun emploi à la fin», a avancé Richard Boni Ouorou

Toutefois, il soutient qu’il « devient urgent compte tenu de l’augmentation démographique, de mettre en place des mécanismes d’orientation scolaire, de fixer un quota annuel pour l’accès à plusieurs autres formations académiques et professionnaliser nombre de méthodes de production et de transformation des ressources à la consommation en interne ».

«  Là, il s’agit de l’orientation », précise Richard Boni Ouorou.

Eléonore Yayi, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique appréciera !!!

M.A

 

FLLAC : appel à candidature pour le recrutement d’enseignants vacataires

Dans le cadre du renforcement de son effectif en enseignants vacataires, le Doyen de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) lance un appel à candidature pour dispenser certains enseignements. Les dossiers de candidature devront être disposés, au plus tard, le

Dans le cadre du renforcement de son effectif en enseignants vacataires, le Doyen de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) lance un appel à candidature pour dispenser certains enseignements. Les dossiers de candidature devront être disposés, au plus tard, le mercredi 15 mars 2023 à 12 heures délai de rigueur, au secrétariat de la FLLAC. Découvrez les enseignements en images.

Soutenance de thèse en sciences du langage et de la communication à l’Uac : Carmen Toudonou décroche son doctorat avec la mention très honorable

Carmen Fifamè Toudonou élevée au grade de docteur de l’Université d’Abomey-Calavi au terme de sa soutenance portée sur le thème : «Approches historique et descriptive des galons dans l’armée béninoise ». La cérémonie s’est déroulée, ce mercredi 08 mars 2023, à l’Ecole doctorale pluridisciplinaire : espaces cultures et développement de l’Université d’Abomey-Calavi.

Carmen Fifamè Toudonou élevée au grade de docteur de l’Université d’Abomey-Calavi au terme de sa soutenance portée sur le thème : «Approches historique et descriptive des galons dans l’armée béninoise ». La cérémonie s’est déroulée, ce mercredi 08 mars 2023, à l’Ecole doctorale pluridisciplinaire : espaces cultures et développement de l’Université d’Abomey-Calavi. Les recherches de l’impétrante ont été dirigées par Maxime da Cruz et Jean-Euloge Gbaguidi, tous deux professeurs titulaires des Universités du Cames.

Le contenu de la thèse

Les forces armées sont souvent qualifiées de grande muette, parce qu’elles sont censées peu communiquer, échanger peu d’informations avec le public. Mais paradoxalement, un élément typique de la culture militaire, comme le galon, présente un univers de signes, grâce auxquels les militaires, non seulement communiquent entre eux, mais communiquent aussi avec le monde civil. Carmen Fifamè Toudonou a donc décidé de mettre les outils scientifiques qui sont à sa portée pour en savoir plus sur l’armée béninoise. Ceci, à travers le galon qui est un élément important définissant le grade de chaque militaire. Pour y arriver, l’impétrante a collecté des données qualitatives et quantitatives au moyen de guides d’entretiens, de questionnaires d’enquêtes auprès de 300 militaires dont, 150 dans l’armée de terre, 75 dans les forces aériennes, 75 militaires dans les forces navales, 100 civils et autres personnes ressources. Dans sa présentation, la candidate a d’abord fait l’historique de l’armée béninoise, ainsi que la description des galons militaires. Tout en remontant aux anciens royaumes du Bénin presque tous dotés d’une armée, elle a fait savoir que le galon est postérieur à l’époque des Agodjié, de l’ère de la résistance de Kaba et de Bio Guera et que les grades se distinguent par les signes hiérarchiques. Face aux membres du jury, elle a fait savoir que les galons des militaires béninois sont hérités de l’armée française. Dans son exposé, Carmen Fifamè Toudonou a fait une description sémiotique de ce système de signe, l’interprétation des grades et galons par non seulement les militaires mais aussi les civils. La journaliste, passionnée de recherche, a également dévoilé la constitution des forces armées en présentant la typologie des galons suivant chaque corps et chaque hiérarchie.  A l’issue de sa présentation, Carmen Fifamè Toudonou a fait quelques suggestions, entre autres, la confection des uniformes et galons militaires avec des pagnes tissés made in Benin, l’institution au sein des Forces Armées Béninoises du corps des amazones, un corps de jeunes filles formées et surentrainées comme les Amazones et bien d’autres propositions.

Les observations  du membre de jury

Le jury a observé que le travail manifeste une assez bonne maitrise des règles de l’expression écrite française du point de vue de la syntaxe, du vocabulaire que de l’orthographe. Sur le fond, le travail révèle une très bonne maitrise des concepts en rapport avec le thème et les théories convoquées montrent une bonne corrélation. La thèse défendue est pertinente et le jury salue cet effort de recherche qui a été fait, aboutissant à des résultats empiriques très probant.

Carmen Fifamè TOUDONOU décroche avec brio son doctorat avec mention très honorable et les félicitations du jury

Ce sujet très sensible et original, abordé par Carmen Fifamè Toudonou, a permis au jury de juger la qualité du travail qui a été fait avec soin et avec une approche purement scientifique. C’est à ce titre que le jury l’a déclarée digne du grade de docteur de l’Université d’Abomey-Calavi tout en l’invitant à intégrer certaines recommandations dans le document. Après les diverses observations des examinateurs, et à l’issue de la délibération, le port de toge au tout nouveau docteur a été fait.

La désormais docteur a confié que ses recherches ne s’arrêteront pas là. Selon elle, la prochaine étape sera de travailler sur les appellations de grades et les galons en langue ‘’Gun’’ et d’approfondir les recherches sur les différentes armées du Bénin notamment la contribution importante des Agodjié qui a permis au monde entier de comprendre que les Amazones ne sont pas seulement une légende mais que les femmes pouvaient également combattre au sein d’une armée régulière.

Méchack HOUANDJA

Installation de la délégation au contrôle et éthique dans l’enseignement supérieur au Bénin Les réserves de Philippe Noudjènoumè (Opinion)

A l’installation de la « Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique dans l’enseignement supérieur » le 17 février dernier, le Président Patrice Talon a fait des déclarations dont le moins que l’on peut dire est qu’elles sont à polémique. L’importance et la portée des propos sont si grandes qu’elles suscitent une houle de controverses qui dépassent la simple sphère universitaire.

A l’installation de la « Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique dans l’enseignement supérieur » le 17 février dernier, le Président Patrice Talon a fait des déclarations dont le moins que l’on peut dire est qu’elles sont à polémique. L’importance et la portée des propos sont si grandes qu’elles suscitent une houle de controverses qui dépassent la simple sphère universitaire.

Pour aborder la question avec quelque profondeur, nous procéderons en les points suivants :

I- Comment le pouvoir de la Rupture par ses réformes, œuvre ardemment à tuer l’institution universitaire.

II- Comment, profitant des dénonciations populaires de la politique ruineuse du pouvoir de la Rupture, les zélateurs montent au créneau pour la réhabilitation du système peu performant du CAMES.

I- Comment le Pouvoir de la Rupture tue l’institution universitaire.

L’institution universitaire pour se déployer, a besoin de deux piliers : la liberté d’administration, la liberté académique de pensée, de recherche et d’expression sur les campus d’une part, les objectifs et les moyens d’enseignement et de recherche, d’autre part.

Malheureusement, dès l’arrivée du pouvoir de Patrice en 2016, toute sa politique a consisté à priver le monde universitaire et des unes (libertés académiques) et des autres (les moyens).

Ecoutons le Président Talon dans sa déclaration du 17 février 2023 :

« Si dans un temps, nous avons travaillé à réorganiser la gouvernance, il restait encore à s’attaquer au champ de l’éthique, de la pédagogie, de la déontologie et de la qualité ».

Toute la réforme universitaire du Président Talon se résume en ces deux paramètres : D’une part, « réorganiser la gouvernance », c’est-à-dire, détruire toutes les libertés académiques gagnées de haute lutte, embastiller l’université en lui arrachant toute autonomie administrative et académique pour la transformer d’Etablissement Public en une simple Structure déconcentrée avec la nomination de toutes les autorités universitaires (recteurs, doyens, vice-doyens, etc. tous nommés). Ce qui est déjà accompli. L’université est déjà aujourd’hui devenue une série de garnisons du pouvoir de la Rupture.

Après avoir achevé cette manche, le Président Talon avec l’installation de la Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique, s’attaque aux mœurs, c’est-à-dire à la conduite des enseignants tant dans la pédagogie que dans les rapports enseignants-étudiants.

D’autre part, priver l’institution universitaire et des objectifs en termes de projet de recherche et de développement et des moyens nécessaires (matériels, humains et financiers) pour cela.

Or, nous savons que la mission de tout Gouvernement responsable se décline en ces deux volets : le premier consistant à fixer aux universités des objectifs globaux en termes de recherches fondamentales et de recherches appliquées, en vue d’un développement voulu du pays. Le deuxième, mettre à disposition des universités et des enseignants-chercheurs, des moyens tant en personnel qu’en matériel (construction de labo performants et autres infrastructures de pointe) et en moyens financiers.

Sur ces derniers points, le pouvoir de la Rupture a brillé par la négativité. Depuis son accession au pouvoir en 2016, combien d’enseignants du supérieur ont été recrutés ? Combien d’amphis construits ? Combien de laboratoires de pointes construits ? Avec cela peut-on prétendre et réclamer l’excellence ?

Depuis 2016, le recrutement des enseignants chercheurs a été pratiquement gelé : Selon des chiffres avancés, seulement 184 enseignants-chercheurs ont été recrutés dans la période 2016-2022 sur une promesse de 1535 au lancement du PAG en 2016. Dans le même temps, on a enregistré plus de 260 départs à la retraite. Pendant que l’UAC est passée en effectifs de 69.000 en 2016 à plus de 110.000 étudiants, on n’y a construit aucune infrastructure nouvelle.

Sans que le Gouvernement ne fixe de grands objectifs en termes de recherche-développement et surtout ne mette à disposition les moyens conséquents (ou plutôt réduit les moyens du fonctionnement des universités), il exige « la conscience professionnelle …et la qualité du contenu des enseignements » ; il exige des enseignants qu’ils soient « dotés de connaissances pointues régulièrement mises à jour » ; il exige enfin que « celui qu’on dénomme communément professeur d’université devra être un expert dans sa discipline, et son expertise devra régulièrement être évaluée par d’autres experts de renommée internationale».

Ainsi c’est réellement à tort, que sans accomplir les obligations qui lui incombent en tant que Gouvernement, le Président Talon exige un « assainissement des mœurs », autrement dit, il laisse le fond des choses, pour s’attaquer aux formes ; ce qui est l’une des marques d’un pouvoir autocratique. Comme l’a souligné justement le Professeur Faustin AÏSSI « le mal de l’université béninoise est plus profond. C’est toute notre éducation nationale qui est malade et est à repenser et réorganiser complétement et il faut s’en donner les moyens, repenser le système puis affecter les moyens financiers pour y arriver ».

Le mal de l’université est réellement profond ; il se pose d’abord un problème d’objectif patriotique à fixer, puis les financements conséquents pour y parvenir ; c’est seulement après cela que peuvent se poser les questions de mœurs et d’éthique.

Certes, effectivement, il se pose à l’université de graves problèmes de pédagogie, de mœurs et d’éthique. On assiste à ces pratiques où des enseignements annuels se déroulent en séminaire d’une semaine et encore en ligne ; où des enseignants titulaires abandonnent leurs enseignements à des assistants ; qu’ils donnent des résultats avec parfois plus de 80% d’échecs sans que cela les émeuve de la moindre manière ; des enseignants qui pour des raisons d’argent, créent des formations, « des masters » dits professionnels et taxés à des centaines de milliers de francs CFA, éliminant du coup les enfants des pauvres ; créent et multiplient des taxes et faux frais divers pour accabler les apprenants ; il est vrai que s’instaure ainsi à l’université des pratiques morales fangeuses, mandarinales, inhibitrices de la science et de la culture. Et tout enseignant du supérieur, tout parent d’étudiant, tout citoyen soucieux de l’avenir de ce pays qui passe par l’institution universitaire, se doit de s’en préoccuper. Un peu partout, le laisser-aller, le mandarinat, le mépris de toute conscience professionnelle, la volonté et l’organisation pour écraser l’étudiant et le décourager à jamais de l’effort pour l’acquisition de la science, la constitution de petites « autonomies féodales » à travers les « formations universitaires dites professionnalisées », extraites de contrôle de toute autorité. Cela est visible, cela est frappant. Tout cela sous le parapluie du CAMES qui autorise par la délivrance des labels toutes ces extravagances pédagogiques.

Mais comme nous le disions plus haut, ce n’est pas d’abord l’essentiel du mal universitaire ; cela intervient comme un complément qui achève le processus de décomposition de l’institution universitaire au Bénin.

II – Comment profitant des dénonciations populaires de la politique ruineuse du pouvoir de la Rupture, les zélateurs montent au créneau pour la réhabilitation du système peu performant du CAMES

Le débat autour du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) est Vieux, marquant le clivage entre le Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (SYNARES) historique et Glorieux au Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNES). Créé en 1968, le CAMES a été pendant longtemps boudé par une bonne partie de la haute intelligentsia universitaire béninoise dont par exemple le Professeur Hountondji Paulin et autres. En effet jusqu’en 1968, il n’y avait pas d’universités en Afrique francophone, à part Dakar. Les parcours d’entrée universitaire étaient strictement contrôlés par la France à travers cette Université et le diplôme du bac délivré par l’Université de Dakar. A partir de 1968, les exigences se faisaient pressantes de création des universités par Etat. Et pour continuer le contrôle et la mainmise sur les nombreuses universités, et la formation universitaire, il fut créé le CAMES qui est un axe central de la Francophonie. Telle est et demeure l’institution CAMES, une institution pour le rayonnement de la culture française.

Le débat ancien entre le SNES et le SYNARES, et l’opposition entre les deux lignes tournaient autour de cette caractéristique. Et ce débat est ramené par la Déclaration du Président Talon selon laquelle « désormais au Bénin, les grades du CAMES ne donneront plus automatiquement droit aux fonctions d’enseignant dans le supérieur public. Une qualification complémentaire sera requise ».

La ligne de fracture entre les deux Organisations passe par la caractérisation de la nature du CAMES et celle de sa performance. Au regard des considérations qui sont celles, ci avant soulignées, la position qui est celle du SYNARES était la nécessité pour chaque Etat et donc pour le Bénin, de la création d’une Structure Autonome en charge de l’évaluation et de la promotion de ses cadres enseignants universitaires. Est-il bon de confier l’évaluation de ses enseignants et leur promotion automatique à une structure étrangère ? Si l’on estime que chaque Pays détermine ses objectifs en termes de recherche et de développement et définit des profils de ses cadres adéquats, est-il normal de confier la promotion automatique par une structure extérieure à son pays ? La réponse est non. Même dans un même pays fédéral comme les USA, il existe des académies par Etat.

L’exigence normale est que chaque pays se dote de son propre système d’évaluation et de promotion des enseignants du supérieur ; la proposition d’avoir «un système complémentaire d’évaluation et de promotion de ses enseignants du supérieur » semble aller dans l’ordre normal des choses du point de vue patriotique. La constitution éventuelle d’une Fédération de nos Etats n’empêchera pas cette exigence comme souligné plus haut pour le cas des Etats-Unis. Ces considérations doivent être séparées des questions politiques ou financières de répression contre les enseignants du supérieur.

Dans ces conditions, comment s’évaluent les enseignants ? Ils s’évaluent par leurs pairs, soit à l’interne soit à l’international avec des experts des autres universités du pays ou des universités de la sous-région, ou du monde, sans distinction linguistique (anglophone, francophone, lusophone, etc.)

Les zélateurs du CAMES profitant de la dénonciation populaire de la politique négative du pouvoir de la Rupture, montent au créneau pour la réhabilitation de ce système peu performant. Ecoutons l’un de ceux-là en l’occurrence BOGNIAHO Ascension : « J’ai vu des pays africains récriminer contre le CAMES, en sortir avec fracas. Mais au terme de leur aventure scientifique périlleuse, de leur pérégrination sans lendemain, je les ai vus revenir en force. Alors, j’ai réalisé ce qu’était le CAMES et ce qu’il restera malgré des coups d’épée sporadiques dans les eaux fécondes et tranquilles de son grand fleuve dont les affluents sont les pays membres et leurs ressortissants enseignants…personne ne pourra me taxer d’hérésie ou d’intégrisme camésien si j’affirme que le CAMES est à lui tout seul un royaume dont le souverain est la SCIENCE et les enseignants, les princes et, enfin, les pays membres, les sujets. Mais qu’est-ce vraiment le CAMES ?

Heureuse création du génie africain – il est de notoriété que la science s’origine en Afrique, dans l’Égypte ancienne -, le CAMES est l’unique organisme au monde d’évaluation et de promotion des enseignants du supérieur en Afrique. Il n’y a pas encore, que je sache, son semblable dans le monde !!!??? »

Voilà les propos déclamatoires du Professeur à la Retraite Ascension BOGNIAHO.

Je suis d’autant plus à l’aise de parler de lui que j’ai fait le même collège que lui, le collège Père Aupiais (dès la sixième) ; que j’ai traîné les bosses avec lui sur le campus de Calavi pendant des années, lui en lettres, moi en droit, et qu’il ne lui viendrait pas à l’esprit de penser que mes propos proviennent de quelqu’un d’incapable et piètre en productions scientifiques !

Car, c’est souvent les positions des zélés pro-CAMES pour qui « le Chef de l’Etat est surement mal renseigné par des gens qui ont échoué pour insuffisance au CAMES et ceux-là grâce à leur proximité avec lui veulent régler des comptes au CAMES » comme le dirait quelqu’un lu sur des réseaux sociaux.

Le Professeur Augustin AÏNAMON abonde largement dans ce sens « À défaut, dit-il, de réussir à démolir le CAMES reconnu par les grands systèmes d’enseignement supérieur et de recherche et que nous envient des pays comme le Nigeria qui a une bonne longueur d’avance sur les pays francophones en qualité et en quantité, on tombe des nues en entendant ces élucubrations invraisemblables ».

Voyons Professeurs et chers Collègues ! Un peu de rationalité dans la défense des causes. Hum !! « Heureuse création du génie africain -il est de notoriété que la science s’origine en Afrique, dans l’Égypte ancienne -, le CAMES est l’unique organisme au monde d’évaluation et de promotion des enseignants du supérieur en Afrique. Il n’y a pas encore, que je sache, son semblable dans le monde » ainsi parla Zarathoustra-BOGNIAHO. Quel est le critère scientifique d’appréciation qui permet d’avancer de telles contre-vérités ? Tenez !

Pour ne pas être taxé de manipulateur, je prends une source francophone, un média de source ivoirienne.

« La liste de meilleures universités d’Afrique est entièrement vampirisée par les établissements d’enseignement supérieurs anglophones. Comme le veut la tradition chaque année, UNIRANK réactualise son podium des établissements universitaires africains réputés pour la qualité de l’enseignement. Les universités francophones invisibles depuis bien des années dans le top 100 dans le classement universitaire sont encore loin de rivaliser avec les établissements anglophones encore cette année. Les universités issues des pays francophones se comptent sur le bout des doigts dans ce classement des 100 meilleurs » (www.cotedivoire.news). Et dans cette liste des 100 meilleures universités africaines, l’Afrique du Sud en aligne à elle seule 20, dont les 8 premières places, le Nigeria aligne 15 (les 11ème 12,15,20,24,32,58,64,68,70,83,84,90,96,9ème places du podium) ; l’Egypte, 12 places (les places : 14, 27, 30, 42, 53, 57, 63,78, 85,91), le Ghana 2 (35 et 41ème places), l’Algérie 5 (39, 49,55,60,86) (www.cotedivoire.news 2020.) Dans le classement de 2021-2022, SCG (Social Capital Gateway), les choses ont un peu évolué ; on trouve toujours l’Afrique du Sud en tête. Sur les cent premières universités africaines, nous avons l’Afrique du Sud qui aligne environ vingt universités, l’Egypte 15, l’Algérie 13, le Maroc 10, la Tunisie 5, le Nigeria 11, le Ghana 5, le Kenya 6, etc. Dans tout cela, où se trouvent les Universités membres du CAMES ? Rappelons que dix-neuf pays sont membres du CAMES et chaque Etat aligne au moins trois ; le Cameroun en aligne 8 et la Côte d’Ivoire 5. Ce qui fait que nous avons au moins soixante universités au CAMES. Dans le classement de 2020, seuls deux Universités du CAMES sont représentées ; l’université Cheick Anta Diop de Dakar et l’Université de Lomé respectivement aux rangs des 48ème et 82ème. Autrement dit, sur 19 Etats et plus d’une soixantaine d’Universités, seulement deux sont représentées dans les 100 premières. Avec toutes les variables, on n’a pas plus de trois universités représentées.

Où se trouve la performance du système CAMES tant vantée par nos thuriféraires ? Où en est la performance ? Qu’est-ce qu’un pays comme le Nigeria nous « envierait au CAMES » alors qu’il nous écrase dans tous les compartiments universitaires. Le CAMES se révèle non seulement pas performant mais encore pris en otage par des coteries manœuvrières où la médiocrité est souvent promue au rang des labels au détriment des compétences.

Cela n’est pas surprenant si l’on sait que le CAMES fait partie du système colonial français et en constitue un cadre majeur de domination intellectuelle et culturelle française en Afrique au plus haut niveau de la francophonie, au même titre que le système OHADA (Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique). Il prend de l’eau de toutes parts. Il est normal que les éléments les plus zélés de ce système montent au créneau et soient aussi ceux qui défendent bec et ongle le système de FrançAfrique. En fait, à y regarder de près, et le Président Talon et les zélateurs du CAMES, appartiennent au même système (le système de la francophonie) et jouent dans la même Cour ; l’un par escamotage d’une exigence patriotique, les autres par défense des intérêts antipatriotiques corrélés autour du CAMES.

Cotonou, le 3 Mars 2023

Philippe NOUDJENOUME

Professeur de Droit à la retraite

Bio Orou Nikki : une nouvelle corde à son arc, le Docteur a soutenu avec brio son master Professionnel en Évaluation Environnementale et Sociale

Bio Orou Nikki ajoute une nouvelle corde à son arc. Docteur en Géosciences de l’environnement et Aménagement de l’espace, il a soutenu avec brio sa soutenance en Master Professionnel en Évaluation Environnementale et Sociale. C’était ce jeudi 02 février 2023 à la salle 2 Ex FLASH de l’UAC en présence de parents, amis, proches, collaborateurs, des membres du jury, …

Bio Orou Nikki ajoute une nouvelle corde à son arc. Docteur en Géosciences de l’environnement et Aménagement de l’espace, il a soutenu avec brio sa soutenance en Master Professionnel en Évaluation Environnementale et Sociale. C’était ce jeudi 02 février 2023 à la salle 2 Ex FLASH de l’UAC en présence de parents, amis, proches, collaborateurs, des membres du jury, …

« Analyse diagnostique de la mise en œuvre des études d’impact environnemental et social au Bénin de 2010 à 2020 ». C’est sur ce thème que l’impétrant a mené ses travaux de recherches durant plus de 4 ans. Et ce jeudi 02 février 2023, Dr Bio Orou Nikki a présenté les conclusions de ses travaux réalisés  sous la direction de Odile Dossou Guèdègbé, Professeure Titulaire des Universités du CAMES DGAT/FASHS/UAC et   Dr Hermione Amoukpo, Directrice des Évaluations Environnementales et Sociales à l’ABE.

Soutenance en Master Professionnel en Évaluation Environnementale et Sociale à l’UAC : Bio Orou Nikki décroche la mention très bien

Face  aux membres du jury présidé par Dr Auguste Houinsou, maître de Conférences, l’impétrant a indiqué que la présente recherche sur la mise en œuvre de l’ÉIES au Bénin de 2010 à 2020, est marquée par des aspects politiques, juridiques, culturels, cultuels, normatifs, techniques et institutionnels.

« Les principaux résultats portant sur la qualité des ÉIES réalisées au Bénin au cours de la période de recherche révèlent que la majorité des rapports d’ÉIES est validée sous réserve de la prise en compte des observations, donc de qualité acceptable. Par contre, certains rapports d’ÉIES sont retournés aux Bureaux d’études ou aux consultants pour des compléments d’informations. Ces résultats corroborent les avis des experts exprimés lors des enquêtes de terrains qui estiment que la qualité des ÉIES reste à améliorer. En outre, la professionnalisation des bureaux d’études en évaluation environnementale par leur accréditation constitue un défi majeur à relever pour contribuer à l’amélioration de la qualité des ÉIES au Bénin », a-t-il fait observer avant de conclure que «  l’étude d’impact environnemental et social est un outil pour la mise en œuvre du développement durable, revêtant des dimensions politique, Technique, administrative et financière ».

Sidéré par la qualité de son travail, le jury n’a pas hésité à attribuer la mention très bien à un homme aux compétences multiples.

Bio Orou Nikki et les diplômes, une quête permanente

Bio Orou Nikki est un homme pour qui les compétences n’ont pas de limite.  Il  possède plusieurs diplômes.

L’homme est titulaire d’un Doctorat en Géosciences de l’environnement et Aménagement de l’espace.

Insatiable quand il s’agit de connaissances, Bio Orou Nikki poursuit ses études post-universitaires en droit de l’environnement à l’Université de Lomé. Il vise le costume de Juriste environnementaliste.

A cela, Dr Bio Orou Nikki a été pendant une dizaine d’années, Directeur de la radio communautaire Naanè FM de Ouassa-Péhunco. Ce qui a suscité son intérêt pour un autre diplôme en management des médias et un titre de spécialiste en communication environnementale.

Avant sa soutenance en Master professionnel en Evaluation Environnementale et Sociale soldée par la mention très bien, il a été admis au poste de Spécialiste en Gestion de l’Environnement au profit de l’Agence béninoise pour l’Environnement (ABE).

Et quand on lui demande pourquoi un nouveau diplôme avec tout ça, Dr Bio Orou Nikki soutient qu’il veut montrer en toute « humilité que l’on peut continuer à apprendre ».

Pour lui, il  faut aller au-delà de ses limites et ne pas se mettre dans un piédestal.

Manassé AGBOSSAGA

Université Parakou : Appel à candidature pour une formation qualifiante en provenderie animale (Communiqué)

APPEL À CANDIDATURE DU CENTRE DE MÉTIERS DE L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU.
Pour une Formation qualifiante en provenderie animale
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UAC : Houndosso Roméo Midjrèsso décroche, avec brio, son Doctorat en Droit Public

Un nouveau Docteur en Droit Public à l’Université d’Abomey-Calavi. Houndosso Roméo Midjrèsso a soutenu avec brio sa thèse de doctorat, dans l’après-midi de ce lundi 31 octobre 2022 à l’école doctorale des sciences juridiques et politiques, en présence d’amis, parents, collègues et autres.

Un nouveau Docteur en Droit Public à l’Université d’Abomey-Calavi. Houndosso Roméo Midjrèsso a soutenu avec brio sa thèse de doctorat, dans l’après-midi de ce lundi 31 octobre 2022 à l’école doctorale des sciences juridiques et politiques, en présence d’amis, parents, collègues et autres.

« La sécurité en milieu marin en Afrique ». C’est sur ce thème que l’impétrant a mené ses travaux de recherches durant plus de 5 ans. Et en ce dernier jour du mois d’octobre et premier jour de la semaine, Houndosso Roméo Midjrèsso a présenté le fruit de son travail, effectué sous la direction de Dandi Gnamou, Agrégée des Facultés de Droit.

Devant les membres du jury présidé par Ibrahim David Salami, Professeur agrégé et Professeur titulaire de Droit public, Houndosso Roméo Midjrèsso a soutenu que les Etats africains font des efforts pour sécuriser le milieu marrin afin de faire face à tous les actes illicites qui les menacent notamment dans les eaux intérieures, dans la mer territoriale, dans la zone contiguë ou les activités en haute mer et qui ont des répercussions dans les eaux territoriales.

Dans une bonne ambiance, les questions et réponses ont permis aux membres du jury de mieux apprécier le travail du doctorant et de faire des apports.

« Houndosso Roméo Midjrèsso est un jeune homme que j’ai déjà encadré pour son mémoire de DEA sur la question des droits de l’homme et de la souveraineté des Etats. J’ai pu suivre sa thèse de doctorat ces 5 dernières années en milieu marin. C’est une personne de grande qualité qui a su, pendant toute la durée de son travail de recherche, aligner à la fois des connaissances théoriques et pratiques. Il a fait des recherches sur le terrain. Il est allé au niveau de la préfecture maritime du Bénin pour s’intéresser aux conditions dans lesquelles l’Etat béninois lutte contre l’insécurité en milieu marin. Quand on parle de milieu marin, c’est au sens de la charte de Lomé donc sur laquelle il a travaillé qui lui ont permis de développer une thèse originale autour d’une forme d’encadrement des actes illicites en matière de sécurité mais aussi de constater qu’il y a une diversification de la réglementation autour de ces actes. Une diversification qui apparaît au niveau du droit international par les états qui adoptent de nouveaux traités pour encadrer soit les catastrophes naturelles soit la pêche illicite, soit encore les actes de terrorisme en mer », dira, la directrice de thèse, Pr Dandi Gnamou, pour louer les mérités de l’Impétrant.

Après les débats, impétrant, femme, amis, proches et autres sont priés de se retirer pour la délibération. De retour, le président du jury peut annoncer la bonne nouvelle sous les acclamations de tous.

« Houndosso Roméo Midjrèsso, le jury après vous avoir lu, après vous avoir écouté à l’occasion de cette soutenance et après en avoir délibéré, a décidé d’accepter votre thèse et à l’unanimité de vous élever au grade de Docteur en Droit Public à l’UAC », proclame Pr Ibrahim David Salami.

Désormais Dr en Droit public à l’UAC, Houndosso Roméo Midjrèsso ne peut cacher sa joie et se confond en gratitude.

« Je suis content et je suis très ému. J’attendais ce moment depuis longtemps. C’est arrivé aujourd’hui, je remercie Dieu. Je remercie les membres du Jury, le président du jury et particulièrement ma directrice de thèse », a-t-il déclaré à la fin de sa soutenance.

Et pour ne pas être un Docteur de trop pour le Bénin, il a pris l’engagement d’améliorer la qualité du travail et ensuite de contribuer aux côtés de la préfecture maritime du Bénin, à l’état de sécurité dans les eaux territoriales du Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

Education : Les résultats du concours d’entrée dans les Universités Nationales du Bénin disponibles en ligne, voici comment consulter sur eRésultats

Les résultats du concours d’entrée dans les Universités Nationales du Bénin sont maintenant disponibles et consultables sur https://www.eresultats.bj/…/concours-dentree-dans-les…

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