Biden subit une entorse au pied en jouant avec un de ses chiens

WILMINGTON, Del. — Le président élu Joe Biden s’est foulé un pied en jouant avec l’un de ses chiens, mais les spécialistes n’ont trouvé «aucune fracture évidente» en l’examinant dimanche, selon son médecin.

John Kerry

Biden a été blessé samedi et a rendu visite à un orthopédiste du Delaware Orthopedic Specialists à Newark, pour un examen dimanche après-midi, a annoncé son bureau.

Selon une déclaration de son médecin, Kevin O’Connor, Biden a subi une entorse du pied droit et bien que «les radiographies initiales indiquent qu’il n’y a pas de fracture évidente», il subira une tomodensitométrie pour un examen plus approfondi.

Les journalistes couvrant le président élu n’ont pas eu la possibilité de voir M. Biden entrer dans le cabinet du médecin, malgré de multiples demandes. En quittant le bureau du médecin pour se rendre dans un centre d’imagerie pour son examen, Biden boitait visiblement, bien qu’il marchait sans béquille ou autre aide.

Joe Biden était toujours en examen plus de deux heures après son arrivée au bureau du médecin, dimanche après-midi.

Le président élu a été blessé en jouant avec Major, l’un de ses deux chiens. La famille l’a adopté en 2018. Les Bidens ont déclaré qu’ils amèneraient leurs chiens à la Maison-Blanche et qu’ils prévoyaient également d’avoir un chat.

À 78 ans, Joe Biden sera le président le plus âgé lorsqu’il prêtera serment en janvier, mais il a fréquemment rejeté les questions sur son âge pendant la campagne électorale. Il a publié un rapport médical en décembre qui révélait qu’il prenait de la statine pour maintenir son taux de cholestérol à des niveaux sains, mais son médecin l’a décrit comme «sain, vigoureux» et «apte à s’acquitter avec succès des tâches de la présidence».

Alexandra Jaffe, The Associated Press

Trump donne son feu vert au processus de transition vers une administration Biden

Après des semaines à contester le résultat du scrutin du 3 novembre, l’actuel président américain évoque officiellement ce lundi la transition vers l’administration de son successeur, Joe Biden.Donald Trump© Mandel Ngan Donald Trump

Donald Trump a donné ce lundi son feu vert à une transition vers l’administration de son successeur et vainqueur de la présidentielle, Joe Biden. L’actuel président évoque ce pas en avant dans un tweet publié pendant la nuit en France.

Dans la foulée, l’équipe de Joe Biden a salué une étape permettant « un transfert du pouvoir pacifique ».

Cette annonce intervient alors que le vainqueur démocrate a annoncé une partie des personnalités qui formeront son gouvernement. L’ancien secrétaire d’État de Barack Obama, John Kerry, 76 ans, sera ainsi l’émissaire spécial du président américain sur le climat, signe de l’importance qu’accorde Joe Biden à ce dossier.

Biden dévoile son futur gouvernement

Au poste-clé de secrétaire d’État, Antony Blinken, 58 ans, ex-numéro deux du département d’Etat sous le président Barack Obama et l’un des principaux conseillers en diplomatie de Joe Biden. S’il est confirmé par le Sénat, il succédera à Mike Pompeo, chef de la diplomatie de Donald Trump. Le démocrate a également désigné un autre proche collaborateur, Jake Sullivan, 43 ans, comme son conseiller à la sécurité nationale. Linda Thomas-Greenfield, une diplomate afro-américaine chevronnée de 68 ans, qui a été secrétaire d’Etat adjointe pour l’Afrique, deviendra elle ambassadrice à l’ONU. L’ancienne présidente de la Fed, Janet Yellen, est quant à elle nommée au Trésor.

Se posant en gage de stabilité, Joe Biden avait fait campagne en promettant de mettre fin au « chaos » de l’ère Trump. Ses premiers choix, sélectionnés dans le cercle de ses conseillers et collaborateurs de confiance, reflètent sa volonté de marquer le contraste avec le président républicain sortant.

BFM TV

Présidentielle américaine: Poutine refuse toujours de reconnaître la victoire de Biden

Le président russe dit attendre que la victoire de Joe Biden soit reconnue par son adversaire ou prouvée par les

chiffres.

Vladimir Poutine.© Yuri Kadobnov – AFP Vladimir Poutine.

Près de trois semaines après la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine, Vladimir Poutine ne reconnaît toujours pas le succès des Démocrates. S’il se dit prêt à travailler avec le leader des Etats-Unis, quel qu’il soit, le chef du Kremlin reste taiseux quant à l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche le 20 janvier prochain.

« Nous travaillerons avec celui qui aura obtenu la confiance du peuple américain, mais cette confiance ne peut être accordée qu’à celui dont la victoire a été reconnue par son opposant, ou après que les résultats aient été confirmés légalement », a expliqué dimanche Vladimir Poutine sur la chaîne russe Rossiya 1.

Or, Donald Trump refuse de reconnaître sa propre défaite et crie sans preuves à la fraude, cherchant devant les tribunaux à priver Joe Biden de sa victoire au scrutin du 3 novembre. Pourtant, l’écart entre les deux hommes est sans équivoque: Joe Biden a remporté près de 80 millions de voix lors du scrutin, contre un peu moins de 74 millions pour Donald Trump.

« La démocratie discréditée, le rêve de Poutine »

« Je tiens à vous assurer qu’il n’y aucun sous-entendu, ce n’est pas que quelqu’un nous plaise ou non, nous attendons simplement la fin de la confrontation politique intérieure [aux USA, ndlr] », a précisé le chef d’Etat russe.

La liste des dirigeants qui n’ont pas salué la victoire de Joe Biden se réduit mais cette tendance inquiète de nombreux responsables politiques et experts qui redoutent que dans les démocraties fragiles, comme en Afrique, les hommes forts ne prennent le milliardaire républicain en exemple pour justifier de s’accrocher au pouvoir.

Le Russe Garry Kasparov, ancien champion du monde d’échecs et opposant du président Vladimir Poutine, craint que les attaques de Donald Trump contre le processus démocratique n’entraînent « beaucoup d’attaques similaires lors de futures élections, aux Etats-Unis ou ailleurs », observe-t-il auprès de l’AFP. « La démocratie discréditée, le rêve de Poutine », a-t-il écrit sur Twitter.

BFM TV

Joe Biden annoncera mardi les premiers membres de son futur gouvernement

L’heure des premières nominations est venue aux Etats-Unis. « Vous verrez les premières nominations du gouvernement du président élu mardi de cette semaine », a indiqué Ron Klain, le futur chef de cabinet de Joe Biden, sur la chaîne ABC, sans vouloir préciser les portefeuilles concernés ou certains des noms. « Il faudra attendre que le président élu le fasse lui-même mardi », a-t-il dit.

L’heure des premières nominations est venue aux Etats-Unis. « Vous verrez les premières nominations du gouvernement du président élu mardi de cette semaine », a indiqué Ron Klain, le futur chef de cabinet de Joe Biden, sur la chaîne ABC, sans vouloir préciser les portefeuilles concernés ou certains des noms. « Il faudra attendre que le président élu le fasse lui-même mardi », a-t-il dit.

Ron Klain, un démocrate chevronné de 59 ans, avait été le premier chef de cabinet de l’ancien vice-président, à partir de 2009. Joe Biden a déjà nommé plusieurs proches conseillers qui l’entoureront à la Maison Blanche, mais le suspense persiste pour son gouvernement qui s’annonce diversifié et féminisé.

Joe Biden, qui a promis un « gouvernement qui représente l’Amérique », poursuit ainsi l’installation de son équipe de transition, malgré les multiples recours en justice des avocats de Donald Trump qui refuse jusqu’ici de reconnaître sa défaite au scrutin du 3 novembre.

La victoire de Joe Biden officielle dès lundi ?

Le président républicain a subi un nouveau revers samedi en Pennsylvanie, l’un des Etats-clés de cette élection, où un juge a fermement rejeté les allégations de fraude. La décision de ce magistrat ouvre la voie à la certification de la victoire de Joe Biden en Pennsylvanie, ce qui doit se produire lundi.

Sévère, le juge Matthew Brann a estimé que l’équipe de Donald Trump avait présenté « des arguments juridiques sans fondement et des accusations hypothétiques » dans sa plainte concernant le vote par correspondance en Pennsylvanie. Cette décision a conduit le sénateur républicain de Pennsylvanie, Pat Toomey, à reconnaître la victoire de Joe Biden. Les avocats de Donald Trump ont « épuisé toutes les options judiciaires pour contester les résultats » du scrutin dans cet Etat, a-t-il estimé.

Les républicains ont également demandé aux autorités du Michigan, gagné par M. Biden avec 155 000 voix d’avance, de reporter de 14 jours la certification des résultats prévue lundi, dénonçant des irrégularités.

Cette attitude est « nocive », a estimé dimanche Ron Klain, « mais cela ne changera pas le résultat de ce qui arrivera le 20 janvier à midi, Joe Biden deviendra le prochain président des Etats-Unis ».

Trump lâché par certains républicains

Au sein du parti républicain, un nombre croissant de responsables appellent le président à concéder sa défaite, ou au moins à accepter que l’équipe de transition de M. Biden travaille avec l’administration sortante.

Pour l’ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, membre de l’équipe de transition de Donald Trump en 2016, le comportement des avocats du président est « une honte nationale ».

Le gouverneur républicain du Maryland Larry Hogan a même estimé sur CNN que les Etats-Unis commençaient à ressembler à « une république bananière ». Et sur la même chaîne, l’ancien conseiller à la sécurité nationale du président, John Bolton, a comparé les recours judiciaires à « lancer des pierres sur les fenêtres ».« Les gens n’ont pas à dire que ce que fait monsieur Trump est une honte, juste que c’est mal, j’en serais satisfait. »« Entre Biden et l’Europe, ce ne sera pas comme au bon vieux temps »

Le sénateur du Dakota du Nord, Kevin Cramer, a lui défendu l’insistance du président à s’assurer de l’équité du scrutin, tout en ajoutant sur NBC qu’il était « plus que temps de commencer la transition ».

Et l’élu de Californie Devin Nunes, un ardent partisan du président, a semblé reconnaître Joe Biden en vainqueur : « Voilà un gars qui se rapproche tant bien que mal de la présidence, le premier à avoir réussi sa campagne depuis sa cave sans vraiment être sorti et avoir rencontré des gens », a-t-il commenté en parlant de l’ancien vice-président de 78 ans, qui a fait une campagne largement virtuelle à cause de la pandémie de coronavirus.

 www.nouvelobs.com 

Barack Obama : le jour où il s’est vengé de Donald Trump en l’humiliant en public

Dans le dernier chapitre de ses mémoires, Barack Obama, ancien président américain, raconte le moment où il a tenu à humilier Donald Trump en public après que celui-ci ait alimenté des rumeurs sur sa nationalité. Une douce et classe vengeance…

Dans le dernier chapitre de ses mémoires, Barack Obama, ancien président américain, raconte le moment où il a tenu à humilier Donald Trump en public après que celui-ci ait alimenté des rumeurs sur sa nationalité. Une douce et classe vengeance…

Difficile de faire coïncider vie politique, opérations spéciales secrètes et… attaques de la part de Donald Trump. Dans le 27e et dernier chapitre de ses mémoires, dont le Journal du dimanche a publié des extraits ce 15 novembre 2020, Barack Obama, ancien président des États-Unis, a raconté cette difficile période où il devait préparer le raid des forces spéciales contre Oussama Ben Laden tout en répondant à des rumeurs sur son acte de naissance… « Un jour, en revenant de la salle de crise, j’ai croisé Jay Carney, [le porte-parole]. […] Il m’a annoncé qu’il venait de passer une bonne partie de son point presse quotidien à répondre à des questions sur l’authenticité de mon acte de naissance », commence l’ancien président. En effet, cela faisait quelques mois que l’ancien président faisait face à des rumeurs, que Donald Trump s’amusait à proliférer : « Le document que nous avions diffusé en 2008 était un « extrait » d’acte de naissance […] Mais, à en croire Trump et sa clique, cet extrait ne prouvait rien. » Exaspéré par toutes ces rumeurs, le président décide « qu’il en a [sa] claque ». Il diffuse donc le document intégral contre l’avis de ses conseillers. Mais il n’en restera pas là…

« Nous nous laissons distraire par des clowns »

Le 27 avril 2011, sur l’estrade de la salle de presse de la Maison-Blanche, Barack Obama doit prononcer un discours. Après avoir salué l’assemblée, il fait remarquer que « deux semaines plus tôt, quand les républicains de la Chambre et moi avions dévoilé deux propositions budgétaires opposées, les journaux télévisés étaient restés focalisés sur mon acte de naissance. » L’ancien président a ajouté que les États-Unis « se trouvaient face à des défis importants, exigeant de grandes décisions ; qu’il fallait nous attendre à des débats acharnés et parfois à des désaccords farouches». Mais, selon lui, tous ses défis n’allaient pas pouvoir être relevés par les États-Unis « si nous nous laissons distraire par des clowns et des bonimenteurs de foire ». Une attaque directe contre Donald Trump, qui laissera la salle muette… Mais ce ne sera pas la seule. Plus tard, lors d’une soirée au Hilton de Washington, Barack Obama adressera la moitié de son discours directement à Donald Trump : « Personne n’est plus heureux et plus fier de notre ami Donald de pouvoir tirer un trait sur cette histoire d’acte de naissance. Parce que maintenant, il va pouvoir recommencer à se concentrer sur les vraies questions. Est-ce que nous sommes vraiment allés sur la Lune ? Que s’est-il réellement passé à Roswell ? Et qu’est-il arrivé aux rappeurs Biggie et Tupac ? » Barack Obama a ainsi cité plusieurs théories du complot connues en faisant référence à l’émission « The Celebrity Appendice » que Donald Trump a présenté. Il a ensuite conclu le tout en le félicitant pour sa réaction avisée lors de l’épisode où « l’équipe des hommes n’a pas réussi à impressionner les juges du grill Omaha Steaks », n’oubliant pas de lui tirer son chapeau sous les rires de l’assistance. C’est ce qu’on appelle une vengeance avec classe.

Voici.fr

Election de Joe Biden : Son « principal défi » à relever selon Réckya Madougou

Cette victoire aux forceps n’est finalement pas la déferlante annoncée par les sondeurs de tous bords. Mais elle garde sa beauté et tous ses symboles. Joe Biden sera à la tête d’un pays fracturé, avec une presque minorité agissante et violente, convertie aux moyens expéditifs du populisme. Je repense à ces manifestations et les scènes de rage qui se sont propagées aux États-Unis, puis en Europe et ailleurs dans le monde, après le meurtre de George Floyd. Tant de haine, de violence, de brutalité et de préjugés, tant de certitudes aujourd’hui à soigner.

Réckya Madougou félicite à son tour Joe Biden après sa victoire à la présidentielle américaine. L’ancienne ministre des microfinanes n’a pas également manqué d’attirer l’attention du nouveau locataire de la maison blanche sur le principal défi à relever. Réponse à travers son post publié ce lundi 9 novembre 2020 sur sa page facebook.

Le 46ème Président et la toute première Vice-présidente des États-Unis d’Amérique

Le peuple américain a choisi pour présider à sa destinée le démocrate Joseph Robinette Biden Jr., alias Joe Biden. C’est aussi l’élection remarquable de sa colistière Kamila Harris.

J’adresse mes vives félicitations aux américains, notamment aux Démocrates, aux heureux élus Biden et Harris.

Cette victoire aux forceps n’est finalement pas la déferlante annoncée par les sondeurs de tous bords. Mais elle garde sa beauté et tous ses symboles. Joe Biden sera à la tête d’un pays fracturé, avec une presque minorité agissante et violente, convertie aux moyens expéditifs du populisme. Je repense à ces manifestations et les scènes de rage qui se sont propagées aux États-Unis, puis en Europe et ailleurs dans le monde, après le meurtre de George Floyd. Tant de haine, de violence, de brutalité et de préjugés, tant de certitudes aujourd’hui à soigner.

Ces dernières années, le rêve de restauration de la grandeur de l’Amérique (« Make America great again ») vendu par le futur ex-président semble voir cédé le pas à une sorte de populisme haineux entre les citoyens d’un même pays et entre l’Amérique et quasiment tous les autres continents. Dans cette foulée, le sens de la démocratie longtemps enseignée par cette grande nation d’immigrés, l’optimisme politique, le charme et la spontanéité de cette contrée de tous les possibles qui nous séduisaient se sont tout autant volatilisés. Ainsi, le principal défi de Joe Biden sera donc la mise en place d’une politique d’apaisement pour réconcilier l’Amérique avec elle-même, panser ses blessures. Pour y parvenir, il devra considérer sa colistière bien plus que dans un rôle de représentation.

Ancienne procureure et sénatrice, la vice-présidente Kamala Harris, que j’ai eu l’occasion de croiser sur les rings d’autres combats avec ses principes et sa fougue, est un atout majeur et pourrait même incarner le fer de lance de la nouvelle Amérique même si le poste de vice-président est présenté par les mauvaises langues comme une « simple doublure » du président. Je veux pour ma part croire en ses convictions évoquées tout au long de cette campagne, à sa fraîcheur d’esprit, son enthousiasme et son charisme réformateur qui lui imposera de ne pas se contenter d’un rôle de coulisse mais d’influencer véritablement le cours de l’histoire de son pays.

L’ouverture sur le monde que je connais chez cette femme issue de la communauté afro-américaine et ayant vécu à l’étranger me fournit de sérieux indices d’espérance relativement à son impact. L’on sait très bien que certains maux des États-Unis d’Amérique découlent du « USA-centrisme » qui fait qu’en vérité l’écrasante majorité des américains ne juge pas utile de mieux connaître ou découvrir le reste du monde. Or c’est cette connaissance qui favorise l’acceptation de l’autre et de sa différence.

Les Etats-Unis auront besoin de se réinventer avec de nouvelles idées pour consolider une démocratie fragilisée par l’accroissement des inégalités. Et ces idées existent dans ce pays de grande tradition de laboratoire d’idées (think tank). Emises donc pour la plupart hors du champ politique, par des entrepreneurs, universitaires, syndicalistes, militants associatifs, ces idées peuvent montrer la voie pour engager une relation plus apaisée indispensable à la cohésion nationale.

Avec le choix de Joe Biden, le peuple américain a opté pour l’optimisme, le progrès respectueux des engagements internationaux et la responsabilité. Ma satisfaction, bien que je ne renie pas mes amitiés dans le rang des Républicains, vient surtout du fait que les points phares de son projet de société sont en lien avec les idées que je prône. Une certaine foi en l’avenir, une confiance dans les valeurs progressistes et inclusives, une économie libérale dans une société cohésive qui promeut la prise en compte des populations vulnérables et des défis de développement durable .

« (…) La justice sociale: l’égalité des chances seule ne peut garantir une cohésion sociale. En effet l’accent mis sur l’égalité des chances et la méritocratie légitime certaines inégalités. Par exemple la compétition scolaire profite aux enfants des familles les plus aisées dans nos pays. Il s’avère nécessaire de réduire les inégalités finales en leur faveur, au nom de la réduction des injustices sociales. Nos états doivent offrir des protections sociales, prévoir des filets sociaux conséquents contre les aléas de la vie et de l’économie. C’est une forme importante de rattrapage qui s’impose à nos sociétés (…) ». Reckya Madougou in #Soigner les certitudes. Page 48.

L’autre symbolisme de cette élection américaine qui me parle est que les femmes africaines, à l’instar de celles du monde entier, ont suivi avec intérêt la campagne électorale américaine, et je sais combien elles se réjouissent de l’ascension de Kamala Harris, non pas pour sa couleur de peau mais pour sa combativité et le message porté. Cette étoile montante du parti démocrate, qui sera la première femme de l’histoire à occuper la vice-présidence aux Etats-unis, démontre que parvenir à briser le plafond de verre est possible pour toutes les femmes et partout, même en milieux conservateurs sexistes.

Kamala Harris, le 7 novembre à Wilmington dans le Delaware déclarait: «Je suis peut-être la première femme à occuper ce poste. Mais je ne serai pas la dernière. » Cette profession de foi que les misogynes ont tôt fait de qualifier de féministe annonce à souhait les couleurs. Il est fort à parier qu’elle marquera son passage.

Le repli sur soi et les excès du laissez-faire conduisent inévitablement à l’isolement et au conflit. Les Etats-unis, l’Europe, l’Afrique et la communauté internationale en général gagneraient à promouvoir des dirigeants et dirigeantes qui rejettent les injustices pour bâtir un monde plus stable, plus sûr et plus équitable. Le programme de Joe Biden promeut les valeurs de respect et de solidarité. Solidarité entre les générations, solidarité entre les genres, solidarité entre les classes sociales, solidarité à l’égard des plus fragiles. Je leur souhaite pleine réussite pour un monde meilleur.

#TeamRM Reckya Madougou

Coup de théâtre aux Etats-Unis ! Melania Trump sur le point de divorcer ? Tout ce qu’il faut savoir !

Suite à sa défaite, Donald Trump va devoir quitter la Maison Blanche. Et il semblerait que ça ne soit pas la seule chose qu’il s’apprête à perdre…

Les élections de 2020 auront été les plus chères de l’histoire du pays. Plus de 12 milliards d’euros, c’est ce qu’ont coûté les meetings et débats à répétition dans les différents états du pays, ou encore les soirées et les tracts électoraux. Une somme gigantesque qui ne semble pas être suffisante pour Donald Trump puisque ce dernier a bien l’intention d’aller jusqu’à la Cour Suprême, armé de ses avocats, et de plusieurs millions d’euros encore. Est-ce fini entre l’ancien président des Etats-Unis et sa première Dame ?

S’il a encore un espoir de rester dans la Maison Blanche pour encore quatre ans supplémentaire, côté vie personnelle, il semblerait qu’il n’y est plus beaucoup d’espoir. C’est en tout cas ce que révèle le magazine Mirror à la suite de plusieurs témoignages au sujet du couple Présidentiel. Selon les informations du magazine, Melania Trump serait, cette fois, bel et bien sur le point de demander le divorce.

Après plus de vingt ans de vie commune et quinze ans de mariage, la Première Dame « compterait les minutes » jusqu’au 20 janvier prochain, date à laquelle le Président sortant doit laisser la place au nouveau, donc Joe Biden. Cette défaite ce samedi 7 novembre ne serait-elle donc pas un véritable soulagement pour l’épouse de Donald Trump ? Il semblerait que si. D’ailleurs, la directrice de la communication de l’Office of Public Liaison de la Maison-Blanche, Omarosa Manigault, une personne très proche du couple, a récemment confié au magazine Star Online que le mariage entre Melania Trump et le Président est un « mariage étrange. Ce que j’ai observé au cours des 17 dernières années vous ferait tourner la tête. Parfois, ils s’apprécient et parfois il la dégoûte. » D’ailleurs, le comportement de la Première Dame en public ces trois dernières années, et ses refus à répétition de donner la main à son époux lors de ses déplacements, montrent bel et bien que quelque chose ne va pas très bien entre eux. Pour autant, ces dernières semaines Melania Trump s’est montrée très proche de son mari et l’a soutenu devant le monde entier… Difficile donc de se prononcer.

La rumeur d’un potentiel divorce en cas de défaite de Donald Trump lors de ces élections tourne déjà depuis longtemps. Le comportement parfois très gêné de la Première Dame en public avait suscité énormément d’inquiétude chez les américains qui avaient même lancé le hashtag « FreeMelania » et « SadMelania » sous forme d’appel à l’aide. Un internaute avait même tout fait pour que son aide arrive jusqu’à elle « Melania, cligne des yeux deux fois si tu veux qu’on vienne te sauver ». Réponse dans quelques semaines…

Public

François Hollande : «L’élection de Joe Biden est une heureuse nouvelle pour la planète»

Les réactions s’enchaînent après la victoire de Joe Biden aux Etats-Unis. Dernière en date, celle de l’ancien président français, François Hollande.

Les réactions s’enchaînent après la victoire de Joe Biden aux Etats-Unis. Dernière en date, celle de l’ancien président français, François Hollande.

Sur ses comptes officiels, il a ouvertement exprimé sa joie après la victoire du candidat démocrate à la  présidentielle américaine.

« L’élection de Joe Biden est une bonne nouvelle pour la démocratie américaine, une heureuse nouvelle pour la planète avec le retour des États-Unis dans l’accord sur le climat.. », se félicite François Hollande.

L’ancien président laisse entendre que départ de Donald Trump  fait les affaires de l’Europe.

«  …Et une nouvelle opportunité pour l’Europe si elle parvient à refonder un partenariat transatlantique », ajoute t-il.

Comme quoi, François Hollande était pressé de ne plus voir Donald Trump à la maison blanche.

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielle américaine: En attente du vainqueur, quatre jours après l’élection

Ce délai dans l’annonce d’un verdict s’explique par un nombre volumineux de votes par correspondance à dépouiller et des résultats serrés entre les deux candidats à la Maison-Blanche. M. Biden mène dans les États clés de la Pennsylvanie, du Nevada et de la Géorgie, le plaçant dans une position favorable pour atteindre au moins les 270 votes nécessaires du collège électoral, pour accéder à la présidence.

WASHINGTON — Quatre jours après la fermeture des bureaux de vote, le dévoilement officiel du vainqueur de l’élection présidentielle aux États-Unis se faisait toujours attendre samedi matin, le dépouillement n’ayant toujours pas été complété dans des États clés.© Fournis par La Presse Canadienne

Toutefois, le candidat démocrate Joe Biden semblait de plus en plus être celui qui va succéder à l’actuel président Donald Trump, qui lui refuse toujours de reconnaître la défaite.

Ce délai dans l’annonce d’un verdict s’explique par un nombre volumineux de votes par correspondance à dépouiller et des résultats serrés entre les deux candidats à la Maison-Blanche. M. Biden mène dans les États clés de la Pennsylvanie, du Nevada et de la Géorgie, le plaçant dans une position favorable pour atteindre au moins les 270 votes nécessaires du collège électoral, pour accéder à la présidence.

Au dernier décompte, M. Biden menait par plus de 28 000 voix en Pennsylvanie et par plus de 22 000 voix au Nevada.

Lorsque Joe Biden s’est adressé à la nation, tard vendredi soir, près de son domicile à Wilmington, au Delaware, il a reconnu que la lenteur du processus de dépouillement «peut nous engourdir», mais il a rappelé aux Américains qu’il ne faut jamais oublier que le décompte de chaque bulletin de vote représente le choix de chaque électeur.

L’ex-vice-président était flanqué de sa colistière Kamala Harris dans ce qui devait être un discours de la victoire. La lenteur du processus de dépouillement des bulletins a cependant privé le tandem Biden-Harris de la possibilité de crier victoire.

Plus tôt dans la journée, le président Donald Trump avait promis aux Américains qu’il «n’abandonnerait jamais le combat». Selon lui, les Américains ont droit à une «transparence totale» quant au dépouillement des votes et la certification des élections.

Donald Trump a passé sa journée, vendredi, à envoyer des messages intempestifs sur Twitter et à suivre les résultats. Il a continué à remettre en doute l’intégrité des élections, sans fournir de preuve.

Le président Trump n’a aucun moyen d’obtenir les 270 grands électeurs dont il a besoin pour retourner à la Maison-Blanche s’il perd la Pennsylvanie. En revanche, si Joe Biden remporte cet État, il deviendrait le président désigné des États-Unis.

Dans son discours en soirée, Joe Biden a soutenu que la progression du décompte des voix semble indiquer qu’il pourrait remporter plus de 300 grands électeurs, ce qui serait comparable au résultat obtenu par Donald Trump en 2016. Le président républicain avait récolté 304 grands électeurs.

Par ailleurs, Joe Biden a lancé un appel à la solidarité en rappelant que malgré les différends politiques, républicains et démocrates sont des adversaires, mais pas non des ennemis.

Il a également annoncé qu’il s’était déjà mis au travail pour mener le combat contre la COVID-19, pour la reprise économique et contre les changements climatiques.

The Associated Press/La Presse Canadienne

L’élection est « truquée », « volée », répète Donald Trump

Le président sortant s’est également plaint du vote par correspondance, qui continue d’être comptabilisé dans plusieurs États pourvu que le cachet de la poste soit daté du jour de l’élection ou d’avant. Donald Trump assimile cette procédure normale, qui n’est pourtant pas nouvelle de cette année, à un «vote illégal».

Sans en fournir la preuve, le président américain Donald Trump continue d’affirmer que les démocrates tentent de voler l’élection présidentielle, deux jours après un scrutin qui n’a pas encore permis de déterminer clairement un vainqueur.Donald Trump a répété jeudi qu'il allait gagner l'élection présidentielle américaine, que les démocrates essaient de lui « voler ». Il n'a toutefois pas soumis d'éléments concrets pour appuyer ses dires.© CARLOS BARRIA/Reuters Donald Trump a répété jeudi qu’il allait gagner l’élection présidentielle américaine, que les démocrates essaient de lui « voler ». Il n’a toutefois pas soumis d’éléments concrets pour appuyer ses dires.

«Nous ne pouvons permettre à personne de museler nos électeurs et de falsifier les résultats», a-t-il déclaré en début de soirée jeudi, lors d’une allocution à la Maison-Blanche. C’était la première fois que le candidat républicain prenait la parole depuis le jour de l’élection.

Donald Trump s’est notamment plaint du dépouillement à Détroit et à Philadelphie, deux villes du Midwest qu’il a présentées comme «les lieux politiques les plus corrompus» des États-Unis.

Selon lui, «les autorités qui supervisent le dépouillement en Pennsylvanie et dans les autres États clés font toutes partie d’une machine démocrate corrompue».

Or c’est en Georgie – un État dirigé par le Parti républicain – que les nouvelles sont les plus mauvaises pour le président sortant à l’heure actuelle. Si la tendance actuelle s’y maintient, ses 16 votes électoraux pourraient passer du rouge au bleu dans les prochaines heures.

Le président sortant s’est également plaint du vote par correspondance, qui continue d’être comptabilisé dans plusieurs États pourvu que le cachet de la poste soit daté du jour de l’élection ou d’avant. Donald Trump assimile cette procédure normale, qui n’est pourtant pas nouvelle de cette année, à un «vote illégal».

«Si vous comptez les votes légaux, je gagne facilement», a d’ailleurs déclaré le candidat républicain dès le début de son allocution.

«Malgré l’interférence – jamais vue dans une élection – des grands médias, du monde des affaires et des géants de la technologie, nous avons gagné avec des scores historiques et les sondeurs se sont délibérément trompés, a-t-il poursuivi. Il n’y a pas eu la vague bleue annoncée».

Les réseaux MSNBC, NBC et ABC ont interrompu la diffusion de l’allocution de Donald Trump avant la fin. CNN l’a diffusée intégralement, mais son présentateur vedette Jake Tapper a immédiatement enchaîné en évoquant un «tissu de mensonges» de M. Trump.

Biden s’approche de la victoire

M. Trump est dans une position précaire face à son adversaire démocrate, Joe Biden, qui pourrait l’emporter si la tendance se maintient. Plus tôt aujourd’hui, ce dernier s’est dit convaincu de gagner lors d’une brève allocution dans son fief du Delaware. En attendant, il a appelé les Américains à faire preuve de patience.

Le président sortant, lui, a multiplié les requêtes juridiques pour tenter d’arrêter le dépouillement du vote par correspondance. Le Parti républicain a également annoncé qu’une demande de recomptage serait déposée au Wisconsin.

«J’ai le sentiment que la justice devra trancher en fin de compte», a conclu Donald Trump jeudi soir. «Ce n’est pas une question de savoir qui a gagné : les républicains, les démocrates, Joe ou moi. Mais nous ne pouvons pas laisser ces choses-là se produire dans notre pays.»

Il n’a répondu à aucune question des journalistes présents avant de quitter la scène.

CBC/Radio-Canada